Expérience du Divin

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Vijnana

Expérience du Divin

Message par Vijnana » 26 déc. 2006, 11:16

à lire avec attention et à méditer.

( c'est de Sri Aurobindo mais tous ceux qui ont l'expérience de la conscience spirituelle peuvent le confirmer! )


Expérience du Divin
-----------------------------------


Ils m'ont prouvé avec des raisons convaincantes que Dieu n'existe pas, je les ai crus. Plus tard, j'ai vu Dieu, car il est venu et m'a embrassé.

Et maintenant que dois-je croire, les raisonnements des autres ou ma propre expérience?


* * *

Je commencerai ma lettre, non avec le doute, mais avec la question sur le Divin en tant que certitude concrète, tout à fait aussi concrète que n'importe quel phénomène matériel saisi par les sens. Or, certainement, il faut que le Divin soit une telle certitude, non seulement aussi concrète, mais plus concrète que tout ce qui est perçu par l'oreille ou l'oeil ou le toucher dans le monde de la Matière ; toutefois, c'est une certitude, non de la pensée mentale, mais de l'expérience essentielle.

Quand la Paix de Dieu descend sur vous, quand la Présence divine est là au-dedans de vous, quand la Béatitude se rue sur vous comme une mer, quand vous êtes emporté comme une feuille au vent par le souffle de la Force divine, quand l'Amour jaillit de vous et s'épanouit sur toute la création, quand la Connaissance divine vous submerge d'une Lumière qui illumine et transforme en un instant tout ce qui auparavant était sombre, désolé, ténébreux, quand tout ce qui est devient une portion de la Réalité Unique, quand la Réalité est tout ce qui vous entoure, - vous sentez d'un seul coup par le contact spirituel, par la vision intérieure, par la pensée illuminée et voyante, par la sensation vitale et jusque par les sens physiques eux-mêmes, partout vous voyez, entendez, touchez seulement le Divin.

Alors vous pouvez beaucoup moins en douter ou le nier, que vous pouvez nier ou mettre en doute la lumière du jour, l'air ou le soleil dans le ciel, - car de ces choses matérielles vous ne pouvez être sûr, sinon qu'elles sont ce que les sens vous les représentent ;mais dans les expériences concrètes du Divin, le doute est impossible.


* * *

J'aimerais poser une simple question à ceux qui voudraient faire du mental intellectuel la mesure et le juge de l'expérience spirituelle. Le Divin est-il quelque chose de moindre que le mental ou est-il quelque chose de plus grand? La conscience mentale avec sa recherche tâtonnante, ses discussions interminables, son doute inassouvissable, sa logique rigide et inflexible, est-elle quelque chose de supérieur, voire égal à la Conscience divine, ou est-elle quelque chose d'inférieur dans son action et sa condition? Si elle est plus grande, alors il n'y a pas de raison de chercher le Divin. Si elle est égale, alors l'expérience spirituelle est superflue. Mais si elle est inférieure, comment peut-elle contester, juger, faire comparaître le Divin comme un accusé ou un témoin devant son tribunal, le sommer de se présenter comme un candidat à l'admission devant un jury d'examinateurs, ou l'épingler comme un insecte sous son microscope investigateur? L'animal vital peut-il soutenir comme infaillible la mesure de ses instincts, associations et impulsions vitales et juger, interpréter et sonder avec elle le mental de l'homme? Il ne le peut pas, parce que le mental de l'homme est un pouvoir plus grand, opérant d'une façon plus large et plus complexe, que la conscience vitale de l'animal ne peut pas comprendre. Est-il si difficile de voir, pareillement, que la Conscience divine doit être quelque chose d'infiniment plus large et plus complexe que le mental humain, remplie de lumières et de pouvoirs plus grands, agissant d'une façon que le mental tout seul ne peut juger, interpréter ou sonder avec la mesure de sa raison faillible et de sa demi-connaissance limitée? Le simple fait est là : que l'Esprit et le Mental ne sont pas la même chose, et que c'est dans la conscience spirituelle que doit entrer le yogi ( ou le chercheur ), s'il veut être en contact constant ou en union avec le Divin. Ce n'est donc pas un caprice du Divin ni une tyrannie d'insister pour que le mental reconnaisse ses limitations, se tranquilise, abandonne ses exigences et s'ouvre et se sur-rende à une Lumière plus grande que celle qu'il peut trouver à son propre obscur niveau.

Ce qui ne veut pas dire que le mental n'a aucune place du tout dans la vie spirituelle ; mais cela signifie qu'il ne peut même pas être l'instrument principal et encore moins l'autorité au jugement de laquelle tout doit se plier, y compris le Divin. Le mental doit apprendre de la conscience supérieure qu'il approche, et non lui imposer ses propres mesures ; il lui faut recevoir l'illumination, s'ouvrir à une Vérité plus haute, admettre un pouvoir plus grand qui n'opère pas selon les canons du mental, se sur-rendre et permettre à sa demi-lumière demi-obscurité d'être inondée d'en haut, jusqu'à ce qu'il puisse voir là où il était aveugle, entendre là où il était sourd, sentir là où il était insensible et, là où il était dérouté, incertain, sceptique, désapointé, trouver la joie, l'accomplissement, la certitude et la paix.

* * *

Comment peut-on juger ce qui est au-delà de la conscience ordinaire quand on est soi-même dans la conscience ordinaire? N'est-ce pas seulement en vous dépassant vous-même que vous pouvez sentir, expériencer, juger ce qui vous dépasse? Quelle est la valeur d'un jugement sans le sentiment et l'expérience?

Sri Aurobindo

Pour info : Sri Aurobindo était athée avant de s'engager dans le yoga. Comme quoi l'expérience spirituelle est toujours supérieure à une croyance ou non-croyance.
Modifié en dernier par Vijnana le 26 déc. 2006, 13:01, modifié 1 fois.
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Denis
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Message par Denis » 26 déc. 2006, 11:33

Etrange.... :?: :?:

Dans ton texte je ne vois pas un instant où est l'idée du supramental...
On parle de quelque chose connu depuis la nuit des temps, l'arrêt du mental et la connexion avec le Divin, la concentration pour y parvenir et la lumière qui pointe...

Nous sommes bien d'accord sur tout cela, jusqu'a la descente du plan Divin en soi, je vis cela plusieurs fois par jour et vraiment à 100 % dans cette belle description....

Pas besoin d'Aurobindo, lis n'importe quel texte sur le Yoga, le Tantrisme, tout le monde parle de la même chose.....

Avec mes mots j'ai écris cela plusieurs fois dans le forum...
http://www.pratique-du-yoga.com/forum/v ... =6315#6315
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Message par Vijnana » 26 déc. 2006, 13:05

Et bien excuses-moi d'avoir voulu informer d'autres personnes que toi...puisque toi tu sais déjà!

Quant au Supramental, c'est un autre sujet car là n'était pas la vocation des ces propos.
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Message par SOUFI » 26 déc. 2006, 21:56

slt

c'est juste pour dire 2 choses
-il n'y a ni de supramental ni matiere ni corps ni esprit il n'y a que DIEU
ensuite
on ne peut arriver au paradis sans passer par les enfers
il n'y a qu'un chemin mais plusieurs façon de l'aborder
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Message par sissi135 » 26 déc. 2006, 22:01

SOUFI a écrit :slt

c'est juste pour dire 2 choses
-il n'y a ni de supramental ni matiere ni corps ni esprit il n'y a que DIEU
ensuite
on ne peut arriver au paradis sans passer par les enfers

tout a fait d'accord avec toi soufi
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Re: Expérience du Divin

Message par Seule » 27 déc. 2006, 00:25

Vijnana a écrit :à lire avec attention et à méditer.

