l'angoisse existentielle .

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zenith
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l'angoisse existentielle .

Message par zenith » 14 oct. 2008, 22:46

Il y a toutes sortes d'angoisses plus ou moins pathologiques , mais peut-on classer "l'angoisse existentielle" parmi les précédentes ?
Personnellement , bien que prudemment , je l'a dirai ..disons ..normale , voire saine !
j'aimerai cependant avoir votre opinion !
Merci d'avance .
anuradha
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Message par anuradha » 15 oct. 2008, 09:50

Je ne vois pas trop comment associer ces deux notions.
Angoisse lié à l' existence ??
C'est sur qu'il y a plusieurs types d' angoisses: certaines sont liés au temps, à l' anticipation d' un évènement (peur), au néant...

C' est comme la notion de stress, ca reste un concept flou et un peu fumeux. Certes cela existe mais que depuis 40 ans. Alors est-ce que cela existe-t-il réellement ?
C' est en quelque sorte une maladie de civilisation
Dee-Dine
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Message par Dee-Dine » 15 oct. 2008, 20:34

Hello,

Je ne saisis pas très bien ton idée d'angoisse existentielle, c'est plutôt sombre non ?.
Il me semble en général que les angoisses sont plus ciblées, ce sont des peurs de ceci, de cela, liées à ceci à cela.... il y a aussi des angoisses appremment qui tout à coup tombent sur les gens de manière irrationnelle, mais on peut en déterminer la cause bien souvent. Mais une angoisse existentielle.... je ne vois pas.

Cela voudrait il dire que l'on est angoissé en permanence ? L'angoisse de vivre ? d'exister ?

Je dirais alors le mal de vivre ? Broyer du noir ?

Etre angoissé n'est pas sain, à mon sens, et sûrement pas porteur. mais comme tout, cela peut se travailler et se transformer.
Justin
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Message par Justin » 16 oct. 2008, 10:48

Entends-tu par "angoisse existentielle", les questions suivantes :

d'où viens-je ?
qui suis-je ?
où vais-je ?

Sans prétention, je pense que du point de vue du yoga ces questions ne font pas vraiment sens: la réponse est "je suis". Cependant, précise ta pensée et nous pourrons en discuter.

Cordialement
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sami
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Message par sami » 16 oct. 2008, 18:38

C'est vrai que c'est assez ambigu. Peur, angoisse, crainte.
N'est-il pas écrit que "la crainte est le commencement de la sagesse".
Il n'est pas écrit aussi que la crainte est le commencement de la crainte.
Cet angoisse, cet instinct est une forme qui touche cette nature-ci.
La peur nous tient en éveil pour ne pas se faire mal, ou les animaux se faire manger par plus fort, donc dualité. Mais au-dessus de ça, n'y a t'il pas l'Amour, pourquoi être angoissé car c'est d'un autre niveau de conscience.
Si on arrive à toucher quelqu'un du plus profond de son coeur, la personne ferait n'importe quoi, jusqu'à se tuer elle-même (que ce soit tromperie ou pas).
L'amour fait partie d'un degré supérieure de l'évolution de l'homme.

Il faut travailler sur ce côté "féminin", ce vase que nous avons tous, d'ailleur je crois que la paix dans ce monde ne peut venir que par les femmes.
Qui fait la guerre, les hommes ou les femmes.
Dans la nature, les lionnes tiennent le couples, elles chasses pour nourir et protègent leur petits, les lions sont trop fatigués.

:D
Dee-Dine
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Message par Dee-Dine » 16 oct. 2008, 20:05

Sami a dit: Dans la nature, les lionnes tiennent le couples, elles chasses pour nourir et protègent leur petits, les lions sont trop fatigués

:D J'adore et je confirme, c'est très rigolo, les lions sont fatigués et pas du tout angoissés apparemment.... :D
zenith
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Message par zenith » 16 oct. 2008, 21:24

Pour donner plus de précision :
L'angoisse existencielle et je pense une prise de conscience involontaire , subite, et momentanée de l'être face à son "vide intérieur".d'une façon imagée il se retrouve psychiquement " nu comme un ver" face à lui même, donc par là-même face à l'univers (si à ce moment il pouvait exprimer une question il dirait ...Pourquoi J'existe..?
D'ailleurs son angoisse vient du fait qu'il sait intuitivement qu'il n'y a pas de réponse qui puisse le satisfaire .
N'ayant à ce moment là aucun moyen de se raccrocher à quoi que se soit pour conjurer sa peur..L'édifice des sécurisations mentales ( ou tout un chacun se réfugie sans cesse) n'ayant pour lui plus cour , il subit cette expérience décapante dans la peur voire la terreur.
Je ne sait pas si cette sorte d'angoisse est rare ou plus courante qu'on ne le croit , mais si j'ai voulu mettre ce sujet sur le tapis , (même s'il y a connotation négative) c'est que déjà il me parait intéressant , et de plus parceque tout simplement ...ça existe...! Et que de ce fait cette angoisse à quelque part joue son rôle ..! mais lequel ?
Cinderie
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Message par Cinderie » 16 oct. 2008, 22:08

Bonjour

Selon moi à première vue aucun sens à l'angoisse mais il y a sa réponse qui peut en jouer un.Si l'angoisse est comme une question "d'où je viens qu'est ce que je fais" la réponse qui peut être utile à ce grand vide est très étonnante car c'est un lâchage,un délestage,un nettoyage par le vide!

