Tu es une folle!

Tantrisme ...
Un mot usité de partout, mis à toutes les sauces. Venez nous parler de vos expériences et idées sur cette voie.

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kinaram

Tu es une folle!

Message par kinaram » 19 juil. 2010, 14:48

Qui connait ta magie ?

Oh Mère, qui réellement,
Connait Ta magie ?

Tu es une folle
Qui nous rends fous avec tous ces tours.

Personne ne connait personne d’autre,
Dans ce monde fait de Tes illusions.
Les tours de Kali sont si habiles,
Que nous agissons en fonction de ce que nous voyons.

Et quelle souffrance -
Uniquement à cause d’une folle !

Qui sait
Ce qu’elle est vraiment ?

Ramprasad dit : Si Elle décide
D’être gentille, toute cette misère passera.

Ramprasad Sen (1718-1775)*

*Poète Bengali, tantrika, inspirateur du courant de musique dévotionnelle Shyam Sangeet.
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lorkan739
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Re: Tu es une folle!

Message par lorkan739 » 24 sept. 2010, 15:57

Lui, il l'a connait bien...

KRAMASTOTRA a écrit:

SrtIikâlî
1. Semblable à une vague pleine de félicité (qui flue et reflue) dans l’océan de l’Énergie cosmique et jouit en son intime profondeur à la fois (de l’éclosion de l’univers) quand elle ouvre les yeux et (de sa disparition) quand elle les ferme, celle qui repose latente dans le réceptacle indifférencié du monde sensible, cette énergie créatrice, perpétuellement je la salue!

En Kula, réceptacle du monde sensible fait de couleur, de son et autres qualités, Siva et son énergie demeurent indistincts. Kaula, l’énergie indifférenciée qui y réside est si profonde et si incommensurable qu’on la qualifie d’océan de la Conscience dont l’énergie créatrice est une simple vague.
Mahesvarânanda cite cette stance afin de définir la gloire (srï) ou Beauté universelle comme ce qui révèle la félicité cosmique partout répandue grâce à la fusion spontanée de toutes les autres félicités.

Raktakâlî
2. Ardente à boire à l’aide des héros et de la ronde des Mères le nectar de sang très joyeusement offert, elle se colore quand la dissolution a pris fin. Je la salue, Kâlî-la-Rouge ou Ravie qui a pour forme l’univers!

RaktaKâlî , la rouge énergie, supplante l’énergie créatrice, et les choses entr’aperçues sont stabilisées, mais à l’intérieur de la Conscience. Elle en boit le suc, le sang de l’univers, dont elle prend désormais la couleur, d’où son nom. Elle revêt ainsi l’apparence du monde. Organes et énergies lui offrent ce nectar avec une joie extrême, leur parfaite connaissance étant celle de la prise de conscience de Soi’ lorsque les modalités (les cinq activités divines opèrent sans arrêt durant l’adoration à douze étapes. Les mâtr, déesses brahmï et autres, forment la roue des mêres ainsi que les êtres vaillants que sont respectivement les énergies et organes divinisés du yogin perpétuellement absorbés en une seule activité l’adoration.
Le cercle des Mères (mâtrcakra) sert à désigner la mahapânagosthi qualifiée de grande afin de ne pas la confondre avec un banquet ordinaire. N’y prennent part que ceux qu’initient les déesses perçues durant le rêve ou l’extase. Bien qu’invisibles ces divinités ainsi que les parfaits prêtent leurs concours en tant qu’initiateurs à la cérémonie dite de ce fait mandala des yogini et des siddha. Assis en cercle hommes et femmes se passent la coupe de vin en même temps que l’extase émerveillée. En ce sens c’est donc un krama bien que sans aucune progression on ne perd pas son extase en la transmettant à son voisin. A la fin tous en extase sont des bhairava et des bhairavi ayant accompli sans effort et très naturellement la kramamudra. La cérémonie ne serait pas complète si la Kundalini n’achevait pour chacun des convives son ascension.

