Le labyrinthe
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- Denis
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Le labyrinthe
Qu'évoque pour vous le labyrinthe ?
Modifié en dernier par Denis le 12 sept. 2004, 21:50, modifié 1 fois.
- Denis
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Le labyrinthe est pour moi un symbole très puissant.
Il nous montre que dans la manifestation de notre monde il n'y a que perdition, c'est la vallée des larmes.
Des routes droites avec des virages plus ou moins raides.
Des opportunités à saisir que nous considérons fondamentales, mais qui ne font en réalité que nous faire tourner en rond.
Pas d'issue ???
A mon humble avis une seule issue ...
Celle de s'élever au-dessus de l'illusion, de maya. Maya qui nous laisse croire que nous sommes séparés de la manifestation. Maya qui nous persuade que l'objet, l'observateur et l'observation sont dissociés de nous.
Une seule issue celle de la transcendance.
La transcendance qui nous permet d'accéder à la pleine réalité lumineuse de notre être.
Cette transcendance qui se dévoile uniquement dans le silence et l'immobilité et non dans l'agitation, le monde, le savoir, les relations et le changement.
Quelqu'un à dit : "rien ne change, car tout est là ! ."
Maya est si forte que souvent nous pensons qu'il faudrait changer, devenir plus gentil, plus ouvert, plus compatissant, plus ...
Mais cela n'est-il pas prendre un nouveau virage dans le labyrinthe, ou prendre une nouvelle facette de la manifestation ?, et continuer à tourner dans le labyrinthe de l'existence.
La transcendance n'est-elle pas moins d'agitation, moins de facettes, moins d'ego, moins d'Espace et de Temps, moins ...
Alors dans la simplicité et le scepticisme d'une méditation profonde l'Être accède en même temps au dehors et au-dedans du labyrinthe.
Il nous montre que dans la manifestation de notre monde il n'y a que perdition, c'est la vallée des larmes.
Des routes droites avec des virages plus ou moins raides.
Des opportunités à saisir que nous considérons fondamentales, mais qui ne font en réalité que nous faire tourner en rond.
Pas d'issue ???
A mon humble avis une seule issue ...
Celle de s'élever au-dessus de l'illusion, de maya. Maya qui nous laisse croire que nous sommes séparés de la manifestation. Maya qui nous persuade que l'objet, l'observateur et l'observation sont dissociés de nous.
Une seule issue celle de la transcendance.
La transcendance qui nous permet d'accéder à la pleine réalité lumineuse de notre être.
Cette transcendance qui se dévoile uniquement dans le silence et l'immobilité et non dans l'agitation, le monde, le savoir, les relations et le changement.
Quelqu'un à dit : "rien ne change, car tout est là ! ."
Maya est si forte que souvent nous pensons qu'il faudrait changer, devenir plus gentil, plus ouvert, plus compatissant, plus ...
Mais cela n'est-il pas prendre un nouveau virage dans le labyrinthe, ou prendre une nouvelle facette de la manifestation ?, et continuer à tourner dans le labyrinthe de l'existence.
La transcendance n'est-elle pas moins d'agitation, moins de facettes, moins d'ego, moins d'Espace et de Temps, moins ...
Alors dans la simplicité et le scepticisme d'une méditation profonde l'Être accède en même temps au dehors et au-dedans du labyrinthe.
wow.. c'est super intéressant ce que tu dis. Ces temps-ci justement il me vient des moments intense ou je me rends contre de tous les illusions qui m'habitent, un fois que tu en prends conscience, tu peux sortir du labyrinte et le contempler de loin! Ya pas beaucopu de gens qui s'en rendent contre par contre!
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Inspiration
Merci, cher ami inconnu, de lancer tous ces thèmes intéressants. Je ne me lasse pas non plus de creuser... de me laisser inspirer par le Silence...
Voilà ce que m'inspire le mot labyrinthe :
Le labyrinthe, c'est le conditionnement dans lequel la pensée peut errer toute une vie.
La pensée crée le penseur (comme le dit Krishnamurti), la fausse identité qui embarque le mental, le coeur et le corps humain dans la galère du désir, de l'espoir, dans la galère du temps, dans la galère de la séparation, d'un moi et d'un toi.
Sortir du labyrinthe, c'est respirer au grand large de mon âme, c'est humer le parfum de l'Amour, de ma véritable identité... là où la pensée mécanique a disparu, là où la Parole de Vie l'a remplacée, là où toi et moi n'existent plus...
Là où l'UN est le sourire intérieur de toutes les âmes...
Voilà ce que m'inspire le mot labyrinthe :
Le labyrinthe, c'est le conditionnement dans lequel la pensée peut errer toute une vie.
La pensée crée le penseur (comme le dit Krishnamurti), la fausse identité qui embarque le mental, le coeur et le corps humain dans la galère du désir, de l'espoir, dans la galère du temps, dans la galère de la séparation, d'un moi et d'un toi.
Sortir du labyrinthe, c'est respirer au grand large de mon âme, c'est humer le parfum de l'Amour, de ma véritable identité... là où la pensée mécanique a disparu, là où la Parole de Vie l'a remplacée, là où toi et moi n'existent plus...