Sans doute quand la vie paraît vide c'est parce qu'on est trop plein ,plein de manies,de tics,de parasitages,d'activités vides de sens et pour trouver un sens à vivre il faut se débarasser de plein de détails qui l'emplissent et sentent le courant d'air,plein de pertes d'énergie en quelque sorte

En cela je trouve que ce sentiment est paradoxal,ce vide est un plein,plein d'air,plein de vent qui empêche d'aller au fond des choses .C'est un énorme besoin de sens.
Dee-Dine
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Message par Dee-Dine » 17 oct. 2008, 08:18

Ah je comprends mieux. Oui les première fois où l'on vit pleinement ce vide, ou l'on entre véritablement dedans, cela peut être vécu comme angoissant en effet. Par la suite, la pratique nous permet de nous familiariser avec ce sentiment qui se transforme et devient une sorte de plénitude. Prendre conscience du vide, le connaître, le reconnaître nous enrichit par la suite.



(désolée pour toutes mes fôtes d'aurtograffe plus hô, j'écris trop vite)
rufis
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Message par rufis » 17 oct. 2008, 08:55

dans le vide de pensées il n'y a plus aucune place pour des sensations de ce genre
Modifié en dernier par rufis le 17 oct. 2008, 22:13, modifié 1 fois.
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Denis
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Message par Denis » 17 oct. 2008, 09:26

zenith a écrit :Pour donner plus de précision :
L'angoisse existencielle et je pense une prise de conscience involontaire , subite, et momentanée de l'être face à son "vide intérieur".d'une façon imagée il se retrouve psychiquement " nu comme un ver" face à lui même, donc par là-même face à l'univers (si à ce moment il pouvait exprimer une question il dirait ...Pourquoi J'existe..?
D'ailleurs son angoisse vient du fait qu'il sait intuitivement qu'il n'y a pas de réponse qui puisse le satisfaire.
N'ayant à ce moment là aucun moyen de se raccrocher à quoi que se soit pour conjurer sa peur..L'édifice des sécurisations mentales ( ou tout un chacun se réfugie sans cesse) n'ayant pour lui plus cour , il subit cette expérience décapante dans la peur voire la terreur.
Je ne sait pas si cette sorte d'angoisse est rare ou plus courante qu'on ne le croit, mais si j'ai voulu mettre ce sujet sur le tapis , (même s'il y a connotation négative) c'est que déjà il me parait intéressant , et de plus parce que tout simplement ...ça existe...! Et que de ce fait cette angoisse à quelque part joue son rôle ..! mais lequel ?
Ce que tu décris là est le sentiment de "séparation" qu'une personne vit dans sa vie...
A la naissance un nourrisson à une question fondamentale à résoudre, une question vitale pour lui...
Il doit se situer, car au début la main qui passe devant ses yeux ne fait pas partie de son corps...
Alors il lui faut rapidement intégrer "intellectuellement" l'idée d'un corps qui lui appartient et le reste du monde "séparé"...
Suite à cette expérience, l'homme va chercher toute sa vie, son "complément", se sentant séparé, du tout.
Ce tout qui par moment devient si présent qu'il m'écrase et me met en dépression par la pression externe qui pèse sur moi...
Alors un jour voila que l'individu croise une personne du sexe opposée et qu'il vit pendant un instant la plénitude, car pour un individu "normal", l'acte sexuel est la transformation de conscience la plus grande qu'il puisse vivre dans son existence, mais encore cela est si rare pour lui d'arriver vraiment à la fusion dans un acte sexuel...
Le Yoga va petit à petit apporter une sensation de plénitude et non de vide, une sensation de vacuité, qui veut dire vide empli de conscience, par le fait que l'énergie qui augmente tend à faire taire le mental et donc faire disparaitre la discrimination du nouveau né à considérer un monde intérieur séparé d'un monde extérieur.
Alors l'union vécue fait disparaitre à jamais ce sentiment d'angoisse existentielle...
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
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zenith
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Message par zenith » 17 oct. 2008, 21:46

