Liberté !!

[Denis]

Liberté !!

L’homme dans sa grotte crie cela…
Le riche dans sa maison luxueuse crie cela…
l’homme de foi crie cela…
L’homme au fond de son monastère crie cela…
L’homme politique crie cela…
L’homme habillait des habits de sa religion, de sa caste, de son groupe, de son club crie cela…
Le fêtard crie cela…
Le guerrier qui se bat crie cela aussi…
Celui qui a l’amour inconditionnel dans son coeur crie cela…
le pratiquant traditionnel, qui suit à la lettre les pratiques de ses anciens maîtres crie cela…

Mais les conditionnements sont toujours là, pour nous tous, quoi que nous fassions…
L'individu est dans un rêve qui lui fait penser qu'il pourrait s'en libérer en étant plus ceci ou moins cela, en étant plus dans la rigidité ou plus dans le laisser-aller, en lisant ceci plus que cela et en disant ceci plus que cela. Il y a des attachements, des désirs, des guerres, des croyances, des dogmes, des traditions, plein de choses qui lui font croire que l'herbe du voisin est meilleure et plein de raisons de rester un être qui se croit humain avec ses caractéristiques...
Quoi qu’il fasse, pense ou dise il reste dans son immanence et ses caractéristiques qui façonnent sa personne qui se croit être une personne là où justement il n’y a personne…
La seule liberté est de vivre tout ce que nous devons vivre sans implication affective, ni émotionnelle pour uniquement tenter de rencontrer Dieu.
la seule liberté vient par la rencontre directe de Dieu et sans cette rencontre, qui nous ouvre à La Présence, tout le reste n'est que le film d'un être humain qui reste dans ses illusions et ses croyances.

La rencontre de la Présence absolue en nous nous fait aussi entrevoir que l’être humain est pris dans un mode de fonctionnement où ses sens, ses pensées, son esprit lui permettent de voir une réalité qu’il pense être la réalité. Une réalité en harmonie avec ses sens, son idée du temps, son idée de l’espace, ses sentiments, ses croyances, …
Tout ce monde est créé pour lui et surtout par lui, car il est l’observateur et le créateur de sa création.
Dans l’expérience de l’absolu, à un moment on s’aperçoit que nous sommes tout ou plus précisément dans tout. C’est-à-dire que nous sommes aussi bien cette « conscience » qui regarde dans cet œil qui écrit ce texte, que ce texte qui s’écrit sur l’écran mais que surtout la présence qui soutient cette Conscience n’est en rien attachée à tout cela et n’est en rien tout cela, tout en étant dans tout et hors de tout.

Bonne journée !

[pashupati]

NAMASTÉ Denis
NAMASTÉ à tous

Merci Denis pour ce joli texte sur la liberté.
La liberté qu on chérit tant.
La liberté qu on cherche ardemment de n importe quelle sorte qu'elle soit.
Mais le but ultime n est il pas de s en sortir du cycle de la réincarnation.
L ULTIME liberté se fondre dans le tout .n en faire qu un avec le tout.
NAMASTÉ

[Ludivine21]

Ce texte est magnifique, merci pour ce beau partage !

[pashupati]

Namaste
Lorkan ne l'envoie pas trop loin

[lorkan739]

Salut,

Si le Yoga vise l'arrêt du souffle, je crois que Bob Marley vivait cela d'une façon naturellement mystique...

Un texte écrit par Denis sur sa page Facebook :