( c'est de Sri Aurobindo mais tous ceux qui ont l'expérience de la conscience spirituelle peuvent le confirmer! )


Expérience du Divin
-----------------------------------


Je vais vous dire quelque chose, l'expérience dont vous parlez est une expérience de première main.
Si réellement je suis capable de vivre cette expérience, dont ceux qui la vive connaissent que les mots qui la décrivent ne sont pas du tout sa réalité vécue, je ne vais certainement pas dire de méditer "mon" expérience !

Non, je ne vais pas en faire des idiots mais plutôt tenter de les amener à méditer "leur" expérience à eux de la non expérience ou de l'expérience ultime.

Car il est clair qu'Aurobindo le dit ou l'écrit lui-même dans votre texte :

"quand tout ce qui est devient une portion de la Réalité Unique"

Si tout ce qui est devient une portion de la réalité unique, lui Aurobindo y compris ! C'est très clair.

Ce qui veut bien dire qu'en vivant ma propre expérience de l'incommensurable, il n'y a plus de séparation, de division entre moi et le reste, entre toi et moi, moi et les autres. Il y a unité.
Et cette unité je ne peux que la vivre moi-même pour en parler. Je ne peux pas conseiller aux autres de méditer sur mon expérience de l'unité..., mais je les invite à méditer sur la leur...

Et méditer sur mon identification à ce que je ne suis pas, à savoir une entité séparée dans le temps et l'espace, c'est déjà me relier, c'est déjà une action.
Comprendre dans l'instant que je ne suis pas la séparation, un individu isolé du reste, le comprendre de toute mes entrailles, de tout mon corps, de toutes mes cellules, c'est déjà en être libre... C'est être libre du passé, et du devenir psychologique, c'est espace et vacuité, ici et maintenant, incommensurablement. :D
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Re: Expérience du Divin

Message par Vijnana » 27 déc. 2006, 03:41

Seule a écrit :
Vijnana a écrit :à lire avec attention et à méditer.

( c'est de Sri Aurobindo mais tous ceux qui ont l'expérience de la conscience spirituelle peuvent le confirmer! )


Expérience du Divin
-----------------------------------


Je vais vous dire quelque chose, l'expérience dont vous parlez est une expérience de première main.
Si réellement je suis capable de vivre cette expérience, dont ceux qui la vive connaissent que les mots qui la décrivent ne sont pas du tout sa réalité vécue, je ne vais certainement pas dire de méditer "mon" expérience !

Non, je ne vais pas en faire des idiots mais plutôt tenter de les amener à méditer "leur" expérience à eux de la non expérience ou de l'expérience ultime.

Car il est clair qu'Aurobindo le dit ou l'écrit lui-même dans votre texte :

"quand tout ce qui est devient une portion de la Réalité Unique"

Si tout ce qui est devient une portion de la réalité unique, lui Aurobindo y compris ! C'est très clair.

Ce qui veut bien dire qu'en vivant ma propre expérience de l'incommensurable, il n'y a plus de séparation, de division entre moi et le reste, entre toi et moi, moi et les autres. Il y a unité.
Et cette unité je ne peux que la vivre moi-même pour en parler. Je ne peux pas conseiller aux autres de méditer sur mon expérience de l'unité..., mais je les invite à méditer sur la leur...

Et méditer sur mon identification à ce que je ne suis pas, à savoir une entité séparée dans le temps et l'espace, c'est déjà me relier, c'est déjà une action.
Comprendre dans l'instant que je ne suis pas la séparation, un individu isolé du reste, le comprendre de toute mes entrailles, de tout mon corps, de toutes mes cellules, c'est déjà en être libre... C'est être libre du passé, et du devenir psychologique, c'est espace et vacuité, ici et maintenant, incommensurablement. :D



Il y a certaines expériences qui sont vécues pareillement par tous si au moment de l'expérience, rien de personnel n'est rajouté afin que l'expérience reste pure de toute déformation mentale et vitale, l'ego étant devenu transparent...ces expériences-là sont donc d'un caractère universel. ( mais pour ne pas déformer une expérience, cela demande déjà d'avoir effectué beaucoup de travail sur soi ) Et tout dépend encore de l'expérience et à quel niveau cela se passe.

Ensuite, quel est le message que veut transmettre Sri Aurobindo au travers de ses explications?
je crois que chacun lit et comprend ce qu'il veut ou ce qu'il peut. Mais...
c'est pourquoi j'ai suggéré de méditer sur ces mots afin de pouvoir accéder à une compréhension à la fois plus claire et plus profonde.

REMARQUE : mais il se peut que vous n'ayez rien à apprendre et que vous avez tout expérimenté et donc tout compris sur tout. Ce qui voudrait dire alors que je suis le roi des imbéciles. :D
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Message par Denis » 27 déc. 2006, 10:44

vijnana a écrit :Il y a certaines expériences qui sont vécues pareillement par tous si au moment de l'expérience, rien de personnel n'est rajouté afin que l'expérience reste pure de toute déformation mentale et vitale, l'ego étant devenu transparent...ces expériences-là sont donc d'un caractère universel. ( mais pour ne pas déformer une expérience, cela demande déjà d'avoir effectué beaucoup de travail sur soi ) Et tout dépend encore de l'expérience et à quel niveau cela se passe.
Oui, Vijnana, tu as bien raison, au moment de la montée des énergies et du contact qui pointe, bien souvent nous devenons "jouisseur" de cela et nous recupérons alors l'énergie ce qui a pour effet de stopper tout...
C'est un peu comme l'idée du 'j'y étais"...
Rester neutre, observateur immobile demande une grande maitrise, et surtout le fait de retrouver l'expérience assez souvent...
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Re: Expérience du Divin

Message par Seule » 27 déc. 2006, 16:08

Vijnana a écrit :


Il y a certaines expériences qui sont vécues pareillement par tous si au moment de l'expérience, rien de personnel n'est rajouté afin que l'expérience reste pure de toute déformation mentale et vitale, l'ego étant devenu transparent...ces expériences-là sont donc d'un caractère universel. ( mais pour ne pas déformer une expérience, cela demande déjà d'avoir effectué beaucoup de travail sur soi ) Et tout dépend encore de l'expérience et à quel niveau cela se passe.
Bien vu, jeune homme ! :wink:

Vraiment j'accompagne votre vision :D
Ensuite, quel est le message que veut transmettre Sri Aurobindo au travers de ses explications?
je crois que chacun lit et comprend ce qu'il veut ou ce qu'il peut. Mais...
c'est pourquoi j'ai suggéré de méditer sur ces mots afin de pouvoir accéder à une compréhension à la fois plus claire et plus profonde.
Bien sûr, vous avez eu parfaitement raison. J'ai été très heureuse de lire cette expérience. Sur un plan personnel, cela me rassure... :lol:
Parce que dans ce monde qui est le notre, vous pouvez vous ressentir folle, et vous êtes surtout vigilante à ne pas vous raconter d'histoire... :wink:

Tu me diras, la plupart des spirituels sont persuadés que vous ne quittez pas ce monde. Mais Jésus et d'autres le disent bien :

"je vous ai retiré du monde"

Alors de quel monde est-il question ? Pour moi il s'agit bien du monde de l'illusion, qui est celui de la dualité et du conflit permanent. Vous respirez un autre air n'est-ce pas, une autre lumière ? Et pourtant c'est toujours la lumière du jour, mais tellement plus lumineuse, plus éclairante pourrait-on dire...
Suis repartie moi... :lol: :lol: :lol:

