Personnellement, je me suis blessé en faisant cela. Donc je ne te conseil pas de le faire.
Je crois qu'avec toutes ces conn... il n'y a que ce genre de résultat à obtenir...
Et surtout, de toute évidence, tout cela n'a aucun intérêt dans une quête spirituelle...
Si on recherche une expérience spirituelle, elle ne sera pas liée à la longueur de l'orgasme car le but n'est pas là du tout et pas un instant...
L'orientation de l'acte est amenée vers une prise de conscience (vimarsa) dans l'acte où le plaisir reste subsidiaire, puisqu’il retire une part de l’énergie. Cette prise de conscience doit être forte pour emporter les consciences vers la lumière (prakasha)
Le Vijnana Bhairava nous renseigne sur cela :
66/ Comme par un procédé de magie, O Belle aux yeux de gazelle ! la grande félicité se lève subitement. Grâce à elle la Réalité se manifeste.
67/ Lorsqu’on fait échec au flot tout entier des activités sensorielles par le moyen de l’énergie du souffle qui s’élève, peu à peu, au moment où l’on sent un fourmillement, le suprême bonheur se propage.
68/ Mais qu’on fixe la pensée qui n’est plus que plaisir dans l’intervalle de feu et de poison. Elle s’isole alors ou se remplit de souffle et l’on intègre la félicité de l’Amour.
69/ La jouissance de la Réalité du brahman qu’on éprouve au moment où prend fin l’absorption dans l’énergie fortement agitée par l’union avec une parèdre (shakti), c’est elle précisément qu’on nomme jouissance intime.
Isoler la pensée qui n’est plus que plaisir est, arrêter à coup sur le plaisir, ou du moins le réorienter vers autre chose que se laisser aller dedans et en jouir…
La strophe 69 elle parle du moment du poison, celui où une fois l’orgasme passé au lieu de s’endormir mollement on utilise ce « vide » présent pour atteindre au plus haut degré de la conscience car le mental n’est plus…