Shiva c'est l'homme, mais l'homme c'est qui?

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olivier2
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Shiva c'est l'homme, mais l'homme c'est qui?

Message par olivier2 » 16 févr. 2005, 17:36

Salut les amis

Je me demandait comment considerer la source universelle, ce qui englobe tout, les etre, les choses, ce qui est.
Il n'y a pas de regle mais...

Depuis un voyage en inde, j'ai de amour pour une entité sans forme, bien que j'ai toujours pensé que tout etait matiere engendrant ce qui doit etre engendré. un tat de molécules.



J'ai fait un reve il y a un an, me voyant faire je ne sais quoi (danser ou me prosterner en mouvement) devant quelque chose de vivant, divinite, qui symbolisait la tout, la source.
Au reveill j'etait emplit de joie, d'amour pour le "ainsi c'est ainsi" que j'avais rendu vivant dans mon reve (ou qui etait venu me rendre visite).


Quelqu'un dit que la source crée en nous le reve de l'ego, source de limitation, comme pour se divertir a travers notre vision déformé des choses, notre interpretation. (La toute puissance est lassante il est vrai ).
:P

Qu'en pensez vous?
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je souhaite l'amour universel
Aurore
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Support de méditation.

Message par Aurore » 16 févr. 2005, 18:42

Bonjour Olivier !

Quelle joie de communiquer ensemble !

Oui, il y a différents supports de méditation. Il faut choisir celui avec lequel on se sent en résonance.
Ce peut être un support intérieur, un sentiment comme l'amour ou la joie.
Laisser venir le climat intérieur dans l'ouverture du coeur..
Ce peut être un être invisible qui est comme le reflet de son Etre véritable, comme un parfum intérieur qui réjouit le coeur et rend le mental silencieux.

Il y a beaucoup de façons de se relier à son intériorité.
Pour ma part, mon support, c'est le coeur. Mon coeur, je le sens intensément comme la demeure de l'amour, la demeure de la Vie.
Une Vie qui n'est pas personnelle, une vie sans histoire, une vie où le temps n'a pas de prise.
Entrer dans mon coeur, c'est entrer dans l'Eternité de mon Etre.
C'est doux, c'est chaud... c'est la sécurité absolue, sans rien pourtant d'extérieur à quoi m'accrocher.
C'est le repos du guerrier, son hâvre de Paix avant de continuer à faire face à chaque défi que la vie ne va pas manquer de nous lancer dans le quotidien de nos jours !

A la joie de te retrouver.
Homme, si tu es vide, l'eau jaillit de toi,
comme de la source d'éternité.
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Message par olivier2 » 17 févr. 2005, 16:35

Aurore je doit mettre des lunettes de soleil en te lisant tellement tes mots raillonnent sur moi.

Un support? L'amour.

Je suis un papillon quand j'aime,
quelqu'un de triste quand je laisse l'amour partir.

J'aime me laisser etre fou, sautiller dans la rue, et "chauffer" quand je croise une personne, alors sourire...

Ensuite, la sagesse, la comprehension large des choses a tout le temps et la place pour s'instaler sur ce doux support.

Il est cependant parfois frustrant de voir tant de "zombi" autour de sois, j'ai tellement envie de m'ammuser.

Ou sont mes camarades de jeu?

A bientot
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Au papillon..

Message par Aurore » 17 févr. 2005, 20:28

Tu es un papillon quand tu aimes... Mais peux-tu vraiment cesser d'aimer ? Peux-tu vraiment laisser partir l'Amour ?

L'Amour, c'est le fondement de ton Etre, maintenant et pour toujours. Il ne te quitte jamais. Tu peux parfois te croire loin de l'amour parce que tu le fais dépendre de quelqu'un d'autre, mais ce n'est qu'une croyance. Tu ne peux être loin de toi, puisque ta vraie nature est Amour. Tu oublies simplement, momentanément, qui tu es quand tu crois l'amour envolé...

L'Amour est sans cause. Il est le rayonnement spontané, lumineux de ton être véritable retrouvé, rayonnement sur tout ce qui vient à ta rencontre.

Jouer au jeu de l'Amour et de la coïncidence, c'est sentir l'Amour partout, dans tous les coeurs, ouverts ou fermés, derrière tous les visages masqués ou souriants..

L'Amour n'a pas de visage mais il a notre coeur comme demeure. Il est la respiration de notre âme...

Tes camarades de jeu oublient de jouer avec toi, car ils ne savent plus qui ils sont.. Alors ils se prennent très au sérieux...Et te voilà seul..
Tu n'es plus seul, Olivier. En ce moment, nous jouons ensemble. Nous nous ressemblons quand nous ressemblons à notre âme qui n'est qu'Amour...

