5/ Shuddhavidyà
Posté : 22 déc. 2014, 09:12
Une explication du tattva pur Shuddhavidya
correspondant à la Pure Science du Seigneur Shiva,
inspirée de l'oeuvre de Lilian Silburn ansi que la bénediction de la Déesse.
Shuddhavidya :
« La pure subjectivité apparaît dans le tattva appelé shuddhavidyà, lorsque le Purusha prend réellement conscience de sa propre nature. En shuddhavidyà tattva, Science pure et véritable prédomine l’énergie d’activité. Le sujet, appelé ici mantra, prend conscience de : ‘Je suis je’ et ‘ceci est ceci’. Lorsque la prise de conscience de la subjectivité revêt la forme de « Je suis Je » et « ceci est ceci », la subjectivité étant subordonnée à la relation objective, on accède à la pure science du Seigneur.».
Cette science fait de la seule personne 'Je suis Je', un objet aux formes multiples et véritables : 'Ceci est Ceci'. La première partie de cette formulation 'Je suis Je' peut s'éprouver en distinguant chez l'autre, sujet connaissant, ce qui est de même essence que Soi. La deuxième partie de cette formulation 'Ceci est Ceci' peut s'éprouver en distinguant, dans l'univers, objet connu, toutes les modalités de l'être qui sont également et strictement de même essence que le Soi. En définitive toute la réalité qui se manifeste par paires d'opposés, est une connaissance qui relie le Sujet connaissant et l'Objet connu, exactement comme le reflet de l'être à son image. (Shiva/Shakti).
« Bien que reposant en un même substrat, la conscience, Shiva est sur le point d’être scindé et expérimenté séparément. Le sujet et l’objet sont de fait unis, et participent d’une seule et même énergie, d’un ordre supérieur et transcendant, tout acquis au principe de l’être, toute manifestation dérivée d’une même énergie de félicité. »
De par cette félicité, Shiva jouit d’une activité véritable, dite Science pure. Depuis sa conscience immense et indivisible, il se reconnaît alors hautement et très savamment comme puissance de nature métamorphique. Depuis l’infinité de son immense champ de conscience, il expérimente son pouvoir comme activité irrépressible en la pénétration de ces multiples énergies. En lui-même, il les précipite alors aisément jusqu’à la matérialité de leurs objets respectifs.
La science du Seigneur est d’assumer toutes les diversités et toutes les formes, et plus essentiellement sous forme duelle, en sujets et en objets. Cette science porte à considérer son immense personne, qui, de fait, revêt milles visages et milles formes, richesse inestimable de l'infinie diversité des êtres et de l’univers, véritable miroir qui renvoie à la conscience la sensation d’être douée, conscience en acte en laquelle est ressentie une béatitude infinie.
C’est ainsi que la conscience joue en toute liberté avec son énergie. Cette activité manifeste l’amour indissociable de Shiva et de Shakti. Chaque manifestation observable est en vérité la manifestation du couple Shiva / Shakti. Le vent, le soleil, les montagnes, les fleuves, les arbres, les animaux, tous les éléments de la nature manifestent l’activité de Shiva et de Shakti. Si l’on observe un arbre par exemple, Shiva en assume l’essence, la caractéristique, l’espèce. Toutes ces modalités proviennent de la conscience en sa potentialité, en son plan, en son Nexus. Les racines, l’écorce, les branches, les feuilles, les fleurs, les graines, toutes les formes prises par l’arbre proviennent du pouvoir de la Shakti. A eux deux ils forment l’archétype sublime : la conscience se saisissant d’elle-même, s’éprouvant dans une étreinte amoureuse, l’acte qui se distingue pas de lui-même.
