Ces 3 karikas me semblent aller ensemble...•:• KÂRIKÂ 63
La Prakrti se lie elle-même au moyen de sept formes - sept dispositions, à l’exception de la connaissance - pour les expériences de Purusa. C’est elle qui, au moyen d’une seule forme - la connaissance juste -, se libère de cet enchaînement des transformations.
•:• KÂRIKÂ 64
Ainsi, en appliquant la discrimination - concernant les réalités principielles - et du fait de l’absence de l’erreur et du doute, la connaissance véritable apparaît sous les formes suivantes:
1/ je ne suis pas (la Prakrti et ses phénomènes)
2/ ne m’appartiennent pas (la Prakrti et ses phénomènes)
3/ je ne suis pas (l’auteur des phénomènes de la Prakrti).
•:• KÂRIKÂ 65
De ce fait -suite à la connaissance des réalités principielles - Purusa, établi dans sa propre nature, tel un spectateur, regarde la Prakrti qui, dépourvue des sept formes - dispositions -, a cessé de produire (les phénomènes) faute de nécessité.
Les sept forment sont : vertus, connaissance, détachement, puissance, en opposé à vice, ignorance, attachement et impuissance, voila 8 forment, mais la connaissance n'est pas retenue dans ce qui attache mais au contraire permet la libération.
Libération qui arrive grâce à la connaissance véritable qui propose les attributs décrits dans la karika 64.
Dans la 65 Purusa est devenu spectateur immobile, non concerné, la manifestation n'ayant plus d'intérêt se calme pour s'évanouir.