Adyashanti
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Adyashanti
Il m'est arrivé de regarder des vidéos d'éveillés (Osho, Desjardins) ... souvent marrantes et pleines d'humour mais je n'ai jamais vraiment eu de déclic jusqu'à celles de Adyashanti.
En particulier ces deux la ( c'est en anglais):
http://www.adyashanti.org/cafedharma/in ... file=video
Il existe d'autres vidéos avec des sous titres en français:
Il a eu une pratique zen jusqu'à son éveil et comme il le dit avec humour, le zen l'a aider à se casser la figure.
Il en parle très rarement dans ses interventions qu'il nome satsangs, il a une approche non duel très proche de l'advaita, d'ailleurs "Adyashanti" veut dire paix primordial en sanskrit.
En particulier ces deux la ( c'est en anglais):
http://www.adyashanti.org/cafedharma/in ... file=video
Il existe d'autres vidéos avec des sous titres en français:
Il a eu une pratique zen jusqu'à son éveil et comme il le dit avec humour, le zen l'a aider à se casser la figure.
Il en parle très rarement dans ses interventions qu'il nome satsangs, il a une approche non duel très proche de l'advaita, d'ailleurs "Adyashanti" veut dire paix primordial en sanskrit.
Re: Adyashanti
Adyashanti...cela me fait penser au Shanti Yoga surnommé la Voie de la Paix Intérieure...ce n'est pas un peu la même chose ?
Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité...
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Re: Adyashanti
Je suis aller faire un tour sur le siteAdyashanti...cela me fait penser au Shanti Yoga surnommé la Voie de la Paix Intérieure...ce n'est pas un peu la même chose ?
http://www.shantiyoga.com.au
A priori, je te dirais que cella n'a rien à voir.
Le site d'adyashanti c'est
http://www.adyashanti.org/
et
http://www.adyashanti.org/cafedharma/
Re: Adyashanti
Tu sais rien ne dit qu'OSho et Desjardin soient des éveillés...Il m'est arrivé de regarder des vidéos d'éveillés (Osho, Desjardins) ... souvent marrantes et pleines d'humour mais je n'ai jamais vraiment eu de déclic jusqu'à celles de Adyashanti.
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
Cours de Yoga en live et étude de textes en live avec zoom
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Re: Adyashanti
quand on dit éveillé en parlant de personne ça me fait penser a des sortes de monstres mutants superpowerfull ( cf claymore pour ceux qui regardent des mangas)
je sais pas je trouve ça flippant... en même temps attirant.
je sais pas je trouve ça flippant... en même temps attirant.
ૐ
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Re: Adyashanti
Tu as raison, néanmoins j'ai une grosse conviction que c'est le cas pour Osho quand à Desjardins sont histoire est plausible.Tu sais rien ne dit qu'OSho et Desjardin soient des éveillés...
D'ailleurs Adyshanti dit qu'il est "awake" et non "enlightened" ce qui est très intéressent, il s'est éveillée à quoi ?
Re: Adyashanti
Mon anglais est un peu pauvre Jhon, tu n'aurais pas un site en français ?JhonPreston a écrit :
Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité...
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Re: Adyashanti
Il y a un article en français sur le site:
http://www.adyashanti.org/index.php?fil ... itingid=38
J'ai beaucoup de mal à te trouver des traductions en français
Le mieux que je puisse faire c'est te proposer un extrait scanné d'un de ses ouvrages:
http://www.servimg.com/image_preview.ph ... u=14337361
http://www.servimg.com/image_preview.ph ... u=14337361
http://www.servimg.com/image_preview.ph ... u=14337361
http://www.servimg.com/image_preview.ph ... u=14337361
http://www.servimg.com/image_preview.ph ... u=14337361
http://www.servimg.com/image_preview.ph ... u=14337361
http://www.servimg.com/image_preview.ph ... u=14337361
C'est pas forcement la première lecture que je conseillerai pour le découvrir, ca rentre tout de suite dans les détails...
