
J'ai eu la chance et l'immense plaisir d'être invité à une journée 'Formation professeur' de Yoga Darshan enseigné par Denis samedi dernier, et je souhaite partager au sujet du végétarisme suite à mon pressenti que beaucoup du groupe ne suivent pas ce régime alimentaire, malgré son bien fondé et fondamental pour notre planète et humanité.
Les raisons pour vivre végétarien sont à ce jour fort nombreuses, et je préfère me concentrer sur l'harmonie avec le coeur et le rapport à l'égo.
Bien qu'il soit indiscutable que la consommation de viande a eu une importance majeure au développement physique de l'homme à l'époque 'cuiellette / chasse', ce temps est révolu, et le niveau de conscience et de connaissance de l'homme actuel n'est pas comparable.
Je présume que pour une majeure partie des gens attirés par le Yoga (science et philosophie), dont les participants de cette précédente session, cette attraction est en partie dûe à une recherche de rapprochement et compréhension de la nature et de l'univers, ainsi qu'une reconnection aux énergies qu'elle/il génère. J'ai le sentiment que chaque individu du groupe de la semaine dernière approuverait l'interconnection énergétique existante entre chaque êtres vivants, et le fait que toute chose a une fréquence vibratoire (atomes et molécules), de même pour notre coeur et notre cerveau (par les pensées) ayant un champs vibratoire directement interactif avec le champs d'énergie globale. On peut imaginer celui-ci comme un tissage d'ondes s'entrecoisant les unes aux autres, d'un gigantisme universel. Il a été et est visible par ceux disposant de dons de clairvoyance, et peut-être également ressenti avec intensité par toutes les cellules de notre corps dans certains états méditatifs profonds, ou également après prise de substance psycho-active. Bien évidemment, il est aussi ressenti en état 'normal' à un degrés de conscience plus ou moins élevé propre à l'individu.
Ceci étant dit, il est donc temps de passer de la sphère mentale à l'action.
L'ingestion de chair animale est l'absorption d'une matière chargée d'énergie négative, peur et souffrance, et les abattoirs dont elle provient sont de gigantesques générateurs de cette même énergie négative affectant sans précédant notre champs énergétique globale, et donc la pensée humaine.
Fait tout aussi intéressant, la majorité de ceux mangeant de la viande serait incapable de tuer un autre mammifère, car il n'est pas de notre nature profonde de tuer, et cela ne correspond pas avec la pureté du coeur (en condition d'existence 'normale', et non en cas extrême de survie dont la probabilité qu'il arrive est infinitésimale) De même, personne ne souhaiterait travailler dans un abattoir, ni voir ses enfants y travailler, et pourtant nombreux cautionnent cette industrie d'une cruauté sans nom en achetant leurs produits.
Alors d'où vient cette hypocrisie indigne du potentiel humain?
En parti, d'un égo démesuré centenaire qui a conditionné les sociétés à soumettre les autres en les privant du même droit à la vie que nous, et rendu normal le fait d'exploiter d'autres êtres vivants pour satisfaire nos besoins. Or si ce raisonnement peut-être compréhensible dans les pays en développement par un certain manque de diversité alimentaire, d'éducation et de connaissance, il est aujourd'hui inadéquate et rejeté par un nombre croissant de personnes voulant agir.
C'est l'élévation salvatrice de la conscience humaine qui nous détournera de notre extinction.
Aujourd'hui ceux ayant accès à cette connaissance et continuant à manger de la viande pour satisfaire leurs papilles font preuve d'égoïsme, et d'un profond manque de volonté à faire de notre monde un monde durable, pour nous et les générations futures.
Il est regrettable et affligeant d'entendre encore trop souvent dans les pays 'développés' que la consommation de viande est nécessaire pour l'apport en protéines et fer, alors que des études sur la nutrition a prouvé depuis des décennies qu'ils sont en présence bien plus importante dans les végétaux. Remarque, l'ouverture de ces études au grand public est volontairement réduit par les corporations et autres entités démoniques qui trouvent bien plus d'intérêt à conserver une population en sous-potentielle, et ces pôles émetteurs majeures d'énergie négative qu'est l'industrie d'abattage.
Le plus bel exemple appuyant ces études est certainement le nombre croissant d'athlètes de haut niveau végétar(l)iens qui pour accroître leurs performances suivent ce régime meilleur pour la santé, apportant davantage de force vitale, et plus adéquate à notre appareil digestif qui s'apparente plus à celui des herbivores (long), qu'à celui des carnivores (court).
Nous vivons un tournant crucial dans l'histoire de l'humanité où des changements drastiques dans nos modes de vie doivent être opérés, et la part de tout à chacun à y prendre action est primordiale. Aujourd'hui être végétarien est un strict minimum, et la seconde étape tout aussi importante est le passage au végétalisme. Etape par étape.

