shana a écrit :Micka, hier , en tapant ma réponse je me suis rendue compte qu'elle était confuse mais comme je l'avais envoyée, je l'ai laissé
Merci pour ton honeteté

, la contradiction ne me derange pas trop mais j’avais l’impression que tu ne m’avais pas bien compris…
Afin de repréciser mon propos, je met dessous un passage d’une introduction du dhammapada(Les dits du bouddha) dans lequel l’auteur nous parle des difficultes liées aux anciennes (et mauvaises) traductions des ecrits en sanscrit, et donc des paroles du bouddha; a ce sujet il precise la richesse de cette langue dans la mesure où pour un mot "general" dans nos langues actuelles, il en existe en revanche toute une declinaison en sanscrit…
"…C’est pourquoi la discrimination originelle que fait le sanscrit nous est precieuse. Les termes palis(langue de traduction proche du sanscrit) correspondants retrouvé dans le Dhammapada sont :
medhavi, sumedho, dhira, pandito, muni, rsi. Nous les avons donnés entre parenthese apres le mot « sage », dans notre traduction des versets.
La diversité des cœurs(citta), et donc des asceses, montre que chaque existence humaine peut accéder au transphenomenal, à l’extinction de l’ego, par differentes qualités du « citta »
- Le
medhavi, l’intelligent, le subtil, s’appuira sur la connaissance dialectique, par exemple les mathematiques, la physique, qui pourront le conduire à la connaissance profonde des phénomènes : sunyata, tathata, vacuite-telleite ;
- Le
pandito, l’erudit, avancera par la connaissance des textes, des langues, la signification des des mots et des expressions, pour passer, evidemment, au-delà des mots et des expressions
- Le
rsi,ira directement au transcendental, son intuition etant vive et profonde ;
- Le
dhiro est l’ascete inébranlable, quoiqu’il arrive, quelle que soit l’influence des autres, des phénomenes ;
- Le
muni est l’ascete silencieux et solitaire, demeurant en solitude, loin des influences du monde.
Mais bien entendu, ces qualification ne doivent pas etre considéréees comme isolées, ce sont des dominantes. Il est evident que le
medhavi doit etre ferme, silencieux au possible, connaitre les textes ; et tous les autres doivent cultiver ces qualites mais seulement dans la mesure du possible, car certains ne pourront jamais connaitre parfaitement les textes, ou analyser, connaitre intimement, mathematiquement les phénomenes, ou encore, demeurer longtemps solitaire, etc"
Voila, donc pour repreciser ma pensée, oui je pense que nous avons tous certaines qualités(dans le texte on parle de « dominante »), qui peuvent se reveler etre notre grande force dans ce parcour spirituel.