DEE-DINE a écrit :Ah je comprends mieux. Oui les première fois où l'on vit pleinement ce vide, ou l'on entre véritablement dedans, cela peut être vécu comme angoissant en effet. Par la suite, la pratique nous permet de nous familiariser avec ce sentiment qui se transforme et devient une sorte de plénitude. Prendre conscience du vide, le connaître, le reconnaître nous enrichit par la suite.
oui , cette angoisse est en fait métaphysique et toute à fait saine . c'est bien ça , c'est à travers cette expérience du vide que l'on appréhende la réalité du "non vide " (l'être que nous sommes) ..et de ce fait on peut ainsi prendre conscience de sa place dans l'univers .
Tu as raison Dee-Dine reconnaître ce vide nous enrichit par la suite .
merci pour ta réponse
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Message par zenith » 17 oct. 2008, 23:03

DENIS a écrit :Le Yoga va petit à petit apporter une sensation de plénitude et non de vide, une sensation de vacuité, qui veut dire vide empli de conscience, par le fait que l'énergie qui augmente tend à faire taire le mental et donc faire disparaitre la discrimination du nouveau né à considérer un monde intérieur séparé d'un monde extérieur.
Alors l'union vécue fait disparaitre à jamais ce sentiment d'angoisse existentielle...



Je trouve que l'angoisse existencielle (ou métaphysique) est une prise de conscience plutôt brusque mais probablement dans certain cas nécessaire , bien heureusement la méditation dans la plénitude est là pour rétablir .. "l'harmonie intérieure "comme tu l'écris !
Donc il est bien possible qu'à la naissance le nourrisson subisse une angoisse similaire qui lui apprend trés vite à se situer concrétement dans le monde ou il est né ..Cependant cette angoisse du nouveau-né n'est peut-être pas encore de l'ordre métaphysique , peut-être en est-elle seulement les prémisses n'ayant pas encore à se confronter avec l'univers , mais seulement avec un monde de matiére ou il doit absolument survivre ! (déjà dur à vivre )
..Le karma humain n'est-il pas celui de toutes les angoisses qu'il doit " transfigurer " , mais il est vrai que sans angoisses fondamentales la quête de la sagesse n'aurait pas raison d'être .
Le sage qui n'est plus sujet à l'angoisse , nous offre bien heureusement tout l'espoir du monde .
Merci pour ta réponse .

Merci également aux autres réponses !
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Re: l'angoisse existentielle .

Message par Jugulé » 24 oct. 2008, 10:49

Et lorsque l'on trouve la plénitude, il faut poursuivre. Là est l'endroit rêvé pour s'arrêter en chemin car:

"48. A ce stade, la connaissance devient plénitude de vérité ;

49. Elle est infiniment supérieure à celle issue des écritures ou de l’inférence concernant les chose ordinaires."

50. L’impression laissée par cette expérience efface toutes les autres traces subconscientes."

Et fait croire que ceci n'est plus à faire:

"51. Si enfin on supprime cette dernière impression, toutes sont abolies. L’enstase « sans semence » survient alors. "

Si on enlève la plénitude à la plénitude...
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Re: l'angoisse existentielle .

Message par Odile » 31 août 2009, 13:51

Bonjour, j'ai une question existentielle :
est-il plus important de vivre uniquement l'instant présent sans se poser de question ni se prendre "la tête" pour quoi que ce soit plutôt que de se projeter dans un futur proche ou lointain avec des certitudes et sachant que , finalement, notre destin peut être modifiable juste par la force de notre volonté (qui reste à mon avis notre arme la plus redoutable !) ?
Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité...
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Re: l'angoisse existentielle .

Message par Odile » 31 août 2009, 20:50

Oui, tu as raison, cela prouve que je gamberge un peu trop !!! :schock:

Odile
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Re: l'angoisse existentielle .

Message par Denis » 01 sept. 2009, 09:05

Pour avoir un esprit qui se calme nous devons arriver à voir différentes couches, différents plans dans notre vie...
Il a le plan affectif, la relation avec les autres...
Par exemple des parents, ou notre conjoint, attendent de nous que nous ayons des projets, que nous nous projetions dans le futur.
Si un couple vit à 100% dans le présent sans se soucier de rien, cela génère souvent de grandes souffrances pour les enfants par exemple...

Puis il y a le plan social.
Pour avoir une "bonne" vie dans notre monde occidental, nous devons avoir un peu d'argent.
Chacun trouvant cette quantité en fonction de ses besoins, orgueils et passions.
Mais il ne faut aussi oublier que nous passons beaucoup de temps dans notre travail. Alors si on fait quelque chose qui nous plait cela est une bonne chose.
Mais pour faire quelque chose de plaisant, il faut (souvent) s'y préparer de longues années avant.

Puis il y a le plan "philosophique", "spirituel"
Là entre toutes nos passions (avion, vélo, voiture, jardinage, puzzle, religion, Yoga...)
ici aussi le temps et l'espace jouent un rôle important.