Sthitinasakâlî
3. Se tenant au milieu du va-et-vient au centre où s’unifient les mouvements de la roue du souffle qui a fait sien le couple ailé, par sa flamme le Très pur s’est couché à l’horizon. Je salue la Bien-apaisée, l’énergie destructrice de l’existence

Les deux coursiers que dompte et ramène à elle la présente Kâlî sont les souffles prâna et apâna. Ils font converger les conduits grossiers et subtils de la roue des souffles vers le centre grâce à la force de leurs ailes. Leur friction unifie les deux dvadasanta situés l’un au cœur et l’autre à l’extérieur. En ce centre la Kâlî tient ses assises ; elle n’est autre que la vibration qui se manifeste grâce à cette friction unifiante de l’inspiration et de l’expiration ; elle accède au centre intérieur le plus élevé puis sort à l’extérieur dans son désir de félicité cosmique et pour remplir l’univers. Ce faisant elle efface les distinctions entre inspiration et expiration, externe et interne. Alors bien apaisée, se reposant en elle-même, elle consume par sa flamme le pur sujet conscient encore limité et lui fait perdre ses limites dans le Sujet universel.

Yamakâlî
4. Le restricteur (régit) l’option restrictive dont la restriction consiste à pressurer toutes les choses pour en extraire (la Conscience) en vue de restreindre l’univers; Celle qui dans sa passion pour le jeu de l’apparition et pour le grand engloutissement extrait et tire à soi l’essence (de ce restricteur), Kâlî-l’extrayeuse, c’est elle que je salue !

L’univers est contracté parce qu’il est sous l’empire de yama, le doute mortel, point de vue qui restreint et particularise. Yama lui-même est régi par yantr, le restricteur ou individu rendu tel par la grande Kâlî qui, sous forme d’énergie obscurcissante et pour restreindre par le temps et le lieu l’univers, s’attache au déploiement du samsâra, continuité du doute à laquelle le restricteur ne peut échapper par ses propres moyens. Mais Kâlî sous forme de grâce s’adonne aussi au grand engloutissement elle absorbe alors l’essence du restricteur, le tire hors du samsâra et le libère de ses doutes son essence restrictive supprimée, seule demeure la certitude propre à l’Essence indivise. Ainsi en vue d’éliminer entièrement les germes du devenir et de purifier le prameya de ses résidus d’objectivité, yamakâlî s’amuse ici à susciter le plus grand des doutes pour mieux l’anéantir à l’aide d’une seule et même activité qui consiste à extraire en contractant et en tirant à soi (samkars-).

Samhârakâlî
5. Sans pensée, infinie, matrice universelle, elle ferme les yeux en résorbant les choses afin de surgir à nouveau pleinement existante, elle l’éternellement surgissante. Je salue Kâlî –la ¬résorbatrice toute-vide et toute-joyeuse!

Vide, car sans pensée à double pôle, mais douée de la plénitude de l’existence puisqu’elle contient l’essence des choses. Débordante de joie du fait que la Conscience est pleinement épanouie, le différencié ayant disparu.

Mrtyukâlî
6. Conscience dévorante par laquelle est engloutie la Mort, orgueil démesuré, qui provient de l’heureuse excitation s’étendant à toutes les activités du moi quand il se dit « c’est à moi! » Énergie destructrice de (cette) Mort et qui surgit intemporelle, c’est elle que je salue!

Mriyu, connaissance ordinaire contenant encore des résidus engendre un moi orgueilleux qui exulte à la vue de ses possessions.

Rudrakâlî ou bhadrakâlî
7. Par la flamme de son infinie puissance, elle avale l’univers en roulant les yeux avec un furieux froncement des sourcils qui met un terme au devenir comme au moment de l’extermination à la fin du grand cycle cosmique. Je la salue, cette pure bhadrakâlî ¬la-bénéfique!

Grâce à son repos dans la parfaite intériorité, rudrakâlî va à nouveau coaguler d’une manière intense tout vestige de doute puis l’engloutir complètement.

Mârtandakâlî
8. Pour consumer l’activité temporelle elle absorbe la roue de l’oiseau-soleil comme (la flamme) boit un papillon de nuit. Elle met un terme à toutes les saveurs, je m’incline constamment devant cette énergie résorbatrice du soleil!

Alors prenant pour combustible l’activité temporelle, celle du sujet limité, elle consume la roue solaire faite des douze instruments de sa connaissance.

Paramârkakâlî
9. Bhargasikhâ, flamme aiguë de Siva, telle une flamme qui s’éteint dans la Splendeur apaisée où les douze soleils se sont couchés et levés; Celle en qui son éclat disparait, je la célèbre, l’Énergie infinie qui absorbe le suprême rayon de lumière!

