Le bien et le mal
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Le bien et le mal
Auteur génial qui j'espère lancera un débat passionné. C'est aussi un petit clin d'oeil à Morgan qui c'est engager sur cette voie afin de nous faire bouger, jusqu'a s'en faire bruler les ailles. Reviens vite
Pour William Blake, tout demeure dans l'opposition des contraires. « Sans contraires il n'est pas de progrès. Attraction et Répulsion, Raison et Énergie, Amour et Haine, sont nécessaires à l'existence de l'homme5. » Pour Emanuel Swedenborg, après la mort du corps physique de l'homme, l'humain passe par un temps intermédiaire dans le monde des esprits, d'où il pourra ensuite choisir d'aller au ciel ou en enfer. C'est une expérience du passage au royaume des anges et des démons.
À rebours, pour Blake, de ce choc des contraires, il ne naît pas d'unité intermédiaire, origine de la force créatrice qui fonde tout véritable progrès. Blake écrit : « De ces contraires découlent ce que les religions appellent le Bien et le Mal. Le Bien (disent-elles) est le passif qui se soumet à la Raison. Le Mal est l'actif qui prend source dans l'Énergie. Bien est Ciel, Mal est Enfer6. »
Pour Blake, l'Énergie (ici : le Mal) est « Joie éternelle ». Il écrit : « 1° L'homme n'a pas un corps distinct de son âme, car ce qu'on appelle corps est une partie de l'âme perçue par les cinq sens, principales entrées de l'âme dans cette période de vie. 2° L'énergie est la seule vie ; elle procède du corps, et la Raison est la borne de l'encerclement de l'énergie. 3° Énergie est Éternel délice7. »
William Blake a écrit ce livre en opposition à une époque, celle des Lumières, où la notion de Raison partout prévalait. Ce prophète, aussi audacieux que révolté, prônait la virtù créatrice du désir, qui ne doit jamais être freiné, car il devient alors passif et stérile. Il écrit : « Ceux qui répriment leur désir, sont ceux dont le désir est assez faible pour être réprimé ; et l'élément restricteur ou raison usurpe alors la place du désir et gouverne celui dont la volonté abdique. Et le désir réprimé peu à peu devient passif jusqu'à n'être plus que l'ombre du désir8. »
Si comme le pointait Paul Éluard, « le poète est plus celui qui inspire que celui qui est inspiré », bien avant que les théories de Sigmund Freud et de Jacques Lacan ne viennent fonder la psychanalyse, Blake s'est opposé en vrai insurgé de la pensée, à toutes les opinions reçues, à toutes les Églises établies de son temps, et contre lois et principes qui régissent un pays, il a affirmé avec véhémence, la force et l'énergie du désir, au point d'être taxé de folie par les hommes de son époque. La reconnaissance de ce visionnaire se fit à titre posthume, en France au début du xxe siècle. Le 22 juin 1944, Maurice Blanchot écrit dans ses chroniques des Débats à propos de William Blake : « Pour Blake, les choses réelles que nous voyons doivent faire place à des choses imaginaires qui seules en manifestent la vraie nature. » Blake est et ne cessera d'être un homme de visions : un vrai visionnaire.
Tirer de Wiki
Pour William Blake, tout demeure dans l'opposition des contraires. « Sans contraires il n'est pas de progrès. Attraction et Répulsion, Raison et Énergie, Amour et Haine, sont nécessaires à l'existence de l'homme5. » Pour Emanuel Swedenborg, après la mort du corps physique de l'homme, l'humain passe par un temps intermédiaire dans le monde des esprits, d'où il pourra ensuite choisir d'aller au ciel ou en enfer. C'est une expérience du passage au royaume des anges et des démons.
À rebours, pour Blake, de ce choc des contraires, il ne naît pas d'unité intermédiaire, origine de la force créatrice qui fonde tout véritable progrès. Blake écrit : « De ces contraires découlent ce que les religions appellent le Bien et le Mal. Le Bien (disent-elles) est le passif qui se soumet à la Raison. Le Mal est l'actif qui prend source dans l'Énergie. Bien est Ciel, Mal est Enfer6. »
Pour Blake, l'Énergie (ici : le Mal) est « Joie éternelle ». Il écrit : « 1° L'homme n'a pas un corps distinct de son âme, car ce qu'on appelle corps est une partie de l'âme perçue par les cinq sens, principales entrées de l'âme dans cette période de vie. 2° L'énergie est la seule vie ; elle procède du corps, et la Raison est la borne de l'encerclement de l'énergie. 3° Énergie est Éternel délice7. »
William Blake a écrit ce livre en opposition à une époque, celle des Lumières, où la notion de Raison partout prévalait. Ce prophète, aussi audacieux que révolté, prônait la virtù créatrice du désir, qui ne doit jamais être freiné, car il devient alors passif et stérile. Il écrit : « Ceux qui répriment leur désir, sont ceux dont le désir est assez faible pour être réprimé ; et l'élément restricteur ou raison usurpe alors la place du désir et gouverne celui dont la volonté abdique. Et le désir réprimé peu à peu devient passif jusqu'à n'être plus que l'ombre du désir8. »
Si comme le pointait Paul Éluard, « le poète est plus celui qui inspire que celui qui est inspiré », bien avant que les théories de Sigmund Freud et de Jacques Lacan ne viennent fonder la psychanalyse, Blake s'est opposé en vrai insurgé de la pensée, à toutes les opinions reçues, à toutes les Églises établies de son temps, et contre lois et principes qui régissent un pays, il a affirmé avec véhémence, la force et l'énergie du désir, au point d'être taxé de folie par les hommes de son époque. La reconnaissance de ce visionnaire se fit à titre posthume, en France au début du xxe siècle. Le 22 juin 1944, Maurice Blanchot écrit dans ses chroniques des Débats à propos de William Blake : « Pour Blake, les choses réelles que nous voyons doivent faire place à des choses imaginaires qui seules en manifestent la vraie nature. » Blake est et ne cessera d'être un homme de visions : un vrai visionnaire.
