La colere et la nervosité

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fred
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La colere et la nervosité

Message par fred » 15 sept. 2006, 09:06

Bonjour a tous!

Je tiens a ecrire ce post sur la colere et la nervosité,j'en appelle a votre vision de ces deux plaies que je ne peux maitriser a cette heure.

Durant mes meditations,j'ai du mal a me calmer,du mal a me concentrer,il me faut beaucoup de concentration pour commencer a arriver a des respirations amples et calmes.

Je suis quelqu'un de pas forcemment nerveux,mais je pense,apres beaucoup de reflexions sur moi meme,que c'est une sorte de bouclier contre le contact humain.Que ce soit sur la route,dans mes contatcts professionnel,dans mes loisirs,la colere et la nervosité prend toujours le dessus.

Pour moi c'est devenu un handicap,j'ai m'impression qu'il y a deux personnes en moi,une tres charitable,pleine de compassion et d'amour,et une qui par la colere et la nervosité bloque tout ce qui peut se mettre sur mon chemin.

Quelle est votre vision de ces deux sentiments nefastes?
Est ce que vous aussi avez vecu des passages où ces sentiments vous ont blessé ou paralysé?
Si oui,comment avez vous fait pour vous en debarrasser,ou pour les apprivoisé?

Merci d'avance!

Lumières sur vous.
FRED
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rico
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Message par rico » 15 sept. 2006, 10:48

Eviter les postures d'étirements vers l'arrière ou mieux : si on fait des étirement vers l'arrière, il faut enchainer avec des étirements vers l'avant et éventuellement cloturer la séance par salamba sarvangasana.
Les postures arrières peuvent rendre irritable et colérique; les postures avant sont apaisantes.
"Le yoga spirituel n'existe pas, le yoga c'est l'unité et on ne peut rien faire avec un corps faible."
feusecret
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Re: La colere et la nervosité

Message par feusecret » 16 sept. 2006, 10:56

Salut Fred.
fred a écrit :Je tiens a ecrire ce post sur la colere et la nervosité,j'en appelle a votre vision de ces deux plaies que je ne peux maitriser a cette heure.
Ces plaies comme tu les nommes à juste titre, sont liées aux passions de l'ego. Maîtriser une passion est à mon sens... un non sens. Une passion se doit d'être dissolue par le Feu, le Lion Verd évoqué sur un autre fil. Cette dissolution qui réduit, voir dissipe totalement une passion, entraine ainsi sa pseudo-maîtrise. En effet, dès lors qu'une chose n'est plus, difficile d'évoquer sa maîtrise.
fred a écrit :Je suis quelqu'un de pas forcemment nerveux,mais je pense,apres beaucoup de reflexions sur moi meme,que c'est une sorte de bouclier contre le contact humain.Que ce soit sur la route,dans mes contatcts professionnel,dans mes loisirs,la colere et la nervosité prend toujours le dessus.
Je suis réputé calme, doux, pacifiste, et pourtant parfois, je me fais peur lorsque je vois surgir ce monstre de colère tapi au plus profond de moi.
fred a écrit :Pour moi c'est devenu un handicap,j'ai m'impression qu'il y a deux personnes en moi,une tres charitable,pleine de compassion et d'amour,et une qui par la colere et la nervosité bloque tout ce qui peut se mettre sur mon chemin.
J'en suis là aussi, et je sais que mon évolution spirituelle est actuellement bloquée par ces passions et qu'il me faut travailler à leur dissolution pour pouvoir envisager d'aller plus loin.
fred a écrit :Quelle est votre vision de ces deux sentiments nefastes?
Est ce que vous aussi avez vecu des passages où ces sentiments vous ont blessé ou paralysé?
Si oui,comment avez vous fait pour vous en debarrasser,ou pour les apprivoisé?
Je vis régulièrement des situations où apparaissent la colère, la peur. Dans ces moments là, je m'efforce simplement de voir, de faire face à cette ombre, mon ombre, et de la vivre intérieurement. Je ne fuis plus ce Feu, car mon Dieu est un feu dévorant. Lorsque je suis dans une telle situation, j'essaie dans la mesure du possible, de ne pas fixer ma conscience sur la situation, mais plutôt sur l'émotion qu'elle génère. Je me dis alors en moi-même, que le Feu dissolvant est là, en action, et que cette colère, cette peur, en sont les révélateurs. Je vois alors que cette souffrance est un médicament, une eau purificatrice qui me nettoie, me fait mourir un peu plus à moi-même pour me donner de connaître ce qui est plus grand que moi.

Alain.
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Denis
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Message par Denis » 16 sept. 2006, 12:45

Pour celui qui cherche le bien est le mal n'existe plus et surtout doivent être dépassés...

Voici une idée.

Je place deux points reliés par une ligne droite.

D'un coté le bien de l'autre le mal.

Où puis-je me situer sur la ligne ???

Il y aura toujours la possibilité d'aller vers un point où vers l'autre pas de sortie possible, de plus une ligne droite est infinie. De ce fait la psychologie se perd dans les méandres des possibilités infinies de l'humain.

Alors pour sortir de cette dualité, il n'y a qu'une possibilité, mettre un troisième point au dessus de la ligne droite.

Ce point est la conscience. Elle éclaire la dualité et la dépasse.
De ce fait une dualité devient une chance de découvrir des principes à l'œuvre, des fonctionnements des énergies, des manifestations de l'esprit…

Il est assez extraordinaire de voir qu'un un instant nous disposons d'une énergie colossale et qu'à l'instant n-1 elle n'était pas là.

Alors, voici qu'une énergie est présente en nous et que nous avons toujours eu la même démarche depuis notre naissance, quand une énergie est présente on la brûle dans un comportement qui est celui qui nous est familier.

Un timide sera dans la gène quand une énergie sera présente, un coléreux sera dans la colère, un mystique entrera en dévotion, un amoureux aura le cœur brisé….

Il faut simplement voir le processus suivant :
1/ Un stimuli externe nous génère une énergie forte
2/ Ne sachant pas quoi faire de cette énergie, je la brûle dans un comportement que je crois être mien.
3/ L'énergie est brûlée je redeviens celui que j'étais avant cette énergie.

Finalement qu'on brûle l'énergie comme ceci ou cela n'a aucune importance sur le plan de ma recherche. Su r le plan social hurler ou taper sur la figure de quelqu'un n'est pas forcément bien, mais le plan social ne m'intéresse pas dans cette discussion…

La seule chose qui est intéressante à faire c'est de ce dire que nous pouvons bruler ces énergies autrement. Alors pendant un certains temps, au lieu de vous énerver tenter de rire de vous, de cette bêtise. Vous verrez que ni la colère, ni le rire ne sont vous.
Quand l'énergie monte éclatez vous de rire !
Ce coup d'avance que vous aurez sur votre comportement est la conscience.
A force de jouer à être autre chose, les barrières s'écrouleront et vous aurez la possibilité simple d'avoir ce coup d'avance sur un événement et par-là le maitriser ou l'orienter.
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
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Message par yogi tougoudou » 16 sept. 2006, 15:53

Bonjour les yoginoux et les yoginettes,

Je ne suis plus sûr mais je crois que Yoda (vous savez bien, le petit bonhomme maître jedi dans les films de la saga " La Guerre des Etoiles"), disait : " la peur engendre la colère qui engendre la haine qui engendre le côté obscur ".

Ethiquement c'est vrai qu'on aurait tendance à placer colère et peur (nervosité ici) du côté du mal. Elles sont effectivement représentatives de valeurs jugées néfastes.

Mais ce n'est qu'une question éthique, un jugement de valeur donnée par une société à une époque donnée. Je veux dire que cette analyse n'aide pas, à mon sens, à se sentir mieux dans ses pompes.

Je rejoins alors le point de vue de Denis qui est celui du dépassement d'une vision dualiste et d'une approche plus énergétique. Il y a d'un seul coup un apport d'énergie, il faut savoir quoi en faire... Mais ce n'est pas évident...

Personnellement, je suis comme toi Fred, en but avec ses émotions, sentiments, que je n'arrive pas vraiment à endiguer... J'ai toujours eu une personnalité colérique au fond de moi, une moi qui a la haine... Pourtant je suis au quotidien fort calme, doux et patient... Mais plus je vielilis, plus le naturel revient au galop... Il faut parvenir à réaliser l'harmonie entre ces deux faces de Janus...

Je ne suis pas sûr que le Yoga, seul, soit la solution. Il est pour moi une béquille, il m'aide à me tenir debout, mais pour avancer, il n'est pas suffisant. Je prêche pour une solution collective, communautaire et non pas individuelle. Parler à son entourage, ses proches, ses amis, est déjà un meilleur remède... Le yoga t'aide à te préparer mentalement à la discussion, à recevoir critiques et conseils...

Je veux dire que tes problèmes de colère et de peur ne te sont pas personnels. Ils sont créés par l'environnement. Pourquoi tu devrais les traiter seul ? Je ne prêche pas pour devenir un assisté. Mais j'en ai peu ras le bol de toutes ces techniques et systèmes qui prétendent au mieux-être en se fondant sur une approche individuelle. Nous nous ne sommes pas qu'individus perdus dans la masses.
Haut les coeurs mes frères, haut, plus haut encore ! Et tâchez aussi de ne pas oublier les jambes ! Haut les jambes aussi, bons danseurs que vous êtes, et mieux encore : sachez vous tenir sur la tête ! (Nietzsche)
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Message par fred » 17 sept. 2006, 20:24

Merci de votre soutien et de vos explications,en effet apres le nombreuses experience emotive que je subit,je veux bien croire a ce que dit Denis,c'est une montée d'energie et je dois arriver a la maitriser et a la transformer en energie positive.

ce n'est pas une tache facile,loin de là,je veut atteindre le stade de la serenité et du repos;et surtout arriver a me maitriser dans n'importe quelles situations où cette nervosité peut s'exprimer.

Dans mes meditations je cherche le silence,le calme,en gros le "rien",comme me l'avit expliqué denis,je cherche a redevenir foetus,où rien ne m'interpelle,rien ne m'emeut,rien ne m'enerve.Je me concentre juste sur ma respiration et sur mon rythme cardiaque.
est ce d'apres vous une bonne facon de mediter pour en finir avec ces soucis?
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Denis
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Message par Denis » 17 sept. 2006, 20:51

fred a écrit :Dans mes meditations je cherche le silence,le calme,en gros le "rien",comme me l'avit expliqué denis,je cherche a redevenir foetus,où rien ne m'interpelle,rien ne m'emeut,rien ne m'enerve.Je me concentre juste sur ma respiration et sur mon rythme cardiaque.
est ce d'apres vous une bonne facon de mediter pour en finir avec ces soucis?
je ne sais pas si cela sera suffisant...

Vois tu je crois qu'il faut analyser les choses simplement.
Tu as une capacité à générer une énergie de type feu, très rapidement et tu la brûle dans un comportement adéquat qui la violence. Jusque là la chose est normale, ne l'oublie pas.... C'est sur que s'énerver et crier voir devenir menaçant sur le plan social n'est pas une bonne chose, surtout dans notre monde mièvre et bien propre sur lui...

Bref, rechercher le calme dans la méditation ne t'apportera pas forcément le calme dans ta vie...
A mon sens quand on cherche quelque chose on doit se confronter à la difficulté pour s'éprouver, "s'entrainer".

Par exemple quelqu'un souhaite aquerir une force mentale, ce n'est pas en faisant de la méditation qu'il obtiendra cela, c'est en entrant dans des actes qui demandent de la force qu'il apprendra à se prendre sur lui, à se tenir...