Là où l'UN est le sourire intérieur de toutes les âmes...
Homme, si tu es vide, l'eau jaillit de toi,
comme de la source d'éternité.
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- Denis
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Merci de ta présence et de tes envolées pohétiques, elles me plaisent bien.
Peux tu nous parler de toi et si le coeur t'en dit tu peux toi aussi ouvrir des thèmes sur le forum.
Sois la bien venue
Denis
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Denis
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
Cours de Yoga en live et étude de textes en live avec zoom
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Qui suis-je ?
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Une question à laquelle je peux donner une réponse personnelle, une histoire personnelle sans doute banale comme le sont toutes les histoires en ce bas monde, avec des épisodes roses et noirs (plus de noir que de rose..) qui m'ont poussée très jeune à chercher... chercher... la Grande Vie, le Grand Amour, tout ce qui m'élève et me donne une respiration toute autre...
Respirer... c'est vivre... et vivre, c'est respirer l'indicible, c'est respirer ma propre intériorité... le chant de mon âme.
Quel est le chant de mon âme ? l'Amour... Je sais de par ma vie ce que n'est pas l'Amour, ce que n'est pas la Passion...
Ma sadhana, c'est de servir ce que je sens être le véritable Amour et de laisser brûler ce qu'Il n'est pas...
Ce n'est pas si difficile que cela. L'Amour, c'est ce qu'il y a de plus simple, de plus spontané en nous...
Quand le chant se libère de notre coeur-désert, quand il naît spontanément du Silence, où est l'effort ? où est la lutte ?
Je donne des cours de yoga depuis quelques années... mais le champ de mon yoga est la vie quotidienne, pas vraiment les postures ni le pranayama. (même si je pratique tous les jours). Le vrai yoga, c'est ainsi que je le ressens, est de servir l'Amour au sein de toutes les rencontres, dans le secret de mon coeur, sans en parler (comme j'ai la joie de le faire avec toi, maintenant).
Oui, servir l'Amour au-delà de toute attente personnelle, de toute saisie.
L'Amour, on ne peut le saisir... on ne peut qu'être saisi par Lui...
La Joie sans objet devient alors la conjugaison spontanée de notre Etre...
A maintenant.
Une question à laquelle je peux donner une réponse personnelle, une histoire personnelle sans doute banale comme le sont toutes les histoires en ce bas monde, avec des épisodes roses et noirs (plus de noir que de rose..) qui m'ont poussée très jeune à chercher... chercher... la Grande Vie, le Grand Amour, tout ce qui m'élève et me donne une respiration toute autre...
Respirer... c'est vivre... et vivre, c'est respirer l'indicible, c'est respirer ma propre intériorité... le chant de mon âme.
Quel est le chant de mon âme ? l'Amour... Je sais de par ma vie ce que n'est pas l'Amour, ce que n'est pas la Passion...
Ma sadhana, c'est de servir ce que je sens être le véritable Amour et de laisser brûler ce qu'Il n'est pas...
Ce n'est pas si difficile que cela. L'Amour, c'est ce qu'il y a de plus simple, de plus spontané en nous...
Quand le chant se libère de notre coeur-désert, quand il naît spontanément du Silence, où est l'effort ? où est la lutte ?
Je donne des cours de yoga depuis quelques années... mais le champ de mon yoga est la vie quotidienne, pas vraiment les postures ni le pranayama. (même si je pratique tous les jours). Le vrai yoga, c'est ainsi que je le ressens, est de servir l'Amour au sein de toutes les rencontres, dans le secret de mon coeur, sans en parler (comme j'ai la joie de le faire avec toi, maintenant).
Oui, servir l'Amour au-delà de toute attente personnelle, de toute saisie.
L'Amour, on ne peut le saisir... on ne peut qu'être saisi par Lui...
La Joie sans objet devient alors la conjugaison spontanée de notre Etre...
A maintenant.
- yogi tougoudou
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coucou les yogipichous,
Denis dit :
Je crois que la vie, dans le monde, est faite de multiples chemins. Elle est fatalement un labyrinthe. Je crois que l'on erre pas mal avant de s'être donné un sens à sa vie. Le chemin que l'on a décidé de suivre peut lui-même être trompeur : on croit que c'est le bon, puis finalement on arrive à une impasse, à un mur, un obstacle...
Il faut alors changer de chemin. On peut cependant s'entêter et continuer dans la direction préalablement prise. Mais face un mur, que peut-on faire ? Je crois que cela se traduit concrètement par accident, maladie, souffrance... Pourtant combien se sont engagés dans un chemin qui n'était pas le leur, combien s'obstinent à y rester, combien passent ainsi à côté du vrai chemin, du vrai sens de leur vie (et non pas du vrai sens de la vie - la vie n'a pas de sens, mais chacun peut lui trouver un sens, son sens).
