Je viens de me le prendre et les 50 premières pages ont été un vrai bonheur et donc j'ai envi d'en parler

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C'est parce que cela ne s'apprend pas dans les livres et c'est impossible d'expliquer l'invisible vécue, cela se transmet d'intérieur en intérieurJhonPreston a écrit :C'est très intéressant mais j'ai l’impression que je ne vais pas avoir droit à des explications sur la procédure en elle-même (la méthode) des lyings ...
Peut être mais si c'est le cas je n'y suis pas encore, j'ai lu que le premier tiers. Si il en parle je te tiens au jus.JhonPreston a écrit :Slt Cocostick,
A propos des Lyings
Il y a des informations concernant cette procédure dans ce que tu es en train de lire ?
Je ne vois pas ou tu veux en venir ...sami a écrit :C'est parce que cela ne s'apprend pas dans les livres et c'est impossible d'expliquer l'invisible vécue, cela se transmet d'intérieur en intérieuret ceux qui n'y ont pas connaissances disent que c'est une belle croyance, d'autres y croient sans y avoir accès.
Le Médium dans ces méthodes, c'est l'esprit - c'est lui qui est hors du temps, hors de nos vies et suivant l'expérience vécue, qui est parfois très rude, difficile, terrifiante, l'esprit détruit toute illusion passée.
Je le trouve passionnant. En faite, il est en quatre parties avec 4 plumes ( introduction d'Arnaud Desjardins, le point de vue du philosophe: Eric Edelmann, le point de vue du psychothérapeute: Olivier Humbert, le point du psychiatre: Dr Christophe Massin).amandine a écrit :Que penses tu du livre que tu lis JhonPreston?
P59/60La nature cherche toujours un état d'équilibre. On participe à la restauration de cet équilibre en faisant jusqu'au bout l'expérimentation de l'expérience pénible. Pourquoi? Parce que l'expérience désagréable est incomplète, elle reste inachevée du fait qu'elle a été« vécue» sur un fond de négation. On devrait dire qu'elle a été subie plutôt qu'éprouvée par une conscience lucide et acceptante. L'expérience est inaccomplie quand elle ri est pas acceptée totalement, ce qui est le cas de toute expérience désagréable ou douloureuse. Elle reste alors dans un état d'inachèvement patent. En revenant sur les samskâras négatifs, le lying va parachever le processus. Il mène l'expérience à son terme. Une fois pleinement accomplie, l'empreinte ne peut plus être un obstacle. La Chândogya-Upanishad dit : « Ce qui est acquiescement est accomplissement » (I, I,. À l'inverse, l'ignorance (la non-gnose) est toujours du côté du refus, du déni de la réalité.
P67/68À l'égard du thème de l'expression, il y a aussi un autre aspect important qui est perdu de vue : la corrélation entre l'expression, c'est-à-dire la manifestation extérieure de l'émotion lors d'une séance de lying et le contrôle, au sens que Swâmiji donnait à ce terme. A priori, on ne voit pas le rapport qu'il peut y avoir entre le fait de se laisser aller à la libre expression dans le lying et la nécessité impérative de contrôler dans la vie quotidienne. Pourtant, l'observation montre que les personnes qui sont identifiées à leurs émotions et se laissent facilement emporter dans la vie courante, sont cor-rélativement incapables de contacter leurs émotions dans les lyings et de se laisser aller. Cela signifie qu'elles sont victimes d'une difficulté malheureusement fréquente: elles ne peuvent fonctionner que sur le mode: refoulement/défoulement ou encore répression/expression. La capacité- pourtant essentielle - de se situer en dehors de ces deux pôles est inexistante. Par une rééducation appropriée, il est nécessaire de retrouver cette possibilité qui consiste à ressentir pleine-ment tout en s'abstenant de manifester quoi que ce soit au dehors. Il ne s'agit pas en effet de déverser nos émotions de manière intempestive sur notre entourage dans la vie courante. Sans une maîtrise suffisante de cette faculté, le pro-cessus du lying est paralysé pour celui qui ne parvient pas à se situer de manière juste et qui oscille du refoulement à l'emportement ordinaire.
MerciCocostick a écrit : Peut être mais si c'est le cas je n'y suis pas encore, j'ai lu que le premier tiers. Si il en parle je te tiens au jus.