Je crois que pour la colère c'est la même chose.
De ce fait je pense que la pratqiue de postures sera pour toi un très bon terrain d'expérimentation. Tu seras vite confronté à la colère et là tu devras prendre sur toi.

La méditation ne peut apparaire que quand les énergies sont de l'ordre de sattva (équilibrée).

Pratique des postures et du pranayama.
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Message par fred » 17 sept. 2006, 22:22

merci denis,je crois qu'il va falloir qu'on se voit! ;)
merci de ta reponse,ce sera dur mais il va falloir que je travaille dur pour arriver a mon but.
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Message par KOMYO » 18 sept. 2006, 12:30

bonjour, il y a une analyse intéressante de la colère dans le texte suivant. J'ai pris le partie de laisser le texte en entier, il est intéressant comme retransmission d'une expérience

Compléter sa pratique - par Ajahn Thiradhammo

Causerie donnée par Ajahn Thiradhammo à Cittaviveka, Octobre 2003. Traduction Christian Ousset Avril 2005
Tahn Natthiko m'a demandé de dire quelques mots ce soir, me disant qu'il voulait s'inspirer de mes trente ans d'expérience de la vie monastique. C'est aussi pour moi un bon thème de réflexion. Qu'est-ce que j'ai fait pendant ces trente dernières années ?

Au fil des ans, j'ai vécu beaucoup de phases dans ma pratique, en commençant dès la Thaïlande. Au début, j'avais une vision très simpliste de la pratique. Ayant juste terminé mes études universitaires, ma première idée était de passer six mois dans une grotte en Thaïlande, assis en silence, et puis ça y est, c'est l'éveil !
C'était mon rêve initial. "Donnez moi simplement six mois et çà y est, je rentre à la maison !".

L'éveil, et puis rentrer à la maison. Eh bien c'était il y a trente ans, alors vous voyez à quel point c'était un rêve. Je pense que la plupart des gens sont comme ça. On commenc la pratique de la méditation avec des concepts, des idées, des attentes et beaucoup de rêves. Dans l'expérience véritable de la pratique, nous testons ces idées et ces concepts. Nous découvrons par nous-mêmes. Je peux dire qu'en ce qui me concerne, je me suis efforcé pendant ces trente dernières années de compléter ma pratique et d'en faire le bilan.

Je me souviens de mes premières années dans le nord de la Thaïlande, assis dans ma petite hutte, essayant de garder une pratique très simple. Je restais simplement assis à observer ma respiration. Je l'observais pendant des heures et des heures chaque jour. J'étais dans un monastère dédié à la méditation, ce qui fait qu'il n'y avait guère de distractions. Il n'y avait rien d'autre à faire que méditer assis ou méditer en marchant. Ce n'était pas un monastère de la forêt, alors il n'y avait pas de routine : pas de méditation du soir, pas de méditation du matin. On nous laissait avancer, par nous mêmes. J'étais très sérieux à cette époque, ou peut-être dans l'erreur, je ne sais pas, et je me donnais vraiment tout entier à la pratique. Je reconnaissais que j'avais une grande chance, car à cette époque il y avait peu d'opportunités de cette sorte en Occident. Ainsi j'étais en Thaïlande, un pays bouddhiste, et ils étaient très généreux de m'offrir un endroit où pratiquer. Donc je pratiquais seize heures par jour, assis et marchant, assis et marchant. Il n'y avait rien d'autre à faire.

Bien sur, sans aucune distraction pendant des heures et des heures chaque jour, pendant des mois à la suite, l'esprit devient assez paisible. Mais comme le monastère était sur la carte touristique de Chiang Mai, un bon nombre d'occidentaux y venaient. Une fois, je me souviens que j'étais assis en train de méditer, quand j'entendis des pas monter l'escalier. La porte s'est ouverte, et un touriste est entré. Il me vit assis là, puis vint vers moi et dit "Bonjour, je m'appelle Joe Smith". Je levais les yeux et dis : "Bonjour, je suis.., heu…, je suis.. ". Je ne me souvenais plus qui j'étais ! "Je respire", c'est tout ce qui me venait à l'esprit. Bien sur, cela n'a pas été une expérience très joyeuse ; c'était un peu effrayant. Vous comprenez, il a fallu que je consulte mon passeport pour savoir qui j'étais !

Ces jours de tranquillité étaient comptés car je pratiquais si diligemment que finalement même me nourrir devint une distraction, une perturbation de la concentration. On ne peut pas vivre très longtemps sans manger, alors au bout d'un moment je suis tombé malade. C'était vraiment un choc d'être malade, parce que je ne pouvais pas continuer mes exercices de méditation, alors toute ma confusion revint. La concentration ou le calme de l'esprit sont des états conditionnés ; si on pratique des exercices de concentration pendant longtemps on peut faire l'expérience de la concentration, mais cette concentration est conditionnée par les exercices. Quand je ne pus plus continuer les exercices, toute la confusion, tous les soucis, toutes les pensées revinrent, et c'était encore pire qu'avant. Non seulement j'avais ma confusion habituelle, mais c'était de la confusion après avoir connu la tranquillité, et elle me semblait bien pire. C'était la confusion habituelle sur fond d'un calme antérieur. Alors bien sûr ma première réaction a été : "Le bouddhisme ne marche pas. Ca ne peut pas être de ma faute. Ça doit être la faute du bouddhisme".

Heureusement quelque chose en moi, une espèce d'intuition, ou une sorte de foi, me donnèrent une deuxième idée : "J'ai peut-être manqué quelque chose". Alors j'ai regardé dans un des livres bouddhistes et lu qu'il disait : "sila, samadhi et panna". Oh oui, panna, qu'est ce que c'est ? Qu'est ce que cet élément appelé sagesse ? Peut-être que j'ai manqué quelque chose, là. Alors je réalisai : "Je vais devoir recommencer au début, et revoir mon idée de la pratique".

En ce temps là, ma compréhension de la sagesse était qu'il s'agissait essentiellement de connaissance. Alors la sagesse pour moi signifiait étudier les Ecritures bouddhistes. C'était ainsi que j'interprétai le terme de "sagesse" utilisé par le Bouddha. En fait, contempler les écritures me donna un bon peu de sagesse, d'une certaine manière. Il y a différents types de sagesse mentionnés dans les écritures. Il y a suta-maya-panna, qui est la sagesse issue des discours, de ce que vous avez lu ou entendu. C'est le premier type de sagesse, le moins élevé. Le second type est cinta-maya-panna, qui est ce que nous pensons et que nous contemplons. Le troisième, le type de sagesse le plus élevé est bhavana-maya-panna, qui est la sagesse qui vient de la méditation et de la contemplation. N'ayant pas beaucoup d'expérience de la méditation, je pensais que la sagesse consistait à étudier les écritures. Mais après avoir étudié les écritures et médité encore quelques années, quelque chose semblait ne plus marcher. Heureusement, je trouvais les enseignements de Ajahn Chah qui étaient alors disponibles en traduction en Thaïlande.

Les enseignements de Ajahn Chah semblaient très équilibrés. Bien sûr, il encourageait la concentration mais sans en faire trop. D'après ce que je compris, il montrait que la faculté de sagesse venait non de la lecture des écritures, mais de la connaissance de soi. Par exemple, une personne lui demandait : "Combien de temps dois-je rester assis chaque jour ? " Sa réponse était : "Je ne sais pas, observez-vous. De combien pensez vous avoir besoin ? Qu'est ce qui marche pour vous ?". Il plaisantait en disant que pour certaines personnes rester assis longtemps c'était être comme une poule assise sur son nid. Pas très utile. Vous pourriez couver quelques œufs, je suppose. Bien sûr, certaines personnes peuvent avoir besoin de rester assises plus longtemps, mais l'essentiel c'était : voyez par vous-même.

Quand je me rendis compte qu'Ajahn Chah était vraiment ancré dans la sagesse, et qu'il savait comment la développer et la cultiver, j'allai le voir, et finis par rester dans ses monastères en Thaïlande pendant les six années suivantes. Bien que ses enseignements aient été très simples, il fallait souvent un certain temps avant qu'ils ne "rentrent vraiment dans le cœur". En Thaï, les mots qui signifient "compréhensio" sont "kow jaï", littéralement "entrer dans le cœur". Les enseignements d'Ajahn Chah entraient très bien dans l'esprit, je pouvais entendre ce qu'il disait, mais ils ne rentraient pas vraiment dans le cœur. Je ne les comprenais pas vraiment encore.

Je me rappelle qu'un de ses enseignements parlait de maintenir l'attention et la concentration quoique nous fassions, pas seulement dans la salle de méditation mais aussi dans chaque activité. J'ai dû l'entendre une douzaine de fois. Un après midi cependant, j'étais assis dans ma petite hutte dans la forêt essayant de devenir paisible et calme. Et puis à trois heures, la cloche sonna pour appeler à puiser de l'eau. Avec la chaleur, trois heures n'est pas le moment le plus agréable de la journée. Mais si je devais vivre dans le monastère, je réalisai que je devais coopérer. Alors je sortis de ma petite hutte pour aider à puiser l'eau. Je grommelai, "cela dérange ma méditation. J'aurais pu atteindre une bonne concentration si la cloche n'avait pas sonné". Et puis je m'arrêtai et pensai : "Hé, Ajahn Chah nous a dit d'être concentrés et attentifs quoi que nous fassions. Eh bien, puisque je vis dans ce monastère, peut-être devrais je essayer." Alors j'ai essayé de rester concentré et attentif en marchant vers le puits, en aidant à tirer de l'eau, en distribuant l'eau dans tout le monastère, en balayant la salle de méditation. Après quarante-cinq minutes comme cela, je retournai dans ma hutte et m'assis pour méditer et, surprise : je me rendis compte que mon esprit était vraiment paisible. Avant il m'aurait fallu une demi heure avant d'arrêter de grommeler. Mais quand je m'assis, je me rendis compte Eh bien, ça marche vraiment !". Bien que j'aie souvent entendu les encouragements d'Ajahn Chah à être attentif, il fallut cet incident particulier pour que je comprenne vraiment ce qu'il voulait dire.

De tous les enseignements que j'ai entendus d'Ajahn Chah, celui auquel je réfléchis le plus souvent est très simple. Je ne le comprends toujours pas vraiment, alors j'y réfléchis encore maintenant. Il a dit : "Tout nous enseigne". Plus tard j'y ai ajouté ma propre interprétation : "Tout nous enseigne si nous y sommes ouverts". Plus récemment j'ai dit : "Tout nous enseigne, que nous le sachions ou non". Pour moi cela veut dire que les enseignements nous viennent à différents niveaux, même si à notre niveau de perception habituel il ne nous semble pas que nous soyons vraiment en train d'apprendre. Parfois c'est un sentiment profond, parfois ce n'est qu'une vague intuition. Et c'est pourquoi j'ai dit que ma pratique a été comme d'essayer de trouver un équilibre, plutôt que de ne recevoir les enseignements qu'à un seul niveau, le cerveau, le cœur ou n'importe où. Il s'agit d'essayer de les recevoir à tous ces niveaux différents. Pour moi cela s'accorde bien avec les quatre fondements de l'attention, être attentif au corps, aux sentiments, aux états d'esprit et aux dhammas.

