Lorkan a écrit : L'Atman et Brahman sont Un quand l'ouverture du coeur est révélé par la sagesse et la lumière...
Ou bien est-ce l'ouverture du coeur qui les révèlent ?
Lorkan, cette question est très fragile dont la réponse a une réalité profonde, je trouve. Je pense même que cela pourrait être un piège à celui qui n’a pas encore expérimenté réellement la méditation/contemplation.
J’aimerai oser y répondre, mais j’ai bien peur de faire des erreurs.
On peut en converser humblement, mais c’est mieux de ne pas s’y attacher avant de l’avoir soi-même expérimenter.
C’est-à-dire de quel coeur parle t-on. Certainement pas celui-ci, il n’a pas encore été purifié. Quand on entre en soi, on entre dans son espace vraiment intime, il n’y a pas un seul endroit où on peut se réfugier - le véritable refuge se trouve dans le Sein de l’Éternel.
C’est seulement quand on se voit absorber, entrer et ensuite recevoir ce vide que l’on entre dans notre espace intime soutenu d’un silence pure.
Arrivé à cette station suspendu dans le vide, je suis toujours un être qui ne connait rien, qui ne sait rien. Mais qui donc, seul en moi-même, pourra éclairer ma lanterne encore humide - pourtant, je peux percevoir la sensation de cette porte entre-ouverte qui laisse échapper quelques vapeur d’omniscience.
C’est là, je pense que se trouve la difficulté, sans même parler du chemin pour y arriver - dans cette fine subtilité, comment penser que je dois ouvrir mon coeur pour que le Feu divin s’y introduise - n’est-il pas déjà ouvert ??? Et si je peux dire que je l’ouvre, vibre t-il parfaitement pour attirer ce Feu d’une Eternel intensité ?
Et si je reste ainsi, qu'est ce que mon âme va bien pouvoir contempler, avec quoi je vais pouvoir fusionner, m’identifier si je perds de Vue l’Esprit ?
Pourtant, dans ce lieu, la dualité n’est pas. Comment me diriger dans un vide perdu d’ignorance ?
Je ne peux me fier au vide pour me diriger puisqu’il est lui-même vide - avec le temps, les années, on se rend compte tellement de fois on s’est perdu à l’intérieur, car on oublie même de choisir un Objet, un Idéal divin, le plus insaisissable Amour que l’on aimerai embrasser, caresser, fusionner.
Trop contempler ce vide me rend vide - ne dit-on pas que l’énergie suit la pensée - alors pourquoi m’y identifier - parce qu’il y a un attrait profond qui nous attire dans ce vide - on se sent bien dans cette sensation de bien être, dans cette sensation de croyance existentielle et si je continue à exister dans ce vide, je vais disparaitre dans ce vide - est ce que c’est ça Exister ?
Alors, la solution ne serait-elle pas d’émettre ce Sentiment vibratoire sacré de foi envers le Divin afin que Sa Lumière, Son Feu, Sa Langue viennent sanctifier, éveiller les moindres recoin de mon âme.
Shana a écrit : dans la formation de nidra que j'ai commencée ( je vous en parlerai plus quand j'y verra moi même plus clair!) il y a une méditation à faire où l'on doit s'allonger à côté d'un mort qu'on a bien connu
il faut le voir tel quel : mort, un corps sans vie, froid, raide, et dans l'état de nidra, passer de l'homme ou la femme vivant qu'on a connu, avec beaucoup de détails, à cette sensation d'être étendu près d'un corps inerte
il faut faire cette méditation côté gauche, droit, et sur le dos, et y rester quelques minutes à chaque fois dans cet " entre deux" pour apprivoiser cette peur de la mort.
Dit Shana, tu pourrais mettre cette technique plus détaillé dans "yoga-nidra" que Denis a ouvert. J'aimerai la travailler. D'avance, un grand merci
OM TAT SAT