Autant pour moi JhonPreston !JhonPreston a écrit :Soir Sami,
Je ne vois pas ou tu veux en venir ...sami a écrit :C'est parce que cela ne s'apprend pas dans les livres et c'est impossible d'expliquer l'invisible vécue, cela se transmet d'intérieur en intérieuret ceux qui n'y ont pas connaissances disent que c'est une belle croyance, d'autres y croient sans y avoir accès.
Le Médium dans ces méthodes, c'est l'esprit - c'est lui qui est hors du temps, hors de nos vies et suivant l'expérience vécue, qui est parfois très rude, difficile, terrifiante, l'esprit détruit toute illusion passée.
Ce dont on parle c'est d'une procédure qui fait remonter des impressions de l'inconscient vers le conscient pour être intégrées ... je me pose la question de la "méthode" qui fait remonter ces fameuses impressions.
Je ne crois pas que cela soit des samskara, mais juste un état mental, il est bien de le sentir et de simplement le mettre de coté pour toujours, pourquoi s'embetter toute son existence avec des états d'âme ?Amandine a écrit :j'ai vécu une séance d'hypnose il y a peu, quand la personne a dit lors de la séance "tu peux être vraiment toi, je te protège, rien ne peut t'arriver, je suis là qui m'occupe de tout", j'ai eu acces a quelquechose de rare,, grace a cet état de totale vulnérabilité que j'ai accepté (ce qui est rare pour moi, car j'ai installé depuis la petite enfance un programme de protection efficace, lié au manque de confiance ( pour donner un exemple concret de samskara à désactiver) )
concrètement, comment fais tu? parce que sur le fond, je suis mille fois d'accord avec toi; quand récemment, ma soeur m'a jeté à la tête 15 ans de hargne et de rancoeur ruminées à mon endroit suite au décès de ma mère, et qu'elle m'a sorti en cinq minutes tout un tas de choses qu'elle avait sur le coeur, et que je ne soupçonnais absolument pas qu'elle ruminait ainsi, j'ai senti très fort un choix : d'un côté, mes réactions habituelles : me justifier, et me rendre coupable de tous les torts dont on m'accuse ( j'ai toujours fait ainsi, oui, vous avez raison je suis coupable de tout ce que vous me reprochez!!!! comme l'âne de la fable des animaux malade de la peste!!!)et de simplement le mettre de coté pour toujours
quand c'est lié a un trauma je crois bien qu'on peut parler de samskaraDenis a écrit :Je ne crois pas que cela soit des samskara, mais juste un état mental, il est bien de le sentir et de simplement le mettre de coté pour toujours, pourquoi s'embetter toute son existence avec des états d'âme ?
Voilà le problème !J'aurais beau rejeté, une autre chose viendra sournoisement, pour dire encore: regardez moi, je suis !!
et c'est là où le jeu est difficile, car il y a des jours, oui, l'énergie divine porte au dessus de nous mêmes et d'autres, ou il faut vraiment aller la chercher et ou il y a une vraie " lutte"Une ferme volonté sans faille, une réelle énergie divine, le reste ne me semble que méandres du mental sans grands effets.
Oui, avec de la tendresse pour cette chose que nous sommes...certes une occasion de mesurer l'ardeur de notre pratique et notre degré d'abandon!
C'est très clair étant donné que c'est ce que doit vivre la plupart des pratiquantsAlassea a écrit :
Je sais pas si j'ai été claire, ça me semble pas ... C'est dur d'exprimer parfaitement les choses...
oui tu es claire!!Alassea a écrit :L'état de stabilité mentale ou je suis totalement dans l'instant présent, sans pensées ?
J'applique ça dans ma vie, mais après il me faut bien parler, bouger, m'occuper, les rapports humains etc.
Si je me mets dans le soi à ce moment là je m'en fous complètement de ce qu'on me dit ou ce qu'il y a a faire, je suis dans moi, et rien ne m'atteins.
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Je l'ai trouvé passionnant mais difficile. C'est un recueil de satsangs qui s'adresse principalement au gens qui ont suivit l'enseignement d'Arnaud Desjardins par conséquent on ne trouve pas de techniques, pas de vulgarisation ni d’explication sur l'approche suivie.Cocostick a écrit :Qui l'a lu? Vous en avez penser quoi?
Je viens de me le prendre et les 50 premières pages ont été un vrai bonheur et donc j'ai envi d'en parler