Je commence par une question, ou plutôt une réflexion qui m'est inspirée par les diverses conversations que j'ai pu avoir, ou encore les diverses réactions que j'ai pu lire par ci par là. Je ne sais pas si le thread est approprié, même s'il me semble que le sujet touche le coeur d'une pratique de yoga, et vos avis m’intéressent car ils pourraient m'aider à orienter/réorienter ma pratique.
Au début d'une pratique, on cherche souvent à se définir telle ou telle sensation, à se représenter tel ou tel chakra ou encore à lui donner une position. On se réfère aux enseignements qui nous sont dispensés, telle la tradition originale qui nous inspire, tel notre professeur ou encore les lectures qui nous touchent.
Cependant, une bonne pratique (que je lierais à la notion de self pacing) ne devrait-elle pas s'orienter différemment? Le yogi, à l'origine, me semble comme spectateur de ces "sensations", qui une fois interprétées conduisent au corps subtil, et aux centres le reliant aux autre fourreaux. En d'autres termes, le yogi n'utilise pas le manas pour appréhender le corps subtil, mais se laisse plutôt aller à sa contemplation dans un état de calme profond.
Qu'en pensez-vous?
Il me semble que c'est un point essentiel, en cela qu'il détermine beaucoup de choses quand à la manière dont les gens vont rencontrer / utiliser / s'approprier le yoga. Si l'objectif est de retrouver les éléments que l'ont a pu lire ici et là, le manas prend le relais et on observe malgré nous la maya. Même si l'on peut (et devons) être inspirés, guidés par un mentor, il me semble qu'il serait important de lacher prise quant aux résultats, aux objectifs ou encore aux exemples qui nous sont donnés.
Cela pourrait, à mon humble avis, éviter les confusions qui mènent actuellement aux tendances New agistes, qui, m'est-avis, dégradent fortement l'enseignement du yoga, qui est une recherche intérieure avant d'être une quête spirituelle.
A nouveau, qu'en pensez-vous?
Merci
