Ce matin, installée au cimetière pour ma pratique, j'ai ressenti le froid.
Le calme, la nature qui tombe dans l'inertie. Les plantes qui se recroquevillent, les oiseaux et les insectes qui meurent, le souffle qui te violent les narines par sa fraicheur intense.
Je ne vois pas beaucoup de sattva dans la nature. Elle est morte ou vivante, et lorsqu'elle est vivante elle est terrible, elle dévore avide, tout ce qui se présente. Non non même morte la nature n'est pas calme. Même les charognes ne sont pas en paix

Et la question: Et moi dans ce froid de l'hiver, vers quoi dois je orienté ma pratique? Je n'ai plus la même énergie que quelques jours plus tôt. Je devrais sûrement me retirer plus profondément en moi, l'écoute du souffle, la prière, la méditation, et les postures juste comme pour entretenir un petit feu, afin qu'il ne s'éteigne pas tout à fait.