Bonjour!
Depuis quelque temps déjà je venais faire mon petit tour à l'occasion...j'attendais le bon moment pour saisir la vague et la chevaucher avec vous. Difficile pour moi de vous écrire car je ne sais sous quel angle aborder ce qui m'amène ici. Surtout d'abord la simple joie du partage et de la richesse des découvertes mises en commun pour le profit de tous et toutes. Partage des bénédictions mais aussi des moments de difficulté...car il y en a!
J'ai été appelée par les mouvements de mon être, vers des transformations profondes alors que j'avais environ 25-26 ans (J'aurai 42 ans le premier avril)...Mais qui peut dire à partir de quel moment précisément sinon depuis... mon âme! Là où penser en terme de temps séparé n'a pas de sens...Depuis j'ai franchi diverses étapes car étant bel et bien incarnée je ne peux non plus nier les mouvements de l'évolution dans le temps! J'ai commencé à travailler à partir de mes rêves et de l'écriture de mon journal. Puis beaucoup de lectures sont venues. Certaines marquantes à certaines étapes telle la lecture de «Entrer en amitié avec soi-même» de Pema Chödron. Étape importante d'accueil à soi avec indulgence et compassion. Cet accueil à soi inclut l'accueil à l'autre cela va sans dire.
Comme je travaillais à l'époque en relation d'aide avec des toxicomanes, je me suis mise à utiliser ce formidable miroir dans l'apprentissage à l'appropriation de mes propres émotions. Tranquillement le miroir s'est étendu à toutes les sphères de ma vie pour développer ma capacité à devenir de plus en plus inclusive...
«All inclusive» comme disait swami Prajanpad. Et discerner entre le monde de mes perceptions, émotions et croyances plus ou moins subtiles et les vérités essentielles qui conduisent à l'Unique, la Vie ou Réalité telle qu'elle est.
J'ai pratiqué divers yogas dont le hatha yoga et le yoga des cinq tibétains, et ce de façon assidue pendant plusieurs années de même que la méditation. J'ai fréquenté pendant quelque temps aussi le centre de yoga du siddha yoga à Montréal. Je m'y suis sentie tout de suite chez moi. J'avais aussi ma connection avec celui que je reconnaissais comme mon maître spirituel bien que je ne l'ais jamais rencontrer physiquement parlant, ou devrais-je dire terrestrement parlant?. Et bien sûr, comme la plupart d'entre vous j'ai connu mes expériences d'ouvertures. Certaines furent douces et j'y reconnus ce que Shri Aurobindo appelait «le retournement de l'être psychique». C'était des expériences de réconciliation profondes et d'unité. La reconnaissance d'une vérité conduite par l'âme ou le divin Soi. Et l'abandon à cette direction.
Mais la dernière ouverture fut la descente d'énergies formidables et neuf ans plus tard je suis encore à intégrer l'expérience et à m'équilibrer. Pas facile croyez moi! Je ne pratique plus de yoga et méditation comme tels de façon délibérée ou «conduite»; j'apprends plutôt à reconnaitre le yoga à travers l'expérience terrestre et dans le quotidien. Dans l'immobilité comme dans l'action, ma vie est devenue ma méditation et mon yoga bien-aimé...et parfois abhorré je dois l'avouer, quand la colère et la révolte se manifestent! Oui, oui ça m'arrive encore!:)
Alors voilà où j'en suis. Heureuse de partager ceci avec vous chers ami(e)s...Bien que j'ai de bons amis proches avec qui j'ai eu la joie (et parfois les grincements) d'un tel partage , il a fallu souvent accepter des périodes de séparation pour opérer certains détachements nécessaires. Le corps éthérique le réclamait! Nous sommes parfois bien seuls sur le chemin. Cela est beau, bon et juste je le reconnais volontiers mais combien souffrant par moments, on ne peut non plus le nier.
.
Alors au plaisir maintenant de vous croiser et d"échanger avec vous sur les divers forums de ce site rempli de joyeux prana...
Voilà voilà, je me présente...
Modérateur : Modérateurs
Voilà voilà, je me présente...
Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit?
Bonjour Maëlsatya Bienvenue !
Merci pour ta présentation !
La voie n'est pas de tout repos au point même que certains appellent les pratiquants des combattants...
Nous sommes souvent seuls dans la tempete, mais je pense que c'est une très belle chose...
Bien à toi
Denis
Merci pour ta présentation !
La voie n'est pas de tout repos au point même que certains appellent les pratiquants des combattants...
Nous sommes souvent seuls dans la tempete, mais je pense que c'est une très belle chose...
Bien à toi
Denis
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
Cours de Yoga en live et étude de textes en live avec zoom
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Bonjour et merci pour votre accueil chaleureux, c'est apprécié!
Alors voilà! Espérant à tout le moins avoir pu répondre è ta question en partie.
Bonne fin de journée!
Tendresse,
Pour répondre à ta question philoneta (joli pseudo!), la plupart du temps je préfère ne pas mentionner de qui il s'agit car je ne crois pas que ça ait la moindre importance. De plus, j'essaie d'éviter de personnaliser ou de trop m'attacher à sa forme (mon besoin actuel). Je me contenterai de te répondre qu'il n'est plus sur terre aujourd'hui tel qu'il a été...il est décédé il y a une dizaine d'années déjà. Et puis beaucoup ont eu une influence importante tout au long de ma sadhanna tels Shri Aurobindo, Arnaud Desjardins, Ma Ananda Moyi, Baba muktananda et gurumayi, Swami sivananda, Satya Saï Baba, Djwal Khul (à travers Alice A. Bailey) et plusieurs autres à divers degrés pour ne pas tous les nommer. Sans compter au bout du compte tous les êtres et toutes les expériences...! Et puis aujourd'hui, je préfère encore le terme d'avatar (agent de transformation ou simplement incarnation) à celui de maître qui peut prêter à confusion lorsque l'on a à établir sa propre suprématie. Maître pour moi est davantage un terme affectueux et de reconnaissance pour ceux qui m'ont précédée sur la voie.philoneta a écrit : J'aurais une première question à te poser si tu veux bien y répondre.
Le maître spirituel dont tu parles a-t-il une identité ou est ce un être spirituel"anonyme"?
