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par Denis » 29 sept. 2009, 16:56
Sami, je suis presque d'accord avec tout ce que tu as écrit, sauf dans cette idée de classer les sens...
Quand on regarde le placement des sens dans l'architecture énergétique du corps on s'aperçoit, que le sens le plus bas est l'odorat...
Il est associé, dans la vision du Samkhya, au centre Muladhara.
Il reste un sens grossier car comme le gout, il est lié à un apprentissage et par exemple l'odeur d'un bon fromage Français est une puanteur, sans parler du gout, pour un asiatique qui ne mange presque jamais de fromage.
Le gout est rattaché au pubis, et à Svadishthana, c'est avec de l'eau qu'on goute...
Avec la vue, on commence à avoir un sens qui devient plus subtil. Une chose qui a une odeur a forcément un gout, est visible, est touchable et produit un son caractéristique (par exemple en tombant)...
Mais quelque chose que l'on voit, n'a pas forcément de gout, ni d'odeur (exemple un morceau de verre).
Alors encore plus subtil, car moins matérialisé, il y a le touché...
La chose qui nous touche est liée au coeur, à Anahatha...
Quelque chose qu'on touche n'est pas forcément visible, n'a pas forcément de gout ni d'odeur (exemple : l'air)
Enfin, l’ouïe est bien le sens le plus subtil, puisqu’il nous permet de sortir de l’emprise de l’espace et du temps, car il est rattaché à vishuda, le centre qui met en place l’espace et le temps (l’éther), et c’est pour cela qu’on retrouve dans tous les textes, le son au début de la manifestation…
Pour ce que tu décris Bombyx, il faut se rendre compte que l’énergie n’appartient pas au corps, on la prend en se nourrissant, en dormant et en respirant.
La capacité que nous avons à en prendre décroit avec l’âge et donc plus nous vieillissons moins nous pouvons prendre et « conserver » d’énergie.
Mais dans notre vie, une multitude d’événements vont nous permettre de prendre de l’énergie…
Par exemple, quand nous nous mettons en colère, nous disposons d’une énergie forte, que malheureusement nous brûlons dans un comportement qui va toujours de paire avec les qualités de l’énergie qui apparaissent.
Il en est de même avec l’amour, la compassion, l’humilité, la violence, l’affection, la douleur, l’ambition…
Alors la chose est simple à mettre en place, un stimuli extérieur (par exemple une personne qu’on trouve « agréable » ) nous touche, et notre structure énergétique se transforme très rapidement pour gérer cette nouvelle « prise de conscience » de la vie environnante.
Des centres se chargent d’énergie et d’autres se vident…
Tout cela nous plonge dans différents états de conscience et surtout dans différents états d’âmes. (Voila la psychologie expliquée)
Alors les états « particuliers » que nous pouvons connaitre en la présence d’une personne font partie aussi de ces mouvements d’énergies dans notre corps, en tenant compte aussi de nos points de faiblesses ou de force. Par exemple un coléreux à le feu du ventre qui prend rapidement toute l’énergie et il entre dans des colères facilement.
Celui, ou celle qui à un pubis qui réagit vite, sera très vite stimulé dans un désir sexuel, et on dira de lui ou elle : « Il a l’esprit dans la culotte »…
C’est normal, puisque l’esprit suit l’énergie, pour vivre des sensations et expérimenter…
Denis