Samadi Pada : Sutra 4 et 5 : Dans les autres cas on l’identifie aux opérations mentales
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Samadi Pada : Sutra 4 et 5 : Dans les autres cas on l’identifie aux opérations mentales
Dans les 3 premiers sutras, le Yoga a été défini par Patanjali...
Les sutras 3 et 4 sont des sutras d'introduction à ce qui est hors de l'état de conscience, Turya, hors de ce qu'est Yoga profondément, c'est-à-dire union de notre âme individuelle avec l'âme universelle......
Il continue ainsi :
4. Dans les autres cas, on l’identifie aux opérations mentales ;
5. Celles-ci présentent cinq sortes de modifications, de douleur ou non :
Si nous ne sommes pas dans l'union divine, notre esprit uni à l'Esprit universel et donc dans la lumière divine, nous sommes alors soumis au mental...
Notre respiration devient plus ou moins anarchique, ses rythmes changent en fonction des états de "conscience" où nous sommes (état de veille, état de sommeil paradoxal, état de sommeil profond) mais aussi état d'âmes spécifiques liés au souffle, car à chaque état d'âme correspond une respiration (sommeil, veille, orgasme, stress, souffrance, maladie, quand on pleure, quand on rit...).
Il y a un état, un quatrième état qui échappe au trois états classiques (état de veille, état de sommeil paradoxal, état de sommeil profond), un état qui se nomme Turya et qui l'état des êtres réalisé. Un état constant qui est présent même dans le sommeil profond et de fait présent par-dessus tous les autres états. En fait, il transcende les 3 états...
C'est un état de Présence à tout, un état duquel rien ne peut être retranché ni ajouté...
L'état "ultime" comme aime le nommer Nisargadatta...
Alors Patanjali va nous donne les 5 modifications du mental qui apportent plus ou moins de la douleur...
À vous lire !!
Les sutras 3 et 4 sont des sutras d'introduction à ce qui est hors de l'état de conscience, Turya, hors de ce qu'est Yoga profondément, c'est-à-dire union de notre âme individuelle avec l'âme universelle......
Il continue ainsi :
4. Dans les autres cas, on l’identifie aux opérations mentales ;
5. Celles-ci présentent cinq sortes de modifications, de douleur ou non :
Si nous ne sommes pas dans l'union divine, notre esprit uni à l'Esprit universel et donc dans la lumière divine, nous sommes alors soumis au mental...
Notre respiration devient plus ou moins anarchique, ses rythmes changent en fonction des états de "conscience" où nous sommes (état de veille, état de sommeil paradoxal, état de sommeil profond) mais aussi état d'âmes spécifiques liés au souffle, car à chaque état d'âme correspond une respiration (sommeil, veille, orgasme, stress, souffrance, maladie, quand on pleure, quand on rit...).
Il y a un état, un quatrième état qui échappe au trois états classiques (état de veille, état de sommeil paradoxal, état de sommeil profond), un état qui se nomme Turya et qui l'état des êtres réalisé. Un état constant qui est présent même dans le sommeil profond et de fait présent par-dessus tous les autres états. En fait, il transcende les 3 états...
C'est un état de Présence à tout, un état duquel rien ne peut être retranché ni ajouté...
L'état "ultime" comme aime le nommer Nisargadatta...
Alors Patanjali va nous donne les 5 modifications du mental qui apportent plus ou moins de la douleur...
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Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
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Re: Samadi Pada : Sutra 4 et 5 : Dans les autres cas on l’identifie aux opérations mentales
Sutra 4 Dans les autres cas, on l’identifie aux opérations mentales ;
Les sutras 2,3 et 4 forment une suite logique implacable : si nous ne maitrisons pas les fluctuations mentales, alors ce sont elles qui nous absorbent ; il n'y a pas de moyen terme. Le Voyant, la pure conscience, n'est plus installé dans sa propre nature, mais attiré, voire subjugué par les scènes qui constituent l'histoire intérieure personnelle. A la fixation du Sutra précédent s'oppose ici le scénario sans cesse mouvant surgissant de l'interaction de notre monde intérieur avec notre environnement, ballotant notre conscience au gré des vents qui l'animent. Prisonniers de la caverne, nous confondons les ombres et les reflets qui défilent avec la Réalité.
Le chatoiement et la dépendance aux technologies numériques constituent curieusement une illustration de ce qu'énonce ce sutra. Lorsque nous nous absorbons dans la lecture de notre smartphone, comment ne pas constater que ce que nous regardons n'est pas extérieur à nous mais nous enveloppe. Il semblerait souvent que ce petit objet nous aspire, mentalement, mais aussi énergétiquement et même parfois corporellement, dans une tension somatique réelle. Alors que le second sutra nous invitait à résorber, à "suspendre" les continuelles modifications mentales, nous voici "suspendus" à la succession des contenus qui défilent sur l'écran. Le regard bouge sans arrêt, s'efforçant de suivre l'enchainement d'images, de textes et de vidéos qui l'entrainent dans une sarabande dont une intelligence cachée orchestre le mouvement. Ce n'est pas pour rien que les grandes entreprises numériques promettent une "immersion virtuelle". Scrutant tous les aspects de notre comportement, elles traquent les ressorts qui agissent dans notre intimité en nous offrant des contenus "captivants" : le terme est explicite.