Avant que tu n'attrapes un torticolis, enregistre les pages sur ton bureau, ouvres les avec n'importe quel visionner de photo et fait tourner la page pour avoir quelque chose de lisible
Modifié en dernier par JhonPreston le 07 nov. 2010, 21:06, modifié 1 fois.
Re: Adyashanti
Cela me fait (presque) penser à la méditation selon Pierre Feuga...
Ne choisissez aucun thème de méditation. N’utilisez aucun mantra. Ne vous fixez sur aucun point précis du corps. Ne vous concentrez même pas sur le souffle.Voyez simplement ce qui apparaît. Ce peut être une image mentale. Ce peut être un mot. Ce peut être rien. Si c’est une image, ne la travaillez pas, n’allez pas vers elle, ne la nourrissez pas, ne la dilatez pas, ne cherchez ni à la retenir ni à l’expulser. Laissez-lui une totale autonomie. Soit elle se dissoudra d’elle-même, soit elle se transformera en une autre image, que vous regarderez de la même façon.Si c’est un mot qui apparaît, ne cherchez pas à l’analyser, à le comprendre intellectuellement. Ecoutez-le tel qu’il vient, tel qu’il résonne. Soit il va sombrer dans le silence, soit il va déclencher une série d’autres mots. Lambeaux de phrases ou phrases complètes. Idées cohérentes ou fragments d’idées.
Opinions, souvenirs, projets, peu importe. Ne triez pas, n’organisez pas et surtout ne rejetez pas. Ecoutez, laissez parler. Si c’est « rien » qui apparaît, si c’est une impression de « rien », soyez sûr que c’est encore quelque chose puisque vous en avez conscience. C’est un vide de pensées, un vide de discours, un vide d’images ou de sensations. C’est encore un objet puisque vous le percevez, puisque vous le ressentez comme absence, manque, attente, perplexité. Ne vous dites pas : c’est la Vacuité, et encore moins : c’est l’Eveil. Voyez ce « rien », aucun traitement de faveur : faites-lui face.Mais tout cela se mêlera, formant une trame insaisissable, un filet quasiment impossible à déchirer. Vous n’aurez pas à affronter que des mots ou que des images ou que des vides : tous ces « objets » alterneront, se chevaucheront, du moins en apparence. Car en fait, si vous regardez bien, votre conscience ne peut appréhender qu’un seul objet à la fois. Si votre esprit est très agité ou très rapide, vous aurez sans doute l’impression de simultanéité. Mais c’est un leurre. Les objets frappent la conscience un à un : ceci puis ceci puis ceci.
Même quand il y aura retour d’un objet, sur un mode plus ou moins obsessionnel, percevez cet objet comme entièrement nouveau. Il l’est, dans l’instant.Car il n’y a que des instants. Des « points », si serrés parfois qu’ils donnent l’impression d’une « ligne ». Mais chaque point, chaque instant est nouveau et, dans la lumière de la conscience, aucun ne « succède » à l’autre.Ce qui fait (quelle belle chose !) que vous êtes toujours dans le présent, car il est rigoureusement impossible d’être ailleurs.Pourtant vous dites : je n’arrive pas à être dans le présent, je pense toujours soit au passé, soit à l’avenir. Et alors ? Faux problème. Le passé n’existe jamais en tant que tel. Il n’existe plus qu’en tant que souvenir et, lorsque ce souvenir vous frappe en passant par l’eau claire de votre conscience, c’est du présent tout frais et tout vif. Donc où est la gêne ? Quand le souvenir se « présente », observez-le dans son actualité. Comme vous observez une statue qui a trois mille ans : elle est bien là, elle est bien pleine, vous pouvez la toucher, elle n’a trois mille ans que parce qu’on vous l’a dit, c’est une notion culturelle, non un fait d’expérience ; un singe qui gambade dans les ruines d’un temple ne se dit pas : ce sont des ruines de l’époque Gupta, voici une vieille statue d’Hanuman… De même, le futur n’existe jamais en tant que tel, c’est une image présente, une pensée présente, une projection de crainte ou d’espoir faite à partir du