Martine Buttex donne comme traduction :7. Non ce brahman, par quoi toutes choses, depuis le Soleil là-haut jusqu’à la jarre la plus modeste, sont manifestés, ne peut être révélé par les Ecritures
Cela se manifeste de soi-même, et la vraie nature de ce brahman est au-delà du langage sous toutes ses formes, tant humaines que divines
8. Cela ne peut se mesurer, Cela ne bouge pas, Cela ne peut être souillé, Cela ne peut éprouver de souffrance, Cela transcende toute réalité,
9. et cependant Cela est investi par les effets du péché et du mérite, lorsque Cela prend la forme d’une âme individuelle!
Mais comment est-il possible que l’Âme universelle prenne la forme d’une âme individuelle?
C'est toujours l'expérience qui est valorisée !7. Même pour les dieux, il est impossible de décrire cet état ineffable. Alors comment Cela (Tat), qui irradie Sa propre splendeur, pourrait-il être illuminé par les Écritures ?
8. Car c'est Cela – qui est un et indivisible (sans parties), qui est immaculé, qui est paix, au-delà de tout le manifesté, et qui est incorruptible – qui devient l'âme individuelle, en y intégrant les conséquences des actes antérieures, négatifs comme positifs.
9. Mais comment Cela – qui est le séjour de l'Atman suprême (4), qui est l'éternité, qui transcende tout le manifesté, qui est de la nature de la Sagesse (Jnana) et d'une pureté absolue – peut-il adopter la forme d'une âme individuelle ?
Mais les questions arrivent, comment cela est possible ?
Puis l'Upanishad va répondre à comment faire ?
Toute la première partie propose une vision théorique, qui pour ma part est très belle, évocatrice de ce qu'est le la splendeur ineffable de la Conscience et qui, bien entendu ne pourra jamais être transmise par un texte, ou une rencontre, car même pas les Dieux ne peuvent la décrire...
Vertige magnifique, qui, si ces mots vous touchent (comme ils me touchent ), nous plongent dans un état de ferveur, où le coeur explose, le nada se met à vibrer et quelque chose en nous s'oriente naturellement vers la source et cela juste grâce au silence entre les mots...