Si les technologies numériques – notamment les réseaux sociaux – engendrent de telles addictions, c'est bien parce qu'elles reproduisent et amplifient la tendance de notre système nerveux à se projeter vers l'externalité de notre conscience – tout autant nos formes intérieures que les stimulis extérieurs - dès lors qu'il renonce à juguler les modifications qui l'affectent comme exposé dans ce sutra.
De façon plus générale dans notre quotidien, cette tendance centrifuge de notre conscience tend à remplacer l'installation dans la nature propre de la Conscience pure par un ensemble de représentations qui – même si nous les percevons comme des objets intérieurs à notre conscience que nous maitrisons – constituent les figures qui régulent et structurent toute notre façon d'être. Se regroupant en constellations, ces points lumineux, peuplant et régissant notre intériorité, obscurcissant en la modulant la lumière du Soi dans leur incessante révolution, défilent en nous comme devant une lanterne magique.
Ces images interagissant entre elles mobilisent notre énergie en focalisant l'attention de notre conscience vers les phénomènes qu'elles décrivent. Si certaines ne sont que passagères, à la périphérie de notre univers et se défont comme le font les nuages, d'autres peuvent devenir des astres gourmands, des trous noirs aspirant et mobilisant une part importante de notre énergie, déformant à leur profit toute la structure de notre monde intérieur. D'autres encore, tapies à la lisière de notre conscience, s'avancent masquées, habiles marionnettistes qui tirent les ficelles des acteurs qui peuplent la scène de notre destin. Bien loin d'être des figures statiques, ces Rois et ces Reines que nous avons volontairement ou non couronnés déforment la structure de notre maison, la réaménageant à leur profit, condamnant des portes et ouvrant des passages. Là où le sutra précédent annonçait la réalité d'une nature spirituelle, la demeure du Drastr, pure continuité de sa contemplation, nous ne sommes plus maître de notre maison, peuplée et régentée par des figures dont la finalité nous échappe.
Cependant, au fur et à mesure que nous persévérons dans notre pratique, l'éveil du témoin et la rétroversion de notre attention instaure en nous une forme de discrimination, une sorte de clignotant interne, une sensibilité nouvelle qui nous fait prendre conscience brusquement non seulement dans les séances de méditation, mais également dans notre quotidien, de la présence d'une pensée "étrangère" non voulue dans le champ de notre conscience mais qui cherche à s'imposer. Une vigilance nouvelle se développe, attentive à réfréner "en bride courte" ce qui auparavant semblait partie prenante de notre conscience. En interrompant leur enchainement, le film que tissaient ces pensées devient une succession "d'arrêts sur image" qui rompt la continuité de leur domination. Les sujets indésirables deviennent des objets que le feu de la méditation repousse inexorablement vers les confins de notre univers intérieur, là où, privés de notre attention, ils finiront par se dessécher en restituant à la dynamique de la conscience pure l'énergie qu'ils détournaient à leur profit.
Les sutras 2,3 et 4 forment une suite logique implacable : si nous ne maitrisons pas les fluctuations mentales, alors ce sont elles qui nous absorbent ; il n'y a pas de moyen terme. Le Voyant, la pure conscience, n'est plus installé dans sa propre nature, mais attiré, voire subjugué par les scènes qui constituent l'histoire intérieure personnelle. A la fixation du Sutra précédent s'oppose ici le scénario sans cesse mouvant surgissant de l'interaction de notre monde intérieur avec notre environnement, ballotant notre conscience au gré des vents qui l'animent. Prisonniers de la caverne, nous confondons les ombres et les reflets qui défilent avec la Réalité.
Le chatoiement et la dépendance aux technologies numériques constituent curieusement une illustration de ce qu'énonce ce sutra. Lorsque nous nous absorbons dans la lecture de notre smartphone, comment ne pas constater que ce que nous regardons n'est pas extérieur à nous mais nous enveloppe. Il semblerait souvent que ce petit objet nous aspire, mentalement, mais aussi énergétiquement et même parfois corporellement, dans une tension somatique réelle. Alors que le second sutra nous invitait à résorber, à "suspendre" les continuelles modifications mentales, nous voici "suspendus" à la succession des contenus qui défilent sur l'écran. Le regard bouge sans arrêt, s'efforçant de suivre l'enchainement d'images, de textes et de vidéos qui l'entrainent dans une sarabande dont une intelligence cachée orchestre le mouvement. Ce n'est pas pour rien que les grandes entreprises numériques promettent une "immersion virtuelle". Scrutant tous les aspects de notre comportement, elles traquent les ressorts qui agissent dans notre intimité en nous offrant des contenus "captivants" : le terme est explicite.
