Le Zohar, le Livre de la splendeur

[lorkan739]

"Le Zohar, ou Livre de la splendeur, est un classique de la mystique juive, et le livre le plus achevé de la Kabbale."

"Il serait pour le moins présomptueux de proposer des morceaux choisis d'une œuvre telle que le Zohar, et il est assurément difficile de concentrer en un petit volume la richesse du contenu de l'original, la plénitude saisissante des idées que l'on y trouve. Aucun choix d'extraits, en vérité, ne saurait prétendre refléter la doctrine mystique du Zohar. Une telle présentation - même si on pouvait l'envisager dans le cadre d'un livre de format modeste - exigerait tout un appareil de notes explicatives et de commentaires qui occuperaient au moins autant de place que les textes eux-mêmes."

[pashupati]

Namaste

Salut bonjour Lorkan, tu as les livres d'Eliphas Levi , bonne étude.
Namaste

[Denis]

J'ai adoré lire le Zohar, c'est simple et d'une précision incroyable avec des idées lumineuses !

[lorkan739]

Salut,

J'ai des extraits choisis et présentés par Gershom Scholem. J'ai bien aimé l'idée exposé selon laquelle si un texte est trop complexe à comprendre il vaut mieux le laisser de côté. Il y relate aussi une histoire pertinente d'un vielle homme qui est pris pour un idiot, mais finalement les protagonistes reconnaissent leur erreur et lui demande des d'informations au sujet de la vierge...C'est tellement vrai, on juge, on est médisant, on croit savoir comment les gens vivaient dans le passé, mais à la fin...
L'extrait qui m'a le plus parlé :

"Au commencement" (Genèse I, 1) - lorsque vint à se manifester la volonté du Roi, Il grava des signes dans la sphère céleste (qui l'entourait). Dans le recoin le plus secret, une flamme sombre s'éleva du mystère de En Sof, l'infini, comme une vapeur qui se forme de l'informe, enserrée dans l'anneau de cette sphère, ni blanche ni noire, ni rouge ni verte, ni d'aucune couleur. Lorsque la flamme commença à prendre de l'ampleur, elle produisit des couleurs rayonnantes. Du centre le plus secret de la flamme surgit une source cachée dans le secret mystérieux de En Sof, et des couleurs en sortirent et se répandirent sur tout ce qui est en dessous.
La source jaillit, mais sans traverser l'éther (de la sphère). Elle ne pouvait être connue avant qu'un point suprême et secret ait fait éclater sa lumière sous l'action de l'ultime percée.
Au-delà de ce point, rien ne peut être connu. C'est pourquoi il est appelé reshit, commencement - le premier des (dix) par lesquels fut créé l'univers.
Lorsque le roi Salomon "pénétra dans les profondeurs du jardin des noyers", ainsi qu'il est écrit : "Je suis descendu dans un verger" (Cantique des cantiques VI, 11), il ramassa une coquille de noix et, l'examinant, il vit une anologie entre ses couches et les esprits qui suscitent les désirs sensuels des humains, ainsi qu'il est écrit : "Et les jouissances des fils des hommes (proviennent) des démons mâles et femelles" (Ecclésiaste II,).
Le Saint, béni soit-Il, a vu qu'il était nécessaire de mettre toutes ces choses dans le monde afin d'en assurer la permanence ; d'avoir, pour ainsi dire, un cerveau enveloppé de nombreuses écorces. Le monde tout entier celui d'en haut et celui d'en bas, est formé selon ce principe, depuis le mystérieux centre originel jusqu'aux couches les plus lointaines. Elles sont toutes toutes des vêtements, l'une pour l'autre, cerveau dans le cerveau, esprit à l'intérieur de l'esprit, écorce dans l'écorce.
Le centre originel est la lumière la plus secrète, d'une diaphanité, d'une délicatesse, d'une pureté au-delà de toute compréhension. S'épandant, ce point le plus intime devient un "palais" qui est comme l'enveloppe du centre, lui aussi translucide et rayonnant, par-delà toute possibilité de connaissance.