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Sois le changement que tu veux voir dans le monde. Gandhi
Re: Le bien et le mal
Magnifique !« Pour Blake, les choses réelles que nous voyons doivent faire place à des choses imaginaires qui seules en manifestent la vraie nature. »
Surréalisme, spiritualité et tantrisme.
Re: Le bien et le mal
salut Regard , d'accord avec toi
connais-tu ceci ?? ça m'étonnerait que non, comme shri Pashupati (qui commence à nous connaitre un peu tous) j'ai des repères aussi, euh c'est un peu ton avatar , sa personnalité...(impersonnelle mise à part)( )qui est analogue mais pas que, me semble-t-il ( hum!)
et tu peux trouver les lyrics ,en plus... interessant ! (je me parle tout seul là )et des traductions éventuellement
https://youtu.be/DyEEOxDTCRM
Savez-vous que dans la tradition soufi telle qu'elle est exposée au sujet de Cheik Ahmad al-Alawî dans "un saint soufi du XXe siècle" de Martin Lings , une distinction est faite entre
inspiration
et
révélation
c'est aussi ce que Mirce Eliade énonce dans son essais appelé "Technique du Yoga " p107 (...me semble-t-il, hum)
connais-tu ceci ?? ça m'étonnerait que non, comme shri Pashupati (qui commence à nous connaitre un peu tous) j'ai des repères aussi, euh c'est un peu ton avatar , sa personnalité...(impersonnelle mise à part)( )qui est analogue mais pas que, me semble-t-il ( hum!)
et tu peux trouver les lyrics ,en plus... interessant ! (je me parle tout seul là )et des traductions éventuellement
https://youtu.be/DyEEOxDTCRM
Savez-vous que dans la tradition soufi telle qu'elle est exposée au sujet de Cheik Ahmad al-Alawî dans "un saint soufi du XXe siècle" de Martin Lings , une distinction est faite entre
inspiration
et
révélation
c'est aussi ce que Mirce Eliade énonce dans son essais appelé "Technique du Yoga " p107 (...me semble-t-il, hum)
Re: Le bien et le mal
C'est aussi un petit clin d'oeil à Morgan qui c'est engager sur cette voie afin de nous faire bouger, jusqu'a s'en faire bruler les ailles. Reviens vite
Re: Le bien et le mal
Merci Adam et Aryaputra
En effet c'est profondément génial. Il avait tout compris.Aryaputra a écrit :« Pour Blake, les choses réelles que nous voyons doivent faire place à des choses imaginaires qui seules en manifestent la vraie nature. »
Tu peu nous en dire plus ?Adam a écrit :Savez-vous que dans la tradition soufi telle qu'elle est exposée au sujet de Cheik Ahmad al-Alawî dans "un saint soufi du XXe siècle" de Martin Lings , une distinction est faite entre
inspiration
et
révélation
Sois le changement que tu veux voir dans le monde. Gandhi
Re: Le bien et le mal
Merci à tous, c'est très intéressant
Moi par contre, je n'ai pas vraiment bien compris ?« Pour Blake, les choses réelles que nous voyons doivent faire place à des choses imaginaires qui seules en manifestent la vraie nature. »
Regard :
En effet c'est profondément génial. Il avait tout compris.
Oui ! tu peux nous en dire plus ?Adam :
Savez-vous que dans la tradition soufi telle qu'elle est exposée au sujet de Cheik Ahmad al-Alawî dans "un saint soufi du XXe siècle" de Martin Lings, une distinction est faite entre
inspiration
et
révélation
Regard :
Tu peu nous en dire plus ?
Re: Le bien et le mal
bonjour,
j'ai pas trop le temps,rapidement :
je vais essayer de citer M . Eliade ,je n'y connais pas grand chose ,mais voilà :" Ce qui est particulièrement difficile à expliquer, c'est l'acte de "pénétration dans " l'essence du feu " : cet acte , il ne faut pas le concevoir ni sous les espèces de l'imagination poétique ni sous celle de l'intuition de type bergsonien ."
(...)
autre citation intéressantes après, même page.