Si les technologies numériques – notamment les réseaux sociaux – engendrent de telles addictions, c'est bien parce qu'elles reproduisent et amplifient la tendance de notre système nerveux à se projeter vers l'externalité de notre conscience – tout autant nos formes intérieures que les stimulis extérieurs - dès lors qu'il renonce à juguler les modifications qui l'affectent comme exposé dans ce sutra.
De façon plus générale dans notre quotidien, cette tendance centrifuge de notre conscience tend à remplacer l'installation dans la nature propre de la Conscience pure par un ensemble de représentations qui – même si nous les percevons comme des objets intérieurs à notre conscience que nous maitrisons – constituent les figures qui régulent et structurent toute notre façon d'être. Se regroupant en constellations, ces points lumineux, peuplant et régissant notre intériorité, obscurcissant en la modulant la lumière du Soi dans leur incessante révolution, défilent en nous comme devant une lanterne magique.
Ces images interagissant entre elles mobilisent notre énergie en focalisant l'attention de notre conscience vers les phénomènes qu'elles décrivent. Si certaines ne sont que passagères, à la périphérie de notre univers et se défont comme le font les nuages, d'autres peuvent devenir des astres gourmands, des trous noirs aspirant et mobilisant une part importante de notre énergie, déformant à leur profit toute la structure de notre monde intérieur. D'autres encore, tapies à la lisière de notre conscience, s'avancent masquées, habiles marionnettistes qui tirent les ficelles des acteurs qui peuplent la scène de notre destin. Bien loin d'être des figures statiques, ces Rois et ces Reines que nous avons volontairement ou non couronnés déforment la structure de notre maison, la réaménageant à leur profit, condamnant des portes et ouvrant des passages. Là où le sutra précédent annonçait la réalité d'une nature spirituelle, la demeure du Drastr, pure continuité de sa contemplation, nous ne sommes plus maître de notre maison, peuplée et régentée par des figures dont la finalité nous échappe.
Cependant, au fur et à mesure que nous persévérons dans notre pratique, l'éveil du témoin et la rétroversion de notre attention instaure en nous une forme de discrimination, une sorte de clignotant interne, une sensibilité nouvelle qui nous fait prendre conscience brusquement non seulement dans les séances de méditation, mais également dans notre quotidien, de la présence d'une pensée "étrangère" non voulue dans le champ de notre conscience mais qui cherche à s'imposer. Une vigilance nouvelle se développe, attentive à réfréner "en bride courte" ce qui auparavant semblait partie prenante de notre conscience. En interrompant leur enchainement, le film que tissaient ces pensées devient une succession "d'arrêts sur image" qui rompt la continuité de leur domination. Les sujets indésirables deviennent des objets que le feu de la méditation repousse inexorablement vers les confins de notre univers intérieur, là où, privés de notre attention, ils finiront par se dessécher en restituant à la dynamique de la conscience pure l'énergie qu'ils détournaient à leur profit.
Re: Samadi Pada : Sutra 4 et 5 : Dans les autres cas on l’identifie aux opérations mentales
Bonjour à toutes et à tous,
Ce que propose Patanjali est assez simple :
- soit nous suspendons notre activité mentale et pouvons, par ce biais, accéder au Soi, et ainsi résider dans notre propre nature (Sutra 3)
- soit nous nous identifions aux opérations mentales qui ne cessent de se modifier (Sutras 4 et 5). C'est notre état "standard" (ce qui est faux, cf. plus bas), celui dans lequel nous nous trouvons si rapidement, celui dans lequel nous sommes lorsque Patanjali nous interpelle au début des YS, celui où règnent cittavrtti.
Ce qui sera moins simple, c'est bien sûr (en tout cas en ce qui me concerne), la mise en oeuvre de moyens pour parvenir à l'option proposée dans le 3ème sutra.
Ce qui m'interpelle dans la réflexion de Denis est le fait que cet état désiré (mais faut-il le désirer pour l'atteindre ?) n'est jamais absent. En fait, turiya est l'arrière-plan sur lequel se déroule tout le reste. Et c'est ce reste (ces opérations mentales) qui nous aveuglent et ne nous permettent pas de voir cet état duquel tout arrive.
S'identifier aux opérations mentales est si facile, si évident, si valorisé dans notre monde où le mental est mis au sommet de l'humain. C'est si facile mais comme le dit aussi ce 5ème sutra, cela peut causer de la douleur (ou non). J'ai cru trouver dans ce mental la voie qu'il fallait emprunter jusqu'au jour où j'ai réalisé que cette route était une fausse route, une route qui m'éloignait de l'essentiel...
