Apprendre le yoga exige un esprit clair, enthousiaste et performant. Le Yoga demande persévérance et acceptation...30. Ces obstacles qui perturbent le mental s’appellent maladie, indolence, doute, négligence, paresse, sensualité, impossibilité d’atteindre la concentration et de s’y maintenir.
31. La souffrance physique, la dépression, le tremblement des membres et la respiration anarchique accompagnent cette distraction de l’esprit.
32. L’exercice répété de la concentration sur un seul point permet d’écarter ces écueils.
La maladie nous empêche de pratiquer.
L'indolence est le fait de ne pas accepter de faire des efforts...
Le doute est vraiment le pire des poisons, il s'insinue doucement en nous et nous prenons une tangente pour partir bien loin. Souvent, il faut beaucoup de temps pour revenir à la pratique quand le doute nous a emporté...
La négligence est une sorte de mollesse, d'incapacité à se concentrer ou s'engager dans quelque chose.
La paresse, elle aussi, nous empêche d'avancer sur le chemin du Yoga, on aime tellement faire ce qu'on aime et raconter toujours les mêmes choses...
Sensualité, à la sensualité, elle nous fait perdre beaucoup d'énergie et nous fait tourner la tête...
Tout cela nous met dans l'impossibilité d’atteindre la concentration et de s’y maintenir.
Patanjali nous donne après les effets de tous ces obstacles...
Mais surtout il nous explique que par la pratique du Yoga (Asana, pranayama, méditation, samadhi...) on echappe à tout cela.
Que nous pouvons considérer que la pratique nous protège de la maladie, des doutes, de la paresse, de la sensualité...
Oui, cela est certain, en pratiquant tout s'équilibre en nous et les maladies s'éloignent de nous...
Le sutra 32 nous donne la clé : L’exercice répété de la concentration sur un seul point permet d’écarter ces écueils...
La phrase 32 est traduite différemment par d'autres :
Tatpratisedhartham Ekatattva Abhyasah
Tat : ceux, leur
Pratisedha : prévention, élimination
Artham : dans le but de
Eka : unique
Tattva : vérité, principe
Abhyasah : pratique, cultiver cette habitude
Pour les prévenir, qu'il y ait persévérance dans une seule vérité.
Alors oui, on se concentrant sur un point on calme nos agitations et on peut entrer dans Yoga Chitta Vritti Nirodha, mais le sanskrit nous propose une vision un peu plus profonde…
Il nous dit que nous devons persévérer dans une seule vérité…
J’avoue que cela est mon chemin depuis plus de 40 ans. Cette vérité est Dieu, le fait d’offrir sa vie à Dieu. Je crois que nous devons là aussi nous poser les bonnes questions et voir ce qui n’est pas dans l’axe, pas dans la vérité en nous.
Retrouver la foie et la ferveur est avant tout un travail sur nous, nos idées, nos jugements, nos fausses croyances, nos doutes. Certes cela n’est pas simple, cela nous oblige à regarder ce qui est noir et pas très glorieux en nous, mais ce travail peut être réalisé en une semaine !
Osez !!!
NB : je me suis engagé dans cette étude, peut-être finirai-je tout seul, cela ne me gêne pas…
Je suis triste que Mithuna ait décidé de partir, c’est regrettable et pour ma part pas très cohérent de sa part.
Personnellement, je ne reviens pas sur un engagement…