présent. Vraiment tout est présent, quelle misère d’imaginer le contraire !Ce qui complique la méditation, c’est que non seulement on la vit – ou on essaie – mais on la juge. Et la juger, d’ailleurs, empêche de la vivre vraiment. Par exemple on ressent de l’ennui et on se culpabilise, on s’estime peu doué et on décide soit d’abandonner, soit de se reprendre en main ou encore de changer de méthode. Ou bien on éprouve du bien-être, de la joie, de l’apaisement et on s’autocongratule : j’ai progressé, qu’est-ce que je suis fort quand même ! Toutes ces évaluations sont également vaines. Nos réactions émotionnelles à l’activité méditative (aussi longtemps que nous concevons la méditation comme une « activité »), tout ce discours intérieur, tout ce fatras psychologique surimposé au travail spirituel, tout cela fait bel et bien partie des « objets », alimentant la suprême fiction : celle de croire qu’il existerait un « expérimentateur » distinct de ses expériences. La méditation sans objet déjoue tous ces pièges. Elle ne comporte ni but ni stratégie, ni progression ni méthode, ni complaisance ni sévérité envers soi-même. Ce n’est pas un exercice mais ce n’est pas un état non plus, si le mot état évoque quelque chose de « statique » (et du statique au stagnant le glissement est insensible), – alors qu’ici on est dans une perpétuelle nouveauté, un renouvellement sans fin, un printemps qui n’aspire à aucun été. En outre, tout état spirituel est provisoire ; si vous croyez au paradis vous finirez par créer un paradis, vous irez même au paradis, mais un jour vous serez bien étonné d’en revenir. L’Eveil – si l’on veut à tout prix donner un nom à cet insaisissable – n’est pas un état. On n’y entre jamais, on n’en sort jamais. En fait il n’existe pas et c’est quand on voit cela qu’il éclate comme un soleil.
Ne choisissez aucun thème de méditation. N’utilisez aucun mantra. Ne vous fixez sur aucun point précis du corps. Ne vous concentrez même pas sur le souffle.Voyez simplement ce qui apparaît. Ce peut être une image mentale. Ce peut être un mot. Ce peut être rien. Si c’est une image, ne la travaillez pas, n’allez pas vers elle, ne la nourrissez pas, ne la dilatez pas, ne cherchez ni à la retenir ni à l’expulser. Laissez-lui une totale autonomie. Soit elle se dissoudra d’elle-même, soit elle se transformera en une autre image, que vous regarderez de la même façon.Si c’est un mot qui apparaît, ne cherchez pas à l’analyser, à le comprendre intellectuellement. Ecoutez-le tel qu’il vient, tel qu’il résonne. Soit il va sombrer dans le silence, soit il va déclencher une série d’autres mots. Lambeaux de phrases ou phrases complètes. Idées cohérentes ou fragments d’idées.
Opinions, souvenirs, projets, peu importe. Ne triez pas, n’organisez pas et surtout ne rejetez pas. Ecoutez, laissez parler. Si c’est « rien » qui apparaît, si c’est une impression de « rien », soyez sûr que c’est encore quelque chose puisque vous en avez conscience. C’est un vide de pensées, un vide de discours, un vide d’images ou de sensations. C’est encore un objet puisque vous le percevez, puisque vous le ressentez comme absence, manque, attente, perplexité. Ne vous dites pas : c’est la Vacuité, et encore moins : c’est l’Eveil. Voyez ce « rien », aucun traitement de faveur : faites-lui face.Mais tout cela se mêlera, formant une trame insaisissable, un filet quasiment impossible à déchirer. Vous n’aurez pas à affronter que des mots ou que des images ou que des vides : tous ces « objets » alterneront, se chevaucheront, du moins en apparence. Car en fait, si vous regardez bien, votre conscience ne peut appréhender qu’un seul objet à la fois. Si votre esprit est très agité ou très rapide, vous aurez sans doute l’impression de simultanéité. Mais c’est un leurre. Les objets frappent la conscience un à un : ceci puis ceci puis ceci.