Ce que propose Patanjali est assez simple :
- soit nous suspendons notre activité mentale et pouvons, par ce biais, accéder au Soi, et ainsi résider dans notre propre nature (Sutra 3)
- soit nous nous identifions aux opérations mentales qui ne cessent de se modifier (Sutras 4 et 5). C'est notre état "standard" (ce qui est faux, cf. plus bas), celui dans lequel nous nous trouvons si rapidement, celui dans lequel nous sommes lorsque Patanjali nous interpelle au début des YS, celui où règnent cittavrtti.
Ce qui sera moins simple, c'est bien sûr (en tout cas en ce qui me concerne), la mise en oeuvre de moyens pour parvenir à l'option proposée dans le 3ème sutra.
Ce qui m'interpelle dans la réflexion de Denis est le fait que cet état désiré (mais faut-il le désirer pour l'atteindre ?) n'est jamais absent. En fait, turiya est l'arrière-plan sur lequel se déroule tout le reste. Et c'est ce reste (ces opérations mentales) qui nous aveuglent et ne nous permettent pas de voir cet état duquel tout arrive.
S'identifier aux opérations mentales est si facile, si évident, si valorisé dans notre monde où le mental est mis au sommet de l'humain. C'est si facile mais comme le dit aussi ce 5ème sutra, cela peut causer de la douleur (ou non). J'ai cru trouver dans ce mental la voie qu'il fallait emprunter jusqu'au jour où j'ai réalisé que cette route était une fausse route, une route qui m'éloignait de l'essentiel...
Re: Samadi Pada : Sutra 4 et 5 : Dans les autres cas on l’identifie aux opérations mentales
J'espère que je ne vais pas dire trop de bêtises, car tout n'est pas clair pour moi.Yo-guy a écrit : ↑09 juil. 2024, 12:01Ce qui m'interpelle dans la réflexion de Denis est le fait que cet état désiré (mais faut-il le désirer pour l'atteindre ?) n'est jamais absent. En fait, turiya est l'arrière-plan sur lequel se déroule tout le reste. Et c'est ce reste (ces opérations mentales) qui nous aveuglent et ne nous permettent pas de voir cet état duquel tout arrive.
J'essaye d'ailleurs de construire un grand schéma partant d'Alakh Niranjan, pour descendre avec Shiva - Sakti et les 36 Tattvas. L'objectif est de l'étoffer le plus possible et d'établir des liens plus concrets par le visuel.
Je n'en suis qu'au début et c'est déjà fastidieux. Je pense cependant que mon esprit de technicien ne sera éclairé que lorsque j'aurai réussi à tout détricoter.
Pour revenir à notre sujet, je pense que la vision de Denis est plutôt Shivaïte avec cette notion de Turya qui est un concept non-dualiste.
L'Ātman est présent en chaque instant, il n'est pas extérieur à nous et il n'y a pas à aller le chercher. Ce sont nos agitations nous empêchent de le percevoir, mais cela ne met pas en question sa permanence.
Du côté de Patanjali, il n'y a pas cette notion de Turya ou d'Ātman, car Purusha est séparé de Prakrti. C'est donc le reflet de Purusha que l'on peut percevoir en nous.
C'est là que l'on constate que le mental est capable des plus pirouettes pour nous leurrer.Yo-guy a écrit : ↑09 juil. 2024, 12:01S'identifier aux opérations mentales est si facile, si évident, si valorisé dans notre monde où le mental est mis au sommet de l'humain. C'est si facile mais comme le dit aussi ce 5ème sutra, cela peut causer de la douleur (ou non). J'ai cru trouver dans ce mental la voie qu'il fallait emprunter jusqu'au jour où j'ai réalisé que cette route était une fausse route, une route qui m'éloignait de l'essentiel...
On dit que la nature a horreur du vide, cela se vérifie à chaque instant de la vie et à chaque assise.
Sans Guru, le chemin est plus long, beaucoup d'impasses, de chemin qui reviennent en arrière, alors qu'une route plus directe existe.
Mais il n'en demeure pas moins que nous avançons. Le Karma ne nous mets pas tous sur les mêmes routes, ne nous permet pas forcément de rencontrer un Guru, sans doute que ce n'est pas le moment, mais nous avançons quoiqu'il en soit.
Re: Samadi Pada : Sutra 4 et 5 : Dans les autres cas on l’identifie aux opérations mentales
Namaste
Moi aussi j'espère ne pas écrire trop de bêtises
Avec tout ce temps que je passe dans le Laya yoga et que je suis dedans à chaque instant.
J'ai remarqué et je suis allé loin dans mes recherches je suis tombé sur le Terrible Rudra.