Oui, les montagnes sont redevenues des montagnes et les rivières des rivières. C'est le même univers, mais vécu en conscience, conscience de soi, colossalement et..., allez, ne soyons pas radin : incommensurablement. :o :o :o :D

Parfois, après un tel bain de jouvence, il m'est difficile de revenir à l'histoire linéaire et des croyances donc, d'une personne que je rencontre. Parce si vous vivez réellement la vacuité, vous ne rencontrez que des gens dans leur histoire personnelle, conditionnés par leur histoire perso, leur histoire du temps. Et vous vous êtes retirée de l'histoire du temps...
Si, si, c'est comme ça. Et la compassion existe ! :lol:
REMARQUE : mais il se peut que vous n'ayez rien à apprendre et que vous avez tout expérimenté et donc tout compris sur tout. Ce qui voudrait dire alors que je suis le roi des imbéciles. :D
Remarquez que vous vous parlez à vous même ici, vous vous faites les questions et les réponses. Si toutefois vous vous adressez adressez à moi. Je ne projette rien sur vous, c'est pourquoi j'apprends beaucoup sur vous, sur vos vibrations. Vous venez à moi, vous me remplissez et je peux vibrer sur votre rythme vibratoire. Vous croyez que nous sommes séparés, détrompez-vous ! :lol: La distance n'est pas un obstacle, la distance est pleine vous savez, le vide est plein, nous communiquons par les mots énérgétiques, je vous perçois très bien. :D

En ce qui me concerne, vous êtes lumière, vous êtes totale transparence à votre être essentiel, à votre clarté. Ce n'est pas que je projette sur vous, mais cette lumière m'accompagne dans ma présence à moi-même, à la mesure de mon silence mental, de ma capacité au silence mental, au silence du savoir, de tout le champ du savoir et donc de la pensée.

Je vis cette grâce, ce miracle là, cette liberté. Je ne prétends rien vous savez, je témoigne simplement. Je suis si surprise moi-même et émerveillée par mes découvertes du vivant.
Par contre je ne suis pas transformée comme j'aurais pu m'y attendre... :cry:
Lorsque je vis le contact, l'union sacrée, je ne suis plus là en tant que Seule, être conditionné et localisé dans le temps et l'espace.

Et Lui seul est, parfaite unité de tout le vivant, visible et invisible.

L'expérience d'Aurobindo me parle complètement, je la savoure, je la déguste, je la goûte avec toute mes cellules, tout mon corps, et mon coeur, bien sûr. :D

Mais cela ne me transforme pas ausi rapidement que cette perception directe de l'unité est instantanée. Le fait cependant de ne plus être identifiée à un quelqu'un, à une entité séparée dans le temps et l'espace, cela appaise tout mon organisme, et provoque le repos de certaines connexions cérébrales. La pensée se calme d'elle-même sur le plan psychologique.
Car en somme, il y a absence de toute peur dans la connection verticale, vous le savez bien certains, et cela transforme, à son rythme propre, la volonté personnelle n'y est pour rien.

Espérant ne pas vous avoir ennuyé... :lol: :D
Seule
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Message par Seule » 27 déc. 2006, 16:26

Denis a écrit :
vijnana a écrit :Il y a certaines expériences qui sont vécues pareillement par tous si au moment de l'expérience, rien de personnel n'est rajouté afin que l'expérience reste pure de toute déformation mentale et vitale, l'ego étant devenu transparent...ces expériences-là sont donc d'un caractère universel. ( mais pour ne pas déformer une expérience, cela demande déjà d'avoir effectué beaucoup de travail sur soi ) Et tout dépend encore de l'expérience et à quel niveau cela se passe.
Oui, Vijnana, tu as bien raison, au moment de la montée des énergies et du contact qui pointe, bien souvent nous devenons "jouisseur" de cela et nous recupérons alors l'énergie ce qui a pour effet de stopper tout...
C'est un peu comme l'idée du 'j'y étais"...
Rester neutre, observateur immobile demande une grande maitrise, et surtout le fait de retrouver l'expérience assez souvent...
Bien vu :D

Je dis souvent que c'est une grande rigueur, une grande rigueur d'attention. Puis un jour il y a attention sans personne pour être attentif... Conscience présence, ici et maintenant... :D :D :D
Faby
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Re: Expérience du Divin

Message par Faby » 27 déc. 2006, 19:44

Bonjour Seule, à tous.

Merci pour ces échanges.
Tu vois ?
Tout cela n'est pas vain et un jour, l'on entend.
Enfin.

Si tout ce qui est devient une portion de la réalité unique, lui Aurobindo y compris ! C'est très clair.
Une infime portion et cela explique peut-être les querelles et incompréhensions, qui jalonnent le monde spirituel.
Nous disons tous la même chose mais ne pouvons l'aborder globalement et tout le monde a raison.
Et cette unité je ne peux que la vivre moi-même pour en parler. Je ne peux pas conseiller aux autres de méditer sur mon expérience de l'unité..., mais je les invite à méditer sur la leur...
Méditer sur nos expériences et vivre la transcendance car l'évènement est sans limite.
Et méditer sur mon identification à ce que je ne suis pas, à savoir une entité séparée dans le temps et l'espace, c'est déjà me relier, c'est déjà une action.
C'est sans doute à ce niveau, que je rencontre encore quelques difficultés, j'espère un jour, me sortir de cette spirale qui nourrit la dualité.
L'absence du divin, dans la séparation, l'identification au corps et au moi, et au passé et son lot d'errances.
Je ne connais pas l'oeuvre de Sri au niveau du mental, mais j'ai aussi la chance de "travailler" l'énergie du supramental.
Quelques autres aussi.
C'est un travail colossal Seule,
Colossale et la difficulté reste le conflit entre une vie avec ses contingences ordinaires et une aspiration spirituelle.

Comprendre dans l'instant que je ne suis pas la séparation, un individu isolé du reste, le comprendre de toute mes entrailles, de tout mon corps, de toutes mes cellules, c'est déjà en être libre... C'est être libre du passé, et du devenir psychologique, c'est espace et vacuité, ici et maintenant, incommensurablement.
Oh, je le comprends totalement...
Comprendre n'est pas intégrer mais je suis patiente, ça viendra et en douceur.
En cette fin d'année, je vous adresse tous mes voeux de réalisation.
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Message par Denis » 27 déc. 2006, 22:13

seule a écrit :Mais cela ne me transforme pas ausi rapidement que cette perception directe de l'unité est instantanée. Le fait cependant de ne plus être identifiée à un quelqu'un, à une entité séparée dans le temps et l'espace, cela appaise tout mon organisme, et provoque le repos de certaines connexions cérébrales. La pensée se calme d'elle-même sur le plan psychologique.
Car en somme, il y a absence de toute peur dans la connection verticale, vous le savez bien certains, et cela transforme, à son rythme propre, la volonté personnelle n'y est pour rien.
Superbe seule !!
La perception directe de l'unité peut arriver quand le regard est totalement fixe, c'est un bon déclencheur. Après le souffle se suspend, le monde se fige, les oreilles bourdonnent, et les mental se tait, alors la plénitude complète est là...
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Message par SOUFI » 27 déc. 2006, 23:01

slt les gars

pour relancer un peu la discu je pose 2 questions :
qu'est ce que dieu? est ce une entité spirituelle un homme un etre surnaturell quoi parce que je me rend compte qu'on parle d'expérience du divin donc d'illumination . ensuite pensez vous que l'homme est apte a vivre la vie de la divinité parce qu'elle vie?
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Message par Denis » 27 déc. 2006, 23:09

SOUFI a écrit :qu'est ce que dieu? est ce une entité spirituelle un homme un etre surnaturell quoi parce que je me rend compte qu'on parle d'expérience du divin donc d'illumination . ensuite pensez vous que l'homme est apte a vivre la vie de la divinité parce qu'elle vie?
Pour ma part Dieu n'est pas un homme avec une barbe blanche sur son nuage, l'image anthropomorphique ne me convient pas et me semble désuète…
Pour moi, Dieu est la conscience, sa manifestation la lumière Prakasa.
Dans le Yoga on distingue, conscience et énergie (Shiva e Shakti) pour permettre d'avancer, mais les deux sont les 2 faces de la même pièce. C'est comme le feu qui illumine et brûle en même temps.