Même quand il y aura retour d’un objet, sur un mode plus ou moins obsessionnel, percevez cet objet comme entièrement nouveau. Il l’est, dans l’instant.Car il n’y a que des instants. Des « points », si serrés parfois qu’ils donnent l’impression d’une « ligne ». Mais chaque point, chaque instant est nouveau et, dans la lumière de la conscience, aucun ne « succède » à l’autre.Ce qui fait (quelle belle chose !) que vous êtes toujours dans le présent, car il est rigoureusement impossible d’être ailleurs.Pourtant vous dites : je n’arrive pas à être dans le présent, je pense toujours soit au passé, soit à l’avenir. Et alors ? Faux problème. Le passé n’existe jamais en tant que tel. Il n’existe plus qu’en tant que souvenir et, lorsque ce souvenir vous frappe en passant par l’eau claire de votre conscience, c’est du présent tout frais et tout vif. Donc où est la gêne ? Quand le souvenir se « présente », observez-le dans son actualité. Comme vous observez une statue qui a trois mille ans : elle est bien là, elle est bien pleine, vous pouvez la toucher, elle n’a trois mille ans que parce qu’on vous l’a dit, c’est une notion culturelle, non un fait d’expérience ; un singe qui gambade dans les ruines d’un temple ne se dit pas : ce sont des ruines de l’époque Gupta, voici une vieille statue d’Hanuman… De même, le futur n’existe jamais en tant que tel, c’est une image présente, une pensée présente, une projection de crainte ou d’espoir faite à partir du présent. Vraiment tout est présent, quelle misère d’imaginer le contraire !Ce qui complique la méditation, c’est que non seulement on la vit – ou on essaie – mais on la juge. Et la juger, d’ailleurs, empêche de la vivre vraiment. Par exemple on ressent de l’ennui et on se culpabilise, on s’estime peu doué et on décide soit d’abandonner, soit de se reprendre en main ou encore de changer de méthode. Ou bien on éprouve du bien-être, de la joie, de l’apaisement et on s’autocongratule : j’ai progressé, qu’est-ce que je suis fort quand même ! Toutes ces évaluations sont également vaines. Nos réactions émotionnelles à l’activité méditative (aussi longtemps que nous concevons la méditation comme une « activité »), tout ce discours intérieur, tout ce fatras psychologique surimposé au travail spirituel, tout cela fait bel et bien partie des « objets », alimentant la suprême fiction : celle de croire qu’il existerait un « expérimentateur » distinct de ses expériences. La méditation sans objet déjoue tous ces pièges. Elle ne comporte ni but ni stratégie, ni progression ni méthode, ni complaisance ni sévérité envers soi-même. Ce n’est pas un exercice mais ce n’est pas un état non plus, si le mot état évoque quelque chose de « statique » (et du statique au stagnant le glissement est insensible), – alors qu’ici on est dans une perpétuelle nouveauté, un renouvellement sans fin, un printemps qui n’aspire à aucun été. En outre, tout état spirituel est provisoire ; si vous croyez au paradis vous finirez par créer un paradis, vous irez même au paradis, mais un jour vous serez bien étonné d’en revenir. L’Eveil – si l’on veut à tout prix donner un nom à cet insaisissable – n’est pas un état. On n’y entre jamais, on n’en sort jamais. En fait il n’existe pas et c’est quand on voit cela qu’il éclate comme un soleil.
Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité...
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Re: Adyashanti
Je crois que je vais pouvoir rajouter un nouveau nom à mes listes de lecture
lol ... c'est pareil ... copier ou pas copier selon toi ?
lol ... c'est pareil ... copier ou pas copier selon toi ?
