
pendant votre pratique et dans la vie
Modérateur : Modérateurs
La notion de travaille et de progression est donc omniprésente dans cette sublime upanishad, merci Lorkan et heureux de te lire !12. Dans mon passé, nombreux furent les actes bénéfiques qui m'ont procuré cet état en ce monde et dans le prochain, et qui m'ont permis d'obtenir la libération. Mais tout cela est à présent du passé.
22. Si tu cherches à raréfier tes rapports avec le monde, alors tourne-toi vers la méditation. Mais pour moi, qui ne suis plus concerné par les rapports avec le monde, à quoi bon la méditation ?
23. Je ne connais plus la moindre distraction, donc je ne ressens pas le besoin de me concentrer. Car distraction et concentration concernent le mental qui subit des modifications.
24. Quelle expérience en tant qu'entité séparée pourrait s'appliquer à moi, puisque mon expérience est la réalisation de l'éternité ? Ce qui était à faire est accompli, ce qui
était à obtenir est acquis à tout jamais.
25. Que mes occupations dans le monde, dans la connaissance des Écritures ou dans toute autre domaine, continuent comme elles ont commencé, de toutes façons je n'en suis plus l'agent et elles ne m'affectent plus.
Ici on retrouve toute la vision du Veda qui est quadruple :6. Ce n'est ni en accomplissant des rituels, ni en engendrant des enfants, ni en accumulant des richesses, mais uniquement par le renoncement qu'un petit nombre d'êtres sont parvenus à l'immortalité.
29. Celui qui est parfaitement content d'avoir rempli ses devoirs et accompli ce qui devait l'être, reflète continuellement les pensées qui suivent, dans un esprit de parfait contentement :
34. Les vertus accumulées ont porté leur fruit ! Oui, elles ont porté fruit ! En fonction de la richesse de notre capital vertu, nous sommes ce que nous valons.
4. La joie qui l'emplit lui tient lieu de tête; les délices qu'il ressent constituent son aile droite; le délice extrême qu'il connaît constitue son aile gauche; et la félicité suprême constitue son Soi authentique. Ainsi, il jouit d'une condition qui est quadruple.
5. On ne doit associer Brahman ni à la tête, ni au tronc, ni aux parties basses, mais à la queue (puccha), puisqu'il est dit que Brahman est la fin ultime, ainsi que le substrat universel. En conséquence, ceux qui méditent sur cette quadruple division atteignent le but suprême.
pas tout à fait : c'est la traduction de " rasa" qui est une notion typiquement indienne difficilement traduisible en français et qui voudrait dire " sensation subtile pleine de saveurs qui élève l'être humain""Saveur" au chapitre tantrisme = goût ?
il y a une notion de " plaisir" qui fait vibrer l'être humain pas seulement sur le plan du corps grossier, mais aussi des autres corps, ceux ci le conduisant jusqu'à l'extase mystiqueRASA «saveur, goût, plaisir esthétique»
Littéralement: «suc, sève, saveur». Le mot est très tôt affecté au sens de «goût» en rapport avec la liquidité et la sève des plantes. Il désigne, dans toute la tradition indienne, le plaisir esthétique.
Cendrinox a écrit :Yeah, la relou débarque. Ben non, tout n'est pas dans le sujet.
Hop, hop hop, on va essayer de piger un micron de tous vos échanges hermétiques, ce sera déjà pas mal. Vlan, je commence.
"Saveur" au chapitre tantrisme = goût ?
Ben je ne pense pas avoir souvent connu ça, si j'ai déjà connu ça. Je dois mieux "m'entendre" avec les plantes et les éléments naturels ! Ceci dit, cela ne m'empêche pas d'avoir des relations agréables avec les humains de mon entourage. Je me demande même si ces "connexions" sont souhaitables. En spiritualité, c'est chacun sa voie, ya pas trente six solutions.hridaya a écrit :ton regard croisent le regard de l' autre ou le temps semble s' arrêter ou la connexion entre les deux regard prend de la densité,ou tu a l' impression d' être en lien direct, des espaces de silences ou tout est dit
bah, c'est dommage que le spectacle soit obligatoire... je n'oblige aucune de mes élèves à monter sur scène, puisque je pars du principe qu'elles doivent en avoir envie!J'avais très envie de m'inscrire à un cours de gym dans mon village, sauf que le spectacle est obligatoire. Je n'ai aucune envie de m'afficher entourée de boudins, exhibant de grasses cuisses et secouant la croupe de façon vulgaire pour agité les bas instincts des mâles alcoolisés de l'assemblée, réunis là pour la fête du saint patron.
C'est dommage d'avoir le choix entre la vulgarité ou rien, ce qui m'amène à l'esthétisme.
non pas forcément: la beauté n'a pas besoin d'être jolieLa beauté élève l'esprit, si je compare une danseuse avec un corps entretenu parfaitement, la souplesse, la grâce qu'elle a durement travaillé, lorsqu'elle donne une représentation, c'est beau, juste beau, ça ne ressemble pas à une parade d'accouplement du bonobo.
D'un autre point de vue, mes boudins résillés ne savourent elles pas leurs moment de gloire ?