L’ego est si subtil…
Il nous lie là où on pense se libérer…
On fustige les tièdes, les bisounours, les libidineux, les Maîtres qui n’ont que trois centimètres, les bénis-oui-oui qui trouvent de l’amour de partout, les sentimentalistes qui s’accrochent aux émotions, les thérapeutes qui ont fait du Yoga une thérapie, les jouisseurs qui adorent les sensations, les suiveurs et de fait, même ceux qui pensent être des chercheurs…
Que tout cela semble toujours loin et toujours si prêt, folle dualité insolvable, piège si parfait !
Oui, beaucoup aimeraient se faire Maître, Skippy grand Guru adulé et aimé du monde entier qui vomit quand même lui aussi sur certains et encense d’autres, sans avoir rien compris de l’humain…
Que l’homme, l’humain, est pathétique dans sa quête de quoi déjà ?
De sa libido, de sa jouissance, de sa puissance, de ses pouvoirs, de sa richesse, de sa connaissance, de sa reconnaissance…
Alors, on devient plus sérieux, plus grave, on devient un guerrier de la lumière, la vraie, haha, la bonne blague…
Puis, on se rend compte que même ça, le guerrier est encore une étiquette, que notre rage, notre puissance, et surtout nos connaissances ne suffisent pas…
La chose est si simple, si froide, si claire, c’est Siddhârta d'Hermann Hess qui en rend compte clairement, en disant cela :
« Avec les Samanas, Siddhartha apprit beaucoup de choses et nombreuses furent les voies qu’il suivit pour s’éloigner de son moi. Il crut le perdre dans le sentier de la douleur, en s’imposant volontairement des souffrances qu’il domptait : la faim, la soif, la fatigue. Il s’engagea, pour s’en défaire, dans la voie de la méditation, il chercha à ne plus penser du tout, en chassant de son esprit ce que ses sens lui représentaient. Il recourut à tous ces moyens et à beaucoup d’autres encore, mille fois, il perdit son moi et resta des heures et des jours dans le non-moi. Mais si toutes ces voies l’éloignaient de son moi, elles le ramenaient pourtant toujours à lui. Siddhartha eut beau le fuir pour la millième fois, se plonger dans le néant sous la forme d’un animal, d’une pierre, il y revenait infailliblement. Cette heure inexorable retrouvait Siddhartha et son moi sous les rayons du soleil ou au clair de lune, à l’ombre des bois ou sous la pluie, et la torture du cercle dans lequel il était condamné à tourner recommençait. »
Oui, on cherche à libérer quelque chose, mais même cela n’est pas clair, pas bien compris et encore moins entrevu…
À chaque plongée, à chaque « château d’âme » on revient dans Bibi, ce bibi qui souffre et se sait condamné… C’est le même voyage que fait l’alcoolique, le drogué, le fêtard qui se couche au petit matin et qui lui aussi revient dans son corps meurtri.
Certes, certains meurtrissent un peu plus leur corps qu’un Yogi, quoi que j’aie entendu des profs de Yoga dire que leurs efforts étaient si grands qu’ils pouvaient se prendre pour de grands sportifs… (Sniff)
Mais personne n’avance, ils tournent en rond dans leur réalité en s’éloignant de plus en plus du bord, car il devient de plus en plus compliqué, en vieillissant, d’aller là où on n’est jamais allé. On se retrouve toujours au même point, dans la même souffrance ou la même réalité qui d’années en années augmentent avec la décrépitude du corps, des énergies, du mental, de la mémoire…
Alors les paroles de Nisargadatta reviennent…
Elles disent « j’ai laissé ma nature humaine prendre soin d’elle-même »…
En rien ce n’est une énième démarche égotique, quelque chose qui permettrait à un petit ego de dire « tu comprends, j’ai laissé ma nature humaine prendre soin d’elle-même » avec une haleine de chacal de celui qui ne se brosse pas les dents ou qui ne mange plus que du carton… (hahaha)
Il n’est plus question, non plus, de faire plus ou moins mumuse avec une énième pratique du tantrisme ou de n’importe qu’elle voie qui tente désespérément de mélanger un peu tout pour la grande satisfaction de tous… Il n’est plus question d’aller chercher la source du désir, ou le fait de devenir cobra ou néant…
Non !
Il est simplement question de percevoir que nous ne sommes pas ça !
Et que le retour dans Bibi, chez Bibi, est l’aveu que rien ne s’est passé. Mais, c'est compliqué à comprendre et surtout à admettre…
J’adore Stephen Jourdain quand il dit :
« Comment leur faire savoir qu'en cette vigilance extrême qu'est la conscience de soi habituelle, ils dorment !
Qu'en son essence le phénomène, appelé état de veille, dort. »
Certains et certaines me diraient que non, ils ont connu la perception de devenir presque comme tout, de percevoir les choses autour d'eux dans un énorme élan d’amour, et d’être maintenant dans une conscience ouverte et aimante du monde, mais comment leur faire comprendre qu’ils dorment dans un autre rêve de la même qualité que l’autre, que l’éveil, don tout le monde parle, surtout sur Facebook, n’est au mieux qu’un sursaut de sommeil dans le monde onirique…
Nous ne sommes ni le tiède, le bisounours, le libidineux, le maître ou le disciple, rien de tout ça…
Nous sommes bien plus, dans notre profond silence !
Nous sommes la Présence qui anime tout, qui est tout, dans tout…
En elle, il n’y a point de sentiment, point d’amour ou de félicité, point de bibi, point de but, de cible...
Juste, elle règne en maître, sans second, elle Est et Est Là, sans début ni fin.
Pour la rencontrer, pour réellement faire un pas vers elle, il nous faut accepter de mourir…
De mourir à nous-mêmes, d’arrêter tous les jeux, tout le je.
Seule la mort devient l’initiation, et c’est ce que propose l’Inde en donnant le titre de "deux fois nés" aux êtres réalisés.
Des morts dans la vie et des ressuscités dans la vie. De ceux qui, durant leur vie, ont accepté la destruction profonde, l’anéantissement de leur tout, pour laisser La Présence Divine reprendre toute la place...
Alors sans effort, sans démarche psychologique, sans blabla interminable, ils ont laissé la nature humaine, qui fut avant leur initiation leur refuge, prendre soin d’elle-même, car tout est accompli et que ce corps doit simplement aller là où il doit finir…