Alors voilà! Espérant à tout le moins avoir pu répondre è ta question en partie.
Bonne fin de journée!
Tendresse,
Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit?
Bonsoir!
Juste un petit mot pour remercier Alassea et Al pour leur accueil bien sympathique! L'âme-soeur est touchée...
Et pour aller dans le sens de ce que Denis exprimait:
Lorsque j'ai vécu les grandes ouvertures il y a neuf ans, mon maître a prononcé ces paroles: «Es-tu prête à te rendre jusqu'au bout de la souffrance?»...
Et moi la sotte j'ai répondu presqu'en riant: «Oui seigneur!» loin de comprendre ce que ça pouvait impliquer...heureusement! J'étais déjà dans d'atroces souffrances, les énergies me brûlaient et les chakras tournaient à 100 milles à l'heure! J'arrivais à peine à conserver un peu de «ground» et à me lever pour faire pipi. Parfois, à la blague je Lui demandais de faire un miracle et de transmuter mon pipi pour ne pas avoir à me lever...Et bien que je vivais des extases et rencontrais tant de richesses, j'étais aussi confrontée aux enfers...Je croyais en avoir encore pour quelques jours alors...Mais j'ai connu ces états pendant six mois d'affilée sans compter les épreuves ordinaires de la vie ordinaire. Il m'a fallu entre autres me rendre en France où j'ai erré dans les rues d'Antibes pendant trois mois, toujours à la fois en extase et en lutte avec les événements extérieurs et d'autres encore indescriptibles. Puis ça s'est répété deux ans plus tard mais à des niveaux différents, plus collectifs je dirais. Mais cette fois ça n'a duré que trois mois, la belle affaire!
Mais le plus difficile, ce ne fût pas cela car quelque part j'y trouvais mon comptant (l'égo s'amusait...). Non, ce furent toutes les années d'épurations qui ont suivi, dépression majeure, médication, les hôpitaux psychiatriques (On m'a collé un diagnostique de trouble bi-polaire...lol! Je ne sais vraiment pas pourquoi!
Ah dualités, polarités quand vous me tenez...je n'y tiens plus du tout!)
Alors ce «Oui seigneur» pensez bien qu'il m'est resté en travers de la gorge pendant longtemps...Heureusement j'aime tant la vie et même dans mes périodes les plus sombres, l'humour m'a toujours tenu compagnie. Humour et amour ne riment-ils pas si bien? Qu'est-ce que j'ai pu rigoler en ces périodes de souffrances! Autre joli paradoxe...
Il m'a fallu tout reprendre à zéro, je ne vous dis pas l'humiliation suprême...Maison d'hébergement, puis appartement supervisé. Ouache! Ça égratigne un égo ça, surtout pour l'identité d'une intervenante sociale...Bon, je vous épargne le reste, les cassures avec mon entourage etc.
Et l'épouvantable et énorme vide...Moi qui s'était crue arrivée! Quoi? Ais-je commis cette faute impardonnable? Ben oui, ben oui...vilaine pècheresse!
En fait il m'a fallu tout simplement redescendre la montagne, réapprendre à vivre, m'enraciner, aimer, m'affirmer, mettre mes limites et accepter l'inacceptable. Pourquoi étais-je soudain devenue à nouveau incapable de m'accueillir, écouter, aimer, comprendre, penser correctement, diriger mes énergies etc.? Tout ce que je pouvais faire c'était faire un avec l'action et l'immobilisme, faire des «conneries» sans juger, permettre, laisser passer et attendre, attendre que ça passe, laisser murir. Et il n'était plus question de lectures spirituelles, de méditation et de yoga. J'ai bien essayé au début mais j'ai vite compris que j'avais à me détacher de ce que furent mes outils pour «grimper». Pour redescendre, c'est autrement! Faut suivre la ligne bête de l'égo...(le petit pas le spirituel)
Bon enfin, j'arrête ici avant de vous écrire un roman...j'en serais bien capable! On dirait bien que j'en suis assez bien dégagée maintenant pour en rire ainsi avec vous...Ah ben merci pour votre grande oreille!
Et des beaux becs sucrés au sirop d'érable du Québec pour vous!
P.S. Si jamais un jour vous entendez la voix du maître qui vous demande si vous êtes prêts à aller jusqu'au bout de la souffrance...pensez-y à deux fois avant de répondre! Ce vieux chenapan de maître n'est qu'un infâme gredin!
Juste un petit mot pour remercier Alassea et Al pour leur accueil bien sympathique! L'âme-soeur est touchée...
Et pour aller dans le sens de ce que Denis exprimait:
La bataille d'Arjuna oui. Heureusement il vient un jour où il n'est plus nécessaire de combattre... Ne combattons nous pas pour qu'enfin ce jour vienne? La bataille ultime quoi! Le beau paradoxe!Denis a écrit : La voie n'est pas de tout repos au point même que certains appellent les pratiquants des combattants...
Nous sommes souvent seuls dans la tempête, mais je pense que c'est une très belle chose...
Denis
Lorsque j'ai vécu les grandes ouvertures il y a neuf ans, mon maître a prononcé ces paroles: «Es-tu prête à te rendre jusqu'au bout de la souffrance?»...
Et moi la sotte j'ai répondu presqu'en riant: «Oui seigneur!» loin de comprendre ce que ça pouvait impliquer...heureusement! J'étais déjà dans d'atroces souffrances, les énergies me brûlaient et les chakras tournaient à 100 milles à l'heure! J'arrivais à peine à conserver un peu de «ground» et à me lever pour faire pipi. Parfois, à la blague je Lui demandais de faire un miracle et de transmuter mon pipi pour ne pas avoir à me lever...Et bien que je vivais des extases et rencontrais tant de richesses, j'étais aussi confrontée aux enfers...Je croyais en avoir encore pour quelques jours alors...Mais j'ai connu ces états pendant six mois d'affilée sans compter les épreuves ordinaires de la vie ordinaire. Il m'a fallu entre autres me rendre en France où j'ai erré dans les rues d'Antibes pendant trois mois, toujours à la fois en extase et en lutte avec les événements extérieurs et d'autres encore indescriptibles. Puis ça s'est répété deux ans plus tard mais à des niveaux différents, plus collectifs je dirais. Mais cette fois ça n'a duré que trois mois, la belle affaire!
