Solenita a écrit :Sami, cette sensation me procure plutôt un sentiment d'interrogation oui, de "pourquoi?", de tristesse aussi, comme si j'étais légèrement "tiré" vers le bas.
J’aime beaucoup ta phrase - à aucun moment tu a écris je pense - que sentiment, sensation, l'interrogation qui surgit du sentiment
Solenita a écrit :Cependant,j'ai depuis toujours de gros problèmes avec ma mère, que j'ai dû apprendre à gérer seule, ce qui ne fut pas facile.
Penses-tu que ses difficultés pourrait être la cause de ce "mal-être vide" ?
Je ne peux vraiment pas te répondre - comment pourrai-je le savoir - à la fois, c’est possible mais ce serait tellement facile d’en venir à ce genre de réponse - tu as un problème avec ta maman et claque, c’est ça !!!
Lorsque l’on entre très profondément en contemplation qui est un stade après la méditation, le mental/cerveau se coupe complètement pour laisser s’éveiller une sensation de dilatation, de plénitude, et cette sensation que tu vies à ton degré de conscience, à ton degré d’énergie, ce n’est pas de la plénitude, c’est un vide qui s’installe et qui t’offre une ouverture afin de le remplir - viendra ensuite l’harmonie et la compréhension - je ne sais pourquoi ton plexus solaire devient actif - ce qui est génial je trouve - ensuite, il faut savoir travailler avec, savoir se lier à travers la méditation - là, reprends ce que t’a écrit Denis - fixe toi dans ce vide sans peur, accepte ce que tu vies sans t'identifier à ces sensations "nouvelles".
Tu peux aussi commencer par la tête sans attendre que ce vide se manifeste - observe simplement ce qui vient se projeter dans la conscience - puis lorsque tu trouves qu’il y a moins de pensées/sentiments - le regard étant toujours fixé entre les deux sourcils (oublie complètement le corps, les yeux ect...) Le Soi que tu laisses se manifester en arrière de la tête à travers ton regard intérieur - c’est lui qui fixe la pensée à travers le regard en Ajna.
Lorsque tu atteins un certain seuil d’immobilité, tu descends ta pensée dans la colonne vertébrale au niveau du plexus solaire - tu fixes ta pensée comme si tu voulais enfoncer la pointe d'une aiguille à l’aide de ton regard intérieur, qui lui ne descend pas, la vue reste en Ajna - tu restes ainsi un instant, l'attention que l'on peut augmenter - cela éveillera des sensations que si je reste seulement Observateur, c’est important - là, tu projettes de ce centre un immense amour lumineux et chaleureux pour ta maman - tu peux par la suite immaginer que cette force lumineuse l’entoure, l’éclaire et la rend plus énergique - mais pas là, tu peux le faire tout à la fin de ta méditation.
Donc, lorsque tu finis à ta convenance, cette projection de la source qu’est le PS, tu l’as dirige dans Manipura, à la région du nombril (colonne vertébrale) - pour équilibrer/éclairer toute ton énergie - ensuite, tu fais la même chose en fixant Manipura - puis au bout d’un moment, tu imagines ensuite que ton cordon ombilical invisible va jusque ta maman afin de recréer ce qui a été détruit auparavant avec/pour/grâce à la lumière - ne reste pas trop longtemps dans Manipura, retourne dans la lumière d’Ajna - tout ce que tu imagines/formes pour ta maman, fais le avec désintéressement que pour elle, ne penses pas à toi.
Ne suis pas non plus tout à la lettre, laisse la part de toi se manifester, ce que j'ai écris laisse juste entrevoir un exemple de travail, l'intuition s'éveille que lorsque tu te dégages de tout ce que tu crois être (pensée, chakras, sensations, regard ect...).
Si c’est difficile de tout faire - coupe cette pratique en 3 et tu descends au fur et à mesure de tes pratiques journalière.
