Hop là !
Je réanime ce sujet car j'adore ce texte !
Pour moi, sans doute le plus merveilleux d'entre tous.
Mais chacun sa croyance
Stance 53
De même, après avoir médité en imagination sur le monde entier comme étant consumé par les flammes, l'homme dont l'esprit est indifférent à toute autre chose accédera à la plus haute condition humaine.
Après avoir imaginé très brièvement tous les corps(subtils aussi)consumé par les flammes. J'étais dans l'image du soufflet de forgeron qui ne fait qu'attisé un peu plus le feu à chacun de ses souffles...
Pourtant très vite un souffle imaginaire venu de nulle part à éteint le Feu !
Pierre feuga commente que c'est la même méditation que la 52 élargie à tout le cosmos. Il dit aussi :
Après être mort à lui-même, après avoir calciné le monde totalement, l'initié retrouve l'essence absolue decrite dans ce verset :
26/ L’énergie sous forme de souffle ne peut ni entrer ni sorir lorsqu’elle s’épanouit au centre en tant que libre de dualité, par son entremise on recouvre l’essence absolue.
Après cette lecture j'ai réalisé que je ne suis vraiment pas allé loin en imagination.
C'est clair que dans un monde en flammes, la suffocation de celui qui observe devient évidente.
Pourtant, j'ai le sentiment que j'ai atteint la même finalité.
A savoir qu'il a fallu que je trouve en moi un souffle indépendant et conscient pour révéler la toute puissance de mon être(le cosmos) sur lui même.
Bon, j'ai conscience que mon expérimentation relève beaucoup du pays des bisounours
C'est clair que poussé à son paroxysme cette méditation est certainement très intense.
Qui n'a jamais eu la sensation de suffoquer sous le poids du Feu de la souffrance ?
Sans jamais trouver le second souffle necessaire à l'extinction de l'incendie !
J'ai vécu quelques expèriences où mon corps ne pouvait plus contenir l'énergie ; la seule solution pour survivre à cela fut de totalement lâcher-prise...
Aurore a écrit :Brûler le monde... c'est "me" brûler, c'est brûler mon identité personnelle qui n'a d'existence que par rapport au monde.