Le labyrinthe est passionnant. Il faut comprendre qu'il n'y a pas véritablement de but à atteindre. On s'en fixe un mais il doit être considéré comme un fil conducteur. Ce n'est pas forcément l'objectif ultime à dépasser. Car le plus intéressant c'est de parcourir le chemin. Car sur ce chemin principal que l'on s'est dressé, la vie va en proposer d'autres, parfois trompeur, parfois plus indiqués pour notre nature que celui qu'on s'est fixé. Car le chemin que l'on s'est d'abord établi n'est peut-être pas le mieux pour nous, surtout si nous nous méconnaissons parfaitement.
Chaque vie a un sens, a son importance, sa valeur... Il nous revient de le déterminer... En sachant qu'il sera sûrement remis en cause...
Dans un labyrinthe, on devient fou... Peut-être que si on est peu fou dès le départ, on sera moins déboussolé par la suite...
Je vous souhaite beaucoup d'amour, mes p'tites yoginettes et p'tits yoginous
Denis dit :
Pour moi aussi le labyrinthe est un symbole très puissant. Je voudrais ici proposer une lecture d'inspiration celtique (que les érudits de la culture celte me pardonnent si l'inspiration en question ne repose pas sur des sources sûres, ni sur une compréhension approfonddie ou bien assimilée du symbole).Il nous montre que dans la manifestation de notre monde il n'y a que perdition, c'est la vallée des larmes.
Des routes droites avec des virages plus ou moins raides.
Des opportunités à saisir que nous considérons fondamentales, mais qui ne font en réalité que nous faire tourner en rond.
Pas d'issue ???
A mon humble avis une seule issue
Je crois que la vie, dans le monde, est faite de multiples chemins. Elle est fatalement un labyrinthe. Je crois que l'on erre pas mal avant de s'être donné un sens à sa vie. Le chemin que l'on a décidé de suivre peut lui-même être trompeur : on croit que c'est le bon, puis finalement on arrive à une impasse, à un mur, un obstacle...
Il faut alors changer de chemin. On peut cependant s'entêter et continuer dans la direction préalablement prise. Mais face un mur, que peut-on faire ? Je crois que cela se traduit concrètement par accident, maladie, souffrance... Pourtant combien se sont engagés dans un chemin qui n'était pas le leur, combien s'obstinent à y rester, combien passent ainsi à côté du vrai chemin, du vrai sens de leur vie (et non pas du vrai sens de la vie - la vie n'a pas de sens, mais chacun peut lui trouver un sens, son sens).
Le labyrinthe est passionnant. Il faut comprendre qu'il n'y a pas véritablement de but à atteindre. On s'en fixe un mais il doit être considéré comme un fil conducteur. Ce n'est pas forcément l'objectif ultime à dépasser. Car le plus intéressant c'est de parcourir le chemin. Car sur ce chemin principal que l'on s'est dressé, la vie va en proposer d'autres, parfois trompeur, parfois plus indiqués pour notre nature que celui qu'on s'est fixé. Car le chemin que l'on s'est d'abord établi n'est peut-être pas le mieux pour nous, surtout si nous nous méconnaissons parfaitement.
Chaque vie a un sens, a son importance, sa valeur... Il nous revient de le déterminer... En sachant qu'il sera sûrement remis en cause...
Dans un labyrinthe, on devient fou... Peut-être que si on est peu fou dès le départ, on sera moins déboussolé par la suite...
Je vous souhaite beaucoup d'amour, mes p'tites yoginettes et p'tits yoginous
Haut les coeurs mes frères, haut, plus haut encore ! Et tâchez aussi de ne pas oublier les jambes ! Haut les jambes aussi, bons danseurs que vous êtes, et mieux encore : sachez vous tenir sur la tête ! (Nietzsche)
Pour moi le labirynthe est le chemin tortueux qui est ou emerveillement et jaillissement de conscience ou aride secheresse, desesperante perdition.
Ou fuse la vie quand le silence chante?
Elle est ici ne l'entends tu point
en larges spirales se deployer?
Joie et legereté
elle est celle qui marche du pas argenté
qui du rire donné fait fleurir les vents, à l'aube des âmes.
Rosée, rosée
Ou fuse la vie quand le silence chante?
Elle est ici ne l'entends tu point
en larges spirales se deployer?
Joie et legereté
elle est celle qui marche du pas argenté
qui du rire donné fait fleurir les vents, à l'aube des âmes.
Rosée, rosée
- Denis
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Je vois que tu connais des choses sur les mandalas, Hez, les utilises tu ?
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
Cours de Yoga en live et étude de textes en live avec zoom
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Labyrinthe
C'est le lieu où l'on s'égare, où l'on se perd.
C'est le lieu du doute, du désespoir, de la folie.
C'est le suprême enfermement.
Pourtant, un labyrinthe comporte, en principe, une sortie.
Il y a des labyrinthes que l'on se crée soi-même.
Prendre conscience que l'on est dans un labyrinthe de ce type.
C'est le lieu du doute, du désespoir, de la folie.
C'est le suprême enfermement.
Pourtant, un labyrinthe comporte, en principe, une sortie.
Il y a des labyrinthes que l'on se crée soi-même.
Prendre conscience que l'on est dans un labyrinthe de ce type.