Message
par FilsDelafoudre » 21 août 2025, 11:16
Chapitre 7 — Apprendre à marcher avec le feu
Quand l’éveil spirituel surgit comme un éclair, il laisse souvent derrière lui un terrain calciné : repères détruits, émotions exacerbées, perceptions ouvertes en grand. Mais avec le temps, j’ai compris que le feu qui m’avait traversé n’était pas là pour me brûler — il était là pour forger.
Au début, c’était un chaos.
Mes perceptions étaient si ouvertes que j’avais du mal à savoir ce qui m’appartenait ou non.
Je captais des émotions qui ne venaient pas de moi. Je ressentais des charges dans les lieux, des frissons à l’approche de certaines personnes, des douleurs physiques inexplicables… jusqu’à ce que je comprenne que j’absorbais littéralement l’énergie du monde.
J’étais comme une antenne humaine.
Et sans protection, je me faisais traverser de toutes parts.
Mais les guides — toujours présents — m’ont inspiré un premier réflexe de survie : revenir au corps.
C’est ainsi qu’a commencé mon apprentissage du champ énergétique, cette bulle subtile autour de nous qui contient notre force vitale, notre mémoire, nos intuitions, et nos blessures aussi.
Petit à petit, j’ai appris à :
Fermer les portes après les méditations ou les moments de forte réceptivité.
Ancrer mon énergie par le contact avec la nature, la terre, les arbres.
Respirer consciemment pour faire circuler les trop-pleins d’émotions ou d’images.
Tracer un cercle de lumière intérieure, pour me sentir protégé, comme enveloppé dans un manteau invisible.
J’ai aussi commencé à comprendre mes dons.
Ce que je prenais pour une hypersensibilité maladive était en fait une clair-ressenti.
Ma capacité à “voir au-delà” dans certaines rencontres — des visages d’ombres ou de lumière — n’était pas de l’hallucination, mais une perception énergétique.
Je me suis rendu compte que mes mains savaient.
Quand je les posais sur mon cœur ou sur mes tempes, une chaleur se diffusait.
Je savais instinctivement où poser mes paumes pour apaiser, guider ou rééquilibrer.
Mon souffle, lui aussi, devenait un outil. Une respiration posée pouvait nettoyer une pièce.
Et ma voix, quand je laissais l’énergie parler à travers moi, devenait incantation, prière, vibration.
Tout cela ne m’a pas été enseigné par un maître extérieur.
C’était mon corps qui se souvenait, mon âme qui reconnaissait.
J’ai compris que j’étais en train de réactiver une mémoire ancienne, quelque chose qui venait de loin — peut-être de ma lignée chamanique, peut-être d’une autre vie.
Et puis il y a eu les symboles.
Les rêves m’apportaient des images, des messages codés, souvent d’une justesse bouleversante.
Un soir, j’ai rêvé d’un serpent de feu qui entrait dans ma colonne vertébrale et ouvrait une fleur au sommet de mon crâne. Je me suis réveillé en larmes, mais léger, comme purifié.
C’était une étape de plus dans l’intégration de ma Kundalini, cette force sacrée que j’avais ressentie de manière brute, mais que j’apprenais désormais à canaliser.
Petit à petit, je devenais un artiste du vivant.
Mon chemin n’était pas celui d’un moine ou d’un maître assis en silence.
Le mien passait par l’image, la parole, le corps, la création, le lien entre l’invisible et le visible.
J’ai commencé à accompagner mes proches, à offrir mes ressentis avec précaution, à poser des mots là où il y avait des silences étouffants.
J’ai appris à écouter au-delà des mots, à entendre les âmes.
Et à chaque fois que le doute revenait, une synchronicité me rappelait : tu es à ta place, continue.
Mais une nuit, quelque chose de nouveau est survenu.
Un appel dans le silence.
Comme une présence invisible qui s’est faite sentir… une voix que je ne pouvais pas ignorer, mais qui semblait me murmurer :
"Tu n’as pas encore tout vu. Le chemin n’est pas terminé."
C’était un avertissement, une porte encore fermée qui allait s’ouvrir — et avec elle, une vérité cachée qui allait tout bouleverser.
Le lecteur doit maintenant être prêt à découvrir ce qui se cache derrière cette porte mystérieuse.
J’ai choisi d’ouvrir mon récit par la fin, car c’est là que se trouve le message que je porte pour celles et ceux qui vivent un éveil non désiré.
Mon chemin, marqué par le TDAH, m’a appris que l’ordre et la structure ne sont pas toujours essentiels : parfois, c’est le souffle même de l’instant qui guide la parole. Si certains passages vous semblent voilés, je vous invite à interroger, à chercher, à ressentir.
Je prépare à présent le commencement de mon histoire. Un début qui, je le pressens, ne laissera personne indifférent. Mais au-delà du tumulte et de la surprise, je veux que transparaisse une certitude : le destin existe, le karma tisse sa toile, et l’univers veille, même lorsque nous croyons être seuls au bord du vide.
À celles et ceux qui m’ont accompagné jusqu’ici par leur lecture et leur présence silencieuse, je dis merci.
Recevez ces mots comme une offrande, un éclat de lumière déposé sur votre chemin.
Et que cette journée s’ouvre à vous dans la confiance et l’harmonie de l’univers.
Le début du voyage commence ici.
Le FilsDelafoudre