Examinons cette mort…
Il ne s’agit pas de se suicider, ou de penser comme certains le pensent que la démarche du Yoga est de se suicider, non !
C’est tout l’inverse, cette mort est le fait de regarder clairement le devenir de Bibi…
De percevoir la charge émotionnelle de savoir ce que Bibi sera dans 50 ans, 500 ans, 500.000 années humaines…
Cette charge émotionnelle fait mourir quelque chose en nous. La croyance en cette illusion de Bibi, de notre personnage, de notre personne nous ramène à plus personne et fait se révéler la Présence...
De cette émotion née une chose : « la vérité », qui n’est en rien une chose qu’on raconte, qu’on croit et qu’on impose aux autres… La vérité est que d’un coup nous voilà nu devant elle, libéré des faux comportements, des jeux et du je…
La vérité est la Présence révélée où il n'est plus possible de rajouter ou supprimer quoi que ce soit dans son expérience...
La Présence est là, elle prend aux tripes, elle nous cloue et nous place au centre d’un monde très amusant. Elle nous met à la place du rideau de fond du théâtre, devant lui la scène factice d’une histoire qui se joue, derrière lui l’envers du décor, ce qui est latent et ce qui anime réellement la scène. Et finalement ce qui compte est la verticalité du rideau, qui transcende la scène et apporte l’élan qu’il nous faut pour oser nous perdre dans la vacuité…
Car il s’agit bien de ça, oser se perdre dans la vacuité, oser trouver ce passage en soi qui permet de laisser aller la chose et de percevoir que Bibi disparait, meurt, pour se fondre dans l’infini de la Présence.
Certains me diront, oui mais mes enfants, mon mari, ma vie, ils sont là et je ne peux et ne veut m’en couper…
Imaginons que vous vivez dans un lieu très angoissant, pas loin d’un champ de bataille, par exemple, et que vous ayez une toute petite éducation qui fait que vous ne savez pas lire ni écrire, juste une centaine de mots pour tenter de comprendre ce monde et que votre mental soit celui d’une personne peureuse, qui est effrayé par tout ce qui se passe autour de lui…
Imaginons cette personne qui d’un coup reçoit la grâce et en même temps la limpidité du mental.
Assurément sa vie va changer, mais plus en profondeur qu’en surface…
L’amour pour ses enfants sera plus fort, plus lumineux, comme celui pour son ami. Les événements seront vécus sous une nouvelle perception profonde et absolue…
La transcendance est une expérience vraiment positive…

[Denis]

Parfois, je suis bien inspiré...