Mais le plus difficile, ce ne fût pas cela car quelque part j'y trouvais mon comptant (l'égo s'amusait...). Non, ce furent toutes les années d'épurations qui ont suivi, dépression majeure, médication, les hôpitaux psychiatriques (On m'a collé un diagnostique de trouble bi-polaire...lol! Je ne sais vraiment pas pourquoi!
Ah dualités, polarités quand vous me tenez...je n'y tiens plus du tout!)Alors ce «Oui seigneur» pensez bien qu'il m'est resté en travers de la gorge pendant longtemps...Heureusement j'aime tant la vie et même dans mes périodes les plus sombres, l'humour m'a toujours tenu compagnie. Humour et amour ne riment-ils pas si bien? Qu'est-ce que j'ai pu rigoler en ces périodes de souffrances! Autre joli paradoxe...
Il m'a fallu tout reprendre à zéro, je ne vous dis pas l'humiliation suprême...Maison d'hébergement, puis appartement supervisé. Ouache! Ça égratigne un égo ça, surtout pour l'identité d'une intervenante sociale...Bon, je vous épargne le reste, les cassures avec mon entourage etc.
Et l'épouvantable et énorme vide...Moi qui s'était crue arrivée! Quoi? Ais-je commis cette faute impardonnable? Ben oui, ben oui...vilaine pècheresse!
En fait il m'a fallu tout simplement redescendre la montagne, réapprendre à vivre, m'enraciner, aimer, m'affirmer, mettre mes limites et accepter l'inacceptable. Pourquoi étais-je soudain devenue à nouveau incapable de m'accueillir, écouter, aimer, comprendre, penser correctement, diriger mes énergies etc.? Tout ce que je pouvais faire c'était faire un avec l'action et l'immobilisme, faire des «conneries» sans juger, permettre, laisser passer et attendre, attendre que ça passe, laisser murir. Et il n'était plus question de lectures spirituelles, de méditation et de yoga. J'ai bien essayé au début mais j'ai vite compris que j'avais à me détacher de ce que furent mes outils pour «grimper». Pour redescendre, c'est autrement! Faut suivre la ligne bête de l'égo...(le petit pas le spirituel)
Bon enfin, j'arrête ici avant de vous écrire un roman...j'en serais bien capable! On dirait bien que j'en suis assez bien dégagée maintenant pour en rire ainsi avec vous...Ah ben merci pour votre grande oreille!
Et des beaux becs sucrés au sirop d'érable du Québec pour vous!
P.S. Si jamais un jour vous entendez la voix du maître qui vous demande si vous êtes prêts à aller jusqu'au bout de la souffrance...pensez-y à deux fois avant de répondre! Ce vieux chenapan de maître n'est qu'un infâme gredin!
Modifié en dernier par Maëlsatya le 11 mars 2008, 00:33, modifié 1 fois.
Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit?
A moins que lui aussi soit une illusion de plus...P.S. Si jamais un jour vous entendez la voix du maître qui vous demande si vous êtes prêts à aller jusqu'au bout de la souffrance...pensez-y à deux fois avant de répondre! Ce vieux chenapan de maître n'est qu'un infâme gredin!
C'est étrange tout cela et en même temps on trouve beaucoup de gens qui disent la même chose...
Grande ouverture, charkras qui vibrent, vision des enfers, du paradis...
Mais en fin de compte tout se referme, rien n'a avancé, rien n'est arrivé, de la poudre aux yeux, du bomme au cœur...
Puis un jour on ouvre des textes traditionnels et là on découvre l'idée du vide, l'idée de s'enfoncer dans le hors temps et hors espace, plus d'observateur balloté par les expériences, mais la fusion de l'observateur, de l'observation et de l'objet observé, l'union dans l'absolu...
Plus de traces de la pratique, on ne sait même pas où est passé le temps...
Plus de guerres et de combats stériles, non !, plus rien de tout cela qui flatte tellement l'ego...
Alors dans le silence total, dans le noir sans fond, sans le sentiment de moi, les choses avancent vraiment....
Alors le combattant devient celui qui refuse les films tout fait, tout prêt…
Il combat ses idées, ses certitudes, ses expériences, ces belles expériences en les oubliant car en chemin le décor passe lui aussi et n'a pas d'interêt, une illusion de plus…
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
Cours de Yoga en live et étude de textes en live avec zoom
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Ça ressemble à cela oui Denis. Mais je n'irais pas jusqu'à dire que le maître était une illusion et que tout ceci était incorrect. L'illusion réside plutôt dans l'attachement et les projections émotionnelles (sur le maître ou autres objets d'attachement) de même que dans la crainte de perdre, ou tout simplement de ne pas avoir le droit d'être quand on s'identifie à l'égo et qu'on a tant fait pour le perdre! Je dirais que c'était un chemin nécessaire, un passage obligé et malgré les embuches, les souffrances et l'angoisse, je ne peux qu'en reconnaitre les beautés et la profondeur. Je ne peux pas dire que j'ai «vu» les enfers et le «Paradis», non, ce n'est pas ça. Mais je ne saurais transmettre ici ce vécu pour le moment. Ce que j'ai vécu demeure pour moi précieux bien que je n'y songe plus que très rarement. En l'occurrence aujourd'hui où j'ai l'opportunité de faire ce partage. Alors merci à vous de m'accueillir telle que je suis.
Et Denis, Je ne peux pas dire qu'«après» tout fût perdu et redevenu comme avant ou comme si tout ça n'avait été que du vent. Car malgré les apparentes et nécessaires régressions, je savais intimement que TOUT était changé en réalité mais je n'avais pas encore les moyens nécessaires pour assumer cette nouvelle conscience, ce nouvel instrument (les changements sont aussi d'ordre physique), ces grandes énergies que j'ai dû apprendre à laisser passer et repartir comme elles étaient venues. Des épurations devaient se faire, épurations qui n'auraient pas pu avoir lieu autrement. Et je crois aujourd'hui que bien que cela paraisse exceptionnel, c'est la voie naturelle de l'évolution, de la conscience et finalement de la vie qui trace son chemin là où elle doit simplement passer. Cela peut paraitre spectaculaire mais en définitive tout ça n'a rien d'extraordinaire. Sincèrement, je ne crois pas que j'aurais pu être plus préparée.
