
Je vous offre celà...

Peux-tu faire à ton âme embrasser l'Un
Dans une union indissoluble?
Peux-tu, en concentrant ton souffle, devenir
Aussi souple qu'un nouveau né?
Peux-tu purifier ta vision intérieure
Jusqu'à la rendre immaculée?
Peux-tu tout voir et tout connaître
En cultivant le non-agir?
Élève les êtres, nourris les
Sans chercher à les asservir.
Œuvre sans rien revendiquer.
Sois un guide et non pas un maître,
Voilà la vertu mystérieuse...
La voie qui peut s'énoncer
N'est pas la voie pour toujours.
Le nom qui peut la nommer
N'est pas le nom de toujours.
Elle n'a pas de nom: Ciel et Terre en procède.
Elle a un nom: Mère-de-toutes-les-choses.
En ce toujours-n'étant considérons le germe,
En ce toujours-étant considérons le terme.
Deux noms issus de l'un.
Ce deux est un mystère,
Mystère des mystères,
Porte de toute merveille.
(Lao-tzeu)
et ça aussi

Une traduction différente de ces textes poétiques écrits sur des baguettes de bambou, sans ponctuation.
Les idéogrammes chinois sont difficiles à traduire en mots dans notre langue et l'absence de ponctuation a fait que l'on ne sait pas où commencent les ''sonnets'' et où ils terminent.
Je me suis permi de les réecrire, à la lumière de mon experience de la méditation, pour leur enlever le côté hermétique sans en trahir le sens profond...Enfin, selon moi.
Peux-tu plonger dans sat chit anand
Et y rester toujours?
Peux-tu, par le Saint-nom, retrouver l'innocence
Du nouveau né?
Ta vision intérieure peut-elle
voir l'immaculée lumière?...
La voie que l'on peut nommer
N'est pas le bon chemin.
Le nom que l'on peut dire
N'est pas celui de la voie.
On ne peux dire son nom mais tout vient d'elle,
Elle est mère de toutes les choses.
Si on ne la connait pas:
Cherchons notre origine.
Si on la connait:
marchons jusqu'à son terme.
Deux noms issus du nom,
Que l'on ne peux dire,
sont le mystère des mystères;
Porte de toutes merveilles...
(josé)

allez, tcho