Parfois les enseignements arrivent au niveau corporel. Equilibrer la pratique ne veut pas seulement dire être conscient de marcher et de s'habiller, par exemple, comme il est dit dans les écritures, mais apprendre vraiment le langage intérieur du corps. Par exemple, pour comprendre la langue Thaï, j'ai besoin d'apprendre le Thaï. Apprendre le langage intérieur du corps demande un apprentissage différent. Il y a certains exercices dans les écritures qui nous aident à développer la conscience du corps. Mais ce que je veux souligner est un peu plus profond. Parfois il arrive des expériences, et je ne peux pas les comprendre ici ou ici (indiquant la tête et le cœur). Comprendre ce que dit le corps n'est pas simplement l'interprétation du corps que fait le cerveau. Il s'agit d'être ouvert pour accueillir le corps, à son propre niveau de réalité, à son propre niveau d'expression.

Pour moi, apprendre le langage du corps est comme apprendre une autre langue. Le corps parle une langue différente. Il ne parle pas "rationalité". Il ne parle pas "émotionnalité". On pourrait dire qu'il parle "physiqualité". Pour comprendre ce langage, on peut commencer en développant la conscience du corps ; s'accorder au niveau corporel. Nous écoutons le corps lui-même parler, sans essayer d'interpréter avec notre cerveau, mais en laissant simplement le corps parler par lui-même.

A d'autres moments, nous devons être conscient des sensations. "Sensation" est la traduction habituelle du mot pali, vedana. Dans l'enseignement bouddhiste, la sensation ou vedana c'est le ton de la sensation. Il n'a rien à voir avec l'émotion. Bien que cela paraisse simple, c'est parfois difficile à saisir. Je me souviens une fois en Angleterre je conduisais une retraite de méditation sur le thème de la sensation, vous savez : plaisant, déplaisant, neutre ; plaisant, déplaisant, neutre. Au bout de trois jour un homme vint vers moi et me dit : "J'ai une question : Qu'est ce que c'est, la sensation ?" Au bout de trois jours ! Je répondis : "plaisant, déplaisant, neutre". Si simple, et pourtant il ne saisissait pas.

Je me rends compte que c'est en partie un problème de traduction. Vous savez, les gens disent : "Comment vous sentez vous ? " Vous ne répondez pas : "Eh bien, plaisant, déplaisant ou neutre". Vous dites "Je me sens bien", ou bien "Je me sens en pleine forme", ou "Je me sens très mal", ou quelque chose d'autre. Vous répondez habituellement en termes d'émotions. Mais la sensation ou vedana c'est le ton fondamental de la sensation, le ton général de ces émotions, qu'elles soient plaisantes, déplaisantes ou neutres. Mettre cette grille de lecture en application donne une perspective différente. Quand on est déjà dans l'émotion, vous savez : "Je me sens bien", "Je me sens heureux , il y a déjà une certaine part de personnalisation, ma forme particulière de bonheur ou de tristesse, ou quoi que ce soit d'autre. Mais plaisant, déplaisant, neutre : à qui pourraient-elles appartenir ? Cette façon de voir rend l'expérience plus objective. Cela nous donne une manière différente de regarder les émotions, qui pour la plupart d'entre nous sont autrement très chargées individuellement. Parler en termes de plaisant, déplaisant ou neutre donne de l'objectivité. Il ne s'agit pas de nier notre bonheur, mais vous le voyez comme un sentiment agréable plutôt que "moi étant personnellement heureux", avec tout l'investissement personnel dans ce bonheur. Cela divise la réalité personnelle en catégories.

Quand Ajahn Chah expliquait le Dhamma, il donnait souvent des exemples tirés de la nature, sur les fourmis et les feuilles dans la forêt, et d'autres choses comme celles là. Bien que je sois né moi-même à la campagne, il ne me serait jamais venu à l'esprit de regarder les fourmis. Qu'est ce que ça a à voir avec le bouddhisme ? Les fourmis et les feuilles ? C'est à ce moment là que les paroles d'Ajahn Chah "toutes les choses nous apprennent" m'ont tellement aidé. Vous savez, la première fois que je l'ai entendu je pensai "Que veut-il dire par Toutes les choses nous enseignent ?" Il ne voulait certainement pas dire que toutes les paroles nous enseignent, mais bien dire toutes les choses.

Ajahn Chah avait l'habitude d'insister sur l'importance, par exemple, de faire confiance à notre propre sagesse intuitive. Eh bien sur, je n'avais aucune idée de ce que cela voulait dire. Car les enseignements de sagesse nous arrivent d'un maître, nous sommes des disciples du bouddha, alors qu'est ce que la sagesse a à faire avec moi ? Dans ma recherche de sagesse, j'ai souvent perçu un besoin de recevoir une confirmation, ou une affirmation de ce que je savais, ou pensais savoir. Au début je trouvais les réponses d'Ajahn Chah à ce besoin assez difficiles, mais je les ai beaucoup appréciées par la suite. Il était le maître pour ne jamais donner une réponse directe. Quand on venait le voir et essayait d'obtenir une réponse directe, il adoptait toujours une approche différente. Au début je pensais qu'il était un peu, comment dire, pas rusé… mais…. Peut-être ne savait-il pas…. Ou peut-être essayait-il de se moquer de nous, car il avait aussi le sens de l'humour.

Je réalisai plus tard qu'il essayait de nous renvoyer à nous mêmes, vers cela qui est en train de poser la question ou qui cherche une réponse. Si nous cherchions une réponse en dehors de nous, auprès de lui, il nous renvoyait toujours à nous. Alors finalement, si vous le suiviez assez longtemps, vous reveniez à vous-même. Il est fondamental pour la pratique du Dhamma d'être capable de remettre en question ses postulats de base. Nous commençons en posant des questions, mais il est sans doute plus important de trouver qui les pose. Souvent je finissais pas réaliser que mes questions venaient de mon ego. Quand je posais une question à Ajahn Chah, en fait je voulais qu'il me donne ma réponse, ou au moins une réponse qui me plaisait. Je voulais que mes vues soient confirmées. Je voulais que ses réponses me plaisent, qu'elles me rendent heureux et qu'elles me réconfortent, et affirment mon sens du moi.

Répondre comme il le faisait était sa manière de nous rediriger vers notre propre sagesse intuitive. Nous devions apprendre à soulever des questions et à les laisser flotter un moment, sans y chercher de réponse. Il me fallut un moment pour réaliser que dans les enseignements du Bouddha, la sagesse n'était pas simplement lire les écritures, mais se comprendre soi même, comprendre notre nature, le corps, les sensations, les états d'esprit, mentalement et physiquement, namma-rupa. Quand le Bouddha essayait de découvrir la Vérité, il s'assit et chercha en lui-même. Nous ne voyons jamais une statue du Bouddha représentant le Bouddha en train de lire, n'est ce pas ? Il méditait, et tout ce qu'il avait pour méditer c'était juste son propre corps et son propre esprit. Il n'avait même pas le corps et l'esprit de quelqu'un d'autre. Juste les siens. C'est là qu'il a trouvé l'éveil. Ce n'était pas dans un livre, ce n'était pas à l'extérieur de lui-même, il était juste là, dans son propre corps, son propre esprit.

Ayant passé tant d'années, quinze ans assis dans une salle de classe en regardant un tableau noir, avec un enseignant pour me dire la vérité, la vérité avait toujours été pour moi "là dehors". Il m'a fallu un moment pour tourner cette attitude dans l'autre sens. Je me souviens d'une fois en ThaÏlande, nous avions des étudiants qui visitaient le monastère. Ajahn Chah leur dit très simplement : "Laissez vos livres de coté, et lisez vos esprits". Cela semble simple, mais comment s'y prendre ? Nous avons tous appris à lire des livres depuis que nous sommes tout petits, mais on a appris à peu d'entre nous à lire nos esprits. Quel esprit ? Qui est en train de lire l'esprit de qui ? Est-ce mon esprit qui me lit, peut-être ? Mais c'est cela l'objet de la méditation. Etre capable de lire son esprit, ou de lire l'esprit.

Alors, mes efforts pendant ces années ont consisté à approfondir ou à équilibrer mes idées sur la pratique. Cela veut dire les tester. Bien sûr, les tester veut dire que parfois nous échouons. C'est ça l'objet des tests. Parfois vous réussissez, parfois vous échouez. Je dois admettre qu'en trente ans -j'espère que cela va vous inspirer - en trente ans je réalise que j'ai appris quelques unes de mes leçons les plus importantes de mes échecs, pas de mes succès. Les succès sont secondaires ; ils vous donnent un coup de fouet temporaire, mais apprendre de ses erreurs ou de ses échecs, ça ce sont des leçons très très importantes. Bien sûr, qui a envie d'apprendre d'un échec ? Qui veut même reconnaître l'échec, qui menace tant notre sens du moi, notre orgueil et notre vanité. Mais pour moi, l'échec nous montre notre côté sombre. C'est là que nous ne regardons pas, que nous ne voyons pas. Pour moi, l'éveil ce n'est pas éclairer la lumière. La lumière est déjà éclairée. L'éveil c'est éclairer l'ombre, où nous ne regardons pas, où nous n'avons pas vu, ce que nous avons ignoré. C'est éclairer notre ignorance.

Cela peut sembler paradoxal, mais, je l'espère, pas décevant, de dire que nous apprenons plus de nos erreurs. C'est là que nous ne voulons pas regarder, notre orgueil et notre vanité, les fondements de notre sens du moi, tout devient visible dans nos échecs. Mais le succès peut être encore plus dangereux, à mon avis, car il entraîne plus d'orgueil et de vanité. Alors, mettre au jour et transformer le côté sombre, le côté perdant, c'est cela la pratique pour moi ; apprendre de toutes choses, spécialement les choses que nous ne voulons pas voir, particulièrement celles que nous estimons inutiles ou sans valeur. Cela m'a été confirmé pendant la retraite de cet hiver.

En hiver nous avons trois mois de retraite monastique. C'est un bon moment pour pratiquer et d'habitude c'est un moment de calme et de paix. Mais cette année, après un mois de retraite, j'ai eu une brève rencontre avec quelqu'un. Par la suite, je restais mal à l'aise ; peut-être pourrait on dire que c'était de la colère. Ce n'était pas quelqu'un du monastère. Si cela avait quelqu'un du monastère, j'aurais pu leur en parler et nous aurions tiré cela au clair. C'était quelqu'un rencontré par hasard au cours d'une promenade, et qui est parti ensuite. Je ne pouvais même pas le poursuivre et tirer cela au clair. Alors j'étais là, au milieu d'une retraite monastique, sans distraction, et il y avait cette chose. Je l'appelais " colère " pour pouvoir m'en occuper, et cette " colère " ne voulait pas disparaître. Je trouvais perturbant d'avoir cette colère qui me harcelait au milieu de cet environnement monastique paisible. Et puis finalement je m'y suis mis : Je réalisai : "c'est une bonne opportunité pour apprendre".

Je commençai à contempler cette irritation, à examiner ce qui arrivait. C'était une sensation physique déplaisante dans la région du cœur. Comme je la regardais, cette "colère" se changea subitement en quelque chose d'autre : "en rancune". Cela me surprit car la personne envers laquelle j'éprouvais de la rancune n'était même pas là ! Ce n'était qu'un souvenir, mon imagination. Alors je considérais cette rancune pendant les deux ou trois jours suivants. Je compris qu'elle était due au fait d'avoir été mal compris. Cela remontait à quelque chose arrivé des décennies auparavant. Je commençais à la regarder, de façon ouverte, à la recevoir sans jugement. Ce faisant, cela commença à se dérouler. J'avais l'impression que cela se déballait tout seul. Ce que j'avais pris pour de la colère s'avéra avoir un mécanisme complexe. Il m'apparut que c'était une série de choses.

