Bonsoir à tous
Je voudrais rebondir sur cette discussion en vous posant la question :
« Notre pratique est-elle forcée ou libre ? Est-elle rigide ou souple ? »
En effet, quelle que soit la discipline, elle demande un gros investissement personnel en temps et motivation, tant nous sommes conscient du travail a réaliser.
Personnellement, en dehors du travail collectif, je travaille seul tous les jours, en ayant établi un programme sur la semaine. Je m’accorde le dimanche comme jour de repos (il faut bien décompresser de temps en temps

). Ceci depuis……Ben ça fait un bail.
Pour ne pas que cela tombe dans le dilettantisme, si pour une raison quelconque, je ne peux pas pratiquer, le lendemain je rattrape les exercices non fait, plus ceux du jour.
Mais certaines fois, la motivation est absente et je dois lutter contre ce que je considère de la paresse, je dois me « forcer ».
Ainsi faisant, j’ai quand même l’impression de me « rigidifier », alors que je recherche la disponibilité dans le « non faire », la « non préméditation ». En ayant même tendance à culpabiliser si je me relâche.
Comment concilier le travail, que rien ne peut remplacer, avec l’état de vacuité recherché.
Idéalement, il ne faudrait travailler que quand l’envie est présente, mais le mental étant ce qu’il est, on risque de glisser progressivement dans une indolence qui ne portera guère à la progression. Et même vers un décrochage, vers un bof….à quoi bon tout cela…Vanité des vanités, comme dit l’Ecclésiaste.
Alors de deux choses l’une ; soit on se force, avec comme corollaire la rigidité, soit on se libère en risquant la compromission.
Pour prendre une image, c’est comme si sur une moto (clin d’oeil à Denis

) je suis trop crispé, je risque de me planter et si je suis trop relax, trop confiant, ben… je risque aussi la gamelle.
Bon, si pour la moto, on y arrive avec le temps ; juste assez décontracté, mais toujours vigilant. Un peu comme la saisie du Katana ; le tenir comme on tiendrait un oiseau, trop serré, on l’étouffe, pas assez, il s’envole. Pour le travail de l’adepte, ce n’est pas si simple, si tant est que ce soit simple.
Avez-vous résolu cette contradiction, et si oui…comment ?
A vous lire
Yasuragi
al