Kâlâgnirudrakâlî
10. L’effroyable feu du Temps destructeur a embrassé et dévoré le carquois de flèches ignées (sous forme) de roue solaire en surmontant la succession temporelle ; Celle en qui il se dissout, je la célèbre comme l’énergie résorbatrice du feu temporel!

Il s’agit du Sujet encore limité, mais par-delà les organes et le moi. et que dévore la présente ledit.

Mahâkâlakâlî
11. Au champ de crémation où de nuit se dissolvent les grands éléments, elle engloutit le Temps puissant ainsi que l’assemblée formant la ronde des énergies qui volent dans le ciel, dans l’espace. Je rends hommage à l’inconcevable Kâlî semblable au feu attisé par le vent!

L’énergie omni dévorante avale le Sujet universel (mahâkâla). D’après le pandit Harabhatta Prasad, le brasier s’allume dans la nuit de l’indifférenciation, pure intériorité où les cercles de l’objet connu et des instruments de la connaissance se consument pour faire place au seul Sujet plénier. Nuit pour l’homme ordinaire mais non pour le yogi qui y participe en pleine conscience. Le lieu de crémation est le corps et en particulier le cœur dans lequel tous les éléments s’absorbent, entrant l’un après l’autre dans sa cause respective, la terre dans l’eau, l’eau dans le feu, le feu dans l’air, l’air dans l’éther, puis le grossier dans le subtil et le subtil dans le suprême jusqu’au Cœur universel. Au champ de crémation le yogin se comporte on héros (vira) se repaissant de la chair des mortels ; ses énergies qui se plaisent en ce lieu dansent une ronde autour de lui en un tourbillon allant du centre (la pure conscience jusqu’aux organes des sens, d’action et de connaissance. Ces huit énergies forment une troupe (gana) et comme chacune d’elles se divise en huit et ainsi indéfiniment, leur nombre est illimité.
Ces mêmes énergies doivent, elles aussi, se résorber en kâlasamkarsini, car le yogin meurt d’une mort divine identique à Bhairava il se perd à jamais dans la divinité.


Mahâbhairavaghoracandakâlî

12. Réalité même du Quatrième état, fort habile à mettre en branle la roue des rayons lumineux de celui qui charpente la triple succession, je rends hommage à cette énergie (dite) la Féroce, la Terrifiante, la Très-redoutable, Splendeur lunaire dans l’éther de l’absolu!

L’ultime Kâlî est nommée Canda ou Durgâ parce qu’elle met fin à la multiplicité du monde objectif, Ghora du fait qu’elle résorbe les instruments de la connaissance et Mahâbhairava quand elle absorbe en elle-même le Sujet universel.
Kalâkâsa est la seizième portion du cercle lunaire ou suprême Sujet conscient saisi en son ineffable essence.

En cet effroyable champ de crémation, parsemé de ses propres rayons et libre de toutes les différenciations, les lignées des ténèbres évanouies, tous les corps individuels disparaissent et seul demeure le royaume de la Béatitude
Modifié en dernier par lorkan739 le 17 avr. 2011, 14:09, modifié 1 fois.
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Re: Tu es une folle!

Message par Denis » 27 sept. 2010, 09:51

Ce sont les roues de Kali. On retrouve cela dans le livres" Les roues de Kali" de Lilian Silburn et ce livre et l'explication du Tantraloka de Abhinavagupta.
Mais que cela est bien dure à comprendre et mettre en place...
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Re: Tu es une folle!

Message par Michel C » 30 sept. 2010, 22:10

Ces textes sont très pronfonds... Merci pour leur citation...

YamaKâli nous rappelle que l'origine de tous les doutes et de toutes les peurs, réside dans la seule peur de la Mort.

La peur de la Mort est restrictive en ce sens qu'elle nous force à oublier notre nature divine, la nature de ParamaShiva.

Un reportage sur Arte témoignait d'expériences ultimes rarrissimes :
Il s'agissait de retracer l'histoire de ce fameux accident d'avion dans la cordillière des Andes.

Il était principalement composé du témoignage des survivants.
Une vingtaine de jeunes gens, se rendant au Chili pour disputer un tournoi de Rugby survivent miraculeusement au crash de leur Avion.