"le continuum mental" n'échappe en effet jamais à la volonté du yogin . A aucun moment , ce continuum ne s'enrichit latéralement , par des assosciations non contrôlées, des analogies des symboles, etc . "
pour l'autre reference , je n'ai vraiment pas le loisir là.
j'ai pas trop le temps,rapidement :
je vais essayer de citer M . Eliade ,je n'y connais pas grand chose ,mais voilà :" Ce qui est particulièrement difficile à expliquer, c'est l'acte de "pénétration dans " l'essence du feu " : cet acte , il ne faut pas le concevoir ni sous les espèces de l'imagination poétique ni sous celle de l'intuition de type bergsonien ."
(...)
autre citation intéressantes après, même page.
"le continuum mental" n'échappe en effet jamais à la volonté du yogin . A aucun moment , ce continuum ne s'enrichit latéralement , par des assosciations non contrôlées, des analogies des symboles, etc . "
pour l'autre reference , je n'ai vraiment pas le loisir là.
Re: Le bien et le mal
Chez Seuil Point
inédits sagesses
Martin Lings "Un Saint Soufi du XX e siècle" Le Cheikh Ahmad al-Alawî
p40 :
" Pour comprendre l'affirmation que le Coran est le verbe éternel et incréé de Dieu, il faut distinguer entre inspiration et révélation (cette distinction est familière aux hindous et aux juifs, ainsi qu'aux musulmans , mais non immédiatement aux chrétiens). Si une oeuvre inspirée , au sens le plus fort du terme peut être comparée à l'étincelle tirée du silex_ le silex étant l'homme et celui qui le frappe étant Dieu_, on peut dire qu'une révélation est une étincelle tirée par Dieu de Lui-même "
"nota : dans le christianisme, c'est le Christ qui constitue la "révélation", non les Evangiles."
inédits sagesses
Martin Lings "Un Saint Soufi du XX e siècle" Le Cheikh Ahmad al-Alawî
p40 :
" Pour comprendre l'affirmation que le Coran est le verbe éternel et incréé de Dieu, il faut distinguer entre inspiration et révélation (cette distinction est familière aux hindous et aux juifs, ainsi qu'aux musulmans , mais non immédiatement aux chrétiens). Si une oeuvre inspirée , au sens le plus fort du terme peut être comparée à l'étincelle tirée du silex_ le silex étant l'homme et celui qui le frappe étant Dieu_, on peut dire qu'une révélation est une étincelle tirée par Dieu de Lui-même "
"nota : dans le christianisme, c'est le Christ qui constitue la "révélation", non les Evangiles."
Re: Le bien et le mal
Les révélation lui étaient apportées par l'ange Gabriel en personne, parfois en rêve et il me semble aussi dans des moments de repos entre deux prières.
Ceci lui était la parole révélé comme écrit dans le coran.
Ceci lui était la parole révélé comme écrit dans le coran.
L’évidence c'est d'aimer sans rien attendre.
Re: Le bien et le mal
Ce que je comprend Ava: c'est que dans notre monde occidental on ne voit qu'avec notre cerveau gauche. Dans l'analyse.ava a écrit : « Pour Blake, les choses réelles que nous voyons doivent faire place à des choses imaginaires qui seules en manifestent la vraie nature. »
Moi par contre, je n'ai pas vraiment bien compris ?Regard a écrit :
En effet c'est profondément génial. Il avait tout compris.
Les choses, leurs réalités est au delà de l'analyse.
Apprécier une oeuvre d'art ou un paysage est au delà de l'analyse, c'est lui trouver une âme, en percevoir la vraie nature.
Sois le changement que tu veux voir dans le monde. Gandhi
Re: Le bien et le mal
Je trouve cette idée très subjective et partiale d'associer "l'Energie" au mal et à l'enfer...À rebours, pour Blake, de ce choc des contraires, il ne naît pas d'unité intermédiaire, origine de la force créatrice qui fonde tout véritable progrès. Blake écrit : « De ces contraires découlent ce que les religions appellent le Bien et le Mal. Le Bien (disent-elles) est le passif qui se soumet à la Raison. Le Mal est l'actif qui prend source dans l'Énergie. Bien est Ciel, Mal est Enfer6. »
Et la "Raison" au bien et au paradis.
Du choc des contraires, doit justement jaillir l'unité, "la force créatrice qui fonde tout véritable progrès", sinon, à quoi cela sert?
Le bien passif, le mal actif...Encore un dualisme très subjectif...
La passivité de la dépression par exemple, est ce un bien ou un mal?
Corriger un enfant en élevant la voix, est ce actif ou passif, bien ou mal?
A moins que l'on entend par passivité un état d'acceptation et de bienheureuse contemplation?
Et par activité, une agitation inutile, beaucoup de bruit et de mal pour rien?
Dès lors, en quoi le "Mal" serait "Joie éternelle"?
C'est un délire de gothique çà...C'est tout...
Il n'y a aucune joie dans le mal...
Je pense qu'il serait plus judicieux de dire que notre paradis ou notre enfer dépend du regard que l'on porte sur l'Energie, et donc en quelque sorte de la Raison (au sens de l'Intellect, de la faculté de discrimination, non du mental et de ses constructions).