Enfin, je crois que la meilleure des vies pour atteindre le Divin, parmi toutes les histoires de vies que nous connaissons, est fondamentalement notre vie.

Il faut arrêter de croire que l'herbe est plus verte dans le jardin du voisin. Il faut simplement se mettre à pratiquer, prier, aimer…
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Message par sissi135 » 27 déc. 2006, 23:15

Il faut arrêter de croire que l'herbe est plus verte dans le jardin du voisin. Il faut simplement se mettre à pratiquer, prier, aimer…

...ressentir...
La femme fut créée d’une côte de l’homme, Pas de sa tête pour être au dessus de lui, Ni de ses pieds pour être piétinée, Mais d’une de ses côtes pour être son égale, Sous son bras pour être protégée Et près de son cœur pour être aimé.
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Message par SOUFI » 27 déc. 2006, 23:20

je suis bien d'accord avec tw mais ta pas répondu (denis ) a la derniere question peut ton vivre la vie de la divinité
il n'y a qu'un chemin mais plusieurs façon de l'aborder
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Re: Expérience du Divin

Message par Seule » 28 déc. 2006, 01:13

Faby a écrit :Bonjour Seule, à tous.
Quelle joie de te revoir ! :D :D :D

Une infime portion et cela explique peut-être les querelles et incompréhensions, qui jalonnent le monde spirituel.
Nous disons tous la même chose mais ne pouvons l'aborder globalement et tout le monde a raison.
Je suis très étonnée de ce que tu veux dire par une infime portion ?
C'est très intéressant de regarder ce point, peux-tu expliquer ta pensée ?

Méditer sur nos expériences et vivre la transcendance car l'évènement est sans limite.
Je ne dirais pas ça de cette façon. Il ne s'agit pas de méditer sur nos expériences. Il s'agit plutôt de méditer sur le comment agit l'expérimentateur, son processus. Il s'agit de découvrir l'origine de celui qui fait l'expérience.

C'est à mon sens la véritable méditation.

Mais comment allons-nous nous y prendre ? Existe t-il une vision immédiatement libératrice du conditionnement, libératrice de ce processus qui entretient l'illusion de la séparation ?

Si cette vision existe, utilisons là, et c'est ce que nous sommes en train de vivre ici, en train de pratiquer. C'est du direct si le voulons du live... :lol:
Et méditer sur mon identification à ce que je ne suis pas, à savoir une entité séparée dans le temps et l'espace, c'est déjà me relier, c'est déjà une action.
**************
C'est sans doute à ce niveau, que je rencontre encore quelques difficultés, j'espère un jour, me sortir de cette spirale qui nourrit la dualité.
L'absence du divin, dans la séparation, l'identification au corps et au moi, et au passé et son lot d'errances.
Je comprends très bien ce que tu veux dire.
Je vous invite chacun à regarder avec moi un point essentiel capable de révolutionner votre conscience.

La vraie question, pour répondre à la question de savoir si Aurobindo à poursuivit un travail supra conscient au-delà du supra conscient, devrait être regardée de la façon suivante :

Cette question devrait être abordée à partir d'un autre point de vue, un point de vue qui ne serait pas limité par le temps et l'espace conceptuels.
Si un tel point de vue ou une telle vision capable de transcender le temps et l'espace existe, utilisons là ! :D (Deux fois...)

Mais si la transcendance du temps et de l'espace existe, avons-nous réellement conscience que nous parlons exactement de la transcendance du moi, de l'entité séparée, de l'individu séparé ?

Alors, de ce point de vue, si Aurobindo a vécu la transcendance lui-même, s'il a vécu lui-même la transcendance du temps, c'est dire du devenir psychologique, qu'est-ce qui a prit la relève, si l'on peu dire ?

Pour des yeux objectifs il y a Aurobindo agissant dans le but de...

Mais est-ce réel, avait-il un but une fois transcendé le moi ? Une fois transcendé ce moi, cette présence psychologique avec tout son passé, son savoir, ses expériences, ses projections dans le futur, dans le demain, qu'est-ce qui prend la relève ?

Vous comprenez ma question ?
Je ne connais pas l'oeuvre de Sri au niveau du mental, mais j'ai aussi la chance de "travailler" l'énergie du supramental.
Quelques autres aussi.
C'est un travail colossal Seule,
Pour moi la seule chose nécessaire c'est la vigilante attention sans intention. Le reste vous sera donné par surcroît...

Je ne plaisente pas du tout ! :)

Vigilante attention à ce qui se passe sous mon crâne, aux pensées dont le mouvement est mécanique en priorité ! Attention à tout ce que je pense et qui me fait fragmenter le vivant Un que je suis, qui fait du vivant une image mentale.

Tant que je ne comprends pas combien je pense la vie, la vie vivante, vibrante, combien je ne suis pas dans le ressenti, dans le percept vivant et direct, je fonctionne sous l'emprise d'automatismes et il s'agit de les rendre conscients. C'est encore de la véritable méditation ici.
Colossale et la difficulté reste le conflit entre une vie avec ses contingences ordinaires et une aspiration spirituelle.
Dans l'approche qui est la mienne, il n'y a aucune aspiration d'aucune sorte, pas même spirituelle. Il y a attention vigilante au fonctionnement de la pensée et la compréhension de son mouvement auquel nous réagissons par méconnaissance, par ignorance de la façon dont se créait et fonctionne ce mouvement.

Nous sommes identifiés à un fonctionnement et bien sûr, nous devons le voir, le réaliser, ce qui participe à sa dissolution.
Comprendre dans l'instant que je ne suis pas la séparation, un individu isolé du reste, le comprendre de toute mes entrailles, de tout mon corps, de toutes mes cellules, c'est déjà en être libre... C'est être libre du passé, et du devenir psychologique, c'est espace et vacuité, ici et maintenant, incommensurablement.
******

Oh, je le comprends totalement...
Comprendre n'est pas intégrer mais je suis patiente, ça viendra et en douceur.
En cette fin d'année, je vous adresse tous mes voeux de réalisation.
Tu dis le comprendre, mais si cette compréhension est action, pourquoi tu ne le vis pas ?

C'est peut-être que cette compréhension n'est pas totale ?

Es-tu sûre que dans ta compréhension tu as renoncé au moi, à être quelqu'un ? Où est-ce le quelqu'un produit du temps, l'entité psychologique qui comprend ?