Re: Adyashanti
Ben...peut-être un copié du site...Pierre Feuga est un écrivain, prof de Yoga dans la tradition shivaïste et qui enseigne sur Paris, je crois...
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Re: Adyashanti
C'est troublant de trouver la même approche chez deux personnes qui ne semblent pas avoir la même expérience (l'un bouddhiste, l'autre yogi).
Re: Adyashanti
Tu ne penses pas que les bouddhistes et les hindouistes sont un peu frères ?
Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité...
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Re: Adyashanti
Lol...absolument, je pense que tous les êtres et les religions devraient être frères.
Re: Adyashanti
Tu es bouddhiste, je crois...dans quelle tradition ? que penses-tu de Vajrayana ? mélange de shivaïsme cachemirien et de Mahayana et de Theravada ?
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Re: Adyashanti
Dans la tradition Zen (chan)Tu es bouddhiste, je crois...dans quelle tradition ?
Je vais te faire une réponse honnête qui va plutôt étonner, je ne conseille à aucun occidental de s'engager sur cette voie la...que penses-tu de Vajrayana ?
Je leur conseillerai plutôt de s'engager directement dans la voie yogique ou tantrique.
Re: Adyashanti
Vajrayana est une tradition bouddhique tantrique...Je crois que tu as dû être influencé par la mauvaise réputation qu'elle a eu pendant un certain temps...Tu sais dans toutes les religions, il y a eu des dérives...Je n'en fais pas partie, j'en connais seulement quelques uns qui en font partie, c'est tout...et qui ne sont pas déviants !
Merci pour les liens, je vais tacher de ne pas attraper un torticolis !
Merci pour les liens, je vais tacher de ne pas attraper un torticolis !
Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité...
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Re: Adyashanti
Je n'ai pas de problème avec la composante sexuelle du tantrisme , d'ailleurs Siddhasana est ma pratique tantrique de prédilection.Je n'en fais pas partie, j'en connais seulement quelques uns qui en font partie, c'est tout...et qui ne sont pas déviants !
Toi qui me semble avoir les pieds sur terre , dits moi que penses tu des enseignements que reçoivent tes connaissances ou tes amis ?
Re: Adyashanti
Ben...difficile, je ne peux pas suivre 2 enseignements (formation de prof de yoga) en même temps ! C'est vrai que je suis entourée de bouddhistes et de yogis !
Ceci dit, bien que je ne connaisse pas grand chose, il y a quand même des similitudes entre le bouddhisme tantrique et indien...Sinon, j'ai une amie bouddhiste et moniale que je vois de temps en temps car on médite ensemble dans son centre, elle est dans la tradition kadampa, qui consiste à utiliser les enseignements de Bouddha comme des méthodes pratiques pour transformer les activités quotidiennes dans une voie qui mène à l’illumination. Il y a des sujets sur lesquelles on discute qui sont très intéressants, cela va de la famille, comment concevoir méditation et vie quotidienne, etc...Elle m'a aussi pas mal aidée pendant une période où j'allais très mal...
Ceci dit, bien que je ne connaisse pas grand chose, il y a quand même des similitudes entre le bouddhisme tantrique et indien...Sinon, j'ai une amie bouddhiste et moniale que je vois de temps en temps car on médite ensemble dans son centre, elle est dans la tradition kadampa, qui consiste à utiliser les enseignements de Bouddha comme des méthodes pratiques pour transformer les activités quotidiennes dans une voie qui mène à l’illumination. Il y a des sujets sur lesquelles on discute qui sont très intéressants, cela va de la famille, comment concevoir méditation et vie quotidienne, etc...Elle m'a aussi pas mal aidée pendant une période où j'allais très mal...
Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité...
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Re: Adyashanti
Bonsoir Odile,
Ton amie travaille sur les chakras ?
Je ne connaissais pas, j'ai fait quelques recherches sur wiki...elle est dans la tradition kadampa,
Il propose les enseignements de Je tsongkhapaGeshe Kelsang Gyatso is a prolific writer[36] and teacher of Buddhadharma in general, in particular the teachings of Je Tsongkhapa.