Que la Joie soit toujours dans nos coeurs.
Homme, si tu es vide, l'eau jaillit de toi,
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Message par olivier2 » 18 févr. 2005, 19:24

Je prend conscience de ce rayonnement sans fin d'amour qui prend source en moi, qui prend source en chaque chose.
Quand je suis abscent, l'amour lui est toujours present, toujours disponible.
Meme lorsque le voil est opaque, santir le gissement cosmic d'amour.
Pourquoi cacher ce que nous somme.
Tombons les armures et noyons nous.

Aurore, ces voils sont si fragiles si legés, n'ayons crainte, je les vois s'effacer.
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Partage

Message par Aurore » 19 févr. 2005, 18:03

C'est une joie de partager ce qui vient spontanément du silence. Nous avons en nous, dans le puits insondable du coeur, la Connaisssance spontanée... Elle est là, à la disposition de celui qui est prêt à s'anéantir dans le silence... S'anéantir dans le silence, c'est renaître à la nouveauté de son être libre à jamais du temps...

A partir de ton inspiration, cher Olivier, voici ce qui est venu :

La source, c'est le Silence.
Etre à la source, c'est être le silence.
Alors, il n'y a plus conscience de la source,
il y a simplement la Conscience-Source que Je suis...

La Source ne peut être un objet de contemplation,
car ce que je suis n'est pas un objet d'expérience.
Ce que Je suis est libre d'une identité "d'expérimentateur".

Etre l'absence de toute chose,
c'est être ce que Je suis.
Présence insaisissable.
Silence insondable.

L'Amour, je ne peux en faire l'expérience.
L'Amour est la substance même de mon être.
Il est plus juste de dire : être Amour
qu'être conscient de l'amour.
Etre conscient qu'on aime, c'est tomber dans la relation
sujet-objet qui engendre le désir de saisie, d'appropriation.

Etre l'Amour-Conscience,
c'est être au-delà de toute saisie.
C'est être Lumière sans personne pour la rayonner...

Nous ne cachons pas ce que nous sommes,
c'est ce que nous croyons à tort être nous-mêmes
qui cache notre ultime Réalité.
Les armures sont les fausses identités du mental
égaré dans le temps.
Faire tomber les voiles, c'est revenir se noyer dans l'instant présent,
c'est recevoir le baptême du Feu de l'Amour sans cause
qui anéantit tout ce qui n'est pas Lui...
Homme, si tu es vide, l'eau jaillit de toi,
comme de la source d'éternité.
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Message par olivier2 » 19 févr. 2005, 18:32

Alors simplement, la substance est amour.
La substance est.

Pas de relation, pas de distance. "UN" ne se divise pas.
La fusion n'a cessé que par notre esprit.

Cette unité, c'est le tout, le rien, là où bruit et silence se confondent.
Cette tete d'epingle que j'observe, c'est l'univers
vertige, comprehension, amour, calme, sourire en coin, bonheur.

Englobons ce qui nous englobe.

Nous sommes. Sents tu l'echo de soi a soi?
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Chant à un frère sur le chemin...

Message par Aurore » 19 févr. 2005, 18:59

Qui es-tu, mon frère ?
Toi que je ne connais pas...
Toi, l'insaisissable toi
qui n'appartiendras jamais à rien ni à personne.

Qui es-tu, mon frère ?
Toi que je contemple...
du fond d'un silence éternel,
du fond d'un amour éternel,
du fond d'une vie éternelle.

Te souviens-tu des paroles d'un bien-aimé de la Vie :
"aime ton prochain comme toi-même".
Tu es moi-même, mon frère,
tu es toi-même la Vie libérée.

Une Vie libérée de toute croyance, de toute peur,
une vie libérée de toute attente, de tout espoir,
de toute pensée égarée dans le temps..
Une vie libérée de toute histoire personnelle,
de tout ce que tu pensais à tort être toi.

Ô mon frère,
tu existes dans mon Eternité,
car tu es toi-même Eternité.
Tu existes dans mon amour sans conditions,
car tu es toi-même Amour inconditionnel.
Tu existes dans l'Etre inconcevable, infini que je suis,
car tu es toi-même ce que je suis.

Ô mon frère,
découvrir ensemble que nous sommes la vie libérée,
c'est goûter ensemble l'éternel Amour que nous sommes
et jouer ensemble le jeu d'un cache-cache divin
où tout n'est que toi,
tout n'est que moi..
tout n'est que la Vie libérée...

...............................................................................................

