"Sous le coup d'une émotion intense". L'émotion le paralysait, elle n'avait pu cacher son émotion, sont quelques-uns des exemples destinés à l'illustrer mais concèdons que, par extension, elle peut exprimer aussi un "mouvement de la sensibilité provoqué par une impression esthétique, religieuse", telle une "émotion littéraire, musicale, liée à une posture, émotion créatrice, etc.
Mais sait-on pour autant comment se forment nos émotions, celles qui nous définissent à nos propres yeux comme à ceux des autres, comment notre cerveau fait que nous soyons joyeux, tristes, effrayés, dégoûtés ou béats ?
Non pas que l'on ait négligé l'importance de cette interrogation ; depuis l'Antiquité, les hommes ont distingué la raison de la passion, la pensée du sentiment, la cognition de l'émotion. Ils savent bien sûr ressentir, sans le recours aux analyses scientifiques, ce qu'est l'amour, la haine, la peur, la colère et la joie, mais qui fait que nous les regroupons dans ce climat si particulier des émotions ? Pourquoi sont-elles si différentes, par leurs conséquences, des autres situations mentales ?
Comment les émotions influencent-elles nos souvenirs, nos rêves, nos pensées ?
En comprenons-nous toujours l'essence ?
Les contrôlons-nous ou sommes-nous sous leur contrôle ? ...
Sont-elles génétiquement déterminées, ou dépendantes de l'environnement, et sommes-nous différents en la circonstance des animaux ? Les émotions sont-elles labiles, susceptibles d'être à l'origine de souvenirs permanents, ou encore de souvenirs émotionnels inconscients ?
Je sais bien, "dans le vide", rien de tout cela...