Pour survivre, ils mangent la chair humaine de leurs camarades morts dans l'accident.
(trangression de l'interdit le plus fort - se rapprochant de la pratique des Aghoris selon la voie inverse)

Mais ces survivants ne sont pas encore au bout de leur peine.
Durant une nuit de tempête, une avalanche gigantesque engloutie leur refuge de survie.
La carcasse de leur avion est presque totalement envahie d'une neige compacte.

Trois survivants témoignent chacun de leur côté face à la caméra :
Ils vivent le processus de la Mort par étouffement :

0' Acceptation de la Para Kundalini Cosmique ayant la Haute main sur le devenir du genre humain
prise de conscience du grand dénuement de l'humain face à la puissance de la Nature.

1' Déroulement anti-chronlogique des faits marquant de leur vie
jusqu'au souvenir de leur naissance

2' Emprunt d'un tunnel avec une lumière intense en perspective.

3' Décorporation et vue omnisciente de la scène se déroulant
à l'intérieur et à l'exterieur de l'habitacle de l'avion.

4' Manifestation de la Vaste Lumière de Grâce
incohercible moment de paix et de vastitude intense.

De manière particulière et non ordinaire, certains de leur camarade
se trouvant dans des positions plus hautes dans l'habitacle,
tentent alors de les sauver en creusant dans la neige pour leur donner un peu d'air.

Un choix leur est offert : revenir ou bien continuer le processus de la Mort.
Ces trois survivants évidemment font le choix de revenir, d'autres mourront...

Enfin je retiendrai ce moment sublime en fin de reportage
où les survivants en compagnie des familles des morts et des survivants
viennent en pélerinage, sur les lieux de l'accident, offrir leurs prières à leurs camarades qui leur ont donné leur chair.

Un témoignage extrêment poignant de la mort permettant la vie !
L'un des participants énnonce de mémoire ces paroles spontanées :
"Leurs corps vivent aujourd'hui à travers nous,
nous portons leur mémoire, ils vivent en notre coeur dans une parfaite communion... "

Au paroxysme de leur prière, filmé en direct, un vent tourbillonnant se lève
et balaye puissament l'endroit de la cérémonie...
Les participants se soudent entre eux, s'entralaçant de leurs bras ,
Personne ne bronche, ni ne dit mots,
les participants supportent patiemment les vents tempétueux des hautes cîmes
Le moment est réellement très fort !

Le vent s'apaise, la Montagne vient de participer à sa manière à ce moment de communion intense !
Par delà le jeu de la Vie et de la Mort, tout semble faire corps dans un même élan de compassion et d'Amour,
démontrant, s'il le fallait encore, que Tout est Un !

Extraordinaire reportage ! Merci Arte !

C'est aussi cela l'ère du Kali Yuga :
Un enfermement dans la matière la plus noire
en même temps que des ouvertures sublimes données au plus grand nombre !

Sachez apprécier cette grande connaissance servie sur un plateau !
Elle est la marque de notre époque...
Modifié en dernier par Michel C le 30 sept. 2010, 22:35, modifié 3 fois.
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Re: Tu es une folle!

Message par Denis » 30 sept. 2010, 22:20

Merci Michel pour ce parttage, je n'ai pas vu le documentaire sur Arte, mais j'ai vu le film qui a été fait de ce crash.
Il semble que les expériences à la limite de la mort (NDE) apportent de belles connaissances et de belles possibilités.
Il semble aussi qu'il soit possible de vivre la même chose en Yoga.
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Re: Tu es une folle!

Message par Michel C » 30 sept. 2010, 22:43

Merci Denis !

Effectivement, il n'est pas non plus besoin d'aller dans ces extrêmes.

La pratique du Yoga peut conduire finalement au même résultat
sans passer par de telles expériences, du moins dans la forme..

Car pour le fond je crois qu'il s'agit d'une même conclusion ;-)

Heureusement qu'il existe le Yoga !
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Re: Tu es une folle!

Message par yogatman » 01 oct. 2010, 17:55

C'est difficile à imaginer de telles conditions... c'est du yoga forcé là!! c'est pas la cérémonie du thé et détente sur le tapis!