Peut-on empêcher les seins d'une adolescente de pousser? La fleur de s'ouvrir lorsqu'elle doit éclore? La neige de fondre lorsque la température se réchauffe? C'est la vie, tout simplement la vie...J'étais aussi prête qu'on peut l'être si tant est qu'on puisse l'être! Cette ouverture n'a pas disparu, elle ne s'est pas refermée comme les ailes du nouveau papillon ne disparaissent pas dès lors qu'il prend son premier envol (sauf en cas de désintégration ou de «mort» bien sûr...). C'était le fruit d'une maturation. Que je ne réclame pas comme étant la mienne mais maturation d'une forme qui appartient à la vie elle-même. Je me trouvais au mauvais endroit au mauvais moment! Lol! Je dis ça pour rire car j'y suis sans doute un peu pour quelque chose , c'était aussi ce que je voulais! Et que je préparais depuis longtemps. Pour ce qui était de mon ressort du moins.
C'était là et bel et bien là pour rester, le reste n'étant qu'agitation à la surface ou à la périphérie. Le temps d'écouler les samsaras ou encore que l'océan se calme après l'Ouragan qui a soulevé de telles vagues...L'Océan est-il le même après? Il faudrait le lui demander!
Quant à moi, j'en suis encore à écouler les samsaras, Dieu merci, ça me convient, question de répondre d'abord aux plus petits besoins.
Bonne fin de soirée ou bonne nuit et merci encore...
Tendresse,
Et Denis, Je ne peux pas dire qu'«après» tout fût perdu et redevenu comme avant ou comme si tout ça n'avait été que du vent. Car malgré les apparentes et nécessaires régressions, je savais intimement que TOUT était changé en réalité mais je n'avais pas encore les moyens nécessaires pour assumer cette nouvelle conscience, ce nouvel instrument (les changements sont aussi d'ordre physique), ces grandes énergies que j'ai dû apprendre à laisser passer et repartir comme elles étaient venues. Des épurations devaient se faire, épurations qui n'auraient pas pu avoir lieu autrement. Et je crois aujourd'hui que bien que cela paraisse exceptionnel, c'est la voie naturelle de l'évolution, de la conscience et finalement de la vie qui trace son chemin là où elle doit simplement passer. Cela peut paraitre spectaculaire mais en définitive tout ça n'a rien d'extraordinaire. Sincèrement, je ne crois pas que j'aurais pu être plus préparée.
Peut-on empêcher les seins d'une adolescente de pousser? La fleur de s'ouvrir lorsqu'elle doit éclore? La neige de fondre lorsque la température se réchauffe? C'est la vie, tout simplement la vie...J'étais aussi prête qu'on peut l'être si tant est qu'on puisse l'être! Cette ouverture n'a pas disparu, elle ne s'est pas refermée comme les ailes du nouveau papillon ne disparaissent pas dès lors qu'il prend son premier envol (sauf en cas de désintégration ou de «mort» bien sûr...). C'était le fruit d'une maturation. Que je ne réclame pas comme étant la mienne mais maturation d'une forme qui appartient à la vie elle-même. Je me trouvais au mauvais endroit au mauvais moment! Lol! Je dis ça pour rire car j'y suis sans doute un peu pour quelque chose , c'était aussi ce que je voulais! Et que je préparais depuis longtemps. Pour ce qui était de mon ressort du moins.
C'était là et bel et bien là pour rester, le reste n'étant qu'agitation à la surface ou à la périphérie. Le temps d'écouler les samsaras ou encore que l'océan se calme après l'Ouragan qui a soulevé de telles vagues...L'Océan est-il le même après? Il faudrait le lui demander!
Quant à moi, j'en suis encore à écouler les samsaras, Dieu merci, ça me convient, question de répondre d'abord aux plus petits besoins.Bonne fin de soirée ou bonne nuit et merci encore...
Tendresse,
Modifié en dernier par Maëlsatya le 11 mars 2008, 04:16, modifié 2 fois.
Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit?
Re-moi! (Ha non! Cachez ce moi que je ne saurais voir... )
Tout de même Denis, ce que tu écris me fait réfléchir, je vois bien que j'ai envie un peu de me défendre...de sauver mon image. Alors je tenais quand même à ce que tu le saches de même que tu saches que je t'ai reçu ainsi que tes réflexions et questionnements. Merci!
Bonne nuit,
)Tout de même Denis, ce que tu écris me fait réfléchir, je vois bien que j'ai envie un peu de me défendre...de sauver mon image. Alors je tenais quand même à ce que tu le saches de même que tu saches que je t'ai reçu ainsi que tes réflexions et questionnements. Merci!
Bonne nuit,
Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit?
Allez je me lance,c’est courageux de ma part maintenant que Maëlsatya a complètement décapé le terrain !
je pourrais reprendre les mêmes termes depuis les brûlures physiques jusqu’aux « oui seigneur »,depuis les errances jusqu’au diagnostic de bipolaire de ces pauvres psy largués.Chose à ne pas faire mais je n'avais pas le choix je n’ai pas pris leur traitement antidépresseur qui aggravait les symptômes ,l’agitation mentale.
Je pourrais aussi parler de l’amnésie qui s’en suivit et que personne n’a remarqué
Mais ce n’est pas intéressant.
Les deux seules choses intéressantes que j’ai pu tirer de cette période à laquelle je n’ai pas envie de dire de nom c’est
1)il faut se détacher,ne pas se passionner pour des magnificences qui ne sont que poudre aux yeux,arrêter de « suivre » » untel ou untel,arrêter d’y croire
2)une partie de nous mêmes probablement ce qu’on nomme inconscient ou subconscient ne comprend pas la négation ou l’affirmation ni le je ni le vous.Pour cette partie là tout est un ,le dedans le dehors le d’accord le pas d’accord il conjugue tout.Aussi il vaut mieux se regarder soi et autour de soi et ôter ce qui blesse sinon on devient son propre agresseur .
Maintenant pourquoi cette violence,ces feux,ces douleurs ?