Merci Geoffrey d'avoir copié cela ici...

[lorkan739]

Et oui, l'arbre "crie" aussi cela....

- La nuit est comme ce cocon de soie que j'ai vu, pensé- je.
- La nuit est l'intimité de ce cocon et sa lumière le cœur
d'un devenir, précise Noïark.
Je me sens bien dans mes pensées. Je réalise que moi
aussi je suis comme un cocon, un cocon fixé sur l'arbre
de la terre dont ma vue étroite ne me permet de voir que la base ronde du pied, et qu'il faudra que mon esprit trouve son chemin à travers ses branches spirituelles avant de s'élancer vers la lumière d'un soleil suprême.
- Si tu connais la nuit, tu connais le pouvoir maternel
que tu portes en toi, car la nuit est une grande couveuse d'âmes, me dit Noïark.
Je commence à bien habiter cette nuit terrestre qui
m'environne. Mieux même, je m'y sens à l'aise. Elle m'a
entouré de plein de portes qu'elle me laisse libre de pousser ou non. Et je m'étonne d'être ici, d'exister, de penser, d'être le témoin essentiel de tant de magie, de sortilèges. Je voudrais, je voudrais...
- Tais-toi, laisse-toi glisser dans ma puissance, porte tes pensées sur le silence de cet instant, il est le sang même de la nuit, intervient Noïark.
Le silence! Sa présence est l'un des plus formidables
bruits que je peux entendre, un bruit qui a une distance
et qui n'en a pas en même temps. C'est un envers de
bruit que ce silence, une profondeur qui a l'élasticité de
l'air et l'ouaté d'une eau lente.
- La nuit te fait voir tel que tu es, elle met l'accent sur
tes faiblesses, mais elle peut aussi raffermir ta force, cela dépend de la façon dont tu la reçois et la maîtrises, chuchote Noïark.
Et son chuchotement me semble comme un silence à
peine murmuré, un silence qui caresserait mon esprit avec les barbules de ses paroles. Contre moi je resserre ma couverture car j'ai froid de silence, mais c'est un froid qui fait du bien.
Je songe alors à ce travail d'alchimie dévolu à l'homme
- quelle dure et merveilleuse condition que le métier
d'homme! - ce travail qui veut qu'il fasse de sa nuit
intérieure une sorte de jour exemplaire qui doit se diffuser dans ses pensées, paroles, actes...
- Libère tes soleils, ces fabuleux soleils qui brillent dans
le revers de toi-même, me dit encore Noïark.
Et je me rappelle qu'il m'a déjà parlé de ces soleils en soi de ces soleils qui brillent de l'autre côté de l'âme et
dont nos plus belles pensées ne sont que la frange extrême de leurs rayons.

Soleil d'arbre.

[Barbe rousse]

Liberté...

Le sage s'est affranchi de l'idée d'asservissement tout comme l'idée de liberté.

[Denis]

Oui absolument !
La liberté se place sur plein de plans, personnel, financier, éducation, cultures, religions, dogmes, sociétal...
Il y a des gens soumis à tout plein de choses de notre monde et ce monde matérialiste crée des addictions de plus en plus fortes, les gens sont devenus intolérants à beaucoup de choses...
La spiritualité nous plonge dans la connaissance et nous éloigne des dogmes, des regroupements des hommes autour d'une idée, d'un concept, d'une histoire, des croyances, des superstitions, nous avons aujourd'hui assez d'intelligence pour nous éloigner de tout cela et vivre une réelle connexion avec Dieu sans artifices...
Je crois que dans l'évolution de l'humanité les religions que nous connaissons disparaîtront et les sages qui ont de réelles connaissances seront les guides...

[Barbe rousse]

Je ne vois pas en quoi le regroupement d'homme est une mauvaise chose. Tu pourrait m'expliquer?

Je crois pour ma part à un nouvel âge d'or où tous seront sages et où il n'y aura plus de guide.