Différement, mon grand père qui était emprisonné en Pruce pendant la seconde guerre mondiale, a vers la fin de la guerre réalisé une marche de la Pruce vers un autre pays (je ne me rapelle plus). C'est une marche historique de plusieurs milliers de KM, ils étaient pluieurs milliers d'hommes(environ 3000 je crois) et seuls quelques centaines ont survécu.
Ils me racontait qu'il ne fallait pas s'endormir dans la neige, car sinon au petit matin c'était des cadavres qu'on laissait sur place...

Il n'y a pas eu un repas de midi sans qu' il ne raconte ces histoires de guerres, jusqu'à sa mort... En fait ça n'a pas de rapport au yoga ou à l'illumination. Je ne sais pas s'il y a une conclusion spirituelle de tout ça, guerre ou condition de survie, en tout cas ce genre de truc ils ne l'oublieront pas de si tôt!
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Re: Tu es une folle!

Message par Denis » 01 oct. 2010, 19:44

Nous nous construisons avec tout et une expérience forte reste une marque indélébile très forte et il faudra avoir de la force pour voir autre chose.
Cela me rappelle un homme qui pilotait un hélico et qui est tombé en mer, il est resté plusieurs jours à attendre qu'on le sauve en nageant dans une eau froide avec la conviction de mourir, puis par une chance extraordinaire un homme sur le pont d'un gros bateau l'a entendu et il a était sauvé. Mais il est tombé dans une dépression énorme car il pensait que si il avait été sauvé c'était pour réaliser quelque chose de grand et beau plus tard, hors rien n'a changé dans sa vie...
Hier dans un hôtel où je travaillé (informatique) un homme est arrivé avec un teint jaune citron, il a dit qu'il avait mangé de la charcuterie Corse et avait attrapé une hépatite H, un truc très rare et bien violent et là je me dis que cela peut arriver à tout le monde, moi le premier et là on comprend un peu plus qu'on est simplement mortel et qu'elle viendra certainement par un chemin qu'on n'attend pas. Alors il nous faut entrevoir, travailler sur cette réalité et s'y préparer déjà maintenant, là, maintenant !!!
Cela nous permettra de ne pas saouler nos hôtes avec notre petite histoire de petit homme et de rester connecter à quelque chose de plus grand et plus beau.
Il nous faut arrêter nos petites limites, croyances, doutes et allez de l'avant, pratiquer, partager et acquérir de la foi et de la force...
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Re: Tu es une folle!

Message par yogatman » 01 oct. 2010, 21:40

Et oui on est peu de chose... il avait qu'à bouffer des légumes celui là! Na! :lol:
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Re: Tu es une folle!

Message par lorkan739 » 02 oct. 2010, 22:07

Cela nous permettra de ne pas saouler nos hôtes avec notre petite histoire de petit homme et de rester connecter à quelque chose de plus grand et plus beau.
Bonjour,

Est-ce-que tu veux bien expliquer ceux que tu veux dire par "nos hôtes" stp ?

Merci d'avance.
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Re: Tu es une folle!

Message par Denis » 02 oct. 2010, 23:38

C'est l'histoire du grand père de Yogalambda qui m'a fait parler "d'hôtes" puisque son grand père racontait son histoire de guerre à ses hôtes.
Rien de plus !
Après sur un plan spirituel, il vaut mieux ne pas parler de ses expériences, cela ne sert à rien, je te l'ai déjà dis.
Cela apporte 2 choses :
1/ Les gens ne te crois pas ou te juge
2/ Bien plus lourd, cela t'empèche d'avancer, en te racontant ton cerveau récupère tout et refait le monde à sa manière, il ne faut même pas se raconter à soi même ses histoires et garder ainsi le chemin mystérieux qui t'a conduit vers une expérience sublime. :wink:
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Re: Tu es une folle!

Message par kinaram » 04 oct. 2010, 18:52

Ce système Krama des 12 Kâlî est bien complexe. Mais plus qu'il ne représente des "états à atteindre" ou bien des "techniques à mettre en place", il me semble qu'il décrit tout simplement les processus d'émergence et de résorption de la conscience. Ces processus sont perçus à travers la sadhana qui mettent en lumière la réalité quotidienne de l'action de Kâlî dans l'univers micro et macrocosmique. Action par ailleurs que nous célébrons pendant Navaratri, 9 nuits dédiées à la Déesse, qui commence...Vendredi ! Le temps fort de cette célébration pour les tantrika rattachés à la Kalikula, c'est la nuit dédiée à Kalaratri. Kalaratri est représentée de la même manière que Dakshin Kali, mais elle chevauche un âne.
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Re: Tu es une folle!

