Mulâdhâra Chakra (Le Centre de la Base)

Merci de venir ici en tentant de dépoussiérer nos idées et de tenter d'être clair et précis dans nos écrits.
Tout post en dehors du sujet sera supprimé.
Comportez vous comme si vous étiez dans un lieu de partage ou le silence doit rester audible...

Modérateur : Modérateurs

Verrouillé
Avatar du membre
Denis
Site Admin
Site Admin
Messages : 14424
Enregistré le : 23 juil. 2004, 19:19

Mulâdhâra Chakra (Le Centre de la Base)

Message par Denis » 10 déc. 2008, 15:45

Mulâdhâra Chakra (Le Centre de la Base)
La puissance du serpent de Arthur Avalon a écrit :Le premier centre, ou Mûlâdhâra Chakra, ainsi nommé parce qu’il est la racine de Sushumnâ où repose Kundalini, est au lieu de réunion du Kanda (racine de toutes les Nâdî) et de la Nâdî Sushumnâ, et se trouve dans la région intermédiaire entre les parties génitales et l’anus. Il est ainsi pour les hommes le centre du corps. Cette localisation, non plus que des localisations analogues concernant les autres lotus, ne signifie pas que le Chakra proprement dit se trouve dans la région mentionnée du corps grossier, mais qu’il est le centre subtil de cette région grossière, ce centre existant dans la colonne vertébrale qui forme son axe. Le lecteur devra garder cette remarque présente à l’esprit dans la description des Chakra, pour ne pas se faire de ceux-ci une idée fausse.
Ce lotus Mûlâdhâra, de couleur cramoisie est décrit Comme un lotus à quatre pétales, dont les Vritti sont les quatre formes de béatitude connues sous le nom de Paramananda, Sahajânanda, Yogânanda et Vîrânanda. Sur ces quatre pétales sont les lettres d’or Vam, Sham, Sham et Sain. Chaque lettre sous sa forme Vaikharî est une manifestation grossière du Shabda intérieur ou subtil. Sur les étales sont figurées les lettres, dont chacune est un Mantra, et comme tel une Devatà. Les pétales sont des figures formées
par la position des Nâdî à n’importe quel centre particulier, et sont eu eux-mêmes Prânashakti manifestée par Prânavâyu dans le corps vivant. Quand ce Vâyu s’en va, ils cessent d’être manifestés. Chaque lettre est donc un Shabda ou une Shakti particulière et une Devatà entourant (Avarana) la Devatâ principale et sa Shakti du Chakra particulier. En tant que Shakti, elles sont des manifestations de Kundalî, et dans leur totalité constituent son corps de Mantra, car Kundalî est à la fois lumière (Jyotirmayî) et Mantra (Mantramayî). Ce dernier est l’aspect grossier (Sthûla) dont est fait Japa. La première est l’aspect subtil (Sûkshma) auquel conduit le Yoga. Leur énumération et leur localisation spécifique indiquent la différenciation dans le corps du Shabda total. Ce Lotus est le centre de la Prithivî jaune, ou Tattva de la «Terre », avec son Mandala quadrangulaire, Tattva dont te Bîju ou Mantra est Lam.
A ce centre est le Prithivî Tattva, dont le Bîja est La, avec Bindu, ou la conscience de Brahma, présidant à ce centre ou Lam, dont il est dit qu’il est l’expression en son grossier (Vaikharî) du son subtil produit par la vibration des forces de ce centre. Donc, le Tejas Tattva subtil et son Bîja Ram sont dans le Manipûra Chakra, et le feu grossier connu sous le nom de Vaishvânara est dans le ventre physique, que gouverne le centre subtil. Ce Bija représente, en termes de Mantra, le Tattva qui règne à ce centre, et son activité essentielle. Avec le symbolisme employé tout au long de l’ouvrage, le Shatchakranirûpana dit que Bîja est assis sur l’éléphant Airâvata, qui est localisé en ce point. Les divers animaux ainsi figurés dans les Chakra ont pour but d’exprimer les qualités des Tattva qui y règnent. Ainsi l’éléphant est l’emblème de la force, de la fermeté et de la solidité de ce Tattva de la « Terre ». Ils sont, de plus, les véhicules (Vâhana) des Devatâ qui y résident. C’est ainsi que dans le Mûlâdhâra Chakra est le Mantra-germe (Bîja) d’Indra, dont le véhicule est l’éléphant Airâvata. La Devatâ de ce centre est, selon le même ouvrage, le Brahrna créateur, dont la Shakti est Sâvitrî. Là aussi est la Shakti connue sous le nom de Dâkinî, qui, comme aussi les autres Shakti, Lâkinî et les suivantes, sont les Shakti des Dhâtu, ou substances corporelles, assignées à ce centre et aux autres. Là est le triangle « féminin » ou Yoni, connu sous le nom de Traipura, et qui est le Shaktipîtha, dans lequel est fiché le Shivalinga «mâle » connu sous le nom de Svayambhu, de la forme et de la couleur d’une feuille nouvelle, représentant, comme toutes les Devi et tous les Deva, la Mâyâ-Shakti et Chit-Shakti, aspects du Brahman en tant que manifesté dans les centres particuliers. Les Linga sont au nombre de quatre Svayambhu, Bâna, Itara, Para. D’après le Yoginîh-ridaya Tantra ils sont ainsi appelés parce qu’ils conduisent à Chit. Ils sont les Pîtha, Kâmarûpa, etc., parce qu’ils reflètent Chit (Chitsphurattâdhâratvât). Ils sont Vritti de Manas, Ahamkâra, Buddhi, Chitta. Aux trois premiers sont assignées certaines formes et couleurs jaune, rouge, blanche, triangulaire, circulaire; et aussi certaines lettres les seize voyelles, les consonnes de Ka à Ta (douce), et de Tha à Sa. Para est sans forme, sans couleur et samis lettre, étant la collectivité (Samashti) de toutes les lettres sous forme de béatitude. Le Traipura est la contrepartie dans le Jîva du Kâmakâlâdu Sahasrâra. La Devi Kundalini, lumineuse comme l’éclair, brillant au creux de ce lotus comme une chaîne de lumières resplendissantes, Etonnement du monde et préservatrice de toute créature qui respire, repose endormie, enroulée trois fois et demie autour du Linga, couvrant de Sa tête le Brahmadvâra.
Image
Merci au site http://www.tantra.fr et à Michel d'avoir scanné les photos de La puissance du serpent...

Image
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
Cours de Yoga en live et étude de textes en live avec zoom
Verrouillé