La seule chance qu'on ait de percevoir une vérité ou un bien (donc une joie) dans le mal, c'est quand l'esprit est si pur, si immaculé, qu'il ne perçoit plus le mal, mais qu'il entend la vérité partout, et voit le bien partout, au delà de tout dualisme, et même dans les "pires" choses. Car dans l'absolu, il n'est que Sat (Vérité), Chit (Conscience), et Ananda (Béatitude).
On dira alors...Oui mais...
Et bien non. Dans l'absolu, il n'y a justement plus de oui mais.
Dans le relatif, il y a un oui mais, c'est peut être même d'ailleurs de cette manière qu'il est construit, par des "oui mais".
Donc aucune excuse pour justifier quoique ce soit de mal. Simplement une vérité au delà de l'action, et même du sens de l'action, une vérité immaculée, qui ne dépend de rien. Et à laquelle on ne peut donc pas s'accrocher pour expliquer ou justifier quoique ce soit...
J'avoue que ces explications quant à la philosophie de Blake me laissent confus. Je ne connais pas son oeuvre, j'avoue que çà ne m'a jamais tenté plus que çà d'aller voir plus loin.
En tous cas, j'y ai vu un prémisse du vitalisme, qui a infusé toute la philosophie du XIXième siècle. Le discours sur "l'Energie", ce qui fait le vivant, la mécanique du désir, etc. Et tout le romantisme qui l'accompagne (dont le freudisme qui est pour moi un romantisme noir, tragique, quasi baudelairien, qui se cache derrière un discours scientifique).
A choisir entre tous les penseurs et poètes occidentaux qui ont surfé sur l’ambiguïté et la recherche de l'Energie, je prendrai Nietzsche. Je pense que c'est celui qui a été le plus loin, et le plus incompris.
Il n’y a pas de phénomènes moraux rien qu’une interprétation morale des phénomènes
F. Nietzsche, Par delà bien et mal
Je crois que la question du bien et du mal et son ambiguïté se résume très bien par la sagesse de Lao Tseu:
Tout le monde tient le beau pour le beau,
c'est en cela que réside sa laideur.
Tout le monde tient le bien pour le bien,
c'est en cela que réside son mal.
Lao Tseu, Tao Te King
En ce qui concerne l'hindouisme, on dirait bien que le tantrisme ait exploré la question.
Et toutes les techniques, approches, traditions, prônent l'idée d'un combat du bien contre le mal, et la victoire du bien. C'est juste que la notion de bien et de mal n'est pas nécessairement morale ni immanente dans ce courant. Elle dépend du rapport à la vérité, à Dieu.
Cela dit, sans la physiologie et un minimum de recul vis à vis de l'expérience, l'exploration de cette question peut tourner au romantisme, et au délire.
Notamment parce que :
Le délire provient du fait qu'on oublie que l'imaginaire est projection de soi-même.« Pour Blake, les choses réelles que nous voyons doivent faire place à des choses imaginaires qui seules en manifestent la vraie nature. »
Le prix à payer c'est qu'il y a souvent un moment où on l'oublie...
Re: Le bien et le mal
La il parle des religions.Morgan a écrit :Je trouve cette idée très subjective et partiale d'associer "l'Energie" au mal et à l'enfer...
Et la "Raison" au bien et au paradis.
Dans le contexte des relligions il a certainement voulu réconcilier l'homme à ca nature. C'est comme cela que je le vois.
On ne dit pas exactement ce que l'on pense mais ce qui semble le plus pertinent pour bousculer les préjugées.
Nietzseche dit lui même qu'il n'a eu pour inspiration que "mariage du ciel et de l'enfer de blake". De quoi peu être t'inciter à le lireMorgan a écrit :A choisir entre tous les penseurs et poètes occidentaux qui ont surfé sur l’ambiguïté et la recherche de l'Energie, je prendrai Nietzsche. Je pense que c'est celui qui a été le plus loin, et le plus incompris.
Sois le changement que tu veux voir dans le monde. Gandhi
Re: Le bien et le mal
Pour défendre wiliam blake, c'est justement toute son oeuvre ça.Morgan a écrit :Tout le monde tient le beau pour le beau,
c'est en cela que réside sa laideur.
Tout le monde tient le bien pour le bien,
c'est en cela que réside son mal.
Sois le changement que tu veux voir dans le monde. Gandhi
Re: Le bien et le mal
Namasté yogin et yogini
c'est quoi la notion du bien et du mal ?
est ce qu un enfant a cette notion ? non ,j en suis sure et certain ,vu que j etais enfant aussi
c'est en grandissant que cette notion vient
tel des enfants faut devenir pour rejoindre le royaumes des cieux
voilà des paroles de sagesse
meditez dessus ,vous comprendrez beaucoup de choses
Namasté
c'est quoi la notion du bien et du mal ?
est ce qu un enfant a cette notion ? non ,j en suis sure et certain ,vu que j etais enfant aussi
c'est en grandissant que cette notion vient
tel des enfants faut devenir pour rejoindre le royaumes des cieux
voilà des paroles de sagesse
meditez dessus ,vous comprendrez beaucoup de choses
Namasté
l esprit est plus fort que la matiere
Re: Le bien et le mal
Le bien le mal existent pour un observateur détaché.