Le nom originel de ShivShambo .
Mais revenons à Patanjali et ses sutras.
Comment expliquer le silence du mental.
Comment appréhender cet état de non pensées.comme on sait le mental est comme un singe qui saute d'une branche à l'autre sans cesse ou on pense au passé ou on se projette dans le futur et on pense et on se repense on se crée une image qui nous plaît et on s'y accroche et on rate les occasions du moment présent et du silence.
Vous savez je l'ai déjà écrit si vous voulez vous retrouver il faut combattre son ego cette notion de je .
Au lieu d'insister sur le je pourquoi on devient pas on plutôt.croyez moi c'est là que les changements en soi s'opère.
Sinon encore on se pense et repense n'est ce pas.
La cittavritti nirodha est un passage obligatoire.
Le combat interne aussi entre notre égo et notre vrai essence Purusha.
Namaste
AUM TAT SAT AUM
Moi aussi j'espère ne pas écrire trop de bêtises
Avec tout ce temps que je passe dans le Laya yoga et que je suis dedans à chaque instant.
J'ai remarqué et je suis allé loin dans mes recherches je suis tombé sur le Terrible Rudra.
Le nom originel de ShivShambo .
Mais revenons à Patanjali et ses sutras.
Comment expliquer le silence du mental.
Comment appréhender cet état de non pensées.comme on sait le mental est comme un singe qui saute d'une branche à l'autre sans cesse ou on pense au passé ou on se projette dans le futur et on pense et on se repense on se crée une image qui nous plaît et on s'y accroche et on rate les occasions du moment présent et du silence.
Vous savez je l'ai déjà écrit si vous voulez vous retrouver il faut combattre son ego cette notion de je .
Au lieu d'insister sur le je pourquoi on devient pas on plutôt.croyez moi c'est là que les changements en soi s'opère.
Sinon encore on se pense et repense n'est ce pas.
La cittavritti nirodha est un passage obligatoire.
Le combat interne aussi entre notre égo et notre vrai essence Purusha.
Namaste
AUM TAT SAT AUM
l esprit est plus fort que la matiere
Re: Samadi Pada : Sutra 4 et 5 : Dans les autres cas on l’identifie aux opérations mentales
Bonjour,
Vijnana Bhikshu a une bonne image: "Comme un aimant qui, en attirant à lui un morceau de fer, rend un certain service à son propriétaire et devient ainsi, pour ainsi dire, un bien précieux de ce dernier, ainsi l'organe interne (the mind) sert son maître, Purusa, en attirant à lui les objets qui l'entourent et en les présentant à Purusa et devenant ainsi, comme si il était le soi même (the very self) de Purusa."
Vijnana Bhikshu a une bonne image: "Comme un aimant qui, en attirant à lui un morceau de fer, rend un certain service à son propriétaire et devient ainsi, pour ainsi dire, un bien précieux de ce dernier, ainsi l'organe interne (the mind) sert son maître, Purusa, en attirant à lui les objets qui l'entourent et en les présentant à Purusa et devenant ainsi, comme si il était le soi même (the very self) de Purusa."
Re: Samadi Pada : Sutra 4 et 5 : Dans les autres cas on l’identifie aux opérations mentales
Sutra 5 : Celles-ci présentent cinq sortes de modifications, de douleur ou non :
Si cette classification peut nous interpeller, en éludant ce qui pourrait rentrer dans la catégorie des opérations "agréables", elle reste parfaitement logique. Là où notre civilisation occidentale propose un idéal de bonheur répondant à toutes nos envies, les YS comme le bouddhisme ainsi que de nombreuses philosophies occidentales réfutent une telle finalité. Pour deux raisons.
D'abord le constat que toute perception agréable connaitra forcément un ressac d'autant plus intense que nous nous y sommes installés comme l'analysait le sutra précédent. En effet une telle modification agréable recèle en elle-même une graine de souffrance, car elle sera cause d'un attachement et plus l'attachement sera intense qu'il soit physique (attachement à des biens matériels ou même au corps) émotionnel (à une personne) ou même à une idée quelle que soit sa noblesse, il viendra fatalement un jour où l'objet même de cet attachement (ou tout du moins sa représentation) se dégradera ou disparaitra. Et plus fort sera l'attachement, plus grande la souffrance.