En shuddhavidya le yogi, parvenu à ce stade, doit prendre conscience de lui-même comme d’un être fait de pure subjectivité sous la forme d’un corps individuel. Dans la pratique, si le yogi touche cette énergie en parfaite acceptation et la reconnaît de manière parfaitement éclairée, alors il fait naître en lui la Science véritable ou pure. Il s’illumine lui-même dans l’immobilité de son corps devenu parfait. De par sa conscience et son corps devenu énergie parfaite et non voilée, il est enfin digne de figurer le Seigneur. Il commence à réaliser que son corps et l’univers sont la Shakti du Seigneur. De ce stade, s’il en a seulement le toucher, il fluctuera, tantôt le retrouvera et tantôt le perdra, mais s’il réussit à s'y identifier, plus jamais il ne perdra l’énergie de cette suprême activité.
Parvenu à ce stade, le Yogi est pour ainsi dire sauvé, car il a réalisé en lui l’union de la conscience indivise, et de la conscience individuelle, l’union de Shiva et de Shakti, il a franchi le seuil de l’illusion et se trouve illuminé par le troisième Œil de Shiva, qui lui témoigne alors sa présence immuable. Le yogi répond alors spontanément aux exigences de l’immobilité, d’autant plus facilement qu’il se soumet à la présence ineffable de Shiva.
Ici, les catégories sont données pour mieux y discerner la nature du soi, car il faut garder à l’esprit que le yogi, parvenu à ce stade, est désormais un être en relation avec le Seigneur. Il a enfin déchiré le voile de l’illusion et sait se référer à loisir à sa nature divine. Il sait réunir le sujet et l’objet, Shiva lui est apparu de manière bouleversante et son activité de connaissance a enfin submergé les digues de l’ego phénoménal. Même si la conscience du Seigneur est encore imparfaite, il sait de manière irréfutable, que sa nature est celle du Maître de l’énergie. Il devient prompt à discerner sa présence paradoxale, à la fois impersonnelle et témoignant de la personne, à la fois invisible et reflétant tout l’univers, à la fois impassible et au cœur de tous les actes. Il s’agit d’un toucher particulier par lequel les énergies d’illusion relatives au Karman se sont effondrées.
Hommage à Lilian Silburn !
et plus encore. .. mais Cela est indicible. ..
Hommage au Guru !
Amour
correspondant à la Pure Science du Seigneur Shiva,
inspirée de l'oeuvre de Lilian Silburn ansi que la bénediction de la Déesse.
Shuddhavidya :
« La pure subjectivité apparaît dans le tattva appelé shuddhavidyà, lorsque le Purusha prend réellement conscience de sa propre nature. En shuddhavidyà tattva, Science pure et véritable prédomine l’énergie d’activité. Le sujet, appelé ici mantra, prend conscience de : ‘Je suis je’ et ‘ceci est ceci’. Lorsque la prise de conscience de la subjectivité revêt la forme de « Je suis Je » et « ceci est ceci », la subjectivité étant subordonnée à la relation objective, on accède à la pure science du Seigneur.».
Cette science fait de la seule personne 'Je suis Je', un objet aux formes multiples et véritables : 'Ceci est Ceci'. La première partie de cette formulation 'Je suis Je' peut s'éprouver en distinguant chez l'autre, sujet connaissant, ce qui est de même essence que Soi. La deuxième partie de cette formulation 'Ceci est Ceci' peut s'éprouver en distinguant, dans l'univers, objet connu, toutes les modalités de l'être qui sont également et strictement de même essence que le Soi. En définitive toute la réalité qui se manifeste par paires d'opposés, est une connaissance qui relie le Sujet connaissant et l'Objet connu, exactement comme le reflet de l'être à son image. (Shiva/Shakti).
« Bien que reposant en un même substrat, la conscience, Shiva est sur le point d’être scindé et expérimenté séparément. Le sujet et l’objet sont de fait unis, et participent d’une seule et même énergie, d’un ordre supérieur et transcendant, tout acquis au principe de l’être, toute manifestation dérivée d’une même énergie de félicité. »
De par cette félicité, Shiva jouit d’une activité véritable, dite Science pure. Depuis sa conscience immense et indivisible, il se reconnaît alors hautement et très savamment comme puissance de nature métamorphique. Depuis l’infinité de son immense champ de conscience, il expérimente son pouvoir comme activité irrépressible en la pénétration de ces multiples énergies. En lui-même, il les précipite alors aisément jusqu’à la matérialité de leurs objets respectifs.
