Tu ne veux vraiment pas avoir une discussion sérieuse, n'est-ce pas ? Sinon, pourquoi "en remettrais-tu une autre couche" ? N'es-tu pas capable de passer à autre chose ?
Denis a écrit :
He ben ravale ta salive, fais le ménage dans tes posts assassins ou péremptoirs (comme celui du 30 Déc 2017 09:17 am)
La seule chose que je peux voir dans ce commentaire qui aurait pu t'offusquer est cet extrait : "Tu verras souvent se présenter quelqu'un ayant une "belle tête de champion" comme dans le film "Dîner de cons", ries-en plutôt que d'en pleurer...".
Si c'est cela qui te dérange, dis-le moi et j'enlèverai cet extrait, sinon explique-moi ce qui te dérange dans le commentaire en question.
Denis a écrit :
...et lis mon dernier message que tu sembles ne pas avoir lu...
Je l'ai lu.
Denis a écrit :
Mais bon je suis heureux de savoir que tu crois maintenant en la lumière !! 
 
  
Je te recolle aussi la chose ici :
Petite Philocalie de la prière du cœur a écrit :« Comme il était donc en oraison, une nuit, l’esprit purifié uni au premier Esprit, il vit une lumière d’en haut jetant tout à coup du haut des cieux ses clartés sur lui, lumière authentique et immense, éclairant tout et rendant tout pur comme le jour. Illuminé lui par elle , il lui sembla que la maison toute entière, avec la cellule où il se tenait, s’était évanouie et avait passé en un clin d’œil au néant, que lui-même se trouvait ravi en l’air et avait oublié entièrement son corps.
Dans cet état, comme il disait et écrivait à ses confidents, il fut alors rempli d’une grande joie et inondée de chaudes larmes, et ce qu’il y a d’étrange dans ce merveilleux évènement, c’est que non initié encore à de pareilles révélations, dans son étonnement il criait à haute voix sans se lasser : « Seigneur, ayez pitié de moi », comme il s’en rendit compte une fois revenu à lui ; car, au moment même il ignorait tout à fait que sa voix parlait ou que sa parole était entendue au-dehors…
Très tard enfin, cette lumière s’étant peu à peu retirée, il se revit dans son corps et à l’intérieur de sa cellule, et il trouva son cœur rempli d’une joie ineffable et sa bouche criant à haute voix, comme il a été dit « Seigneur, ayez pitié de moi »
Petite Philocalie de la prière du cœur
Traduite par Jean Gouillard 
Editions du seuil
Peut-être qu'a force de te la montrer tu vas finir par la voir !!!  
 
  
 