Parce qu'il n'est pas réel que la vie "sociale" te coupe de cela si tu le vois. Bien au contraire, chaque évènement devient source de découverte et hélas vers la fin de sa vie le plus souvent, source démerveillement, de béatitude.
Un simple brin d'herbe est une source de félicité dans la conscience éveillée. Les formes simples et les gestes simples, commes les paysages simples de la nature, tout est vie Une grouillante de joie, ici et maintenant.

Je t'embrasse de tout mon coeur et te souhaite les meilleures fêtes possibles :D
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Message par Seule » 28 déc. 2006, 01:42

Denis a écrit :
seule a écrit :Mais cela ne me transforme pas ausi rapidement que cette perception directe de l'unité est instantanée. Le fait cependant de ne plus être identifiée à un quelqu'un, à une entité séparée dans le temps et l'espace, cela appaise tout mon organisme, et provoque le repos de certaines connexions cérébrales. La pensée se calme d'elle-même sur le plan psychologique.
Car en somme, il y a absence de toute peur dans la connection verticale, vous le savez bien certains, et cela transforme, à son rythme propre, la volonté personnelle n'y est pour rien.
Superbe seule !!
La perception directe de l'unité peut arriver quand le regard est totalement fixe, c'est un bon déclencheur. Après le souffle se suspend, le monde se fige, les oreilles bourdonnent, et les mental se tait, alors la plénitude complète est là...
Très bien Denis, je cherchais justement à faire cette relation avec le yoga, avec le souffle.

Bien sûr que le souffle et l'énergie sont concernés.

Alors justement, je regarde sur moi l'impact sur mon organisme de tout ce que j'énonce si tu veux. Seulement, comme je pratique aussi la respiration déconditionnée d'un programmeur conscient et inconscient, d'un programmeur pschologique, je ne sait si le plus important est de respirer ou de comprendre les blocages de la respiration et donc de l'énergie vitale.
Mais chez moi, cette compréhension provient de l'écoute de la respiration et aussi de mes pensées sous mon crâne. Je suis une pratiquante du rien faire puisque tout consiste à être attentive, à vivre la vigilante attention, et le reste se fait de lui-même. Le reste c'est l'essence quand même ! :lol:
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Message par Denis » 28 déc. 2006, 09:35

seule a écrit :je ne sait si le plus important est de respirer ou de comprendre les blocages de la respiration et donc de l'énergie vitale.
Il y a là quelque chose de grandiose, peux tu mettre des mots dessus, mais attention pas des mots "romantiques", peux tu mettre des mots efficients. Essaye de décrire précisément, étape par étape ce que tu fais pour arriver par exemple à l'unité...

Je sais que tout va très vite, mais imagine que de l'instant où tu souhaites entrer dedans à l'instant où tu es dedans, cela dur 30 mn, et explique ces 30mn, STP !!!!

--------------------
soufi a écrit :je suis bien d'accord avec tw mais ta pas répondu (denis ) a la derniere question peut ton vivre la vie de la divinité
Je ne comprend pas bien ta question Soufi, vivre la vie de la divinité...
Est-ce pour toi, par exemple vivre la vie du Christ, Bouddha ou Mahomet ?
Il y a aussi les Divini comme Kali, Shiva, Ganesh, ... On peut les rencontrer, les voirs, les sentirs...

Je pense qu'il est possible de se connecter à des archétypes ou Divinités puissants, et d'être orienté dans sa vie par eux, mais attention à la possession et surtout savoir si c'est bien la Divinité et non autre chose...

Une toute petite chose, peux tu éviter le style SMS dans tes mesages, merci !!! :wink:
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
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Message par Faby » 28 déc. 2006, 18:26

Bonjour Seule, à tous.

Tu dis ceci :
Très bien Denis, je cherchais justement à faire cette relation avec le yoga, avec le souffle.
Bien sûr que le souffle et l'énergie sont concernés.
Je disais un jour sur un autre forum que finalement, il n'y avait pas grand chose à dire sur l'éveil, il suffisait de respirer et retrouver l'inné, ce que nous offre la vie, le jour de notre venue au monde.
Que réalise-t-on finalement ?
Pas grand chose, tout est déjà présent et nous ne savons que dénaturer notre nature intrinsèque car nous naissons éveillés au Divin, nous sommes en contact avec Dieu, dès notre premier souffle.

Tu parles de désidentification, de l'énergie du supramental...
Peux-tu m'expliquer ce qu'est la qualité de la présence, dans la vie quotidienne, d'un être psychique ?
Je comprends bien la signification de l'absence du moi, de l'égo, de la nature divine, de la réponse que tu m'apportes ci-dessus.

Ma question reste celle-ci :
Quelle est l'attitude vivante, dans l'action quotidienne et interactive, d'un être qui a réalisé la nature de l'esprit, de l'âme ?
Penses-tu qu'il faille apprendre à composer avec deux réalités, une nature humaine et une nature Divine ?
Penses-tu qu'il soit possible de fondre ces deux manifestations et voir ainsi s'éteindre la dualité.
Penses-tu vraiment, que nous puissions vivre une nature divine et affronter la vie et son cortège d'horreurs ?.
Car sortir de la transcendance est douloureux et duel Seule.
Comment se prolonge l'Amour ?
Comment prolonger, étendre et rendre vivant, l' Amour que l'on reçoit ?

Je t'admire Seule, je t'admire et je t'aime car depuis toutes ces années,
tu es restée fidèle à ton engagement et tu ne propages que la paix et des messages d'éveil.
Parfois rude ici et Denis ne me contredira pas, mais toujours vraie et sincère et..
Et ?
Sincèrement, éternellement amoureuse de la Vie.
Merci amie,

A tous !
Faby
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Message par Faby » 28 déc. 2006, 19:20

J'ai posté ce message amie, et commençait à m'activer à la maison, la pensée en mouvement car la question que je pose est préocupante.
Personne !
Je suppose que la réponse est là, il suffit d'accepter de n'être personne.
Est-ce cela, la désidentification ? l'impersonnel ?
Est-il possible d'intégrer cet aspect de la réalisation ?
L'intégrer et vivre une vie de femme, de mère, de soeur, d'amie....
Car c'est énorme à accepter Seule, je vis mais je ne suis personne.
Pourtant, dans cette absence identitaire, je suppose que tout est là,
Présence.
Je ne suis personne et j'accède au tout, au Tout.
Parle moi de tout cela seule, aide moi à y voir plus clair.

Merci
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Message par Seule » 28 déc. 2006, 19:30

Bonjour, bonsoir Ma Faby :D
"Ma faby" est très amical, ce fut direct avec toi, ma sensibilité émotive a reconnu la tienne immédiatement... Je pense que tu es tout a fait le genre de personne, de femme, c'est autre chose avec un homme dans mon expérience car en général des réserves s'instaurent instantanément à cause du sexe..., avec qui je branche tout de suite dans le courant de l'existence. :D

Mais ce qui me tient effectivement le plus à coeur est la recherche intérieure ou connaissance de soi par soi directement.
Je m'efforce de la partager, d'échanger. Souvent les symboles qui sont des mots et des pensées nous séparent les uns des autres alors même que nous partageons la même recherche... :cry:

Tu poses une question absolument précieuse dans la connaissance de soi, que je me suis bien évidemment posée et, tout véritable cheminant est amené à se la poser tôt ou tard, il me semble.

La question est de savoir si une scission existe entre un esprit délivré du moi et le quotidien de la vie ? Délivré de la routine, du gagner son pain, avec toutes les contraintes que cela comporte ? Il y a aussi la vie au foyer, pas toujpours compatible semble t-il avec une vie spirituelle ou avec un éveil à notre véritable nature.
Comment pourrait percevoir un éveillé ces questions ? Est-il lui-même délivré de cette question du quotidien, comment cela se passe pour lui ce clivage entre une vie interne au foyer ou au travail, entre une vie de maison et son ouverture spirituelle ?