Pour mon compte je crois que certains ont une carapace solide d’autres sont comme un homard sans défense. On peut peut-être penser que c’est un manque de protection.
C'est injuste pourquoi certains se défendent d'instinct et d'autres doivent en passer par là?
Parfois je me dis que cette idée de supprimer l’égo est un peu dangereuse,il faudrait dire supprimer son égo et vivre à l’écart de celui des autres ,ne pas vivre sous influence.
Supprimer son égo sous entend aussi de se méfier de,cette arrogante connaissance ,ce désir d’emprise.,le tien,le mien,celui des autres..Ne pas s’agenouiller devant « celui qui sait » trop longtemps.Finalement il y a de la tendresse dans l'affrontement frontal tel que certains le pratiquent,c'est une façon d'empêcher l'adversaire de s'endormir Maintenant je me méfie de la séduction ,le monde n'est pas gentil.
je pourrais reprendre les mêmes termes depuis les brûlures physiques jusqu’aux « oui seigneur »,depuis les errances jusqu’au diagnostic de bipolaire de ces pauvres psy largués.Chose à ne pas faire mais je n'avais pas le choix je n’ai pas pris leur traitement antidépresseur qui aggravait les symptômes ,l’agitation mentale.
Je pourrais aussi parler de l’amnésie qui s’en suivit et que personne n’a remarqué
Mais ce n’est pas intéressant.
Les deux seules choses intéressantes que j’ai pu tirer de cette période à laquelle je n’ai pas envie de dire de nom c’est
1)il faut se détacher,ne pas se passionner pour des magnificences qui ne sont que poudre aux yeux,arrêter de « suivre » » untel ou untel,arrêter d’y croire
2)une partie de nous mêmes probablement ce qu’on nomme inconscient ou subconscient ne comprend pas la négation ou l’affirmation ni le je ni le vous.Pour cette partie là tout est un ,le dedans le dehors le d’accord le pas d’accord il conjugue tout.Aussi il vaut mieux se regarder soi et autour de soi et ôter ce qui blesse sinon on devient son propre agresseur .
Maintenant pourquoi cette violence,ces feux,ces douleurs ?
Pour mon compte je crois que certains ont une carapace solide d’autres sont comme un homard sans défense. On peut peut-être penser que c’est un manque de protection.
Très juste,Denis !Disons que toi cette idée t’est venue assez vite d’autres disent « oui seigneur » quand on leur raconte quelque chose leur écoute est plus tournée vers l’extérieur que vers l’intérieur.C’était mon cas,il y a 20 ans de cela,une femme sous influence.Denis a écrit : Alors le combattant devient celui qui refuse les films tout fait, tout prêt…
C'est injuste pourquoi certains se défendent d'instinct et d'autres doivent en passer par là?
Parfois je me dis que cette idée de supprimer l’égo est un peu dangereuse,il faudrait dire supprimer son égo et vivre à l’écart de celui des autres ,ne pas vivre sous influence.
Supprimer son égo sous entend aussi de se méfier de,cette arrogante connaissance ,ce désir d’emprise.,le tien,le mien,celui des autres..Ne pas s’agenouiller devant « celui qui sait » trop longtemps.Finalement il y a de la tendresse dans l'affrontement frontal tel que certains le pratiquent,c'est une façon d'empêcher l'adversaire de s'endormir
Maintenant je me méfie de la séduction ,le monde n'est pas gentil.C'est trop d'éloge !!!Très juste,Denis !Disons que toi cette idée t’est venue assez vite d’autres disent « oui seigneur » quand on leur raconte quelque chose leur écoute est plus tournée vers l’extérieur que vers l’intérieur.C’était mon cas,il y a 20 ans de cela,une femme sous influence.
Mais en fait je suis passé par là aussi...
Je suis un mystique avec un appel profond vers l'insondable. Cet appel m'a poussé chez beaucoup de gens, Rose croix, CIRCESS, Rael, ....
Mais en règle général, au bout de quelques jours je comprenais les failles de tout ces systèmes, car j'ai toujours cherché quelque chose d'autentique, en même temps les expériences étaient là et jamais liées à la pratique avec Pierre ou Paul...
Puis vers 18 ans j'ai découvert le Yoga et là, la profondeur c'est retrouvée dans la pratique...
L'ego n'est pas une mauvaise chose, d'autant qu'il n'est pas possible de le supprimer puisque tant que nous serons en vie il sera là.
Dans cet ego, dans le personnage que je suis, rien ne changera en profondeur, par exemple si j'aime le suvre rien ne changera cela.
Et c'est justement là que nous devons comprendre quelque chose, le personnage est la resutaltante de l'agloméra des énergies, des cellules du corps, mais il n'a rien à voir avec la Conscience, même si une petite partie de Cette Conscience est à l'oeuvre dans le personnage, elle est bien limitée et etranglée par la matière.
De ce fait, tout ce que nous vivons reste totalement imanent et la porte ne s'ouvre jamais.
Toutes nos plus belles expériences mystiques ne sont que immanentes, certaines montent haut, mais ne passe jamais la ligne d'arrivée...
Et nous devons nous méfier de toutes nos visions, même celles des Dieux, cela est bien écrit dans le livre des morts tibétains, car ce qu'il faut entrevoir est la dissolution de l'ego dans la médiation (pas dans la vie).
Je te comprends !Tout de même Denis, ce que tu écris me fait réfléchir, je vois bien que j'ai envie un peu de me défendre...de sauver mon image. Alors je tenais quand même à ce que tu le saches de même que tu saches que je t'ai reçu ainsi que tes réflexions et questionnements. Merci!
Et accepte ce que tu dis, car loin de moi l'idée de te juger, ou de juger tes expériences que je ne connais pas, ma reflexion était sur le cheminement de nous tous...
"Alors dans le silence total, dans le noir sans fond, sans le sentiment de moi, les choses avancent vraiment.... "
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
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Bonsoir PhiloPhiloneta a écrit :
Maintenant pourquoi cette violence,ces feux,ces douleurs ?
Parce que l’union avec le « Divin » ne peut qu’être douloureuse.
C’est une « renaissance », une naissance à l’envers.