Et à la joie de chanter ce que nous sommes maintenant et toujours...
Homme, si tu es vide, l'eau jaillit de toi,
comme de la source d'éternité.
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Message par olivier2 » 20 févr. 2005, 16:09

Oui soeur au miles visages
Disparaissons a jamais et devenons l'offrande a ce que nous sommes.

Que vois tu autour de toi?
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Passage secret.

Message par Aurore » 20 févr. 2005, 16:47

Un beau jour intemporel,
j'ai trouvé un passage secret jusqu'à ton coeur.
Je n'ai pu y entrer
qu'avec une profonde vénération pour ce que Tu es.

Je goûte en silence ce passage secret entre toi et moi
dans le secret de notre coeur.
Personne à l'horizon...
Rien à saisir.
C'est un Vide plein de l'UN que nous sommes.

Je savoure l'Etre que tu es
au banquet de ton coeur qui est aussi le mien.
Je respire l'air exquis de ton âme insaisissable
qui est aussi la mienne.

Il n'y a pas de fin à ce passage secret.
Il ne mène nulle part.
Il se poursuit éternellement
dans l'au-delà de tous les au-delàs...

Ô quelle joie infinie de connaître ce passage secret !
Quelle félicité d'être seul avec toi
dans une solitude qui m'unit à la création tout entière.

Là, je me révèle dans mon indéfinition,
au-delà du féminin et du masculin.
Je m'éveille à ma Totalité
au-delà de toute attraction et de toute répulsion.

Je renaîs à la vision sainte
où tout est Moi dans une absolue Transparence et Innocence.

.................................................................................................


Quelle joie de partager le chant qui naît de mon âme.
Quelle joie d'entendre l'echo d'un autre chant dans mon coeur.
Nous sommes nés pour chanter ce que nous sommes,
le coeur anéanti par la passion même de la Vie,
cette Vie Une qui ne connaît pas la mort.

Merci Olivier. Merci la Vie !
Homme, si tu es vide, l'eau jaillit de toi,
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Message par olivier2 » 21 févr. 2005, 17:11

Boum Bambo

Tout disparait.
Je rescent ce silence où tout est dans le mouvement spontané
Nous sommes ce silence
Ce mouvement
cet évenement célébré
cette éternelle gestuelle que j'observe, je lui sourit , je la comprend
j'y suis
Je m'assoie, et c'est ainsi
Je te rescent
je t'aime
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Le Féminin intérieur.

Message par Aurore » 21 févr. 2005, 20:42

Je suis ce qui ne meurt pas en toi,
je suis ton Eternité.

Je suis ce qui ne sait pas en toi,
je suis ta Sagesse.

Je suis ce qui ne peut être saisi en toi,
je suis ton Mystère.

Je suis ce qui ne désire pas en toi,
je suis ton Amour.

Je suis le miroir de ton Etre inconnu,
je suis ce que tu es :
je suis la VIE !
Homme, si tu es vide, l'eau jaillit de toi,
comme de la source d'éternité.
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Quand tu dis "je t'aime".

Message par Aurore » 22 févr. 2005, 06:40

Quand tu dis "je t'aime",
sais-tu à qui tu le dis ?

Tu crois le dire à une autre ou à un autre
mais en vérité, c'est à toi-même que tu le dis.

Et sais-tu qui tu es ?
toi qui dis "je t'aime"...

Tu es la Transcendance du toi et du moi,
tu es l'Amour qui se conjugue partout
et qui aime partout.

Quand tu dis "je t'aime",
n'oublie pas...
C'est à toi-même que tu le dis :
à toi, à moi, à lui ou à elle qui ne sont que LUI :
le Seigneur Amour pour toujours...
Homme, si tu es vide, l'eau jaillit de toi,
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Message par olivier2 » 24 févr. 2005, 14:34

Je t'aime
J'aime
Ce que je suis
Ce qui est
C'est le miroir de l'amour
Oui Aurore, je le disais a la conscience unique

Aimer, etre face a sois tout en etant en sois, etre relié a sois

Je te remercie Aurore de nous permettre d'etre
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Transparence.

Message par Aurore » 24 févr. 2005, 16:29

Je te remercie aussi, Olivier, pour la transparence de cette rencontre entre nous.
Transparence qui nous fait voir en l'autre ce que nous sommes dans notre intimité silencieuse.

Se reconnaître, c'est se savoir intimement Amour sans cause.

Merci pour ce chant d'âme à âme qui nous fait nous rencontrer au-delà de toute image, au-delà de toute saisie de nous-mêmes, dans l'Inconnu de notre être véritable où rien ne se sait d'avance mais où tout n'est que chant spontané qui jaillit du Silence...

A bientôt, au coeur de l'inattendu.
Homme, si tu es vide, l'eau jaillit de toi,
comme de la source d'éternité.
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