Ta question est plus précise :

"Penses-tu qu'il faille apprendre à composer avec deux réalités, une nature humaine et une nature Divine ?"

Oui, cette question est bien la mienne, elle est en somme inexorable au sanyasin, au chercheur.


D'autres peuvent intervenir, et je propose de répondre plus tard selon ce que l'Esprit indivisis à tous et à tout sifflera à ce moment là. :)
Modifié en dernier par Seule le 29 déc. 2006, 00:24, modifié 1 fois.
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Message par Seule » 29 déc. 2006, 00:18

Faby a écrit : Je disais un jour sur un autre forum que finalement, il n'y avait pas grand chose à dire sur l'éveil, il suffisait de respirer et retrouver l'inné, ce que nous offre la vie, le jour de notre venue au monde.
Que réalise-t-on finalement ?
Pas grand chose, tout est déjà présent et nous ne savons que dénaturer notre nature intrinsèque car nous naissons éveillés au Divin, nous sommes en contact avec Dieu, dès notre premier souffle.
Et bien vois-tu, la vision que tu proposes, à savoir que l'on vient au monde éveillé au Divin, je ne suis pas contre. Mais c'est omettre le conditionnement, le conditionnement à la fois héréditaire proche mais aussi millénaire.

Le nouveau né est déjà conditionné, avant même sa conception et le désir de sa conception si désir il y a seulement. Je ne parle pas des exceptions, qui sont des exceptions. Je parle en général.

Alors la question de savoir si le conditionnement est une théorie ne se pose pas parce que vous voyez clairement que par exemple, le conditionnement de la race est un très vieux conditionnement, et celui de la télé un conditionnement beaucoup plus récent.
Sur le plan biologique, physique, le conditionnement peut être interprété comme l'évolution. Mais sur le plan de la conscience il n'est est rien.

La conscience n'évolue pas mais se transforme, comme la graine se transforme en plante, transmute en une plante. Dans la nature lorsque qu'une branche morte finit sa course dans la cheminée, la vie n'est pas détruite, c'est naturel la transformation passant par la mort. Cette mort peut être symbolisée par la porte étroite de Jésus.

Je parle de la conscience Une et indivisible ici, n'est-ce pas. Je parle aussi du cerveau Un, car le contenu est le contenant.

Maintenant le nouveau né possède un cerveau vaquant, un cerveau vide de son contenu. Et ce cerveau va être rempli, il va bientôt savoir.
Mais peut-on affirmer que ce cerveau bien que vide, le contenant donc, ne soit pas programmé héréditairement ou millénairement ? Comment affirmer que le biologique, le physique n'est pas pollué par les siècles précédents dans sa nature même ?

N'avez-vous pas entendu parler du corps de souffrance ? Le corps de souffrance peut vous faire sombrer dans la dépression sans aucun stimulus visible correspondant, sans aucun prétexte justifiable et logique dans ce monde de la logique qui est celui du conditionnement et de la raison conditionnée.
Ce monde est notre monde conditionné, celui dans lequel nous vivons, un monde conditionné, fragmenté, divisé.

Et ce de ce monde que Jésus nous retire par sa phrase :
"Je vous ai retiré du monde"

Qu'est-ce que cela veut dire ?

Ce monde ne serait-il pas le seul ? Notre monde actuel en lequel nous vivons ne serait-il pas le bon monde ? Un autre monde serait-il accessible ?

Si ce monde duquel nous sommes retiré est le faux, où se trouve l'autre monde ? S'agirait-il d'un monde subtil ou éthérique dont parlent certains mystiques ?

Il y a du vrai dans tout cela, voyez-vous, mais ce n'est que symbolique.

Il est réellement possible de se déconditionner et : "les montagnes redeviennent des montagnes et les rivières des rivières."

Seulement me déconditionner de quoi, de la fragmentation ? De l'esprit de division ?
Il est où cet esprit de fragmentation et de division, cet esprit qui fausse ma vision, ma perception ? Comment percer cet esprit conditionné ? Comment le transcender ?

A la question de savoir où se trouve l'esprit de fragmentation ? La réponse va te surprendre Fabyenne. La réponse c'est que tu es cet esprit de fragmentation toi-même, nous le sommes tous, chacun de nous.

Nous sommes le conditionnement et l'esprit de division, l'esprit de dualité, de conflits permanents et de souffrances éternelles.
Et ce, parce que nous sommes justement le conditionnement ! Il n'yy a aucune séparation entre le conditionnement et soi.
Le conditionnement n'est pas séparé de moi, je suis le conditionnement et je projette la vie, je projette une image de moi et de tout ce que mes sens appréhendent. Tout ce que je vois est fragmenté, divisé, pesé, analysé, mesuré, nommé. Tout ce que je perçois est objectivé, objet. Je suis moi-même un objet, un individu séparé dans le temps et l'espace.

Je suis désolée que ma réponse soit si longue. Je te la propose malgré tout Faby. Elle n'est pas complète mais si ce que j'écris te semble hors du sujet, ou inacceptable pour ton cheminement ou ta vision, ce n'est pas la peine que je continue sur ce terrain.

La question qui suivrait dans la logique, c'est comment me déconditionner si je suis le conditionnement ? Est-ce possible d'en finir avec la division, la fragmentation, le dualisme oppositionnel entre les autres et moi, mais aussi entre la terre et moi, entre l'univers et moi, entre l'instant présent et moi. Entre l'incommensurable, l'immuable et moi ?

Comment atteindre le "Je suis", la totalité, l'immensité de moi-même immédiatement et j'insiste bien : intantanément ?

Je te propose de voir qu'il n'existe aucun intervalle, aucune division entre moi et le reste. Je vous propose à tous de regarder ensemble comment cet intervalle, qui est le conditionnement, peut être transcendé sur le champ, par vision pénétrante, et : "le reste vous sera donné par surcroît" Jésus.

A vous de regarder ou ne pas regarder, d'entendre ou ne pas entendre.
L'orgueil ne m'intéresse pas, je vous demande seulement d'entendre en votre profondeur et puis de jeter tout ce que j'écris, jusqu'au souvenir même, pour vivre vous-même votre véritable nature, ici et maintenant. Car le conditionnement n'est pas inéluctable, ni une fatalité à laquelle nous ne puissions réagir. Il s'agit simplement de vouloir percer l'obscurité, mais vouloir de tout son être. Il "faut" réellement le vouloir, le vouloir autant que nous voudrions respirer en cas de manque d'air. :D
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Message par Seule » 29 déc. 2006, 15:06

Faby a écrit :J'ai posté ce message amie, et commençait à m'activer à la maison, la pensée en mouvement car la question que je pose est préocupante.
Personne !
Je suppose que la réponse est là, il suffit d'accepter de n'être personne.
Est-ce cela, la désidentification ? l'impersonnel ?
Est-il possible d'intégrer cet aspect de la réalisation ?
L'intégrer et vivre une vie de femme, de mère, de soeur, d'amie....
Car c'est énorme à accepter Seule, je vis mais je ne suis personne.
Pourtant, dans cette absence identitaire, je suppose que tout est là,
Présence.
Je ne suis personne et j'accède au tout, au Tout.
Parle moi de tout cela seule, aide moi à y voir plus clair.