Lorsque l’esprit se fait chair, c’est dans la souffrance, lorsqu’il retourne à sa source, c’est aussi souffrance.
Ce passage obligé, ce goulet d’étranglement, entre deux plans, le centre du X, nous meurtrit et nous permet d’affermir notre foi. C’est dans l’acceptation de cette souffrance que nous transcendons notre condition humaine, c’est par notre courage que nous vainquons la peur, c’est par notre détermination que nous écartons le doute en nos capacités de réalisation.
Si la peur nous gouverne, peur de souffrir, de quitter ses certitudes, ses habitudes, son « petit espace étriqué», rien ne peut nous advenir.
Dieu honnit les lâches.
Il faut accepter que le glaive d’or nous transperce le cœur, comme il la fait à Ste Thérèse d’Avila.
Non le chemin n’est pas parsemé de pétales de roses, mais……. d’épines.
Il ne se prend pas en dilettante, mais en guerrier de la Lumière, qui sait que le combat sera rude et qu’il peut y laisser son esprit, mais qui…… y va quand même.
C’est cela la grandeur de l’humain.
al
Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout s'il n'y est pas.
Bonjour ou bonsoir...
D'abord vous dire que je me réjouis de ce que nous pouvons échanger ici dans le respect de la différence...Voilà ce qui au bout du compte efface les différences tout en préservant la beauté et la richesse dans la diversité des expériences et des individus. N'est-ce pas là le but de la lila de Dieu?
«Oui Seigneur» que j'ai répondu et ma foi, je m'en réjouis...Bien sûr dans mon témoignage j'ai insisté sur les aspects de souffrances et tourné un peu en dérision les illusions que je pouvais avoir alors et qu'il m'a fallu dépasser ou auxquelles j'ai dû renoncer. . J'ai parlé de comment ce «oui» à l'occasion m'était resté en travers de la gorge, mais c'est avec tendresse et humour que je me permets de le faire de même quand je dis que le maître est «un vieux chenapan, un infâme gredin». C'est vraiment parce que je le reconnais comme la voix de l'amour en moi, mon propre soi et la vie de ma vie que je Le taquine à ce propos...Lorsque je parle de Lui, je parle de moi-même. Je me taquine, je nous taquine...oui, vous en êtes, je vous taquine aussi.
Celui que l'on appelle l'Unique initiateur dans la tradition, au bout du compte ce ne peut être que soi-même. Bien que je me sentais accompagnée intérieurement, et que très certainement je le fus, j'avais et j'ai toujours eu cette conscience que tout provenait de mon propre Être et rien ne s'est jamais produit en dehors de ma volonté. Jamais au grand jamais! De la même façon que si nous faisons le passage de la mort, nous sommes partie prenante de cette décision et de ce processus qui se vit à l'intérieur du corps. Que ce soit de manière consciente ou non, nous faisons un avec la biologie comme nous faisons un avec l'Esprit.. Malgré le feu qui me consumait et les souffrances, il y avait en moi ce grand OUI que j'avais travaillé à installer depuis plusieurs années. Ce ne fût donc pas pour moi une surprise. La surprise fût ce qui vint après...je me croyais «arrivée» je vous l'ai dit.
Toujours j'ai senti cet immense respect du maître vis à vis de moi, pour mon rythme, mes choix et mes besoins et c'est bien lui qui m'a amenée à encore beaucoup plus d'amour et de respect pour mon propre égo. Qui subtilement ramenait toujours mon attention au plus petit besoin, sans jamais le moindre jugement et encore moins la moindre exigence. Il était mon intime, mon époux cosmique, mon propre soi. Bien que distinct, je ne l'ai jamais senti autre que moi-même. Autre gentil paradoxe pour le mental ordinaire.
Ce qui est difficile, c'est d'intégrer le passage ensuite dans le corps physique et de l'ancrer dans la matière et dans la vie. D'où le symbolisme de la croix. Rencontre de l'Esprit et de la matière, du monde vertical et horizontal. Cela doit descendre jusque dans le plus petit orteil, dans la moindre cellule, le moindre atome. Et ils gémissent nos atomes lorsqu'ils sont extirpés d'un sommeil bienheureux, de l'inertie dans laquelle ils étaient tombés. Et comment je fais moi pour garder aussi le contact avec l'autre, dans la reconnaissance que l'amitié, l'amour humains ne sont pas opposés à cet amour Divin qui me traverse de part en part? Voilà ce que j'appelle la Suprême humiliation...jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de place pour le moindre sentiment d'humiliation, de menace quelconque ou de différence. Et c'est une bénédiction.
Pour finir, vous dire merci encore une fois d'apporter votre unicité et d'enrichir ce que j'identifie comme mon expérience. Voir les similitudes (N'est-ce pas Philonetta? Merci de t'être lancée dans la mêlée à ton tour.) mais aussi les différentes façon d'aborder l'expérience et de la faire sienne. Merci à toi Denis pour ton non jugement, je le reçois. Merci à toi aussi Al, vaillant combattant qui comprend la nécessité de la souffrance à certains passages obligés.
Cela ne veut pas dire Philonetta que nous soyons une lavette ouverte à tous vents. Je ne pense pas que tu étais plus facilement impressionnable ou influençable que quiconque. Ne juge pas ce qui fût ton passage, honore le car il est la réponse à ton courage et ta détermination comme le dirait «Al Martiaux». Pour toi Il a pris ce visage, pour moi ce fût un autre mais toujours Il répond à l'appel...notre Divin soi.
Des bisous pour couronner le tout,
D'abord vous dire que je me réjouis de ce que nous pouvons échanger ici dans le respect de la différence...Voilà ce qui au bout du compte efface les différences tout en préservant la beauté et la richesse dans la diversité des expériences et des individus. N'est-ce pas là le but de la lila de Dieu?
«Oui Seigneur» que j'ai répondu et ma foi, je m'en réjouis...Bien sûr dans mon témoignage j'ai insisté sur les aspects de souffrances et tourné un peu en dérision les illusions que je pouvais avoir alors et qu'il m'a fallu dépasser ou auxquelles j'ai dû renoncer. . J'ai parlé de comment ce «oui» à l'occasion m'était resté en travers de la gorge, mais c'est avec tendresse et humour que je me permets de le faire de même quand je dis que le maître est «un vieux chenapan, un infâme gredin». C'est vraiment parce que je le reconnais comme la voix de l'amour en moi, mon propre soi et la vie de ma vie que je Le taquine à ce propos...Lorsque je parle de Lui, je parle de moi-même. Je me taquine, je nous taquine...oui, vous en êtes, je vous taquine aussi.
