La 65 est l'une de mes préférées, elle apporte une sorte de vertige à tenter de l'éprouver, car vous l'aurez compris, le Samkhya ne s'étudie pas, il se vit dans notre corps, dans nos énergies, dans notre esprit.•:• KÂRIKÂ 66
L’un (Purusa) pense: la Prakrti est vue par moi. L’autre (Prakrti) pense: je suis vue par Purusa. Elle cesse d’agir. Bien que le lien existe, la nécessité de produire n’existe plus.
•• KÂRIKÂ 67
La Connaissance Suprême étant parachevée, la cause - l’ignorance- qui engendrait vertus (1), vices, etc... étant annhilée, le sage en raison des Samskâra, accumulés (Prârabdha), vit encore quelques temps, à l’instar de la roue de potier qui continue un moment sur sa lancée.
Il y a dans cette "invocation" une réelle possibilité que le pratiquant peut connaitre dans le silence de son cœur et par l'expérience vécue sans aucune complaisance, sans aucune émotion, ni imagination, c'est quelque chose à éprouver comme ce qui est dit dans la Chudamani Upanishad :
C'est de la récitation d'un mantra et en l'occurrence le OM don parle cette strophe de la Chudamani.Chudamani Upanishad a écrit :34. La seule détermination de le pratiquer débarrasse déjà de toutes les souillures karmiques, tant est puissante une telle science, tant est puissant un tel japa.
"La seule détermination de le pratiquer débarrasse déjà de toutes les souillures karmiques", que cela est sublime à remarquer, en pleine agitation mentale de l'existence, voila que la pratique répétée d'un mantra, répété pendant des milliers de fois, opère instantanément une libération, une paix profonde, un mieux être lumineux et nous débarrasse des souillures karmiques, voila la porte de sortie vers le haut, vers la fusion de l'être dans la lumière.