Après la rancune, la peur apparut, peur de laisser cette rancune sortir, peur qu'elle n'explose, et peur de ce que l'autre personne pourrait faire si je la laissais sortir. La peur dura trois ou quatre jours. Sous la peur, il y avait de la frustration. Je passais trois ou quatre jours avec elle. Chaque jour ce sentiment que j'avais appelé " colère " se démêlait. Il commença à se démêler d'une façon presque mécanique. En se démêlant il s'ouvrait. En s'ouvrant il devint plus effrayant, parce qu'il n'avait plus de forme. Il devint plus nébuleux et il devint plus gros. Il devint plus gros que moi. Mais en se démêlant il devenait moins solide et plus spacieux, et il avait plus de flexibilité en lui. Quand j'atteignis le sentiment de frustration, il semblait moins personnel. Il semblait plus universel. Ce démêlage dura ainsi quelques semaines. Puis un jour, je notai que ce n'était qu'une énergie sans couleur. Elle n'avait ni couleur, ni texture, ni émotion. Je ne pouvais dire s'il s'agissait de rancune ou de frustration, ce n'était qu'une énergie qui palpitait, une énergie sans couleur, bien qu'elle ne soit pas plaisante. Je pouvais voir que ce n'était pas moi, et cela me faisait peur. Au moins, avec la colère je pouvais dire : " Bon, d'accord, c'est moi ". Mais en se démêlant de plus en plus, elle se réduisit au niveau d'une sorte d'archétype. C'était une émotion basique, fondamentale. Et puis il n'y avait plus que cette énergie, palpitante. Une puissante énergie sans couleur ni direction. Je ne pouvais pas dire qu'elle m'appartenait. Je pouvais juste voir que c'était une force vitale. Et ce fut une révélation pour moi de voir que cette colère est une partie de notre être. C'est une expression de la force vitale. Bien sûr elle a été polluée par des influences négatives, dans ce cas mes propres trucs, ma frustration, ma rancune et ma peur. Mais à sa source ce n'est que la force vitale. C'était effrayant à comprendre, parce que je n'avais pas de contrôle dessus. Avec la colère, j'avais un certain degré de contrôle : je pouvais me taire, ou la laisser sortir, mais ce truc, qu'est ce que c'est ?

Par conséquent, il est important de travailler avec la colère, pas contre elle, parce qu'elle est une part de notre force vitale. Si nous essayons de travailler contre elle, c'est comme essayer de nous tuer nous même. C'est ce que font beaucoup de gens, ils essayent d'étrangler leur colère. Ils essayent de la stopper, et ils deviennent déprimés, pleins de rancœur, et frustrés parce qu'ils vont contre leur force vitale. Travailler avec la colère ne veut pas dire la laisser s'échapper mais travailler avec elle, être capable de s'accorder avec elle au niveau où elle est cette force vitale. Une fois que nous pouvons la voir d'une façon différente elle prend un autre sens pour nous.

Je me rendis compte que lorsque je pensais que ce n'était que de la colère, certaines pensées venaient me gronder : "oh, tu ne devrais pas être en colère. Trente ans de méditation et tu es encore en colère". Mais quand elle est devenue une énergie, une énergie palpitante, alors toutes ces voix se sont tues, parce qu'il n'y avait pas d'histoire associée. Il n'y avait pas d'histoire, pas de coloration, et aucun investissement personnel, car c'était simplement une énergie vitale. C'est sûrement ce que le Bouddha nous disait, ne pas prendre les choses que nous voyons comme une expression de nous-mêmes, mais être conscients de ce que sont leurs véritables implications, de quelle est leur profondeur réelle. Souvent nous ne regardons que la surface, nous ne voyons pas vraiment quelle est la source. Si nous cultivons l'attention, la conscience, elles peuvent commencer à pénétrer au travers, à démêler les émotions telles que la colère.

La colère n'est pas quelque chose à étouffer ni à étrangler, mais quelque chose qu'il faut explorer et à laquelle il faut s'ouvrir, qu'il faut découvrir. Elle doit être transformée en quelque chose qui doit être éclairé. La pratique c'est éclairer cette qualité, pas la repousser au loin, ni essayer de l'étouffer ou de l'ignorer. La colère nous dit quelque chose à propos de nous même, que nous voulions l'entendre ou non. Nous devrions nous souvenir de l'enseignement d'Ajahn Chah, que " toutes les choses nous enseignent ", et nous souvenir que les choses que nous n'aimons pas sont sans doute celles dont nous apprendrons le plus.
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Message par Yog » 18 sept. 2006, 13:15

Bon, je n'ai pas lu toutes les réponses désolé, je le ferais plus tard, je ne fais que passer en coup de vent. :?
Par contre :
Dans mes meditations je cherche le silence,le calme,en gros le "rien",
Ne cherche rien en méditation, ne fais aucune projection de ce que devrait être la méditation. Le calme ne se force pas. On ne peut pas devenir calme de force. Le calme intérieur vient à soi naturellement, par le détachement, le non-attachement.
Pour comprendre la colère, il faut aller à sa source, et surtout pas essayer de l'éviter, de la maitriser, car ce serait à nouveau être violent avec soi.
Chercher le calme, le silence, ça peut être une fuite, car le monde extérieur est tout sauf calme et silencieux. Donc, même lorsqu'on entre dans le calme en méditation, on peut être très troublé par le tumulte extérieur. Le contraste est trop grand au début et ça déstabilise. Avec le temps, ce tumulte glisse sur soi, on ne s'y attache plus, sans pour autant l'ignorer totalement.

Personnellement, je me mets régulièrement en colère. J'accepte la colère comme l'expression de quelque chose en moi. Je la prend comme une occasion d'apprendre à me connaitre et à savoir ce qui en moi cherche à s'exprimer. Ca permet d'apprendre comme être en relation avec les autres, de voir les interactions. Mais il existe aussi des colères utiles, saines. On ne peut pas rejeter ce sentiment en bloc et de façon catégorique, il faut savoir faire la part des choses.
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Message par yogi tougoudou » 18 sept. 2006, 21:51

Bonsoir yoginouchouchous,

J'ai lu l'extrait livré par KOMYO. Je ne l'ai pas relu et je viens de le lire, donc pas de recul. Mais je désire quand même livrer quelques réflexions et sentiments à chaud. Par ce préambule, j'espère simplement que vous, intervenants de ce forum, sauraient lire mon message avec indulgence et discernement.

C'est un très beau texte. ça respire vraiment la sagesse. On sent beaucoup d'humilité, beaucoup d'expériences, et on voit beaucoup d'enseignements cet extrait. C'est simple mais riche à la fois.

Effectivement le texte donne bien une réponse quant au traitement de la violence, qui n'est pas sans rappeler celle donnée par Denis. Elle semble s'articuler autour, d'une part, d'une distanciation par rapport au phénomène de la colère, et, d'autre part d'une compréhension profonde du phénomène, qui s'effectue notamment par une sorte d'autopsie, une opération de démontage.
J'ai d'ailleurs été frappé par une approche quasi-mécaniste du phénomène de la colère. Le mot " mécanique " est d'ailleurs souvent employé.
J'ai même envie de dire que la démarche est presque scientifique. En effet comme le scientifique, le méditant place un phénomène dans un rapport d'observation, d'analyse, d'expérimentation. Mais ce ne peut être totalement scientifique car l'objet de l'expérience n'est pas quantifiable, pas vérifiable empiriquement. L'objet de l'étude ne peut être concrètement situé en dehors du sujet qui l'observe. L'expérience du méditant est marquée par la subjectivité, à la différence de celle du scientifique, sous le sceau de l'objectivité.

Cela dit la solution proposée par notre sage me semble difficilement applicable dans notre vie quotidienne. Elle exige deux conditions qui sont très difficiles à trouver dans notre société, à notre époque : temps et isolement. Franchement avoir du temps et la faculté de s'isoler c'est devenu du luxe aujourd'hui.

Attention je ne dis pas qu'avec temps et isolement on arrive forcément à cet état de sagesse, mais cela me semble les conditions sine qua non pour qu'il puisse apparaître.

Cependant, le principe me semble bon... Je ne sais pas, il y a quelque chose de profondément vrai... Après tout c'est vrai que ce n'est que de l'énergie en mouvement tout ça...

Mais je le repète, au final, la méthode ne me semble pas convenir pour la plupart des occidentaux...

Ciao les yoginoupipous !
Haut les coeurs mes frères, haut, plus haut encore ! Et tâchez aussi de ne pas oublier les jambes ! Haut les jambes aussi, bons danseurs que vous êtes, et mieux encore : sachez vous tenir sur la tête ! (Nietzsche)
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Message par Denis » 18 sept. 2006, 22:49

yogi tougoudou a écrit :Mais je le repète, au final, la méthode ne me semble pas convenir pour la plupart des occidentaux...
La bonne question c'est : "qu'est ce qui conviendrait aux occidentaux ?" :D :D

Je crois que nous avons la facheuse abitude de ne pas vouloir s'investir d'une manière générale. Alors dans tous les domaines la Force, le courage, l'effort, la volonté sont des mots qui deviennent "As been".
Aujourd'hui, c'est plutôt, "soyez vigilant", "citoyens", "gentils" et c'est surtout avoir tout tout de suite...

Triste vie qui pousse les gens à consommer des anti-stress et anti depresseur car nous ne savons plus gérer nos états d'âmes, nous ne savons plus prendre sur nous.

Enfin, je ne crois qu'il faille avoir beaucoup de temps et d'espace, je crois qu'il faut faire des choix et se bouger, ne pas accepter d'être le jouet de la vie mais jouer avec...
De ce fait je peux à chaque instant de ma vie rester connecté à autre chose que la simple vie extériorisée qui défile devant mes yeux et par là avoir d'autres actions. C'est juste une question de conscience, d'énergies et de force mentale.
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Message par sissi135 » 15 nov. 2006, 18:05

denis
Je crois que pour la colère c'est la même chose.
De ce fait je pense que la pratqiue de postures sera pour toi un très bon terrain d'expérimentation. Tu seras vite confronté à la colère et là tu devras prendre sur toi.

qu'elles est la position qui genere la colere ?
La femme fut créée d’une côte de l’homme, Pas de sa tête pour être au dessus de lui, Ni de ses pieds pour être piétinée, Mais d’une de ses côtes pour être son égale, Sous son bras pour être protégée Et près de son cœur pour être aimé.
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Message par Denis » 16 nov. 2006, 08:59

sissi a écrit :qu'elles est la position qui genere la colere ?
L'immobilité...

Tu prends une posture assise et tu essaye de rester immobile 3 heures...
Allez pour commencer 30 mn... :wink:
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Message par anam » 16 nov. 2006, 19:23

j'ai remarqué que pawan muktasana engendre chez moi la colère, très rapidement...
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Message par rico » 16 nov. 2006, 19:45

j'ai remarqué que pawan muktasana engendre chez moi la colère, très rapidement...
bizarre car c'est une posture de détente et de récupération...
"Le yoga spirituel n'existe pas, le yoga c'est l'unité et on ne peut rien faire avec un corps faible."
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Message par sissi135 » 18 nov. 2006, 14:56

Denis a écrit :
sissi a écrit :qu'elles est la position qui genere la colere ?
L'immobilité...