Je ne sais absolument pas où tu es allé chercher l'idée que je ne croyais pas en la "lumière", je n'ai pas arrêté de parler de cela. Je n'ai jamais dit non plus qu'il est impossible d'avoir des expériences spirituelles, j'en ai eu plein moi-même. Alors c'est quoi ton problème ?
Je ne puis ici que reproduire une partie de la réponse que je t'avais envoyée par rapport à l'extrait de la "Petite Philocalie de la prière du cœur" que tu as fourni :
Hergé86 a écrit :
L'extrait de la "Petite Philocalie de la prière du cœur" que tu as produit est très intéressant en ce sens que je n'aurai pas besoin de te raconter ce qui m'est arrivé à un jeune âge et qui ressemble à cet extrait : "... il lui sembla que la maison toute entière, avec la cellule où il se tenait, s’était évanouie et avait passé en un clin d’œil au néant, que lui-même se trouvait ravi en l’air et avait oublié entièrement son corps.".
La seule différence d'avec cette histoire, c'est que après que tout ce qui est de nature terrestre se soit évanoui "dans le néant", pour reprendre les termes de l'extrait en question, je me suis retrouvé immergé dans un océan de lumière dorée au sein de laquelle je n'étais plus moi-même que lumière, et toute cette lumière était conscience et intelligence pures.
J'ai beau avoir une capacité créatrice supérieure à la moyenne, sans me prétendre le meilleur en cette matière, loin de là, je peux cependant t'affirmer qu'il est TOUT À FAIT IMPOSSIBLE que mon imagination ait pu créer ce qu'il m'a été donné de contempler lors de cette expérience, l'individu terrestre que je suis ne possède assurément pas un tel degré de conscience ou d'intelligence, cela appartient à des portions de mon être qui s'expriment dans des mondes autres que le monde terrestre.
Est-ce que tu comprends ce que veut dire "océan de lumière dorée" dans l'extrait précédent ? Fais-tu vraiment exprès de ne pas voir ce que j'écris et de faire croire que je dis l'opposé de ce que je dis vraiment ? C'est quoi ton problème ?
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Après ces mises au point qui nous font perdre du temps et qui nous éloignent de l'essentiel, mais qui ont été rendues nécessaires car tu sembles éprouver des difficultés à passer à autre chose, passons donc maintenant, si tu le veux bien, à ce qui devrait être le sujet principal de notre conversation.
Serais-tu capable d'abandonner l'attitude conflictuelle que tu ne cesses d'entretenir à mon égard pour passer à des choses sérieuses ?
Donc, en ce qui concerne l'impossibilité d'un retour à la manifestation je reviens encore à cette affirmation de René Guénon :
René Guénon a écrit :
...et même l'union à l'Être Universel, suivant le mode où elle s'accomplit dans la condition de Prâjna (ou dans l'état posthume qui correspond à cette condition), n'est pas l'« Union » au plein sens de ce mot ; si elle l'était, le retour à un cycle de manifestation, même dans l'ordre informel, ne serait plus possible.
Qu'est-ce qui n'est pas clair ici ou que je comprends mal ? René Guénon affirme très clairement que l'Union, au plein sens du terme, implique qu'un retour à un cycle de manifestation, même dans l'ordre informel, ne serait plus possible.
Si tu crois que ce n'est pas ce que dit Guénon, alors explique-nous ce qu'il dit, selon ton propre point de vue.
Voici un autre extrait de René Guénon, puisé dans "Introduction générale à l'étude des docrines hindoues" :
René Guénon a écrit :
Par rapport à la manifestation, le principe premier est Îshwara ou l’Être universel ; ce n’est pas à dire que ce principe soit absolument premier dans l’ordre universel puisque nous avons marqué la distinction fondamentale qu’il faut faire entre Îshwara qui est l’Être et Brahma, qui est au delà de l’Être ; mais, pour les êtres manifestés, l’union avec l’Être universel peut être regardée comme constituant un stade nécessaire en vue de l’union avec le suprême Brahma.
Donc, pour être encore un peu plus précis, René Guénon affirme que l'union avec l’Être universel peut être regardée comme un stade nécessaire en vue de l’union avec le suprême Brahma.
Un des problèmes avec l'hidouisme, semble-t-il, soit que sa spiritualité se divise en six grandes écoles reconnues : le Nyâya, le Vaishêshika, le Sankhya, le Yoga, la Mîmânsa et le Vêdânta et que chacune de ces écoles adopte un point de vue différent mais non nécessairement opposé aux autres. Quand on exprime quelque connaissance hindoue, il est important de savoir quel est le point de vue que nous adoptons.
Lorsque je disais que l'Union à la Conscience Suprême implique une impossibilité de retour à la manifestation, j'essayais, en fait, d'adapter au Sankhya des connaissances qui appartiennent en propre au Vêdânta. Dans cette adaptation, qui est peut-être une erreur de ma part, mais en cette matière je ne laisserais juges de cela que de véritables métaphysiciens traditionnels reconnus et personne d'autre, j'ai assimilé, dans le point de vue qui est celui du Sankhya, le suprême Brahma à Purusha, qui représente la plus haute réalité en cette école.
Si on se base sur le point de vue du Vêdânta, l'Union à l'Être Universel qui est reconnu par le Vêdânta comme étant le principe commun de Purusha et de Prakriti ne correspond nullement à la plus haute Union possible à l'homme : non, l'Union la plus élevée est celle avec le Suprême Brahma qui est celle dont on dit qu'à partir de là aucun retour à la manifestation n'est possible.
L'Union avec l'Être Universel n'occasionne nullement, quant à elle, une pareille impossibilité.
Voilà qui devrait résoudre notre différent, si tu as bien compris ce dont il est question ici.
Donc, j'ai peut-être commis une erreur d'adaptation des connaissances d'une école à celles d'une autre école, mais toi tu ne possèdes manifestement pas les connaissances requises à ce que tu aies pu solutionner le problème comme je viens de le faire, sinon tu aurais toi-même réglé ce problème en m'expliquant exactement ce que je viens de t'expliquer.
J'ajouterai, finalement, que c'est ma recherche sincère de la Vérité et non pas l'hypothétique fait que je veuille absolument avoir raison, qui a permis à ce que ce problème soit réglé. L'actuel commentaire a exigé de la recherche de ma part dans l'oeuvre de René Guénon, ce qui n'est pas vraiment évident. Je ne sais cependant si tu sauras reconnaître que ce problème est effectivement réglé, je ne sais pas si tu comprendras de quoi il était exactement question, toi seul pourra nous le confirmer. Peut-être resteras-tu cantonné dans ton esprit de ridiculisation de ceux qui ne disent pas comme toi.