Merci
Puisque personne n'est intervenu, pour applaudir ou me critiquer, je suppose que je peux poursuivre mon expsé qui est pratique à celui qui le vit intérieurement, sans s'y accrocher et sans rien rejeter non plus. :wink:
Les symboles trouvent leurs place naturellement, c'est curieux. "Ne rien rejeter et ne rien accepter" est un symbole, mais lorsque qu'il devient action, dans la pratique, dans le concrèt, c'est l'état de vacuité, et hors symbole, cet état est un vécu, une réalité vécue, expérimentée, mais personne n'expérimente, c'est expérience est impersonnelle.

Bon c'est parti tout seul, voyons la suite.

Je dois faire un lien entre mon exposé précédent et ton cheminement ici Fabyenne. Le lien erxiste forcément, c'est à nous de le trouver.

Dans mon exposé précédent j'ai volontairement insisté sur le conditionnement. Parce que se déconditionner c'est bien mais de quoi ?

Est-il possible qu'une partie de moi seulement soit conditionnée et pas une autre ? Dans ce cas, une partie inconditionnée va déconditionner ou aider, participer au déconditionnement de l'autre partie, non ?

Seulement j'ai mis en doute cette possibilité, et je vous invite à en prendre conscience. Je vous invite à douter de vous, de votre savoir, de vos expériences de vos doutes même et de vos certitudes. La connaissance de soi est nue, vierge de tous résidus du passé, de la mémoire.

Je met en doute qu'une partie seulement de moi soit conditionnée car il se pourrait que je ne sois que conditionnement.

Acceptez-vous de n'être que cela, le conditionnement ? Êtes vous capables de le voir et de mourir à ce point, au point de reconnaître que vous êtes un être absolument conditionné ? ëtes vous capable d'une telle humilité, le souhaitez-vous, le désirez vous de toute vos tripes, voulez-vous réellement vous déconditionner ? Si oui, n'est-il pas indispensable alors de prendre conscience que je ne suis que conditionnement ?

Parce que si je ne vois pas que je suis conditionné, et jusqu'à quel point, c'est comme si j'étais inconsciente de ma prison, n'est-ce pas ?

Tant j'accrédite la théorie que je peux me scinder en deux parties, l'une conditionnée et l'autre non, il n'y a aucun espoir pour moi vous comprenez ? Le comprenez-vous clairement ? Commencez-vous à voir clair ? C'est notre démarche ici la clarté-lucidité !

Si je ne vois pas clair en effet, puis-je percer le mystère en moi et autour de moi du vivant, de la liberté, de la beauté ? Puis-je me comprendre dans l'ombre et la confusion du mental livré à son propre mouvement déformé, fragmentaire, oppositionnel ?

Si une partie agit sur l'autre partie, n'est-ce pas le conditionnement qui agit sur le conditionnement dans le but, dans l'(intention de me déconditionner ?

Mais je pose la question, le petit, ici le conditionnement, le moi, l'entité séparée, peut-elle agir sur le Grand ?
Autrement posée la question :

Puis-je voir, connaître, rencontrer la vérité, Dieu, ma véritable nature, l'incommensurable ?

Si c'est possible que le moi puisse vivre l'expérience Ultime, l'expérience du Divin ou universelle, expérience Christ, alors le petit peut atteindre le Grand. Mais si cela est faux, si le Grand ne peut pas atteindre le petit, alors je poursuis une illusion.

Même dans la pratique du yoga le plus performant qui soit, même dans ce que je présume être une action, en fait je ne suis que dans la réaction du conditionnement, c'est une démarche réactive de poursuivre, c'est cela êtres conditionné, c'est réagir aux stimuli et non agir en toute liberté, en toute vacuité d'espace et de liberté.

Voir cela, c'est comprendre que toutes démarches émanant du moi, du centre moi pour se déconditionner est pure illusion.

Ceux sont des faits, vous savez, je ne pense rien moi-même, je ne fais que regarder avec vous, nous prospectons ensemble.

Je crois sincèrement que si nous comprenions ces questions soulevées ici ensemble, la vitesse turbo vers la libération pourrait bien être activée... :D :D :D
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Message par Seule » 29 déc. 2006, 15:25

Seule a écrit :J'ai posté ce message amie, et commençait à m'activer à la maison, la pensée en mouvement car la question que je pose est préocupante.
Personne !
Je suppose que la réponse est là, il suffit d'accepter de n'être personne.
Est-ce cela, la désidentification ? l'impersonnel ?
Est-il possible d'intégrer cet aspect de la réalisation ?
L'intégrer et vivre une vie de femme, de mère, de soeur, d'amie....
Car c'est énorme à accepter Seule, je vis mais je ne suis personne.
Pourtant, dans cette absence identitaire, je suppose que tout est là,
Présence.
Je ne suis personne et j'accède au tout, au Tout.
Parle moi de tout cela seule, aide moi à y voir plus clair.

Merci
Bonjour à tous et à toi Fab, en cette nouvelle et si splendide journée ! Tout est neuf ici, tout est frais et joyeux ce jour, le partageons-nous ? :D


Puisque personne n'est intervenu, pour applaudir ou me critiquer, je suppose que je peux poursuivre mon expsé qui est pratique à celui qui le vit intérieurement, sans s'y accrocher et sans rien rejeter non plus. :wink:
Les symboles trouvent leurs place naturellement, c'est curieux. "Ne rien rejeter et ne rien accepter" est un symbole, mais lorsque qu'il devient action, dans la pratique, dans le concet, c'est l'état de vacuité, et hors symbole, cet état est un vécu, une réalité vécue, expérimentée, mais personne n'expérimente, c'est expérience est impersonnelle.

Bon c'est parti tout seul, voyons la suite. :lol:

Je dois faire un lien entre mon exposé précédent et ton cheminement ici Fabyenne. Le lien existe forcément, c'est à nous de le trouver.

Dans mon exposé précédent j'ai volontairement insisté sur le conditionnement. Parce que se déconditionner c'est bien mais de quoi ?

Est-il possible qu'une partie de moi seulement soit conditionnée et pas une autre ? Dans ce cas, une partie inconditionnée va déconditionner ou aider, participer, au déconditionnement de l'autre partie, non ?

Seulement j'ai mis en doute cette possibilité, et je vous invite à en prendre conscience. Je vous invite à douter de vous, de votre savoir, de vos expériences de vos doutes même et de vos certitudes. La connaissance de soi est nue, vierge de tous résidus du passé, de la mémoire.

Je mets en doute qu'une partie seulement de moi soit conditionnée car il se pourrait que je ne sois que conditionnement.

Acceptez-vous de n'être que cela, le conditionnement ? Êtes vous capables de le voir et de mourir à ce point, au point de reconnaître que vous êtes un être absolument conditionné ? Êtes vous capable d'une telle humilité, le souhaitez-vous, le désirez vous de toute vos tripes, voulez-vous réellement vous déconditionner ?
Si oui, n'est-il pas indispensable alors de prendre conscience que je ne suis que conditionnement ?

Parce que si je ne vois pas que je suis conditionné, et jusqu'à quel point, c'est comme si j'étais inconsciente de ma prison, n'est-ce pas ? Et les aveugles sont nombreux ! :lol:

Tant que j'accrédite la théorie que je peux me scinder en deux parties, l'une conditionnée et l'autre non, il n'y a aucun espoir pour moi, vous comprenez ? Le comprenez-vous clairement ? Commencez-vous à voir clair ? C'est notre démarche ici la clarté-lucidité !