[Denis]

Je parle de regroupement d'hommes autour d'une idée, comme un parti politique ou une religion, pas juste de regroupement d'hommes...
Forcément, il y a un leader à qui on pardonne tout parce qu'il est le chef et qu'il a autorité sur tout, cette soumission n'a plus de sens à mes yeux et c'est pour cela que beaucoup de religions disparaissent ou se pervertissent de nos jours...

[Barbe rousse]

regroupement d'hommes autour d'une idée

C'était ça ma question, en quoi c'est une mauvaise chose.

[Shaman]

Je crois comprendre que c’est le côté dogmatique que Denis dénonce.

[lorkan739]

Vivre une connexion avec Dieu sans artifices...Je ne suis pas certain que l'intelligence de l'homme seule lui permettre de s'extraire de toutes les formes d'aveuglement. D'ailleurs c'est une évidence que beaucoup sans le savoir vivent leur foi sous le joug de l'idolâtrie. Tenez, même un leader comme Bob Marley vénérait l'empereur d'Éthiopie, Hailé Sélassié. Lui apposant le nom du Christ il finissait par dire qu'il était le Tout Puissant en personne. Vivre sa connexion sans artifices est une chose plus facile à dire qu'à faire. J'aimerais toujours une religion orienté vers la simplicité, qui me permettrait de manger une nourriture bénit, de nous unir dans la recherche d'une paix profonde autour de Lui seul. Les révélations, le Livre que Dieu a fait descendre ne sont-elles pas là pour ça ? N'est-ce pas ce que le Christ dans l'apocalypse de Jean murmure aux oreilles des leaders des différentes communautés religieuses de la planète ? Les fausses croyances, les dogmes, les guides passent, mais le Livre reste éternellement véridique.

[Barbe rousse]

Le bouddhisme est un tissu de dogme, pourtant ce n'est pas une mauvaise chose.

[Denis]

Je crois comprendre que c’est le côté dogmatique que Denis dénonce.

Merci Shaman, tu as bien compris mon propo...

Je ne suis pas certain que l'intelligence de l'homme seule lui permettre de s'extraire de toutes les formes d'aveuglement.

Si parle d'intelligence, c'est que tu ne parles pas d'expérience...
Avec l'expérience, il n'y a plus besoin d'analyse...
Mais il faut vivre cela réellement, et arrêter de rater la cible à cause de la recherche exténuante des émotions ou l'obéissance à des dogmes, des rituels, des pratiques...

J'aime beaucoup cette phrase de MaAnanda Moyi où il n'y plus de place pour le dogme, juste l'expérience directe sans les artifices d'un quelque conque Yoga...

"l'ascension comporte dix étapes : on commence par une attirance pour Dieu.
Puis l’âme est impatiente de s'approcher de lui.
Ensuite, on éprouve l'envie de le réaliser facilement et rapidement, et bientôt cela se change en un désir de Le trouver par des artifices de yoga.
L'esprit alors a soif de s'élever très haut dans la contemplation divine.
Cet état est vite remplacé par un amour débordant, ou l'on verse des larmes, et cela nous conduit peu à peu à nager en quelque sorte dans la béatitude divine.
A la huitième étape, la pensée constante du Bien-aimé règne suprême en nous, et l’âme est amenée à oublier le Moi individuel.
Enfin vient la réalisation du Moi, qui est le salut."

C'est aussi ce que dit Nisargadata :

Le plus grand Gourou est votre soi intérieur, en réalité, il est le maître suprême. Lui seul peut vous
conduire à votre but et lui seul vient à votre rencontre au bout du chemin, faîtes lui confiance et
vous n'aurez besoin d'aucun Gourou extérieur, mais je le répète, vous devez avoir un ardant désir
de le trouver et ne rien faire qui puisse créer des obstacles et des retards. Vous n'êtes jamais
sans Gourou, car il est éternellement présent à votre cœur, ce qu'il veut de vous est simplement
que vous appreniez la présence à soi, le contrôle de SOIS, l'abandon au SOIS. Cela peut sembler
ardu, mais c'est facile si vous êtes fervent et tout à fait impossible si vous ne l'êtes pas. Tout cède
devant la ferveur. Le véritable Gourou ne vous humiliera jamais, pas plus qu'il ne vous éloignera
de vous-même, il vous ramènera constamment au fait de votre perfection intrinsèque, et vous
encouragera à chercher au dedans de vous.