Mais si nous restons dans la logique du déroulement des premiers sutras, nous verrons poindre un autre sens. Dans la mesure où les YS au sutra 3 ont choisi de décrire de façon minimaliste et énigmatique le fruit de la résorption des pensées, antichambre de l'absorption finale, tout ressenti personnel agréable sera susceptible de devenir obstacle. Ainsi sera pénible tout ce qui, chargé d'affect, nous attire vers l'externalité de notre conscience et non pénible ce qui, apparaissant dans le champ de conscience est sans impact profond avec la stabilité du Drastr : tout "Pathos" agréable ou pénible qui nous sort de notre centre devient pénible. Plus la charge affective sera intense, plus le risque de s'identifier pleinement au récit qu'elle investit sera réel et ne pourra qu'engendrer de la souffrance. Une souffrance spirituelle qui est la séparation de notre Soi, mais aussi à terme une souffrance personnelle conséquence d'un attachement à un objet externe à la conscience Pure, le Drastr.
Les deux souffrances peuvent être disjointes : au fur et à mesure que notre perception intérieure s'aiguise un nouveau sens rend perceptible notre harmonie ou disharmonie avec notre profondeur. Une plénitude physique, affective ou mentale peut s'accompagner d'un sentiment de disharmonie profonde. Dans certains cas ce sentiment sera conscient, parfois même ressenti somatiquement, comme un malaise ou une déficience énergétique, dans d'autres cas à peine perceptible comme un sourd mal-être que nous pouvons choisir d'ignorer tel un trublion importun en oubliant ainsi le signal de notre nature propre. A l'inverse il m'est arrivé comme chacun de nous de traverser des moments difficiles, mais de ressentir de façon forte la présence du Drastr, non comme un observateur froid et impassible, mais comme une réalité apaisante et motivante.
Cependant toute souffrance issue de la perception d'une rupture avec le lien ténu qui nous unit avec notre Drastr peut devenir une opportunité. Progressant dans la pratique, se crée en nous une sensibilité intérieure . La reconnaissance d'un mouvement centrifuge de notre conscience engendre un clignotant, un signal dont l'acuité reflète l'énergie mobilisée et le risque de fragmentation de notre conscience. De façon de plus en plus profonde la prise de conscience de la souffrance spirituelle qui est séparation de notre être réel vient renforcer notre Ishta, notre désir d'union qui débouche sur un approfondissement et un enrichissement de notre pratique. Dans ce processus d'alchimie spirituelle toute énergie ainsi transmutée au lieu de de se disperser vers l'extérieur alimente la condensation qui tisse inexorablement la demeure lumineuse de la pure conscience, le Drastr préfigurant la plénitude sans partage de l'Union.
Si cette classification peut nous interpeller, en éludant ce qui pourrait rentrer dans la catégorie des opérations "agréables", elle reste parfaitement logique. Là où notre civilisation occidentale propose un idéal de bonheur répondant à toutes nos envies, les YS comme le bouddhisme ainsi que de nombreuses philosophies occidentales réfutent une telle finalité. Pour deux raisons.
D'abord le constat que toute perception agréable connaitra forcément un ressac d'autant plus intense que nous nous y sommes installés comme l'analysait le sutra précédent. En effet une telle modification agréable recèle en elle-même une graine de souffrance, car elle sera cause d'un attachement et plus l'attachement sera intense qu'il soit physique (attachement à des biens matériels ou même au corps) émotionnel (à une personne) ou même à une idée quelle que soit sa noblesse, il viendra fatalement un jour où l'objet même de cet attachement (ou tout du moins sa représentation) se dégradera ou disparaitra. Et plus fort sera l'attachement, plus grande la souffrance.
Mais si nous restons dans la logique du déroulement des premiers sutras, nous verrons poindre un autre sens. Dans la mesure où les YS au sutra 3 ont choisi de décrire de façon minimaliste et énigmatique le fruit de la résorption des pensées, antichambre de l'absorption finale, tout ressenti personnel agréable sera susceptible de devenir obstacle. Ainsi sera pénible tout ce qui, chargé d'affect, nous attire vers l'externalité de notre conscience et non pénible ce qui, apparaissant dans le champ de conscience est sans impact profond avec la stabilité du Drastr : tout "Pathos" agréable ou pénible qui nous sort de notre centre devient pénible. Plus la charge affective sera intense, plus le risque de s'identifier pleinement au récit qu'elle investit sera réel et ne pourra qu'engendrer de la souffrance. Une souffrance spirituelle qui est la séparation de notre Soi, mais aussi à terme une souffrance personnelle conséquence d'un attachement à un objet externe à la conscience Pure, le Drastr.
Les deux souffrances peuvent être disjointes : au fur et à mesure que notre perception intérieure s'aiguise un nouveau sens rend perceptible notre harmonie ou disharmonie avec notre profondeur. Une plénitude physique, affective ou mentale peut s'accompagner d'un sentiment de disharmonie profonde. Dans certains cas ce sentiment sera conscient, parfois même ressenti somatiquement, comme un malaise ou une déficience énergétique, dans d'autres cas à peine perceptible comme un sourd mal-être que nous pouvons choisir d'ignorer tel un trublion importun en oubliant ainsi le signal de notre nature propre. A l'inverse il m'est arrivé comme chacun de nous de traverser des moments difficiles, mais de ressentir de façon forte la présence du Drastr, non comme un observateur froid et impassible, mais comme une réalité apaisante et motivante.