La science du Seigneur est d’assumer toutes les diversités et toutes les formes, et plus essentiellement sous forme duelle, en sujets et en objets. Cette science porte à considérer son immense personne, qui, de fait, revêt milles visages et milles formes, richesse inestimable de l'infinie diversité des êtres et de l’univers, véritable miroir qui renvoie à la conscience la sensation d’être douée, conscience en acte en laquelle est ressentie une béatitude infinie.
C’est ainsi que la conscience joue en toute liberté avec son énergie. Cette activité manifeste l’amour indissociable de Shiva et de Shakti. Chaque manifestation observable est en vérité la manifestation du couple Shiva / Shakti. Le vent, le soleil, les montagnes, les fleuves, les arbres, les animaux, tous les éléments de la nature manifestent l’activité de Shiva et de Shakti. Si l’on observe un arbre par exemple, Shiva en assume l’essence, la caractéristique, l’espèce. Toutes ces modalités proviennent de la conscience en sa potentialité, en son plan, en son Nexus. Les racines, l’écorce, les branches, les feuilles, les fleurs, les graines, toutes les formes prises par l’arbre proviennent du pouvoir de la Shakti. A eux deux ils forment l’archétype sublime : la conscience se saisissant d’elle-même, s’éprouvant dans une étreinte amoureuse, l’acte qui se distingue pas de lui-même.
En shuddhavidya le yogi, parvenu à ce stade, doit prendre conscience de lui-même comme d’un être fait de pure subjectivité sous la forme d’un corps individuel. Dans la pratique, si le yogi touche cette énergie en parfaite acceptation et la reconnaît de manière parfaitement éclairée, alors il fait naître en lui la Science véritable ou pure. Il s’illumine lui-même dans l’immobilité de son corps devenu parfait. De par sa conscience et son corps devenu énergie parfaite et non voilée, il est enfin digne de figurer le Seigneur. Il commence à réaliser que son corps et l’univers sont la Shakti du Seigneur. De ce stade, s’il en a seulement le toucher, il fluctuera, tantôt le retrouvera et tantôt le perdra, mais s’il réussit à s'y identifier, plus jamais il ne perdra l’énergie de cette suprême activité.
Parvenu à ce stade, le Yogi est pour ainsi dire sauvé, car il a réalisé en lui l’union de la conscience indivise, et de la conscience individuelle, l’union de Shiva et de Shakti, il a franchi le seuil de l’illusion et se trouve illuminé par le troisième Œil de Shiva, qui lui témoigne alors sa présence immuable. Le yogi répond alors spontanément aux exigences de l’immobilité, d’autant plus facilement qu’il se soumet à la présence ineffable de Shiva.
Ici, les catégories sont données pour mieux y discerner la nature du soi, car il faut garder à l’esprit que le yogi, parvenu à ce stade, est désormais un être en relation avec le Seigneur. Il a enfin déchiré le voile de l’illusion et sait se référer à loisir à sa nature divine. Il sait réunir le sujet et l’objet, Shiva lui est apparu de manière bouleversante et son activité de connaissance a enfin submergé les digues de l’ego phénoménal. Même si la conscience du Seigneur est encore imparfaite, il sait de manière irréfutable, que sa nature est celle du Maître de l’énergie. Il devient prompt à discerner sa présence paradoxale, à la fois impersonnelle et témoignant de la personne, à la fois invisible et reflétant tout l’univers, à la fois impassible et au cœur de tous les actes. Il s’agit d’un toucher particulier par lequel les énergies d’illusion relatives au Karman se sont effondrées.
Hommage à Lilian Silburn !
et plus encore. .. mais Cela est indicible. ..
Hommage au Guru !
Amour