Toutes conceptions appartient a Tom.
Toutes conceptions appartient a Tom.
L’évidence c'est d'aimer sans rien attendre.
Re: Le bien et le mal
Un article très intéressant de David Dubois mise en ligne sur son site "La Vache Cosmique" ce Dimanche 26 Avril...
Une idée centrale du tantra non-duel est que les choses sont ce que nous jugeons qu'elles sont.
Ainsi, '"il n'y a pas de phénomènes moraux, mais seulement des interprétations morales des phénomènes", comme dit Nietzsche. J'avais cité Abhinavagupta allant dans ce sens, qui faisait allusion à la croyance selon laquelle on peut neutraliser un poison en s'imaginant être un aigle, un garouda en sanskrit.
Cette idée est fort courante. On la retrouve dans de nombreux textes bouddhistes, et elle est la base de tout un ensemble de tantras destiné à neutraliser les venins de serpent, cause de mortalité toujours importante en Inde.
Voici un autre extrait qui fait allusion à cette croyance à la toute-puissance de l'imagination, un extrait de la Pureté de l'âme (Citta-vishuddhi, 30-31), texte tantrique bouddhiste qui défend l'idée que tout est imaginaire :
Pour le yogi dont les intentions sont pures,
(Même si son esprit) est subjugué
Par ce poison qu’est le feu de la passion,
Le désir qu’il nourrit
Envers les femmes désirables
Est de fait un désir
Qui le conduit à être délivré des désirs.
De même, si on s’imagine être un garouda
Ce garouda peut ingérer le poison
(Sans en souffrir).
On a alors neutralisé le poison.
On ne sera donc pas terrassé par lui.
Seulement, si tout est imagination et construction mentale, qui construit ? Le "grand moi" ou le "petit moi" ?
Ce texte, comme d'ailleurs le New Age (loi d'attraction, pensée positive, transurfing et autres machins quantiques...), laisse planer une ambiguïté : est-ce que c'est l'individu qui imagine, ou une source transpersonnelle, pour ne pas dire Dieu ?
S'il n'y a que l'individu, si c'est lui seulement qui imagine, qui imagine le monde et qui s'imagine lui-même en une sorte de monologue perpétuel, alors "il n'y a que moi qui existe", c'est le solipsisme.
Et le résultat n'est pas beau à voir. Chacun se renferme sur soi-même en répétant ces mantras : "à chacun sa vérité", "tout est croyance", "la réalité est ce que je ressens dans l'instant", etc. Il n'y a alors plus de distinction entre l'objectif et le subjectif - tout est subjectif. Il n'y a plus de vrai, ni de beau, ni de bien, ni de juste. Il n'y a plus que ce qui arrive dans l'instant, neutre, impersonnel, malléable. Mais, comme les désirs de la personne demeurent... l'individu qui adhère à ces slogans adopte généralement un comportement égoïste, immature, tel une sorte d'adolescent attardé. Et il souffre. Cette voie-là est une impasse.
Mais comment distinguer rêve et réalité si "tout est imaginaire" ? Comment ne pas croire que "tout est croyance" si il n'existe pas de réalité séparée de moi ?
La réponse est qu'il faut distinguer entre ce qui est imaginé par Dieu, c'est-à-dire le monde, et ce qui est imaginé par Dieu identifié à tel individu, c'est-à-dire "son" monde à lui.
Ce monde personnel est privé. Il est imaginé sur la base du monde objectif, qui est imaginé par Dieu.
Mais ces deux sortes d'imagination doivent être soigneusement distinguées !
Dieu et un individu, ce n'est pas pareil.
Le rêve de Dieu est notre réalité. Mais les réalités que nous imaginons ne deviennent pas LA réalité. Et même, le peu que nous pouvons imaginer est fondé sur la puissance de la Source. A chaque fois que nous imaginons, que nous agissons ou que nous pensons, nous nous identifions inconsciemment à Dieu. Plus nous nous identifions à cette Source, plus nos rêves deviennent réalité. Ou plutôt, la réalité correspond de plus en plus à nos rêves. Non pas que nous devenions résignés, passifs devant les imperfections et les injustices du monde (ce qui est une autre forme d'égoïsme, courante dans la spiritualité), mais nous sommes plus en paix, plus libres et joyeux. Ce qui, paradoxalement, nous rend plus disponibles et efficaces pour agir et changer ce monde.
Donc non, tout n'est pas imaginaire au sens ou tout serait imaginé par l'individu. Mais tout est bel et bien imaginé par cela qui, en moi, m'imagine et imagine tout le reste. Et cela est le Soi, plus moi que moi, le Soi de tout et de tous, la Source universelle. Il suffit de se retourner pour qu'elle se contemple elle-même par elle-même, sans intermédiaire ni croyance.