Si je ne vois pas clair en effet, puis-je percer le mystère en moi et autour de moi du vivant, de la liberté, de la beauté ? Puis-je me comprendre dans l'ombre et la confusion du mental livré à son propre mouvement déformé, fragmentaire, oppositionnel ?

Si une partie agit sur l'autre partie, n'est-ce pas le conditionnement qui agit sur le conditionnement dans le but ou l'intention de se déconditionner ?

Est-ce poss=ible que le conditionnement se décponditionne, que le moi qui est conditionnement se déconditionne ?
Cette division entre une partie de moi conditionnée et l'autre non, existe t-elle ?

Je pose la question très serieusement :

Le petit, ici le conditionnement, le moi, l'entité séparée, peut-elle agir sur le Grand ?

Autrement posée la même question :

Puis-je voir, connaître, rencontrer la vérité, Dieu, ma véritable nature, l'incommensurable ?

Si c'est possible que le moi puisse vivre l'expérience Ultime, l'expérience du Divin ou universelle, expérience Christ, alors le petit peut atteindre le Grand. Mais si cela est faux, si le petit ne peut pas atteindre le Grand, le Soi peut importe le nom, alors je poursuis une illusion.

Et c'est une décourverte libératrice, révolutionnaire, de laquelle un rassemblement de l'énergie surgira.

Même dans la pratique du yoga le plus performant qui soit, même dans ce que je présume être une action, en fait je ne suis que dans la réaction du conditionnement.
C'est effet une démarche réactive de poursuivre, c'est cela être conditionné, c'est poursuivre, c'est réagir aux stimuli et non agir en toute liberté, en toute vacuité d'espace et de spontanéité. La spontanéité ne peut exister sans espace total, vaste, aussi vaste qu'un cerveau devenu silencieux, qu'un cerveau se vidant de l'accumulation des siècles précédents mais aussi des conditionnements récents, actuels...

Voir cela, c'est comprendre que toutes démarches émanant du moi, du centre moi pour se déconditionner est pure illusion.

Ceux sont des faits, vous savez, je ne pense rien moi-même, je ne fais que regarder avec vous, nous prospectons ensemble.

Je crois sincèrement que si nous comprenions ces questions soulevées ici ensemble, la vitesse turbo vers la libération pourrait bien être activée... :D :D :D
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Message par Faby » 29 déc. 2006, 19:21

Bonjour amie, à tous,
Les symboles trouvent leurs place naturellement, c'est curieux. "Ne rien rejeter et ne rien accepter" est un symbole, mais lorsque qu'il devient action, dans la pratique, dans le concet, c'est l'état de vacuité, et hors symbole, cet état est un vécu, une réalité vécue, expérimentée, mais personne n'expérimente, c'est expérience est impersonnelle.
L'impersonnelle serait la vacuité, la vacuité impersonnelle ou personne n'expérimente.
Seule subsiste alors, l'expérience en mouvement.
Hors symbole, sans action volontaire ou involontaire, un mouvement non identitaire et en mouvance cependant.
Qui est présent ?
Qui revient de cette transcendance ?
Qu'elle est la qualité de la présence de l'être, au retour de cette absence ?
Qu'est-ce que la non dualité ?


Je dois faire un lien entre mon exposé précédent et ton cheminement ici Fabyenne. Le lien existe forcément, c'est à nous de le trouver.
Je te remercie de m'aider à y voir plus claire.
Dans mon exposé précédent j'ai volontairement insisté sur le conditionnement. Parce que se déconditionner c'est bien mais de quoi ?
Ecrire mon message hier, m'a aidée à comprendre l'erreur de mon affirmation.
Et pourtant, je l'avais aussi expérimenté, qu'elle gourde !
Nous ne naissons pas totalement pur et Divin, nous sommes déjà une masse informe de conditionnements.
Est-il possible qu'une partie de moi seulement soiti conditionnée et pas une autre ? Dans ce cas, une partie inconditionnée va déconditionner ou aider, participer, au déconditionnement de l'autre partie, non ?
Une partie, certes.
Est-il raisonnable de penser qu'un jour, nous puissions nous retrouver totalement nus ?

Seulement j'ai mis en doute cette possibilité, et je vous invite à en prendre conscience. Je vous invite à douter de vous, de votre savoir, de vos expériences de vos doutes même et de vos certitudes. La connaissance de soi est nue, vierge de tous résidus du passé, de la mémoire.
La certitude est la non évolution, la certitude nous ferme les portes de l'inconnu.
Totalement nus du passé, de la mémoire ?
Un travail colossal, sans doute l'oeuvre d'une vie.
Il parait que des êtres parviennent à se libérer spontanément et totalement, en un claquement de doigts.
Le crois-tu amie ?
Je mets en doute qu'une partie seulement de moi soit conditionnée car il se pourrait que je ne sois que conditionnement.
Il serait intéressant de définir l'ampleur de cette masse informe, qu'est le conditionnement.
Notre héritage et le mien est misérable.
Acceptez-vous de n'être que cela, le conditionnement ? Êtes vous capables de le voir et de mourir à ce point, au point de reconnaître que vous êtes un être absolument conditionné ?
Si accepter était la réponse, la mort assurée..
Promis, je te raconterai, si un jour je le vis en live :roll:
Êtes vous capable d'une telle humilité, le souhaitez-vous, le désirez vous de toute vos tripes, voulez-vous réellement vous déconditionner ?
Si oui, n'est-il pas indispensable alors de prendre conscience que je ne suis que conditionnement ?
Je ne suis Que conditionnement !
Mince, il s'est rien passé :cry:

Parce que si je ne vois pas que je suis conditionné, et jusqu'à quel point, c'est comme si j'étais inconsciente de ma prison, n'est-ce pas ? Et les aveugles sont nombreux ! :lol:
Le conditionnement sert l'inconscience, notre prison?
Le conditionnement nous rend sourd et aveugle et sot, et parfois méchant, intolérant, agressif.
Le conditionnement, à des degrés variables, est l'ennemi de l'évolution.
J'ai lu quelque part ici, que penser ou affirmer être arrivé, était un leurre, une prétention..
L'on est jamais arrivé,
Jamais et c'est vraiment étrange amie car tu me connais et tu sais à quel point je bosse à ce niveau.
Des heures de méditation et de yoga et tu sais ?
Je me sens toujours et éternellement, au tout début de ce parcours.
Je peux parler d'énergies Divines, de transcendance et d'états modifiés de conscience, de la nature de l'esprit et même de réalisation du Soi..
Je ressens toujours l'absence de complétude et n'en comprends pas la raison.
( il existe ce mot, complétude ? tu comprends le sens que je lui donne...)
Est-ce que tout cela "sert" à quelque chose ?
D'ou je viens et ou vais-je ?
Il y a quelque chose qui tourne pas rond, quelque chose qui m'échappe.
Je suppose que c'est la dualité qui est perturbante, mais je n'en sais rien finalement.
C'est vraiment difficile et lorsque je lis sur le net, les déclarations idylliques, autour de l'éveil :
Je t'aime, tu m'aimes, on s'aime...coucou, les oiseaux chantent.
Alors que c'est l'engagement le plus difficile, le plus douloureux, le plus solitaire..
C'est un travail de Titan et nous restons très ordinaires.
Incroyablement ordinaires.
Je te propose ce lien qui est pas mal intéressant, "Accepter sa médiocrité".

http://l-instantsacre.blogspirit.com/ar ... crite.html

Je le découvre, je n'ai pas eu le loisir de le méditer encore..
Je t'embrasse très chaleureusement et te souhaite une belle nuit.
A tous,
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