Tu prends une posture assise et tu essaye de rester immobile 3 heures...
Allez pour commencer 30 mn... :wink:
ohh je ne pourrai pas rester tout ce temps immobile , mais je pense que ca va venir .....
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Message par sissi135 » 18 nov. 2006, 15:00

anam a écrit :j'ai remarqué que pawan muktasana engendre chez moi la colère, très rapidement...

explique moi cette position en francais stp ??
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Message par rico » 18 nov. 2006, 15:14

explique moi cette position en francais stp ??
http://eye.taragana.com/images/figure27_small.gif
"Le yoga spirituel n'existe pas, le yoga c'est l'unité et on ne peut rien faire avec un corps faible."
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Message par sissi135 » 18 nov. 2006, 15:21

rico a écrit :
explique moi cette position en francais stp ??
http://eye.taragana.com/images/figure27_small.gif
merci c'est la posture que je prend avant de comencer ma chandelle
La femme fut créée d’une côte de l’homme, Pas de sa tête pour être au dessus de lui, Ni de ses pieds pour être piétinée, Mais d’une de ses côtes pour être son égale, Sous son bras pour être protégée Et près de son cœur pour être aimé.
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Message par sissi135 » 19 nov. 2006, 17:37

je remonte ce post qui m'interesse et me concerne aussi , peut etre que les anciens auraient quelques positions cles pour ameliorer le quotidiens des colereuses et colereux , et des nerveux et nerveuses , peut etre la posture reine !!! ou dois je la decouvrir seule ???
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Message par Yog » 19 nov. 2006, 17:53

Les postures peuvent être utiles afin de s'ouvrir à l'intériorité, mais pour réellement devenir moins nerveux et moins colérique, il faut aller à la source, remonter aux origines de la colère et à partir de là, en voyant les mécanismes à l'oeuvre, il est possible d'y mettre fin.
Il ne faut pas s'attendre à ce qu'une posture soit une pilule miracle. C'est à soi de se regarder avec lucidité.
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Message par sissi135 » 19 nov. 2006, 17:57

pas facil de garder sa lucidite sur le moment , c'est apres que la lucidite intervient , il faut du recul immediatement , peut etre qu'une petite posture discrete le moment C .........je peux rever :oops:
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Message par Denis » 19 nov. 2006, 18:24

Finalement, une posture ou une technique pourrait bien t'aider....

Voila l'idée...

Toute la journée tu t'imagine dans une posture.

En fait à la fin d'un cours, tu prends un posture, genre "la pince" pascimotanasana. Tu essayes de bien ressentir la posture. Puis une fois dans la vie de tous les jours tu t'imagines constament dans cette posture, des que ta conscience partira ailleurs, tu ne sera plus dans la posture.
Le fait d'être obligé de ressentir la posture va t'obliger à rester lucide et à avoir un coup d'avance sur les évènements...

Enfin, tu peux avoir sur toi une bague (par exemple) que tu ne met plus depuis quelques temps, et elle sera ta balise temporelle, quand tu auras oublié la posture, le fait de revoir la bague sera comme un electrochoc : "zut la posture"...

Allez pour pimenter le tout, met une affreuse bague... :D :wink:

Au fait, c'est toi en photo dans tes images (avatar...)
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Message par sissi135 » 19 nov. 2006, 22:35

Denis a écrit :Finalement, une posture ou une technique pourrait bien t'aider....

Voila l'idée...

Toute la journée tu t'imagine dans une posture.

En fait à la fin d'un cours, tu prends un posture, genre "la pince" pascimotanasana. Tu essayes de bien ressentir la posture. Puis une fois dans la vie de tous les jours tu t'imagines constament dans cette posture, des que ta conscience partira ailleurs, tu ne sera plus dans la posture.
Le fait d'être obligé de ressentir la posture va t'obliger à rester lucide et à avoir un coup d'avance sur les évènements...

Enfin, tu peux avoir sur toi une bague (par exemple) que tu ne met plus depuis quelques temps, et elle sera ta balise temporelle, quand tu auras oublié la posture, le fait de revoir la bague sera comme un electrochoc : "zut la posture"...

Allez pour pimenter le tout, met une affreuse bague... :D :wink:

Au fait, c'est toi en photo dans tes images (avatar...)

tu vois je pensais avoir repondu a ce post , ma reponse a du se perdre , pour les avatars tu as du remarquer que c'etait pas toujours la meme fille, enfin je l'espere que tu l'a remarque :oops: les avatars avec les jolis postures c'est encore le coup de mon petit ego cheri 8) , il devient assez connu par ici escusez le , bonne nuit a tous
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Message par Denis » 19 nov. 2006, 22:38

Heuuuu... Pour moi ceux sont de belles poses, de belles danseuses, de belles femmes :oops: , mais des postures, j'ai pas vu ça et encore moins des yogini.... 8)
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colere ou pas ?

Message par yoda » 20 nov. 2006, 00:05

BONJOUR, A TOUS ET A TOUTES JE SUIS NOUVEAU .

En ce qui concerne la colere ne faudrait t'il pas essayer de savoir d'ou elle vient qui elle est .Et pourquoi elle existe en nous ,et si pour certain d'entre nous elle se manifeste au lieu de la contenir ne serait t'il pas preferable de la laisser s'echapper, de lacher prise et de laisser éclore cette colere afin de la connaitre de pouvoir enfin savoir d'ou elle vient afin de l'identifier ainsi elle perdra de sa force et laissera place a notre paix qui la remplacera.(Bien sur maitriser la dans votre travail chez vous etc... laisser eclore mais seul dans 1endroit par exemple au dela des regards indiscret .
quand penser vous dite moi .c'est peu etre contradictoire avec le yoga
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Message par Denis » 20 nov. 2006, 08:42

yoda a écrit :de lacher prise et de laisser éclore cette colere afin de la connaitre de pouvoir enfin savoir d'ou elle vient afin de l'identifier ainsi elle perdra de sa force et laissera place a notre paix qui la remplacera
Personnellement je ne crois pas un instant au fait que si tu sais que ta colère vient de ton enfance, à cause de ton père qui était méchant avec toi, cela va avoir une influence sur elle....
Le résultat n'est pas garanti du tout du tout...

Parcontre t'observer dans l'instant présent et tenter de voir d'où part cette énergie dans un premier temps, puis tenter de sentir qu'elle va partir
te permettra de te maitriser. Point besoin d'allerchercher des excuses ou des idées dans un passé.... Tout est là, dans ton corps, dans l'instant...
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Message par yoda » 20 nov. 2006, 12:31

pourtant jai entendu parler de vasana samskara impregnation du mental des vie anterieurs et aussi tous les problemes que l'on rencontre depuis notre naissance alors si il faut attendre le les regarder pour qu'il parte
on en a pour des vies et des vies. LE RECUL certe, mais n'ayons pas peur de se connecter a ses peurs et de les ressentir et de les re vivres par l'expressions de la parole des gestes etc...Dailleur arnaud desjardin a ce sujet a fondé les lyngs nettoyage de l'incontient qui permet egalement de nettoyer nos vie anterieurs qui peuvent parfois nous gener.

l'observation c'est bien les revivre c'est mieux.
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Message par yoda » 20 nov. 2006, 13:12

Personnellement je ne crois pas un instant au fait que si tu sais que ta colère vient de ton enfance, à cause de ton père qui était méchant avec toi, cela va avoir une influence sur elle....
Le résultat n'est pas garanti du tout du tout...


imagine que ton pere te donne une giffle et que tu ne comprenne pas pourquoi, tu es petit et tu te sent humilié(et que naturellement tu lui en veux)mais que tu es si petit que tu finis par l'oublier (pas l'incontient)
tu grandis deviens adulte et quelq'un pour jouer veux te donner une giffle et que tu reagisse violemment et que tu ne comprend pas pourquoi tu as au=tant de colere en toi ,HE BIEN si tu revis c'ette emotion tu auras des choses a dire a ton pere et peu etre des gestes a son egard que tu n'as pas pu exprimer quand tu avais 5ans par exemple .donc pour savoir pourquoi tu renferme de la colere le lacher prise s'impose et le fait de revivre cette colere refouler t'ammenera a la l'exprimer et donc elle n'auras plus d'effet sur ton mental incontient .
mind
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Message par mind » 20 nov. 2006, 13:12

pourtant jai entendu parler de vasana samskara...
Il faut savoir si "entendre parler de quelque chose" est mieux ou affirmer "revivre c'est mieux" est mieux ! :D


l
'observation c'est bien les revivre c'est mieux.
Expérimente un lying c'est à dire lance toi dans un "revivre c'est mieux" et après seulement tu pourras parler en connaissance de cause et nous dire si l'observation est moins bien que revivre ! :D
Yog

Message par Yog » 20 nov. 2006, 13:20

le fait de revivre cette colere refouler t'ammenera a la l'exprimer et donc elle n'auras plus d'effet sur ton mental incontient .
Non, ce n'est pas juste. Si tel était le cas, alors il suffirait de laisser libre cours à sa colère, à sa haine, pour qu'ils n'aient plus d'emprise sur nous. Or se laisser aller et emporter par ses émotions, c'est se faire emprisonner par elles.

De plus, quand on est petit, on a une vision étroite des choses, déformée. On ressent les choses parfois comme une injustice, et adulte, en se remémorant les choses, on parvient à les comprendre. Mais ce n'est pas nécessaire de revivre les choses ou de s'en rappeler pour agir sur le ici et maintenant. L'observation permet de voir avec lucidité le jeu qui est en action en nous et ainsi, en voyant la source des choses, il est possible d'y mettre fin.
Thich Nhat Hanh préconise l'attention consciente. Ce moine zen vietnamien, qui a une communauté en France, parle d'observer sa colère, et de ne pas se laisser emporter par elle. Il a écrit un livre sur le sujet, "La Colère". Il n'est pas question de vies antérieures ou je ne sais quelle autre théorie new-age, mais juste de s'observer et d'accueillir notre véritable nature. Oser être soi en se débarassant de tout ce qui nous encombre.
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Message par yoda » 20 nov. 2006, 13:22

oui mind jai deja pratiquer les lyngs et c'est pour cela que je peux parlais :D : et dire que rvivre c'est plus difficile mais plus rapide et plus concret .mais l'observation reste un outils naturel.
serait tu interesser par une senace :D
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Message par Denis » 20 nov. 2006, 13:24

Oui, tout est question de subtilité...

Les vasana et samskara opérent en nous comme des parfums, ils viennent teinter notre existence et nous donnent des sensations étranges, nous poussant vers le fait de faire certains actes…

Si je mets un parfum sur moi, je vais avoir une bonne odeur, qui va me suivre partout où je vais passer...
Si j'ai mis un parfum qui tourne sur moi je vais avoir une mauvaise odeur...

Pour enlever cette odeur, je peux tenter d'aller voir le passer et me dire, si je n'avais pas mis ce parfum, ou si on ne m'avait pas mis ce parfum je ne sentirais pas mauvais maintenant... Cela ne servira à rien...

Par contre si je prends une douche, le parfum partira...