Or, comme il existe ainsi une différence entre mes rêves et la réalité, entre ce qui est subjectif et ce qui relève de l'objectivité, il s'ensuit que le Bien et le Mal ne sont pas toujours subjectifs. De même pour le Beau, le Vrai et le Juste. Si tel fait me semble injuste ou mauvais, cela ne correspond pas nécessairement à une croyance subjective. Cela peut être l'effet d'un sens inné du Bien et du Mal telle que la Source l'a décidé. Bien entendu, ce rêve de la Source est aussi un rêve, une création imaginaire. De fait, le Bien est relatif au Mal : ce sont des constructions. Mais qui ne dépendent pas de mon "petit moi". Le Bien et le Mal s'imposent à moi comme des faits. Du reste, ceux qui écoutent leur conscience savent bien que sa voix ne va pas toujours dans le sens de notre avantage égoïste ! Et c'est pourquoi on choisi bien souvent de ne pas écouter cette voix.
De plus, et même si la Source, substance de tout et de tous, est par-delà Bien et Mal qui sont des constructions relatives, cela n'implique pas que la Source, ou Dieu, ou la Déesse, soit neutre, indifférente.
Non, car, même s'ils sont relatifs, Bien et Mal ne sont pas égaux, ils ne relèvent pas des même causes : le Bien est la Source elle-même, la Lumière. Le Mal est son absence, son ombre.
Ou alors, disons que le Mal est la manifestation déformée du Bien, ou la Lumière incomplète.
Ou bien, disons que le Bien est toute action ou parole dérivé d'une claire conscience de ne faire qu'un avec la Source, tandis que le Mal est le fruit d'une conscience confuse, qui s'identifie à un fragment du tout.
De sorte que la Source est le Bien absolu qui transcende le Bien relatif.
En tous les cas, Bien et Mal ne sont pas simplement des inventions de l'individu.
http://shivaisme-cachemire.blogspot.fr/
Une idée centrale du tantra non-duel est que les choses sont ce que nous jugeons qu'elles sont.
Ainsi, '"il n'y a pas de phénomènes moraux, mais seulement des interprétations morales des phénomènes", comme dit Nietzsche. J'avais cité Abhinavagupta allant dans ce sens, qui faisait allusion à la croyance selon laquelle on peut neutraliser un poison en s'imaginant être un aigle, un garouda en sanskrit.
Cette idée est fort courante. On la retrouve dans de nombreux textes bouddhistes, et elle est la base de tout un ensemble de tantras destiné à neutraliser les venins de serpent, cause de mortalité toujours importante en Inde.
Voici un autre extrait qui fait allusion à cette croyance à la toute-puissance de l'imagination, un extrait de la Pureté de l'âme (Citta-vishuddhi, 30-31), texte tantrique bouddhiste qui défend l'idée que tout est imaginaire :
Pour le yogi dont les intentions sont pures,
(Même si son esprit) est subjugué
Par ce poison qu’est le feu de la passion,
Le désir qu’il nourrit
Envers les femmes désirables
Est de fait un désir
Qui le conduit à être délivré des désirs.
De même, si on s’imagine être un garouda
Ce garouda peut ingérer le poison
(Sans en souffrir).
On a alors neutralisé le poison.
On ne sera donc pas terrassé par lui.
Seulement, si tout est imagination et construction mentale, qui construit ? Le "grand moi" ou le "petit moi" ?
Ce texte, comme d'ailleurs le New Age (loi d'attraction, pensée positive, transurfing et autres machins quantiques...), laisse planer une ambiguïté : est-ce que c'est l'individu qui imagine, ou une source transpersonnelle, pour ne pas dire Dieu ?
S'il n'y a que l'individu, si c'est lui seulement qui imagine, qui imagine le monde et qui s'imagine lui-même en une sorte de monologue perpétuel, alors "il n'y a que moi qui existe", c'est le solipsisme.
Et le résultat n'est pas beau à voir. Chacun se renferme sur soi-même en répétant ces mantras : "à chacun sa vérité", "tout est croyance", "la réalité est ce que je ressens dans l'instant", etc. Il n'y a alors plus de distinction entre l'objectif et le subjectif - tout est subjectif. Il n'y a plus de vrai, ni de beau, ni de bien, ni de juste. Il n'y a plus que ce qui arrive dans l'instant, neutre, impersonnel, malléable. Mais, comme les désirs de la personne demeurent... l'individu qui adhère à ces slogans adopte généralement un comportement égoïste, immature, tel une sorte d'adolescent attardé. Et il souffre. Cette voie-là est une impasse.
Mais comment distinguer rêve et réalité si "tout est imaginaire" ? Comment ne pas croire que "tout est croyance" si il n'existe pas de réalité séparée de moi ?
La réponse est qu'il faut distinguer entre ce qui est imaginé par Dieu, c'est-à-dire le monde, et ce qui est imaginé par Dieu identifié à tel individu, c'est-à-dire "son" monde à lui.
Ce monde personnel est privé. Il est imaginé sur la base du monde objectif, qui est imaginé par Dieu.
Mais ces deux sortes d'imagination doivent être soigneusement distinguées !
Dieu et un individu, ce n'est pas pareil.