On peut voir ces 3 axes comme un tabouret en bois à trois pieds...

Pour que le tabouret soi stable il faut que les pieds aient la même longueur, cela nous donne une idée de trouver un juste équilibre dans nos axes, nos constructions.

On voit souvent des gens qui se donnent dans leur travail à fond…
Oubliant les amis, les passions et sa famille…
Puis, pour une raison quelconque, le travail disparait et souvent le divorce arrive…
Mais à bien y regarder sur un pied (ici la famille) on est très instable, sur 2 pieds un peu moins et sur 3 on est stable…
Si la personne qui travaille sait construire aussi sa vie familiale et conserve ses passions, avec la perte de son travail il saura trouver un nouvel équilibre plus rapidement, entrainant moins de souffrance et de difficultés pour ceux qui sont autour de lui…

Tout cela, enfin (…) pour tenter d’avoir une vis stable.
De cette stabilité va n’aitre la possibilité d’aller vers la lumière.
Dans le Yoga on nous parle de Samtocha, le contentement…
Ce Samtocha, dans notre monde passe nécessairement par une vie stabilisée.
Bien entendu il prend en compte notre style de vie.
Si je vis en couple avec des enfants, le contentement ne sera certainement pas le même que celui qui vit tout seul, en retrait du monde, car je devrais assumer une part des besoins des gens que j’aime et qui m’entoure…

Alors je crois, qu’en fonction de la vie qu’on souhaite, il nous faut d’abord travailler à avoir un petit équilibre, une stabilité, plus ou mois précaire, mais en devenir et en évolution « naturelle » pour avoir la possibilité d’entrer dans une réelle pratique.
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Re: l'angoisse existentielle .

Message par Bombyx » 02 sept. 2009, 00:51

Odile a écrit :Bonjour, j'ai une question existentielle :
est-il plus important de vivre uniquement l'instant présent sans se poser de question ni se prendre "la tête" pour quoi que ce soit plutôt que de se projeter dans un futur proche ou lointain avec des certitudes et sachant que , finalement, notre destin peut être modifiable juste par la force de notre volonté (qui reste à mon avis notre arme la plus redoutable !) ?
Bonjour Odile,

puisqu'on croit trés fort qu'on peut modifier notre destin par la volonté (notre arme fatale :roll: ), on ne devrait pas "prendre la tête" avec des questions exist-en-ciel? :roll2:

sans le passé et sans le future on ne peut pas avoir "le present". on ne peut pas profiter de l'instant sans avoir l'expérience du passé et sans avoir la projection dans le future. :) c'était ma pensée (violette svp) du jour :roi: :lol: :lol: :lol:
"Je crois me rappeler que je me suis sentie un peu différente, mais si je ne suis pas la même, la question qui se pose est la suivante: qui diable puis-je être?" Lewis Carroll
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Re: l'angoisse existentielle .

Message par Denis » 02 sept. 2009, 09:45

sans le passé et sans le future on ne peut pas avoir "le present". on ne peut pas profiter de l'instant sans avoir l'expérience du passé et sans avoir la projection dans le future. c'était ma pensée (violette svp) du jour

Qu'elle drôles d'idées !!! :?
Voila tout le Yoga que tu nies dans cette affirmation.
Le passé est le passé, rien ne n'empêche dans l’instant présent d’être heureux et simplement conscient de l’instant présent, surtout les expériences bonnes ou mauvaises de ta vie.
Certes si sur d’autres plans (social, affectif…) il faut savoir se construire, avoir des projections sur le futur et tirer des leçons de nos expériences passées, dans le Yoga, on recherche un état.
Alors si ton état est stable, sans trop de soucis (dans l’instant !) ta méditation pourra s’envoler, mais même si tu n’as pas cet état, avec un peu de ferveur et de feu on peu très bien aussi entrer pleinement dans l’instant présent et vivre la paix de l’esprit, la lumière et un bonheur profond.
Les projections dans le futur sont source d’angoisses, de rêves éveillés, illusions et désillusions.

Le véritable bonheur se trouve dans la conscience de l’instant présent.
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Bombyx
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Re: l'angoisse existentielle .

Message par Bombyx » 02 sept. 2009, 11:05

Bonjour Denis,

j'étais partie pour la côté sociale, affective et voir aussi spirituelle.... je ne me pose pas des questions existensielles dans ma pratique. pour une posture, pour pranayama ou la meditation je ne pars pas par mes expériences et mes vecues... quand on pratique les attentes des autres n'ont pas d'importance ou les projets du future.... on s'en fiche si on a une famille ou un(e) conjoint(e)... ou bien comment on peut trouver une salle de pratique pour ses élèves etc. :?
"Je crois me rappeler que je me suis sentie un peu différente, mais si je ne suis pas la même, la question qui se pose est la suivante: qui diable puis-je être?" Lewis Carroll
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