Message par Denis » 04 oct. 2010, 20:09

Heureux de te lire :wink:
Action par ailleurs que nous célébrons pendant Navaratri, 9 nuits dédiées à la Déesse, qui commence...Vendredi ! Le temps fort de cette célébration pour les tantrika rattachés à la Kalikula, c'est la nuit dédiée à Kalaratri. Kalaratri est représentée de la même manière que Dakshin Kali, mais elle chevauche un âne.
Ce sera qu'elle nuit précisément la nuit dédiée à Kalaratri ?
Aurais tu des liens sur tout cela et des images ?
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Re: Tu es une folle!

Message par kinaram » 04 oct. 2010, 23:03

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Re: Tu es une folle!

Message par Denis » 05 oct. 2010, 00:07

Merci Kinaram !
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Re: Tu es une folle!

Message par lorkan739 » 20 déc. 2011, 01:56

SANS KALI NOUS SOMMES INACHEVÉS.
Nous sommes condamnés à errer dans un paradis d'ignorants si nous ne connaissons pas la part d'ombre qu'il y a en nous et le fait que nos vies sont toutes conditionnées par l'impermanence et la mort. Combien d'efforts déployons nous pour éluder les vraies natures de la souffrance ; celle-là même qui a poussé le Bouddha à chercher l'éveil, ou qui a fait pleurer Avalokiteshvara, donnant ainsi naissance à Tara ? En ouvrant la porte de Kali, nous acceptons l'expèrience dans son ensemble.

Elle représente ces aspects de la vie humaine, ces terribles embûches sur le chemin, ces moments auxquelles nous invoquons Tara pour qu'elle nous sauve des peurs intèrieur et extèrieur, des sinistres et de la douleur. Kali a toujours été associé au temps, au pèriodes de transition, à l'imprévisible. Car le temps rattrape même les plus chanceux, ceux qui ont été épargnés par les épreuves de la vie. Mais nous sommes réellement favorisé, nous arriverons à un âge avancé. Dès lors, si nous voulons mourir dignement, nous devrons avoir rencontré Kali et compris ce qu'elle représente dans la vie.

Certes ses représentations sont effrayantes, mais Kali est célèbre, reconnue, et vénéré partout où l'Hindouisme est pratiqué. Les adorateurs de cette déesse noire la considère comme une aide éfficace, capable de trancher l'égo qui bloque le chemin de la délivrance. Dans une culture qui essayait de voir le monde comme un lieu raffiné et contrôlé, et c'est encore vrai aujourd'hui, Kali incarne l'existence de mondes sauvages, incontrôlable et changeant.

Son origine est révélatrice. Elle était orpheline. Au cours d'une bataille contre les démons, la déesse Durgâ eut le visage noirci par la fureur, le front ridé par la colère, et de ce froncement surgit Kali. Durgâ elle même est apparue lorsque les dieux furent déchu par un puissant démon asura. En effet afin de le battre, ils créèrent cette déesse de la guerre en rassemblant leurs meilleurs éléments. Durgâ est invincible, splendide, glorieuse et éclatante de la lumière de mille soleils. Elle a bien entendu une contrepartie. Durgâ et Kali sont les parèdres de Shiva.

Dans la Trinité Hindoue, Shiva est appelé le destructeur. L'aspect divin de l'impermanence. Kali est considéré comme une déesse guerrière, bien qu'elle lutte toujours contre des forces démoniaques. C'est une furie sur le champs de bataille, s'enivrant du sang de ses victimes, et devenant incontrôlable. Shiva a réussi à la calmer en se couchant devant elle. Dans sa frénésie Kali a dépassé les limites de la normalité. Pour l'arrêter Shiva a pris la forme d'un cadavre, un autre être outrepassant les limites humaines, afin de la renvoyer à son état divin de jonction entre la vie et la mort.

De nombreux chemins spirituels comportent une pèriode de contemplation de l'impermanence des créatures humaines et de l'inéductabilité de la mort. Elle repésente la rencontre avec Kali.
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