Le rêve de Dieu est notre réalité. Mais les réalités que nous imaginons ne deviennent pas LA réalité. Et même, le peu que nous pouvons imaginer est fondé sur la puissance de la Source. A chaque fois que nous imaginons, que nous agissons ou que nous pensons, nous nous identifions inconsciemment à Dieu. Plus nous nous identifions à cette Source, plus nos rêves deviennent réalité. Ou plutôt, la réalité correspond de plus en plus à nos rêves. Non pas que nous devenions résignés, passifs devant les imperfections et les injustices du monde (ce qui est une autre forme d'égoïsme, courante dans la spiritualité), mais nous sommes plus en paix, plus libres et joyeux. Ce qui, paradoxalement, nous rend plus disponibles et efficaces pour agir et changer ce monde.
Donc non, tout n'est pas imaginaire au sens ou tout serait imaginé par l'individu. Mais tout est bel et bien imaginé par cela qui, en moi, m'imagine et imagine tout le reste. Et cela est le Soi, plus moi que moi, le Soi de tout et de tous, la Source universelle. Il suffit de se retourner pour qu'elle se contemple elle-même par elle-même, sans intermédiaire ni croyance.
Or, comme il existe ainsi une différence entre mes rêves et la réalité, entre ce qui est subjectif et ce qui relève de l'objectivité, il s'ensuit que le Bien et le Mal ne sont pas toujours subjectifs. De même pour le Beau, le Vrai et le Juste. Si tel fait me semble injuste ou mauvais, cela ne correspond pas nécessairement à une croyance subjective. Cela peut être l'effet d'un sens inné du Bien et du Mal telle que la Source l'a décidé. Bien entendu, ce rêve de la Source est aussi un rêve, une création imaginaire. De fait, le Bien est relatif au Mal : ce sont des constructions. Mais qui ne dépendent pas de mon "petit moi". Le Bien et le Mal s'imposent à moi comme des faits. Du reste, ceux qui écoutent leur conscience savent bien que sa voix ne va pas toujours dans le sens de notre avantage égoïste ! Et c'est pourquoi on choisi bien souvent de ne pas écouter cette voix.
De plus, et même si la Source, substance de tout et de tous, est par-delà Bien et Mal qui sont des constructions relatives, cela n'implique pas que la Source, ou Dieu, ou la Déesse, soit neutre, indifférente.
Non, car, même s'ils sont relatifs, Bien et Mal ne sont pas égaux, ils ne relèvent pas des même causes : le Bien est la Source elle-même, la Lumière. Le Mal est son absence, son ombre.
Ou alors, disons que le Mal est la manifestation déformée du Bien, ou la Lumière incomplète.
Ou bien, disons que le Bien est toute action ou parole dérivé d'une claire conscience de ne faire qu'un avec la Source, tandis que le Mal est le fruit d'une conscience confuse, qui s'identifie à un fragment du tout.
De sorte que la Source est le Bien absolu qui transcende le Bien relatif.
En tous les cas, Bien et Mal ne sont pas simplement des inventions de l'individu.
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Afin de guider l'âme, hors de cette prison, vers l'Unique...
Re: Le bien et le mal
J aime beaucoup Lorkan. Belle analyse.
Toujours le problème du Moi. Qui est ce Moi.
Chaques atomes à sa propre conscience. Une conscience très limité.
Chez les êtres (supérieures) cette conscience fini par s'identifier au corps.
Il y a donc croyance en un individus dans le corps.
Le corps lourd et vivant, et par extension le corps énergétique plus léger, le seul restant après la vie.
En fait cette conscience n'est pas un individus, c'est une parcelle de la conscience du corps universelle, au delà de nos dimenssions connu. La conscience rattaché à la manifestation. C'est le contacte de ces deux éléments qui crée la lumière.
Toujours le problème du Moi. Qui est ce Moi.
Chaques atomes à sa propre conscience. Une conscience très limité.
Chez les êtres (supérieures) cette conscience fini par s'identifier au corps.
Il y a donc croyance en un individus dans le corps.
Le corps lourd et vivant, et par extension le corps énergétique plus léger, le seul restant après la vie.
En fait cette conscience n'est pas un individus, c'est une parcelle de la conscience du corps universelle, au delà de nos dimenssions connu. La conscience rattaché à la manifestation. C'est le contacte de ces deux éléments qui crée la lumière.
Sois le changement que tu veux voir dans le monde. Gandhi
- Denis
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Re: Le bien et le mal
Tu vois regard, en étudiant le Samkhya on a une vision plus construite, mieux définie et on peut alors éclairer son chemin avec des idées précises...
Es tu sur que ce sont les atomes qui ont une conscience, qu'elle idée ???
Et tu arrives à cette conclusion avec les phrases de dessus :
Le corps lourd, le corps léger.... ok, ok...
Mais voila le pompon !!!
Voila pour moi une grande bouillie, alors on peut après parler de ça pendant des mois, mais dès le départ on est dans quelque chose de très très approximatif, mal placé, mal pensé...
Pas sur qu'on puisse tirer quelque chose de positif de ce genre d’amalgame...
Quelle est cette conscience de la troisième phrase, est elle pour toi la somme des consciences des atomes...Toujours le problème du Moi. Qui est ce Moi.
Chaques atomes à sa propre conscience. Une conscience très limité.