Dans l'instant nos actions peuvent avoir des influences directes sur ce que nous sommes, c'est simplement cela qu'il faut voir. C'est d'une beauté exceptionnelle, puisque nous voila devant notre vie, avec la possibilité d'être heureux ici et maintenant, car rien ne pourrait nous empêcher ou nous entraver cela...
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Message par mind » 20 nov. 2006, 13:33

yoda a écrit : serait tu interesser par une senace :D
Non, je ne cède pas comme ça à la première avance ! :shock:

Non mais ! ...je ne suis pas un mind facile

:D :D :D
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Message par yoda » 20 nov. 2006, 13:38

bonjour yog
question:Est quand tu es dans le ventre de ta mere et qui ne veux pas te garder en elle et que tu es en colere mais que tu ignore cela tu fais comment tu observe quoi ?alors ton foetus?.de quel façon.
MERCI DE ME DONNER LA TECHNIQUE
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Message par Denis » 20 nov. 2006, 13:50

yoda a écrit :question:Est quand tu es dans le ventre de ta mere et qui ne veux pas te garder en elle et que tu es en colere mais que tu ignore cela tu fais comment tu observe quoi ?alors ton foetus?.de quel façon.
je ne crois pas que le foetus est la possibilité de se poser ce genre de questions... Il me semble que cela est plus de l'élucubration mentale de psy....

Il te reste quand même la possibilité d'agir sur toi quand tu es grand, cela me semble bien plus simple et opérant, le reste n'est qu'un point de vue.
Tu ne pourras jamais revenir en arrière, le temps est passé inexorablement... Si tu ressens que ton avenir risque d'être corrompu par tout cela, il t'appartient le fait de faire dans l'instant avec ce que tu es, et avec ce qui t'as construit… Pas la peine de chercher des excuses dans le passé ni à rebrousser chemin…
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Message par sissi135 » 20 nov. 2006, 13:52

mind a écrit :
yoda a écrit : serait tu interesser par une senace :D
Non, je ne cède pas comme ça à la première avance ! :shock:

Non mais ! ...je ne suis pas un mind facile

:D :D :D

:lol: :D
La femme fut créée d’une côte de l’homme, Pas de sa tête pour être au dessus de lui, Ni de ses pieds pour être piétinée, Mais d’une de ses côtes pour être son égale, Sous son bras pour être protégée Et près de son cœur pour être aimé.
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Message par mind » 20 nov. 2006, 14:00

sissi135 a écrit :

:lol: :D
Image
Sissi, voilà que tu cherches au plafond maintenant !

:D
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Message par yoda » 20 nov. 2006, 14:08

faux denis nous avons la possibilite de revenir en arriere !!!
dailleurs deja entendu ceux qui ne se souvienne pas de leurs passés sont condamner a le revivre .ET dis toi bien que quand tu es dans l'etat foetus tu ne pense pas mais tu ressens et que quand tu ressens par impregnation (sensation)des choses qui t'on fais souffrir tu as la possibilite heureusement de mettre a jour de ces moments douloureux pour certain ,en te connectant avec toi meme le foetus justement qui lui n'as pas pu s'exprimer mais qui plus est n'attend que ça .

veux tu une seance avec ming :D
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excusez moi

Message par yoda » 20 nov. 2006, 14:10

mind pardon et pas ming
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bonjour a tous et a toute

Message par yoda » 20 nov. 2006, 14:13

en tous les cas je me suis inscrit sur ce forum hier et depuis c'est actif t sympas j'en profite pour dire un grand bonjour a tous le monde y compris ma femme fleur blanche.

:) :) :) :) :) :) :) :) :) :) :) :) :) :) :) :) :) :) :) :)
je trouve cela tres bien que l'on puisse discuter avec tous le mondre tellement de possibilite d'echange les uns et les autres

MERCI A VOUS TOUS ETA VOUS TOUTES
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Message par mind » 20 nov. 2006, 14:18

yoda a écrit : veux tu une seance avec ming :D
Je savais bien que j'avais eu une vie d'empereur chinois. Attention Denis tu vas revivre une incarnation de roi aztèque

Heureusement qu'on va être guidé par un grand maître de l'état foetal.
:jesors:
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Message par sissi135 » 20 nov. 2006, 14:23

mind a écrit :
sissi135 a écrit :

:lol: :D
Image
Sissi, voilà que tu cherches au plafond maintenant !

:D

j'ai pas compris ton allusion, moi qui rigolais gentiment a ta phrase nevermind :?
La femme fut créée d’une côte de l’homme, Pas de sa tête pour être au dessus de lui, Ni de ses pieds pour être piétinée, Mais d’une de ses côtes pour être son égale, Sous son bras pour être protégée Et près de son cœur pour être aimé.
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Message par Yog » 20 nov. 2006, 14:37

question:Est quand tu es dans le ventre de ta mere et qui ne veux pas te garder en elle et que tu es en colere mais que tu ignore cela tu fais comment tu observe quoi ?alors ton foetus?.de quel façon.
C'est un mystère ce qui se passe dans le ventre de la mère. Qu'importe si on ressent ou pas. L'important est de se prendre charge dans le présent et non revenir continuellement dans le passé. L'enfant ne peut pas s'observer, pratiquer consciemment une discipline spirituelle. Il doit d'abord se construire pour s'émanciper de ses parents afin de pouvoir atteindre une certaine autonomie. Puis après vient le moment où l'enfant devenu adulte, a la maturité nécessaire pour effectuer un travail sur soi.

On peut naturellement toujours reporter la faute sur les autres et ne pas se prendre en charge.

Comme Denis l'a déjà dit, le Yoga permet de travailler sur soi, sur les différentes couches de notre être. C'est une sorte de revitalisation de l'être. Les noeuds émotionnels sont dissouts par la pratique.
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Message par sissi135 » 20 nov. 2006, 14:43

yoda a écrit :bonjour yog
question:Est quand tu es dans le ventre de ta mere et qui ne veux pas te garder en elle et que tu es en colere mais que tu ignore cela tu fais comment tu observe quoi ?alors ton foetus?.de quel façon.
MERCI DE ME DONNER LA TECHNIQUE

le foetus est en colere parcequ'il ressent qu'il va abondonner cet univers clos et rassurant , et qu'il va etre bientot abondonne par sa mere dans un monde etranger et surement hostile , cette peur de l'abandon va nous poursuivre toute notre vie reglant nos angoisses et nos coleres et c'est a nous de la gerer le mieu possible avec ce qu'on trouve avec ce que l'on a , pas facil tout le temps .
un conseil: restaurer son estime et sa confiance en soi peut aider enormement.
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pas grave

Message par yoda » 20 nov. 2006, 14:53

merci de toute vos reponses et bonne continuation dans le yoga pour ma part jai pratiquer le yoga un certain nombre d'annees cela ne ma pas empecher de pratiquer aussi d'autres disciplines qui sont compatible avec le yoga une synthese entre l'orient et l'occident c'est pas mal mais ne l'oublions pas nous sommes quand meme occidentaux.ET HONNETEMENT JAI REVECU des douleurs de mon passe de l'etat foetus a aujourd'hui ce qui ma permis de mettre yoda (la force est en moi) :D cependant je pense qu'il faut souvrir a tout .je voulais savoir ce que vous tous penssiez de mes questions afin de savoir de connaitre aussi qui vous etes et de dialoguer avec vous d'echanger je ne suis pas la pour vous dire d'aller chercher votre passé mais ne soyer pas trop non plus rigide en disant ,inutile d"aller dans le passe viver le moment present etc tous cela nous le savons deja mais sa n'empeche pas de vous ouvrir d'avantage meme si ce n'est que pour votre mental intellectuel il ya la sensation vous savais puisque hatha yoga nous rappelle cela .sans oublier que parfois quand on pratique une discipline on s'enferme dedans et on pense en fonction de cette discipline .voila salutation
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Re: pas grave

Message par sissi135 » 20 nov. 2006, 14:55

yoda, tu peux m'expliquer ce que tu veux dire par : on reste quand meme occidentaux ???????
La femme fut créée d’une côte de l’homme, Pas de sa tête pour être au dessus de lui, Ni de ses pieds pour être piétinée, Mais d’une de ses côtes pour être son égale, Sous son bras pour être protégée Et près de son cœur pour être aimé.
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Message par yoda » 20 nov. 2006, 15:00

:lol: pour l'etat feodal trop drole mind .message general.
je constate que vous ecriver souvent rejetter la faute sur les autres se prendre en main n'est pas aussi une façon de fuir votre moi interieur l'enfant qui est en chacun d'entre nous et qui lui nous attend afin de se reconcillier a lui meme qui est nous bien evidemment .et de ce fait de penser que votre discipline est meilleur moi je pense que tout est bon et que comme vous savez tous nous sommes si different et que plus il y aura de façon a se sentir bien ( bien etre et ++ nirvana etc...)vive l'ouverture au methode il en faut pour tous le monde
Yog

Message par Yog » 20 nov. 2006, 15:08

Je pense qu'on peut être ouvert tout en considérant les choses avec lucidité. Que certaines personnes trouvent de l'intérêt à chercher dans le passé, je n'en doute. La connaissance du passé permet de savoir d'où on vient, de connaitre éventuellement le pourquoi de nos réactions. Mais, même en revivant le passé, en connaissant le passé, on peut toujours rester dans la confusion et au final, ça ne change pas grand chose. Avant tout, je crois qu'il faut oublier cette idée de méthode parfaite. La méthode n'est rien si la personne ne travaille pas sur elle.
L'autre jour, en cours de piano, un élève me demande si cet exercice va lui permettre d'avoir une bonne technique. Je lui ai répondu que non. L'exercice n'est rien en lui-même, ça dépend comment on le fait.
Je pense que c'est un peu pareil pour toute technique. On peut faire du yoga des années sans jamais entrer dans l'intériorité.

Revivre le passé peut être une bonne chose, tout comme ça peut être destructeur. Ca dépend des personnes et des circonstances. On ne peut pas généraliser. Maintenant, je pense qu'il est possible de se construire sans forcément toujours aller dans son passé.
S'il fallait connaitre ses vies antérieures pour se construire, alors je crois que peu le pourrait réellement. C'est pour ça qu'il n'est pas nécessaire de connaitre son passé. Observer les émotions, les accompagner pour les comprendre, tout ça ouvre à une meilleure connaissance de soi.

Je sais que certains traits de mon caractère viennent de mon enfance, de mon rapport avec mes parents. Bon et après. Rien. Savoir tout ça ne change pas forcément mes réactions. Par contre, observer au quotidien, comprendre que telle émotion, telle pensée peuvent amener à telle souffrance, à telle frustration, là ça devient beaucoup plus constructif. De plus, on se détache alors de nos parents et on ne porte plus du jugement inquisiteur vis à vis d'eux. On les comprend comme des humains et non plus comme des êtres parfaits.
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oui

Message par yoda » 20 nov. 2006, 15:20

oui yog nous sommes daccord totalement je constate ton ouverture
mais en rien je ne dis que il faut absolument aller dans notre passé chercher le caca ,comme tu le dis ci bien il peu etre liberateur ou destructeur en fonction de la sensibilite des personnes etc..
en conclusion je disais qu il ne fallait pas tout rejetter et le debat a etait discuter mais au debut javais notifier cela pour fred car jai lu son message et puis on deroule la communication avec une personne une autre et voila le blabla qui ne s'arrete plus je suis pire q'une femme :D
merci a toi pour ce dialogue
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Message par mind » 20 nov. 2006, 15:20

sissi135 a écrit :

j'ai pas compris ton allusion, moi qui rigolais gentiment a ta phrase nevermind :?
Pas de blème Sissi, juste une ânerie supplémentaire de mind...ces histoires de foetus...
:wink:
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Message par sissi135 » 20 nov. 2006, 15:36

mind a écrit :
sissi135 a écrit :

j'ai pas compris ton allusion, moi qui rigolais gentiment a ta phrase nevermind :?
Pas de blème Sissi, juste une ânerie supplémentaire de mind...ces histoires de foetus...
:wink:
:wink:
La femme fut créée d’une côte de l’homme, Pas de sa tête pour être au dessus de lui, Ni de ses pieds pour être piétinée, Mais d’une de ses côtes pour être son égale, Sous son bras pour être protégée Et près de son cœur pour être aimé.
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Message par sissi135 » 20 nov. 2006, 15:39

Yog a écrit :Je pense qu'on peut être ouvert tout en considérant les choses avec lucidité. Que certaines personnes trouvent de l'intérêt à chercher dans le passé, je n'en doute. La connaissance du passé permet de savoir d'où on vient, de connaitre éventuellement le pourquoi de nos réactions. Mais, même en revivant le passé, en connaissant le passé, on peut toujours rester dans la confusion et au final, ça ne change pas grand chose. Avant tout, je crois qu'il faut oublier cette idée de méthode parfaite. La méthode n'est rien si la personne ne travaille pas sur elle.
L'autre jour, en cours de piano, un élève me demande si cet exercice va lui permettre d'avoir une bonne technique. Je lui ai répondu que non. L'exercice n'est rien en lui-même, ça dépend comment on le fait.
Je pense que c'est un peu pareil pour toute technique. On peut faire du yoga des années sans jamais entrer dans l'intériorité.