Celui que l'on appelle l'Unique initiateur dans la tradition, au bout du compte ce ne peut être que soi-même. Bien que je me sentais accompagnée intérieurement, et que très certainement je le fus, j'avais et j'ai toujours eu cette conscience que tout provenait de mon propre Être et rien ne s'est jamais produit en dehors de ma volonté. Jamais au grand jamais! De la même façon que si nous faisons le passage de la mort, nous sommes partie prenante de cette décision et de ce processus qui se vit à l'intérieur du corps. Que ce soit de manière consciente ou non, nous faisons un avec la biologie comme nous faisons un avec l'Esprit.. Malgré le feu qui me consumait et les souffrances, il y avait en moi ce grand OUI que j'avais travaillé à installer depuis plusieurs années. Ce ne fût donc pas pour moi une surprise. La surprise fût ce qui vint après...je me croyais «arrivée» je vous l'ai dit.
Toujours j'ai senti cet immense respect du maître vis à vis de moi, pour mon rythme, mes choix et mes besoins et c'est bien lui qui m'a amenée à encore beaucoup plus d'amour et de respect pour mon propre égo. Qui subtilement ramenait toujours mon attention au plus petit besoin, sans jamais le moindre jugement et encore moins la moindre exigence. Il était mon intime, mon époux cosmique, mon propre soi. Bien que distinct, je ne l'ai jamais senti autre que moi-même. Autre gentil paradoxe pour le mental ordinaire.
Ce qui est difficile, c'est d'intégrer le passage ensuite dans le corps physique et de l'ancrer dans la matière et dans la vie. D'où le symbolisme de la croix. Rencontre de l'Esprit et de la matière, du monde vertical et horizontal. Cela doit descendre jusque dans le plus petit orteil, dans la moindre cellule, le moindre atome. Et ils gémissent nos atomes lorsqu'ils sont extirpés d'un sommeil bienheureux, de l'inertie dans laquelle ils étaient tombés. Et comment je fais moi pour garder aussi le contact avec l'autre, dans la reconnaissance que l'amitié, l'amour humains ne sont pas opposés à cet amour Divin qui me traverse de part en part? Voilà ce que j'appelle la Suprême humiliation...jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de place pour le moindre sentiment d'humiliation, de menace quelconque ou de différence. Et c'est une bénédiction.
Pour finir, vous dire merci encore une fois d'apporter votre unicité et d'enrichir ce que j'identifie comme mon expérience. Voir les similitudes (N'est-ce pas Philonetta? Merci de t'être lancée dans la mêlée à ton tour.) mais aussi les différentes façon d'aborder l'expérience et de la faire sienne. Merci à toi Denis pour ton non jugement, je le reçois. Merci à toi aussi Al, vaillant combattant qui comprend la nécessité de la souffrance à certains passages obligés.
Cela ne veut pas dire Philonetta que nous soyons une lavette ouverte à tous vents. Je ne pense pas que tu étais plus facilement impressionnable ou influençable que quiconque. Ne juge pas ce qui fût ton passage, honore le car il est la réponse à ton courage et ta détermination comme le dirait «Al Martiaux».
Pour toi Il a pris ce visage, pour moi ce fût un autre mais toujours Il répond à l'appel...notre Divin soi.Des bisous pour couronner le tout,
Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit?
Merci Maëlsatya pour ce post qui est très beau, merci pour ta diligence et la capacité que tu as à trouver de belles choses en tout...
Ce soir j'ai reçu des insultes de Ensor parceque j'ai supprimé son post sur son blog et sa secte et que le monsieur n'a pas beaucoup aimé...
Mais ton post Maëlsatya me fait bien plaisir et me remonte le moral, il y a encore des gens qui savent échanger et partager !
Merci à vous tous !
Denis
Ce soir j'ai reçu des insultes de Ensor parceque j'ai supprimé son post sur son blog et sa secte et que le monsieur n'a pas beaucoup aimé...
Mais ton post Maëlsatya me fait bien plaisir et me remonte le moral, il y a encore des gens qui savent échanger et partager !
Merci à vous tous !
Denis
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
Cours de Yoga en live et étude de textes en live avec zoom
Cours de Yoga en live et étude de textes en live avec zoom
Bonsoir Denis, tu veilles bien tard là-bas dans ton joli coin de pays...
je suis désolée que tu ais eu à recevoir des insultes qui en réalité ne te sont pas destinées... Ce n'est pas une tâche facile que de gérer un site comme celui-ci. Ça demande du discernement, l'amour du courage et le courage de l'amour! Je suis persuadée que tu ne prends aucune décision à la légère ou sous le simple coup de la colère. Je te vois dans la méditation prendre le temps de ressentir, discerner et demander les réponses qu'il te faut pour accueillir l'action juste...car tu dois le faire, je n'en doute pas. Reçois donc ces insultes comme un hommage à ce pouvoir intérieur qui te porte et te fait opérer les choix nécessaires. Un hommage à la divine Shakti et au joyeux prana qui habite ton aura. Si cet homme crache ce venin, c'est qu'il en a besoin...mais cela confirme aussi qu'il était peut-être temps qu'il le fasse en d'autres lieux. C'est qu'il «Ensor» ...du nid Denis!
Sur ce calembour hautement édifiant, je sors ------------------------>
(non sans te remercier pour tes bonnes paroles à mon égard, ça fait toujours plaisir!)
je suis désolée que tu ais eu à recevoir des insultes qui en réalité ne te sont pas destinées... Ce n'est pas une tâche facile que de gérer un site comme celui-ci. Ça demande du discernement, l'amour du courage et le courage de l'amour! Je suis persuadée que tu ne prends aucune décision à la légère ou sous le simple coup de la colère. Je te vois dans la méditation prendre le temps de ressentir, discerner et demander les réponses qu'il te faut pour accueillir l'action juste...car tu dois le faire, je n'en doute pas. Reçois donc ces insultes comme un hommage à ce pouvoir intérieur qui te porte et te fait opérer les choix nécessaires. Un hommage à la divine Shakti et au joyeux prana qui habite ton aura. Si cet homme crache ce venin, c'est qu'il en a besoin...mais cela confirme aussi qu'il était peut-être temps qu'il le fasse en d'autres lieux. C'est qu'il «Ensor» ...du nid Denis!
