Bonsoir Misty,
J'aime bien parler de tout ça !
Pour la respiration traditionnelle 1/4/2 la clé se situe dans le fait de faire tout cela le plus décontracté possible, et essayer de trouver de plus en plus de calme à chaque souffle.
Si tu te bats, que tu fais du bruit dans ta respiration c'est que tu n'es pas dans l'énergie et que tu es dans la respiration pulmonaire...
Alors descend de 2 crans, et essaye de faire sans bruit.
Je pense que tu essayes avec les deux narines en même temps et pas en NadiShodana ?
Au début c'est mieux et plus facile.
Voila une idée de comment faire
Assis, le dos droit, les épaules en arrière, le ventre libre et une certaine tenue de mulhabandha, la langue, contre les incisives, et plaquée contre le palet ou retournée ver le fond de la gorge.
Tu expires en premier calmement jusqu'en bas en essayant de sentir tout ton corps qui expire, d’abord c’est tes épaules qui s’affaissent, puis les cotes qui rentrent, puis le ventre que tu comprimes, puis le souffle arrive en bas dans muladhara.
Après tu inspires calmement en essayant là aussi de sentir tout ton corps inspire, le ventre qui se gonfle à fond, puis les cotes basses qui s’ouvrent, puis la poitrine et aussi le dos (important !) puis le coup. Le souffle monte et s'arrête dans la tête, derrière le front. Là le regard vers le haut, dans l’arrêt tu essayes d’ouvrir le regard intérieur, tu te détend et tu comptes ta retenue.
Puis doucement tu commences à expirer, sans bruit et tout doucement pour accélérer progressivement et décélérer quand tu arrives en bas.
Un jour tu essayes de faire 20mn sur un rythme agréable, juste pour « te nourrir », puis si le lendemain tu te sens bien tu pousses un peu les murs, quitte à te faire malmener dans les derniers souffles. Mais à chaque fois tu dois sortir de la technique avec beaucoup de calme et de paix, si il reste des attitudes comme des agitations, des nervosités, ou des essoufflements laisse passer quelques jours et recommence doucement…
Enfin pour aller loin dans le pranayama il faut privilégier la conscience du souffle qui se déplace dans le corps, c'est ce "frottement" qui est important !