Cependant toute souffrance issue de la perception d'une rupture avec le lien ténu qui nous unit avec notre Drastr peut devenir une opportunité. Progressant dans la pratique, se crée en nous une sensibilité intérieure . La reconnaissance d'un mouvement centrifuge de notre conscience engendre un clignotant, un signal dont l'acuité reflète l'énergie mobilisée et le risque de fragmentation de notre conscience. De façon de plus en plus profonde la prise de conscience de la souffrance spirituelle qui est séparation de notre être réel vient renforcer notre Ishta, notre désir d'union qui débouche sur un approfondissement et un enrichissement de notre pratique. Dans ce processus d'alchimie spirituelle toute énergie ainsi transmutée au lieu de de se disperser vers l'extérieur alimente la condensation qui tisse inexorablement la demeure lumineuse de la pure conscience, le Drastr préfigurant la plénitude sans partage de l'Union.
Re: Samadi Pada : Sutra 4 et 5 : Dans les autres cas on l’identifie aux opérations mentales
C'est génial de vous lire et de percevoir toutes vos idées ! merci !
Ātman est bien en nous assurément et rien d'extérieur, ceci dit qu'il soit intérieur ou extérieur (ce qui n'est qu'un point de vue du mental qui crée cette discrimination) cela ne change finalement rien, le chercher ne pose pas l'hypothèse qu'il est hors de nous...
On peut chercher dans notre corps la cause d'une douleur par exemple et on peut aussi chercher dans notre mental la cause d'une souffrance...
Alors, oui, on cherche à rencontrer, à révéler, les mots trahissent difficilement la chose...
Si on fait de Dieu un objet extérieur, il deviendra un simple objet, et souvent chez ceux qui se disent Shivaïte, je perçois que l'idée de Shiva est un concept, un objet exotique, mais que la ferveur et la dévotion ne sont pas dans leurs cœurs et sans cela, le Yoga leur permettra au mieux de devenir un singe en bonne santé...
Shiva est tout, donc il est notre source, il est nous et partout autour de nous...
Sans oublier qu'Ātman, n'est pas juste "Notre âme", comme si c'était finalement notre manas, notre mental... Non, Ātman est une particule divine et la rencontrer n'est pas simple, elle donne l'accès à Brahman, ou ParamaShiva...
Alors faut-il chercher ?
J'aime beaucoup Nisargadatta qui nous dit de chercher en nous cette réalité...
Assurément, si nous nous asseyons sans donner un axe à nos énergies, à notre mental, à notre respiration, en essayant de calmer, voir immobiliser tout cela, il y a des chances pour qu'on finisse simplement par s'endormir ou partir dans l'imaginaire...
Attention aussi à ne pas rester trop coller à la vision du Samkhya, qui si elle est parfaite, ne fait que dénombrer les éléments qui nous composent en s'interdisant toutes visions spirituelles en restant dessous, dans une vision duelle et simpliste du monde, où Purusa (Multiple !) est éternel et Prakrti aussi, non producteur ni produit l'un de l'autre...
Axiome de départ pour bien comprendre la place des choses dans cette remarquable étude que toutes les visions Indiennes reprennent...
En effet, les notions de Purusa et de Prakrti appartiennent au Samkhya, si Patanjali, comme les Shivaïtes s'appuient sur le Samkhya, il se trouve que le texte de Patanjali, nous le verrons plus loin, fait référence à Ishvara, et Ishvara est une qualité spécifique de Shiva en "opposition" à SadaShiva, donc le texte de Patanjali est Shivaïte de fait !
Le Samkhya ne va pas plus loin que Purusa, bien que ce texte soit issu du Sasti Tantra et cela laisse supposer qu'il a été fait par des shivaïtes qui se sont limités à l'étude des éléments qui nous composent...
J'ai vraiment travaillé pendant des années sur le Samkhya et si tu veux en parler, je serai heureux d'échanger avec toi.
Quelques liens sur mon site : https://www.yoga-darshan.com/tattvas.php
https://www.yoga-darshan.com/tattvas-prakrti-purusa.php
Oui, je suis plutôt Shivaîte...Shaman a écrit :JPour revenir à notre sujet, je pense que la vision de Denis est plutôt Shivaïte avec cette notion de Turya qui est un concept non-dualiste.
L'Ātman est présent en chaque instant, il n'est pas extérieur à nous et il n'y a pas à aller le chercher. Ce sont nos agitations nous empêchent de le percevoir, mais cela ne met pas en question sa permanence.
Du côté de Patanjali, il n'y a pas cette notion de Turya ou d'Ātman, car Purusha est séparé de Prakrti. C'est donc le reflet de Purusha que l'on peut percevoir en nous.
