Des idées reçues, souvent sans la moindre substance derrière ... le style de raisonnement pourrait être marrant s'il n'était pas aussi répandu.
Cyril a écrit :Bizarrement, c'est la capacité de l'homme à penser à long terme qui se retourne contre lui
Oui, comme toujours : l'abrutit avec son gourdin, avec sa pensée à long terme très raffinée

, s'est évertué à assassiner toute la compétition ... résultat, c'est lui qui se retrouve au sommet de l'évolution Lamarckiste, à se démerder pour essayer de résoudre des problèmes qui avaient étés envisagés par les assassinés en question.
On ré-écrit l'histoire, comme d'habitude, et voilà que le criminel se transforme en pinâcle de la civilisation, que rien n'a pû égaler.
Pour les besoins non métaphoriques (dû à l'évidente supériorité intellectuelle des porteurs de gourdins tel que démontré plus haut, il devient de moins en moins évident à la masse statistique de les déchiffrer), les termes suivants sont à peu près interchangeables :
- Abrutit avec son gourdin / mâle dominant / système politique / système économique
- Assassinés / cheptel / système éducatif / système scientifique
Si ton patron te payait en nourriture et en sexe, tu travaillerais jusqu'à avoir le ventre plein et les cougnettes vides, et tu t'arrêterais comme le pigeon au début.
Petit rappel insignifiant : la pyramide de maslow (qui s'applique admirablement à l'expérience de la masse statistique, dont tu me paraît parler sans le dire, comme d'habitude) ne place suspicieusement pas en haut de l'échelle des besoin le besoin de survie (nouriture), ou de sexualité (comme tout auteur trop influencé par le protestantisme).
Mais l'argent et la reconnaissance sociale, c'est de la bouffe et du sexe en conserve. Du besoin primaire à long terme.
Le terme de "besoin primaire" indiquerait pourtant que Maslow n'est pas inconnu ... et pourtant, il continue avec ses élucubrations ...
Le plus dingue c'est qu'à la base, on cherche à gagner de l'argent pour notre bien être physique, mais le moyen prend le dessus sur la fin.
Le sommet le la stupidité : "on" (enfin, ceux dont le comportement n'est qu'une courbe gaussienne, retrant sans faire de vague dans la médiane statistique) travaille parce que la société nous dit de le faire, ce qui n'apporte pas nécessairement une quelconque rémunération (sans parler des esclaves qu'on peut trouver de nos jours dans le XVI° arondissement, ou des pauvres immigrés exploités dans divers restaurants ou multinationales du BTP, combien de personnes finissent le mois avec moins d'argent qu'au début, tout en travaillant ?) ... pour les "anomalies statistiques", c'est parce qu'ils y trouvent une satisfaction, ou que c'est un moyen d'atteindre quelque objectif, plutôt que parce qu'ils ont un canon de révolver métaphorique sur la tempe (Novlangue : "bien-être physique" == "éviter d'être à la rue").
Ce qui est domage, finalement, c'est que tu confondes la restriction volontaire des attentes pour des personnes stressées (disons par la publicité éhontée, au "journal", ou lors de séries TV américaines, pour la "réalité" du terrorisme, de la crise économique, ou autre dangers tout aussi manufacturés/sélectionnés consciemment), et le fonctionnement normal de la psychologie humaine (indice : va voir en haut de l'échelle de Maslow).
En résumé, car, visiblement, l'essence de mes messages te passent largement au-dessus :

jamais rien vu d'aussi ridicule comme "raisonnement"