[Shaman]

Le bouddhisme est un tissu de dogme, pourtant ce n'est pas une mauvaise chose.

Du quel parles-tu?

Les écrits que j’ai pu parcourir dans le Canon Pāli illustrent plutôt le parcours d’émancipation de Siddartha Gautama, d’une religion trop sacralisée et réservée à une élite.

On peut d’ailleurs supposer que son statut de prince l’a protégé et lui a permis de diffuser son enseignement, sans cela sa vie aurait peut-être été beaucoup plus courte.

Ses sermons sont des directions, pour aider ceux qui se mettent sur le chemin, mais à chacun de faire ses propres expériences et sa propre exploration intérieure.

[Barbe rousse]

Un dogme est une doctrine.

Bouddha avait une doctrine que les bouddhistes reprennent.

Denis en faisant des citations se propose de créer un dogme.

[lorkan739]

Ouai, les Doctrines sont une belle chose...
Selon Dilgo Khyentsé Rinpoché, elles puisent leurs lumières dans les Écritures que des hommes comme Mipham Rinpoché se sont évertués à retranscrire. Le problème je pense c'est bien notre monde moderne, qui toujours selon Dilgo Khyentsé, transformera, un jour ou l'autre, les chercheurs spirituels en goutte de mercure brûlante. Sachant cela, chacun est libre de suivre le bon chemin...
Il faut juste espérer que Denis se trompe lorsqu'il dit que les religions (comme nous les connaissons) sont vouées à disparaître. Personne n'y croit...D'ailleurs, sans la ferveur belle et bien présente de tout les pratiquants qui se sont évertués à faire scrupuleusement ce que dit le Livre que serions-nous aujourd'hui ? Le monothéisme à de beau jour devant lui. Je ne suis pas historien, ni devin, mais il me semble que l'histoire prouve que les panthéons des divinitées égyptiennes, aztèque, grecs et autres, finissent dans l'oublie tandis que la foi prolifère. C'est l'essentiel.

[Denis]

Un dogme est une doctrine.
Denis en faisant des citations se propose de créer un dogme.

Alors tout est dogme...
Mais disons qu'il existe des dogmes qui apportent la soumission, souvent la haine de l'autre, de celui qui est différent et ne pense pas comme nous...
Puis, il y a des dogmes qui apportent un élan de liberté, de joie, de légèreté...
Ce que Nisargadatta et MaAnanda Moyi disent ne fait pas de lien avec une religion ou un dogme, ce ne sont que des cris de libertés, des axes vers la connexion directe avec Dieu...

Il faut juste espérer que Denis se trompe lorsqu'il dit que les religions (comme nous les connaissons) sont vouées à disparaître. Personne n'y croit...D'ailleurs, sans la ferveur belle et bien présente de tout les pratiquants qui se sont évertués à faire scrupuleusement ce que dit le Livre que serions-nous aujourd'hui ?

Regarde simplement l'histoire des hommes, les religions disparaissent les une après les autres...
Où sont les religions :
- Zoroastre
- Cathares
- Cultes druidiques
- Cultes scandinaves
- L'Ásatrú des vikings
- Qui adore Zeus et autres déités Grecs aujourd'hui ?
- Cultes incas
- Tolteques de Castaneda
- Olmèques,
- Mayas
En occident le christianisme disparait, de moins en moins de curés, de moines et de nones...
Les tempes sont vides !
Les Tibétains disparaissent, les maîtres Indiens et autres disparaissent...
...

Mais ce que tu ne sembles ne plus comprendre depuis quelque temps c'est que l'humanité touche à autre chose qu'un culte limité et limitant, sans oublier que la ferveur n'a pas besoin de religion ni de dogmes, elle n'appartient à rien, elle est l'appel du Divin qui lui non plus n'a besoin d'aucune histoire des hommes...
Quant à faire ce que dit scrupuleusement un livre, pauvre de toi, on voit les dégâts, les guerres, les massacres, la stupidité que cela apporte dans toutes les religions du monde, faut-il là aussi te le redire ?