Chez les êtres (supérieures) cette conscience fini par s'identifier au corps.
Es tu sur que ce sont les atomes qui ont une conscience, qu'elle idée ???
Et tu arrives à cette conclusion avec les phrases de dessus :
Whaouuaaaa, chapeau bas !!!!Il y a donc croyance en un individus dans le corps.
ha ???Le corps lourd et vivant, et par extension le corps énergétique plus léger, le seul restant après la vie.
Le corps lourd, le corps léger.... ok, ok...
La conscience rattachée à la manifestation, ha ???En fait cette conscience n'est pas un individus, c'est une parcelle de la conscience du corps universelle, au delà de nos dimenssions connu. La conscience rattaché à la manifestation.
Mais voila le pompon !!!
Alors là je reste sans mot...C'est le contacte de ces deux éléments qui crée la lumière.
Voila pour moi une grande bouillie, alors on peut après parler de ça pendant des mois, mais dès le départ on est dans quelque chose de très très approximatif, mal placé, mal pensé...
Pas sur qu'on puisse tirer quelque chose de positif de ce genre d’amalgame...
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
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Re: Le bien et le mal
super Lorkan, déjà belle expression écrite je t'envie
Pour moi cerner le moi comme tu viens de le faire est un signe violent d'éveille... ho putain j'ai envie de chialer...
Ha ce moi...
j'avais tenté d'expliquer une foi cette notion de moi comme je l'avais ressenti.
C'est une couche très fine, un leurre qui résiste et se construit sans cesse face a une réalité qu'il prend pour lui...
Imaginez 10 personnes discutant dans une pièce et que d'un coup vous soyez un être unique qui s'exprime dans 10 bouches séparés, c'est pas 10 vous qui peuvent échanger mais 1 vous dans 10 corps, du coup vous parler plus...
quelle solitude hein ?
Et quand tout est revenu je me suis dit ha mais c'est bien sur !
Pour moi cerner le moi comme tu viens de le faire est un signe violent d'éveille... ho putain j'ai envie de chialer...
Ha ce moi...
j'avais tenté d'expliquer une foi cette notion de moi comme je l'avais ressenti.
C'est une couche très fine, un leurre qui résiste et se construit sans cesse face a une réalité qu'il prend pour lui...
Imaginez 10 personnes discutant dans une pièce et que d'un coup vous soyez un être unique qui s'exprime dans 10 bouches séparés, c'est pas 10 vous qui peuvent échanger mais 1 vous dans 10 corps, du coup vous parler plus...
quelle solitude hein ?
Et quand tout est revenu je me suis dit ha mais c'est bien sur !
L’évidence c'est d'aimer sans rien attendre.
Re: Le bien et le mal
Namasté yogin et yogini
bon , dejà qui est ce moi ? est ce l ego ,ahamkara ?
bref , l ego pour moi est plus en moins prononcé dans chaque individu , et des egos y en a de toutes les couleurs
le mental est subjugué par l ego , cet ego doit etre dilué dans la conscience
la conscience doit etre le maitre du mental et non l inverse
dans la meditation on est confronté a notre ego , c'est un eternel combat
mais sachez une chose ,c'est que l ego a peur de se voir lui meme , confronté à lui meme il perd ses moyens ,car les constructions mental qu il s'est fait a longueur de reincarnations ,sont illusoires
la conscience lumineuse doit etre la source de vos pensées , elle doit etre la seule maitresse a bord
namasté
ps : voilà de bon matin ma reflection ,qui a jaillit tout seul sans qu il y ai une analyse avant d ecrire ,excusez les fautes
bon , dejà qui est ce moi ? est ce l ego ,ahamkara ?
bref , l ego pour moi est plus en moins prononcé dans chaque individu , et des egos y en a de toutes les couleurs
le mental est subjugué par l ego , cet ego doit etre dilué dans la conscience
la conscience doit etre le maitre du mental et non l inverse
dans la meditation on est confronté a notre ego , c'est un eternel combat
mais sachez une chose ,c'est que l ego a peur de se voir lui meme , confronté à lui meme il perd ses moyens ,car les constructions mental qu il s'est fait a longueur de reincarnations ,sont illusoires
la conscience lumineuse doit etre la source de vos pensées , elle doit etre la seule maitresse a bord
namasté
ps : voilà de bon matin ma reflection ,qui a jaillit tout seul sans qu il y ai une analyse avant d ecrire ,excusez les fautes
l esprit est plus fort que la matiere
Re: Le bien et le mal
Un peu de fraîcheur merci pashupati. Il y en a besoin.pashupati a écrit :ps : voilà de bon matin ma reflection ,qui a jaillit tout seul sans qu il y ai une analyse avant d ecrire
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Re: Le bien et le mal
Tom, clique sur le lien en bas du texte de Lorkan et tu verras que ce n'est qu'un copié collé d'une page de la vache cosmique...Tom a écrit :super Lorkan, déjà belle expression écrite je t'envie
Pour moi cerner le moi comme tu viens de le faire est un signe violent d'éveille... ho putain j'ai envie de chialer...
Ha ce moi...
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
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