Sur ce calembour hautement édifiant, je sors ------------------------>
(non sans te remercier pour tes bonnes paroles à mon égard, ça fait toujours plaisir!)
Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit?
Bonjour à vous tous
Denis Ensor a bien choisi son pseudo et il en sort hou hou j'ai rien d'autre à en dire sinon que j'ai fait de la soupe aux navets hier et que je préfère la mienne à la sienne
A vrai dire je suis surprise que tu en aies été affecté et .. de tout coeur avec toi
Maëlsatya je ne suis pas spécialement violente avec moi même mais il se trouve que j'étais très mystique étant enfant et après jeune adulte j'ai eu le besoin de me réaliser.J'ai donc procédé par "imitation" pour endosser un rôle et je m'y suis perdue.
A l'heure actuelle je reviens à mes idées d'enfant qui n'étaient sans doute pas si enfantines que cela.(coucou,Al!)
Mais sans être dure avec moi même le vert est vert et voilà je ne me sens pas l'envie de réécrire l'histoire avec d'autres mots que ceux de la vérité!
Je vous laisse mes activités de gérant du quotidien familial m'appellent ,j'en dirai plus long une autre fois!
Merci!
Denis Ensor a bien choisi son pseudo et il en sort hou hou j'ai rien d'autre à en dire sinon que j'ai fait de la soupe aux navets hier et que je préfère la mienne à la sienne
A vrai dire je suis surprise que tu en aies été affecté et .. de tout coeur avec toi
Maëlsatya je ne suis pas spécialement violente avec moi même mais il se trouve que j'étais très mystique étant enfant et après jeune adulte j'ai eu le besoin de me réaliser.J'ai donc procédé par "imitation" pour endosser un rôle et je m'y suis perdue.
A l'heure actuelle je reviens à mes idées d'enfant qui n'étaient sans doute pas si enfantines que cela.(coucou,Al!)
Mais sans être dure avec moi même le vert est vert et voilà je ne me sens pas l'envie de réécrire l'histoire avec d'autres mots que ceux de la vérité!
Je vous laisse mes activités de gérant du quotidien familial m'appellent ,j'en dirai plus long une autre fois!
Merci!
Bonjour à tous!
Et bonjour Philoneta. Merci pour tes précisions concernant ce que tu nous a raconté et sois bien certaine que je ne souhaite pas nier ce qui est ton expérience. J'ai trop de respect pour ça. Désolée si c'est l'impression que mes propos ont laissé. Je sais ce que c'est de ne pas se sentir reconnue dans notre propre vérité. Tu as ton histoire et elle est unique.
En fait je tentais simplement de reconnaitre ce qui fait ton courage. Celui de regarder les choses telles qu'elles se présentent et y donner le sens qui nous est propre. Et avoir cette capacité que tu as eu de renoncer à ce qui constitue parfois nos prisons bien que cela ait pu nous servir à certaines époques de notre vie.
Le regard de l'enfant...oui. C'est encore ce qui se rapproche le plus de notre vérité essentielle. C'est un peu ce que je disais en écrivant que j'ai eu à apprendre à tourner mon attention vers le plus petit besoin. Tenir compte toujours en premier lieu des besoins de ce petit enfant en soi. Lui faire toute la place dont il a besoin. Il est une bonne boussole quant à nos errements...Notre petit signal d'alarme quand on est à côté de ses pompes et qu'on ne respecte plus la vie en soi. Il est le premier à le ressentir et à crier au secours!
Bonne soirée à vous tous et à votre petit enfant...
Ici sur Montréal, il fait encore tempête pour la énième fois. Nous croulons littéralement sous la neige. C'est très beau. Mais je commence quand même à avoir drôlement hâte au doux printemps. Une renaissance pour mon âme qui en a bien besoin ces temps-ci. Je crois que tout ce que nous partageons ici y travaille avec le reste de ma vie. Merci beaucoup à vous qui contribuez à des guérisons.
Tendresse,
Et bonjour Philoneta. Merci pour tes précisions concernant ce que tu nous a raconté et sois bien certaine que je ne souhaite pas nier ce qui est ton expérience. J'ai trop de respect pour ça. Désolée si c'est l'impression que mes propos ont laissé. Je sais ce que c'est de ne pas se sentir reconnue dans notre propre vérité. Tu as ton histoire et elle est unique.
En fait je tentais simplement de reconnaitre ce qui fait ton courage. Celui de regarder les choses telles qu'elles se présentent et y donner le sens qui nous est propre. Et avoir cette capacité que tu as eu de renoncer à ce qui constitue parfois nos prisons bien que cela ait pu nous servir à certaines époques de notre vie.
Le regard de l'enfant...oui. C'est encore ce qui se rapproche le plus de notre vérité essentielle. C'est un peu ce que je disais en écrivant que j'ai eu à apprendre à tourner mon attention vers le plus petit besoin. Tenir compte toujours en premier lieu des besoins de ce petit enfant en soi. Lui faire toute la place dont il a besoin. Il est une bonne boussole quant à nos errements...Notre petit signal d'alarme quand on est à côté de ses pompes et qu'on ne respecte plus la vie en soi. Il est le premier à le ressentir et à crier au secours!
Bonne soirée à vous tous et à votre petit enfant...
Ici sur Montréal, il fait encore tempête pour la énième fois. Nous croulons littéralement sous la neige. C'est très beau. Mais je commence quand même à avoir drôlement hâte au doux printemps. Une renaissance pour mon âme qui en a bien besoin ces temps-ci. Je crois que tout ce que nous partageons ici y travaille avec le reste de ma vie. Merci beaucoup à vous qui contribuez à des guérisons.
Tendresse,
Quel est le bruit d'une seule main qui applaudit?