Ton amie travaille sur les chakras ?
Re: Adyashanti
Euh...nous en avons déjà discuté ensemble, mais elle ne m'a pas parlé d'un travail particulier...faudrait que je lui en parle
Par contre, on travaille beaucoup les mantras durant les méditations...c'est fantastique l'énergie que cela dégage !
Alors pour ta gouverne... Le bouddhisme kadampa est une école bouddhiste Mahayana, fondée par le grand maître bouddhiste indien Atisha (982-1054). Dans le mot « kadampa », « ka » se réfère aux enseignements de Bouddha, et « dam » à la présentation spéciale de ces enseignements appelés lamrim. Les kadampas considèrent donc les enseignements de Bouddha comme des conseils personnels qu’ils mettent en pratique selon les instructions du lamrim.
Après Atisha, la lignée kadampa a été transmise par une succession de grands enseignants kadampas comprenant Dromtonpa, Guéshé Potowa, Guéshé Sharawa et Guéshé Tchekawa. Ces précieux enseignants sont renommés, non seulement pour leur grande érudition, mais aussi pour la pureté et la sincérité de leur pratique spirituelle. Ils donnaient une importance particulière à la pratique de l’entraînement de l’esprit (lodjong) grâce auquel toutes nos expériences de la vie de tous les jours, et en particulier tous nos problèmes, souffrances et difficultés, peuvent être transformés en la voie spirituelle.
La lignée kadampa a été transmise de génération en génération jusqu’au 14ème siècle où elle est parvenue au grand maître bouddhiste Djé Tsongkhapa. Djé Tsongkhapa a rendu les enseignements du dharma kadam plus clairs et facilement accessibles pour les gens de son époque. Il a montré en particulier la manière de combiner le lamrim et le lodjong avec le mahamoudra du tantra en une seule pratique quotidienne. Tout comme l’union de l’étude et de la pratique a été le signe distinctif des premiers kadampas, l’union du soutra et du tantra est devenue le signe distinctif des disciples de Djé Tsongkhapa, connus sous le nom de nouveaux kadampas.
Après Djé Tsongkhapa, la nouvelle lignée kadampa s’est épanouie pendant des centaines d’années jusqu’à nos jours.
Au cours des dernières années, elle a été largement répandue dans le monde entier par le maître bouddhiste contemporain, le Vénérable Guéshé Kelsang Gyatso. Guéshe Kelsang a travaillé inlassablement pour répandre le dharma kadam à travers le monde, en donnant des enseignements profonds et détaillés, en écrivant de nombreux livres, en fondant le projet international des temples et en créant la Nouvelle Tradition Kadampa, l’Union Internationale du Bouddhisme Kadampa.
Par contre, on travaille beaucoup les mantras durant les méditations...c'est fantastique l'énergie que cela dégage !
Alors pour ta gouverne... Le bouddhisme kadampa est une école bouddhiste Mahayana, fondée par le grand maître bouddhiste indien Atisha (982-1054). Dans le mot « kadampa », « ka » se réfère aux enseignements de Bouddha, et « dam » à la présentation spéciale de ces enseignements appelés lamrim. Les kadampas considèrent donc les enseignements de Bouddha comme des conseils personnels qu’ils mettent en pratique selon les instructions du lamrim.
Après Atisha, la lignée kadampa a été transmise par une succession de grands enseignants kadampas comprenant Dromtonpa, Guéshé Potowa, Guéshé Sharawa et Guéshé Tchekawa. Ces précieux enseignants sont renommés, non seulement pour leur grande érudition, mais aussi pour la pureté et la sincérité de leur pratique spirituelle. Ils donnaient une importance particulière à la pratique de l’entraînement de l’esprit (lodjong) grâce auquel toutes nos expériences de la vie de tous les jours, et en particulier tous nos problèmes, souffrances et difficultés, peuvent être transformés en la voie spirituelle.