Revivre le passé peut être une bonne chose, tout comme ça peut être destructeur. Ca dépend des personnes et des circonstances. On ne peut pas généraliser. Maintenant, je pense qu'il est possible de se construire sans forcément toujours aller dans son passé.
S'il fallait connaitre ses vies antérieures pour se construire, alors je crois que peu le pourrait réellement. C'est pour ça qu'il n'est pas nécessaire de connaitre son passé. Observer les émotions, les accompagner pour les comprendre, tout ça ouvre à une meilleure connaissance de soi.

Je sais que certains traits de mon caractère viennent de mon enfance, de mon rapport avec mes parents. Bon et après. Rien. Savoir tout ça ne change pas forcément mes réactions. Par contre, observer au quotidien, comprendre que telle émotion, telle pensée peuvent amener à telle souffrance, à telle frustration, là ça devient beaucoup plus constructif. De plus, on se détache alors de nos parents et on ne porte plus du jugement inquisiteur vis à vis d'eux. On les comprend comme des humains et non plus comme des êtres parfaits.
on devient adulte le jour où l'on commence a pouvoir critiquer ses parents
La femme fut créée d’une côte de l’homme, Pas de sa tête pour être au dessus de lui, Ni de ses pieds pour être piétinée, Mais d’une de ses côtes pour être son égale, Sous son bras pour être protégée Et près de son cœur pour être aimé.
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Message par Denis » 20 nov. 2006, 19:42

yoda a écrit :faux denis nous avons la possibilite de revenir en arriere !!!
dailleurs deja entendu ceux qui ne se souvienne pas de leurs passés sont condamner a le revivre .ET dis toi bien que quand tu es dans l'etat foetus tu ne pense pas mais tu ressens et que quand tu ressens par impregnation (sensation)des choses qui t'on fais souffrir tu as la possibilite heureusement de mettre a jour de ces moments douloureux pour certain ,en te connectant avec toi meme le foetus justement qui lui n'as pas pu s'exprimer mais qui plus est n'attend que ça .
Je crois que nous parlons vraiment de la même chose et je viens de vivre une belle chose grâce à te mots.....

En fait, voici que maintenant à l'age que tu as, que j'ai, on se mettrai à rechercher l'état foetal...

Au début cela me semble complétement délirant, comment moi avec mes 42 ans je peux aller chercher un état que j'ai vécu il a plus de 42 ans, là où tout n'étais pas encore en place, là où la mémoire n'était pas encore en place... Quelles traces, qu'elles réalités.... ????

Mais en fait, si à 42 ans je recherche mon état foetal, je vais enlever quoi ?

Mon histoire, mon ego, je vais arrêter le temps et l'espace et retrouver l'état de l'être...

En fait je pense que ce que tu nommes l'état foetal est l'état de l'Être.

Il était là avant notre vie, il est là maintenant, et il sera là après...

Il conditionne notre existence, car il en est la synthèse, l'âme...

Je ne sais si tu me suis, mais en tout cas cela peut devenir un très belle technique de concentration et pourquoi pas de méditation !
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si si

Message par yoda » 21 nov. 2006, 22:44

ho que si je te suis completement .

meditons ensemble sur ce sujet puisque nous sommes daccort .
:) mùerci a toi
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Message par Denis » 21 nov. 2006, 23:46

Merci à toi, j'espere que tu entrevois autre chose du forum et des attitudes de tous le monde...

Une petite histoire...

2 indiens se rencontrent et échangent 100 € chacun, Ils repartent avec 100 € chacun...

2 indiens se rencontrent et échange 1 idée chacun, ils repartent avec 2 idées chacun... :D :wink:
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Message par yoda » 22 nov. 2006, 01:06

laurent rencontre denis et denis rencontre laurent
et ils deviennent amis :) :) je te souhaite bonne nuit
et a tres bientot .nous ne sommesplus que deux sur le forum.j'aurai preferai que tu me donne tes 100euros c'est bon pour ton detachement :D
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Message par Denis » 22 nov. 2006, 01:31

j'aurai preferai que tu me donne tes 100euros c'est bon pour ton detachement
:ivre: :lol:
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Message par dilidam » 03 juil. 2007, 11:33

sissi135 a écrit : on devient adulte le jour où l'on commence a pouvoir critiquer ses parents

salut sissi , en fait c'est le contraire, on devient adulte quand on cesse de les critiquer , aprés avoir été ado donc , l'adolescence peut durer trés longtemps de fait ! vu qu'on devient ado en commençant à les critiquer :shock: (euh!) , bref je crois qu'être adulte çà revient à ne pas avoir besoin d'un avis de nos parents;

bon je t'embrasse , à toi de tenir le coup ...
rico
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Message par rico » 03 juil. 2007, 12:16

Je suis assez d'accord.
"Le yoga spirituel n'existe pas, le yoga c'est l'unité et on ne peut rien faire avec un corps faible."
Lifepath
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Message par Lifepath » 03 juil. 2007, 14:22

Du message initial, j'ai cru comprendre que l'auteur souffre dans ses relations interpersonelles de ne pas réussir à maitriser ses émotions violentes et que celà le handicape dans ses relations avec les gens.

La communication interpersonnelle est un aspect permanent de nos vies d'humains grégaires. C'est un domaine bien plus complexe qu'on peut parfois le croire. On apprends à parler, lire, écrire et on croit parfois que l'on a acquis tout ce qu'il fallait pour bien communiquer avec les autres.

Ensuite, lorsque l'on se retrouve dans des situations de conflit, soit on se blame soi même, soit on rejette la faute sur l'autre mais il est rare que l'on s'interroge sur notre façon de communiquer tellement celle ci est instinctive et profondément incrustée dans nos habitudes de vies.

Pourtant, il y a une infinité d'aspect de la communication sur lesquels on peut travailler et s'améliorer tout au long de notre vie.

Je ne suis pas un spécialiste mais un pratiquant convaincu de l'entrainement à une meilleur communication.

L'un des derniers ouvrages qui m'a interessé sur ce sujet traite de la CNV, la communication non violente, on y apprend notamment à montrer notre vulnérabilité et exprimer nos besoins sans juger l'attitude d'autrui.

La prophétie des andes m'a aussi beaucoup aidé à comprendre les "méchanismes de domination" que nous utilisons presque tous dans nos rapports humains et qui, si on les désactive ouvre la voie à une vie totalement différente à mon avis.

En attendant avec d'échanger avec vous, je vous souhaite une bonne journée ous soirée !

Félix
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Message par dilidam » 04 juil. 2007, 00:53

Yog a écrit :Bon, je n'ai pas lu toutes les réponses désolé, je le ferais plus tard, je ne fais que passer en coup de vent. :? ",
moi ausi!
Yog a écrit : Ne cherche rien en méditation, ne fais aucune projection de ce que devrait être la méditation. Le calme ne se force pas. On ne peut pas devenir calme de force. Le calme intérieur vient à soi naturellement, par le détachement, le non-attachement.
Pour comprendre la colère, il faut aller à sa source, et surtout pas essayer de l'éviter, de la maitriser, car ce serait à nouveau être violent avec soi.
Chercher le calme, le silence, ça peut être une fuite,",
tout à fait d'accord ,
et, il semblerait que certains préférent fuire la réalité de sentiments présents :!:
d'ou sortirait cet autre "monstrueux " si ce n'est du refoulement d'émotions qui demandent leur droit d'éxistence ? controler , un mot qui parle de lui-même ...
, alors qu'il suffit d'avoir le courage, oui affronter sa colére est courageux ! du courage , de la lucidité et les mots° pour partager , " paisiblement" , comme dit yogi tougoudou , nous ne sommes pas des invidus noyés dans la masse, ce qui est créé dans notre reletion à notre environnement doit être solutionnioné avec et dans cet envirronnement

!oui le yoga° peut aider à s'exprimer , à poser et repérer les émotions qui dévorent l'énergie vitale sur le courant d'une remise en cause ; à se situer par rapport à sa colére et à ceux qui la provoquent ( se retrouver en colére contre soi_même est surement plus le fruit d'un raisonnement venimeux qu'un cheminement logique )
croire que l'on peut, tout seul, grace à des postures , éteindre les coléres provoquées par le monde releve de l'utopie , voire de l'absurdité , :?
, rire de ses propres travers, de ses propres maux, est aussi trés salvateur , là dessus je prone le "yoga du rire" : çà oui!

comme dirait quiconque ayant 2 sous de psychologie , plutot que masquer un tourment , il faut parler de sa, ses causes , cela ne peut que t'être bénéfique, ainsi qu'à ceux qui te sont chers .
Yog a écrit : Personnellement, je me mets régulièrement en colère. J'accepte la colère comme l'expression de quelque chose en moi. Je la prend comme une occasion d'apprendre à me connaitre et à savoir ce qui en moi cherche à s'exprimer. Ca permet d'apprendre comme être en relation avec les autres, de voir les interactions..
voila qui est bien sage jog!

Yog a écrit :
Mais il existe aussi des colères utiles, saines. On ne peut pas rejeter ce sentiment en bloc et de façon catégorique, il faut savoir faire la part des choses.

et bien ici aussi j'approuve !
tu as bien cerné la question yog! çà me soulage d'un post :D , merci!

__ allez! au hasard: disons" rien ne se perd , rien ne se creér, tout se transforme , "
disons que via le yoga , tu aurais baillonné tes tempêtes intérieures ,
n'est-ce pas comme mettre sa main devant son propre cri ?
croyant que ça suffit pour l'étouffer :!:
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Denis
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Message par Denis » 04 juil. 2007, 08:42

__ allez! au hasard: disons" rien ne se perd , rien ne se creér, tout se transforme , "
disons que via le yoga , tu aurais baillonné tes tempêtes intérieures ,
n'est-ce pas comme mettre sa main devant son propre cri ?
croyant que ça suffit pour l'étouffer
Que de certitudes...
As tu au moins fait quelques mois de Yoga pour savoir ce que le Yoga peut réellement faire dans un individu, dans son être...

