J’ai ouvert ce post pour exprimer de ce que ressens, comprends de la solitude - on est tous tellement différents, lorsque chacun de nous comprends quelque chose de ce qu’il vit, cette compréhension ne s’adapte qu’à lui seul enfin de compte et cela ne veut pas dire que c’est mieux ou moins bien.
Souvent, le week-end, je prends plaisir à m’isoler dans une pièce, pendant deux, trois jours, sans sortir, juste pour grignoter un p’tit quelque chose.
Je fais cela non pas parce que j’ai la conscience exacte de ce que je dois entreprendre, la conscience apparait lorsque je lui projette des éléments qu’il me renvoie et là, je prends conscience - c’est la même chose en méditation.
Alors je m’isole pour me confiner, éviter tout autre choses extérieur. Je suis seul, assis et je réduis au maximum mes sens, ma mémoire ect... A partir de là, je peux dire je pense que je vis ma solitude - est ce que je peux rester indéfiniment dans ce qui s’apparente à de la solitude et ne rien faire, juste rester là, seul.
Je ne trouve pas trop, c’est même dangereux pour soi de rester vide de sens parce que ailleurs, tout me dérange - ou est la compréhension à ce niveau là ? Dans quoi je vais pénétrer si je reste dans cette état ?
De plus, je risque de m'enfermer dans une vision fausse qui comble un vide.
Alors, je quitte cette solitude par la méditation ou autre chose, d’autre c’est la télé, la lecture, la musique, la créativité...
En méditation, je développe cette solitude par une immobilité totale qui apparait dans un état - grâce à cette stabilité, je me découvre dans le bien-être et ce bien-être qui me donne la sensation de ma propre nature, cette sérénité, cette paix, cette lumière pour certains, cette contemplation... me comble et chasse cette solitude pesante et lourde. Et d’état en état, je vibre toujours plus intensément de richesses et ces richesses apportent un plein à un vide, sinon ce ne serait pas possible de les recevoir.
En réalité, je ne suis pas seul, la sérénité apporte sa présence, l'amour la sienne, la lumière ect... et grâce à cela, je prends conscience que je ne suis pas qu'un mais un tout une richesse d'esprit.
Si je ne recherchais pas cette solitude, qui est un seuil essentiel à la plénitude, je ne pourrai pas ressentir et élargir ma conception de celle-ci, je resterai dans un appauvrissement limité, la moitié de quelque chose.
Cet isolement de soi est une séparation de ces deux moitiés de nous et on s’isole pour pouvoir retrouver son autre moitié absolue.
C’est pourquoi, sur terre, chacun chercher une autre personne, change souvent, certains le plus possible (car cette image est profondément ancrée), car on est souvent déçu de l’autre moitié que l’on rencontre mais qui n’est toujours pas «notre» deuxième moitié. On a l’espoir de rencontrer notre âme soeur, notre deuxième moitié de nous, et les deux sont une porte d’entrée à l’unité, l’Illumination.
Dans la trinité, on dit qu’elle fusionne en une Unité mais, en tout les cas dans ma compréhension que j’aimerai au fond de moi, que ce soit celle-ci qui existe, certainement que je me trompe, cette Unité est plusieurs à l’intérieur.
C’est un peu comme une musique où il y a plusieurs instruments, et dans cette symphonie «qui est un ensemble harmonieux», tout est uni.