La lignée kadampa a été transmise de génération en génération jusqu’au 14ème siècle où elle est parvenue au grand maître bouddhiste Djé Tsongkhapa. Djé Tsongkhapa a rendu les enseignements du dharma kadam plus clairs et facilement accessibles pour les gens de son époque. Il a montré en particulier la manière de combiner le lamrim et le lodjong avec le mahamoudra du tantra en une seule pratique quotidienne. Tout comme l’union de l’étude et de la pratique a été le signe distinctif des premiers kadampas, l’union du soutra et du tantra est devenue le signe distinctif des disciples de Djé Tsongkhapa, connus sous le nom de nouveaux kadampas.
Après Djé Tsongkhapa, la nouvelle lignée kadampa s’est épanouie pendant des centaines d’années jusqu’à nos jours.
Au cours des dernières années, elle a été largement répandue dans le monde entier par le maître bouddhiste contemporain, le Vénérable Guéshé Kelsang Gyatso. Guéshe Kelsang a travaillé inlassablement pour répandre le dharma kadam à travers le monde, en donnant des enseignements profonds et détaillés, en écrivant de nombreux livres, en fondant le projet international des temples et en créant la Nouvelle Tradition Kadampa, l’Union Internationale du Bouddhisme Kadampa.
Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité...
Re: Adyashanti
Un moine méditait en lotus, quand un autre moine lui demanda pourquoi il était assis comme ça ?
-Pour devenir un Bouddha
L'autre moine pris une pierre et la frotta énergiquement sur une morceau de tuile.
-Que faites vous ?
Je la poli pour en faire un miroir...
Un soir, un disciple rendit visite à son maître comme il avait coutume de faire.
Cette nuit là, il restèrent assis en méditation longtemps dans le silence.
Epuisé, le disciple se décida à renter chez lui.
Il pris la bougie et la maître l'accompagna jusqu'au seuil de sa porte.
Le disciple dit :
"Il fait nuit noire"
A ce moment, le maître souffla sur la bougie !
-Pour devenir un Bouddha
L'autre moine pris une pierre et la frotta énergiquement sur une morceau de tuile.
-Que faites vous ?
Je la poli pour en faire un miroir...
Un soir, un disciple rendit visite à son maître comme il avait coutume de faire.
Cette nuit là, il restèrent assis en méditation longtemps dans le silence.
Epuisé, le disciple se décida à renter chez lui.
Il pris la bougie et la maître l'accompagna jusqu'au seuil de sa porte.
Le disciple dit :
"Il fait nuit noire"
A ce moment, le maître souffla sur la bougie !
Afin de guider l'âme, hors de cette prison, vers l'Unique...
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Re: Adyashanti
Slt Lorkan,
L’humour spirituel est pas vraiment mon fort…je préfère les blagues sur Sarkozy
L’autre moine frotte le morceau de tuile pour lui indiquer la bonne manière de procéder…calmer son mental jusqu'à ce qu’il devienne comme les eaux calmes d’un lac qui miroitent/reflètent tout ce qui se présente à la conscience.
La nuit noire n’est pas une absence de lumière, le noir faisant partie du spectre de la lumière.
Tu es dans ta phase terre pure … parait il que quand on récite le nom de buddha on devient bouddha lui-même ?_________________
Amitābha
L’humour spirituel est pas vraiment mon fort…je préfère les blagues sur Sarkozy
Mon opinion, c’est que ce moine malgré le fait d’être immobile et d’avoir les jambes croisées n’était pas en train de méditer correctement… comme quand je fais zazen et que je pense à ma liste de courses en même temps, ce n’est pas vraiment le but.Un moine méditait en lotus, quand un autre moine lui demanda pourquoi il était assis comme ça ?
-Pour devenir un Bouddha
L'autre moine pris une pierre et la frotta énergiquement sur une morceau de tuile.
-Que faites vous ?
Je la poli pour en faire un miroir...