Certes, s'il est vrai que de se mettre en colère et que de laisser sortir sa colère est un comportement qui aura moins d'effet dans le temps, mais cela n'aura pas pour effet d'eliminer la cause.
Un moine tibétain est venu faire une conférence il y a quelques mois et il parlait de notre vision psychologique de cette sorte :
" Le domaine psychologique n'est pas un domaine que nous observons, il ne nous semble pas interressant, pour la raison suivante :
Si vous découvrez que votre colère vient du fait que votre père était méchant avec vous et qu'il était méchant avec vous parceque son grand-père était méchant avec lui, cela ne peut que vous mettre encore plus en colère, mais cela ne vous servira à rien !"
Il donnait alors comme technique une chose extraordianaire à travers ses mots :
" Savez vous ce qui est le plus important dans une pratique spirituelle ?"
Je pensais qu'il allais nous parler des 3 joyaux du Bouddhisme tibetain, le Bouddha, le Sangha et le Dharma, mais il nous a dit, s'assoire par terre, le dos droit et laisser décanter son être"

Il faut tenter cela et le vivre pendant quelques mois pour se rendre compte que cette simple chose va transformer notre nature, rééquilibrer nos centres d'énergies, responsablent de notre psychologie de nos états d'ame.
Simplement, et surtout sans faire appel à un outils comme l'intellect, qui est soumis à la psychologie, tout l'individu va se transformer heures après heure dans cette pratique.
mais cela demande du courage réel, car descendre en soi, non pas pour aller voir quoi que se soi, car il n'y a rien à voir (surtout avec les yeux et le cervaux), mais toutes nos angoisses et mal être vont revenir à la surface pour être eliminés. Pour faire cela il faut entrer dans une démarche qui passe par réfrénement, discipline, il faut prendre sur soi.
C'est si simple de dire que c'est la faute d'un autre et de courir voir des gens pour qu'ils nous donne un remède miracle, c'est si simple de toujours croire que la solution va venir de l'extérieur jusqu'a prendre un peu de chimie.

Non, Dilidam le Yoga ne sert pas à repérer nos émotions, il les réintègre, car elles n'existent qu'a travers nos énergies. Les postures, les pranayama rééquilibrent les énergies en nous, refaçonnent nos hypers activités ou hypoctivités des centres et permettent à un homme d'avoir un corps de lumière, où toutes les traces du passé (de cette vie et des autres est petit à petit réintégré)
croire que l'on peut, tout seul, grace à des postures , éteindre les coléres provoquées par le monde releve de l'utopie , voire de l'absurdité ,
Oui, tu as raison, car on étteind pas une colère comme une lampe, on réintègre la cause de la colère, qui est un simple déséquilibre dans un centre d'énergie, alors elle disparait, cela explique (au paroxysme)jusqu'aux miracles de guérisons vécus par des gens dans des lieux saint, poussé par leur detresse et leur foi, toutes les énergies se rééquilibrent et toute maladie disparait.
rire de ses propres travers, de ses propres maux, est aussi trés salvateur , là dessus je prone le "yoga du rire" : çà oui!
Oui, le rire de soi est une belle chose, pas besoin d'aller un Yoga du rire qui d'ailleur n'existe pas...
Mais si on veut on peut mettre le Yoga à toute les sauces...
comme dirait quiconque ayant 2 sous de psychologie , plutot que masquer un tourment , il faut parler de sa, ses causes , cela ne peut que t'être bénéfique, ainsi qu'à ceux qui te sont chers .
C'est ce que Freud a essayer de nous vendre, mais il se trouve que cette théorie n'est pas si validée que cela...

Je crois aussi que tu as occulté quelques passages de Yog...
Yog a écrit :Revivre le passé peut être une bonne chose, tout comme ça peut être destructeur. Ca dépend des personnes et des circonstances. On ne peut pas généraliser. Maintenant, je pense qu'il est possible de se construire sans forcément toujours aller dans son passé.
Yog a écrit :Je sais que certains traits de mon caractère viennent de mon enfance, de mon rapport avec mes parents. Bon et après. Rien. Savoir tout ça ne change pas forcément mes réactions. Par contre, observer au quotidien, comprendre que telle émotion, telle pensée peuvent amener à telle souffrance, à telle frustration, là ça devient beaucoup plus constructif. De plus, on se détache alors de nos parents et on ne porte plus du jugement inquisiteur vis à vis d'eux. On les comprend comme des humains et non plus comme des êtres parfaits.
Modifié en dernier par Denis le 04 juil. 2007, 19:31, modifié 1 fois.
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Cinderie
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Message par Cinderie » 04 juil. 2007, 14:02

Je pense qu'on peut être ouvert tout en considérant les choses avec lucidité. Que certaines personnes trouvent de l'intérêt à chercher dans le passé, je n'en doute.
Bonjour Yog et bonjour à tous
chercher dans le passé c'est comme chercher une aiguille dans une meule de foin c'est la chance ou pas en effet les parents ne savent pas toujours ce qu'ils font alors difficile pour les enfants de comprendre l'attitude des parents.c'est tout le problème des thérapies de type analytique on peut tourner longtemps autour du pot.D'où le développement actuel des thérapies de type comportementales qui elles aussi sont des "disciplines" que veut dire discipline dans le langage scolaire cela veut dire méthode dans le langage courant cela veut dire torture donc tout dépend de qui la pratique et avec qui là aussi on est dans l'humain.Comme pour l'analyse d'ailleurs c'est pour cela que quelques unes marchent bien un bon feeling ça aide surtout quand on est prudent.
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Message par Pyro » 04 juil. 2007, 14:15

Denis a écrit :
Je crois aussi que tu as occulté quelques passages de Yog...
Yog a écrit :Revivre le passé peut être une bonne chose, tout comme ça peut être destructeur. Ca dépend des personnes et des circonstances. On ne peut pas généraliser. Maintenant, je pense qu'il est possible de se construire sans forcément toujours aller dans son passé.
Yog a écrit :Je sais que certains traits de mon caractère viennent de mon enfance, de mon rapport avec mes parents. Bon et après. Rien. Savoir tout ça ne change pas forcément mes réactions. Par contre, observer au quotidien, comprendre que telle émotion, telle pensée peuvent amener à telle souffrance, à telle frustration, là ça devient beaucoup plus constructif. De plus, on se détache alors de nos parents et on ne porte plus du jugement inquisiteur vis à vis d'eux. On les comprend comme des humains et non plus comme des êtres parfaits.
Revivre le passé, pour certain, pourrait peut être même recréer le même choc une 2ème fois.

D'autant plus qu'en se tournant vers des événements passés, on risque d'alimenter ses tendances, donner de l'énergie et donc consistance à la petite bêbête. (l'énergie suit la pensée...)
Plutôt que d'alimenter de mauvaises racines, on peut en planter de nouvelles bien saines...

Ca ne veut pas dire non plus qu'il faut faire l'autruche, et ignorer un problème qui empire. Ce qui se manifeste cherche forcément à se manifester pour une raison.
Là le Yoga peut être utile, quand il s'agit de lâcher prise, laisser passer le nuage sombre...
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Message par dilidam » 04 juil. 2007, 14:49

bonjour tous
,tu as raison denis , tout à fait , même si mon fils attends lordi avec une telle
impatience que j'ai du lire à l'envolée!

je n'ai pas" occulté" les passages du texte de yog , car ils sont trés importants , juste que je ne pouvais reciter la totalité du texte :?
car çà aurait été énorme et qu'en plus , ma propre nervosité , m'empéche souvent de lire entiérement les posts auxquels je réponds!

d'ou le fait que parfois, souvent, même, je doive réediter ou recommencer ( et quand mon fils se plante derriére moi en m'implorant comme s'il était opprimé, juste parceque j'écris , et qu'il veut aller jouer, tu vois le stress :mad: !)


enfin bref , j'ai parlé avec autant d'assurance car j'ai bien vu ces 2 personnes chez quelqu'un qui pratique le yoga ( le gars super cool , calme et compréhensif, etc.., et celui , trés trés lointain , qui s'énerverait follement, s'il se laissait aller )

quant à la psychologie, pour moi il ne s'agit pas , de prendre une lampe de poche et une machine à remonter le temps ! 8) :D (même les psys les plus ringards se contente d'empocher les tunes sans cette méthode triviale ), franchement "chercher dans le passé " , sauf face à psy avec qui ont a une grande complicité , c'est pas la chose à faire ,
d'ailleurs , freud est trop proche de sa propre libido pour être honnéte! il a fait de la psychanalise un pervers petit secret de famille, ! enfin au moins il ouvert la porte à une persepctive nouvelle ( je n'ose plus utiliser des mots qui me soient propres, car je crainds qu'on les distorde et qu'on me les renvoit à la figure sous un aspect , perverti ,que j'avais pas pensé , et ça , sur ce forum , je trouve que c'est vraiment pas cool !) :roll:

ce que je voulais souligner, c'est juste le fait de, comme tu le suggéres, de soigner la blessure et non de cacher les taches de sang ; et je n'aborde pas cette recherche
de façon intello , genre papa et maman etc.. non, c'est une chose qui doit être spontanée , et se montrer si tant est qu'on puisse l 'autoriser à le faire; 8)
ma pratique, du yoga, est trop petite et récente pour que j'ai pu y voir grand chose qui éclairerait ce sujet , :oops:
par contre , je sais que çà n'a rien à voir, mais je tiens à dire , pas forcément à toi, que c'est pas parcequ'on est pas d'accord , ou que l'on a mal compris quelqu'un , qu'il faut lui préparer un bucher et chercher
partout des petits fagots de bois pour allumer le feu . :shock:
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Message par Denis » 04 juil. 2007, 16:16

Je crois Dilidam qu'il te faut répondre a l'attente de philoneta sur ce post...
http://www.pratique-du-yoga.com/forum/v ... .php?t=653

Pour ce qui est des petits fagots, je crois que ta phrase :
Dilidam a écrit :croire que l'on peut, tout seul, grace à des postures , éteindre les coléres provoquées par le monde releve de l'utopie , voire de l'absurdité ,
était plus qu'un petit fagot... :D
Plus dans le genre, remise en cause totale du Yoga, mais je veux bien mettre en parallèle ta nouvelle phrase :
Dilidam a écrit :ma pratique, du yoga, est trop petite et récente pour que j'ai pu y voir grand chose qui éclairerait ce sujet
Bien à toi !

Denis
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Message par dilidam » 04 juil. 2007, 18:13

bon , tu as raison, vous avez tous, raison, et à moins de 100heures de yoga on a rien à dire et le webmaster commande ( ce que je n'ai vu sur aucun autre forum , ou le web master reste à l'ommbre ); :? enfin tant que tu es drôle et pertinant .
:? ( j'ai corrigé ce post car je me suis aperçue que je manquais térriblement d'objectivité ) : :oops:
la preuve :arrow: ( et plus haut aussi )non j'y vais pas avec le dos de la cuieillére , mais toi non plus ( une cuillére pour kundalini , une pour maya , na !)

c'est vrai que souvent j'ai été irrespectueuse
_____________
mais ce n'est pas une raison pour me priver d'une réponse , si?

le Soi et la gràce : qui à mon sens , apparaissent comme conducteurs de l'attention quand on "utilise " son corps à des fins spirituelles , quel regard le yogin y porte t-il ?


enfin voila si quelqu'un aurait une bonne défition du soi à me donner ?
est-ce que c'est la forme la plus brillante et estimable de notre être ?

le soi et, la gràce , abordée récemment par denis dans cette longue et intérressante conversation qu'il a avec , Jean , wilfrid , etc.. ( bien qu'un peu ésotérique pour que j'aille poster là-bas ) ,
ont- ils un rôle prépondérant dans l'édification de la connaissance d'une énergie émminament positive et constructive ?
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