Ātman est bien en nous assurément et rien d'extérieur, ceci dit qu'il soit intérieur ou extérieur (ce qui n'est qu'un point de vue du mental qui crée cette discrimination) cela ne change finalement rien, le chercher ne pose pas l'hypothèse qu'il est hors de nous...
On peut chercher dans notre corps la cause d'une douleur par exemple et on peut aussi chercher dans notre mental la cause d'une souffrance...
Alors, oui, on cherche à rencontrer, à révéler, les mots trahissent difficilement la chose...
Si on fait de Dieu un objet extérieur, il deviendra un simple objet, et souvent chez ceux qui se disent Shivaïte, je perçois que l'idée de Shiva est un concept, un objet exotique, mais que la ferveur et la dévotion ne sont pas dans leurs cœurs et sans cela, le Yoga leur permettra au mieux de devenir un singe en bonne santé...
Shiva est tout, donc il est notre source, il est nous et partout autour de nous...
Sans oublier qu'Ātman, n'est pas juste "Notre âme", comme si c'était finalement notre manas, notre mental... Non, Ātman est une particule divine et la rencontrer n'est pas simple, elle donne l'accès à Brahman, ou ParamaShiva...
Alors faut-il chercher ?
J'aime beaucoup Nisargadatta qui nous dit de chercher en nous cette réalité...
Assurément, si nous nous asseyons sans donner un axe à nos énergies, à notre mental, à notre respiration, en essayant de calmer, voir immobiliser tout cela, il y a des chances pour qu'on finisse simplement par s'endormir ou partir dans l'imaginaire...
Attention aussi à ne pas rester trop coller à la vision du Samkhya, qui si elle est parfaite, ne fait que dénombrer les éléments qui nous composent en s'interdisant toutes visions spirituelles en restant dessous, dans une vision duelle et simpliste du monde, où Purusa (Multiple !) est éternel et Prakrti aussi, non producteur ni produit l'un de l'autre...
Axiome de départ pour bien comprendre la place des choses dans cette remarquable étude que toutes les visions Indiennes reprennent...
En effet, les notions de Purusa et de Prakrti appartiennent au Samkhya, si Patanjali, comme les Shivaïtes s'appuient sur le Samkhya, il se trouve que le texte de Patanjali, nous le verrons plus loin, fait référence à Ishvara, et Ishvara est une qualité spécifique de Shiva en "opposition" à SadaShiva, donc le texte de Patanjali est Shivaïte de fait !
Le Samkhya ne va pas plus loin que Purusa, bien que ce texte soit issu du Sasti Tantra et cela laisse supposer qu'il a été fait par des shivaïtes qui se sont limités à l'étude des éléments qui nous composent...
J'ai vraiment travaillé pendant des années sur le Samkhya et si tu veux en parler, je serai heureux d'échanger avec toi.
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Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
Formation de Professeur de Yoga => Un véritable chemin initiatique - Début janvier 2025
Sadhana Peeth - Ashram - Lieu de pratique du Yoga en France
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Re: Samadi Pada : Sutra 4 et 5 : Dans les autres cas on l’identifie aux opérations mentales
« They fall into five varieties of which some are 'Klista ' and the rest 'Aklista '. 5.
Elles se répartissent en cinq variétés dont certaines sont Klista et les autres Aklista. 5. »
(Yoga Philosophy of Patañjali, with Vyäsa's commentary, translation and annotations by samkhyayogacharya Swämi Hariharänanda Äranya)
Les annotations expliquent que les fluctuations mentales sont basées sur les 5 afflictions, qui sont la connaissance erronée, le fait de prendre Buddhi pour le Soi, l’attachement, l’aversion, la peur de la mort . Ces afflictions provoquent en nous fluctuation, modification, appelée Klista ; une Klista produit un mental affligé, et le chagrin Klesa.
Elles se répartissent en cinq variétés dont certaines sont Klista et les autres Aklista. 5. »
(Yoga Philosophy of Patañjali, with Vyäsa's commentary, translation and annotations by samkhyayogacharya Swämi Hariharänanda Äranya)
Les annotations expliquent que les fluctuations mentales sont basées sur les 5 afflictions, qui sont la connaissance erronée, le fait de prendre Buddhi pour le Soi, l’attachement, l’aversion, la peur de la mort . Ces afflictions provoquent en nous fluctuation, modification, appelée Klista ; une Klista produit un mental affligé, et le chagrin Klesa.
Re: Samadi Pada : Sutra 4 et 5 : Dans les autres cas on l’identifie aux opérations mentales
Youhou !!!
On sort des vacances et l'étude repart !
J'ai déjà posté la suite sur les Sutra 6 et 7...
viewtopic.php?f=47&t=4671
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