L’autre moine frotte le morceau de tuile pour lui indiquer la bonne manière de procéder…calmer son mental jusqu'à ce qu’il devienne comme les eaux calmes d’un lac qui miroitent/reflètent tout ce qui se présente à la conscience.
Il parait que ceux qui méditent sur la lumière même dans la nuit la plus noire trouveront toujours la lumière.Un soir, un disciple rendit visite à son maître comme il avait coutume de faire.
Cette nuit là, il restèrent assis en méditation longtemps dans le silence.
Epuisé, le disciple se décida à renter chez lui.
Il pris la bougie et la maître l'accompagna jusqu'au seuil de sa porte.
Le disciple dit :
"Il fait nuit noire"
A ce moment, le maître souffla sur la bougie !
La nuit noire n’est pas une absence de lumière, le noir faisant partie du spectre de la lumière.
Re: Adyashanti
Salut
64. "ou encore, durant une nuit noire, à l'approche de la nouvelle lune, que l'on évoque avec insistance l'essence ténébreuse : on atteindre l'essence Bhairavienne.
B.V traduit par Pierre Feuga
Nadir : "Plus la nuit est sombre, plus l'aurore est proche ; prends en conscience"
Amitabha ou la lumière infinie de la conscience qui se nourrit de tout.
Merci.
64. "ou encore, durant une nuit noire, à l'approche de la nouvelle lune, que l'on évoque avec insistance l'essence ténébreuse : on atteindre l'essence Bhairavienne.
B.V traduit par Pierre Feuga
Nadir : "Plus la nuit est sombre, plus l'aurore est proche ; prends en conscience"
Amitabha ou la lumière infinie de la conscience qui se nourrit de tout.
Merci.
Afin de guider l'âme, hors de cette prison, vers l'Unique...
Re: Adyashanti
Pour moi cela veut dire qu'il y a autant de chance de devenir Bouddha en faisant une posture qu'en polissant une tuile pour en faire un miroir. Je ne crois pas qu'il lui indique comment faire ; mais il lui révèle que ce n'est pas en s'imposant une posture qu'il reflètera la conscience.L’autre moine frotte le morceau de tuile pour lui indiquer la bonne manière de procéder…calmer son mental jusqu'à ce qu’il devienne comme les eaux calmes d’un lac qui miroitent/reflètent tout ce qui se présente à la conscience.
je crois que l'on est d'accord !
Afin de guider l'âme, hors de cette prison, vers l'Unique...
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Re: Adyashanti
Lorkan,
Ton interprétation est aussi bonne que la mienne...
Mais ne te focalise pas sur ce que je te dit ou les anecdotes ... si ca ne t'aide pas ... zappes les.
Marque juste tes questions sur un cahier (pour ne pas les oublier) et tu te rendras comptes que bien souvent les réponses arrivent au bout de quelques semaines sans qu'on ai à faire quoique que ce soit.
Ton interprétation est aussi bonne que la mienne...
Le polissage de la tuile peut aussi exprimer la purification du mental.C'est de cette façon que je l'ai traduit même si j'ai utilisé une autre métaphore pour l'expliquer. Plus facile à comprendre à mon sens.L’humour spirituel est pas vraiment mon fort…je préfère les blagues sur Sarkozy
Mais ne te focalise pas sur ce que je te dit ou les anecdotes ... si ca ne t'aide pas ... zappes les.
Marque juste tes questions sur un cahier (pour ne pas les oublier) et tu te rendras comptes que bien souvent les réponses arrivent au bout de quelques semaines sans qu'on ai à faire quoique que ce soit.
Re: Adyashanti
Dans l'idée ce n'est pas le mental qui est à polir, mais Bouddhi, c'est elle qui reflete la lumière de 'esprit et c'est donc sur elle qu'on travaille...
Une fois la lumière là, le mental de vient lumineux, il est illuminé...
Une fois la lumière là, le mental de vient lumineux, il est illuminé...
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
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