Grandeur et petitesse du moi.

[Aurore]

Merci, Denis... de me permettre de chanter la Vie, de chanter l'Amour... grâce à cet espace de libre expression que tu offres à travers le site que tu as créé.
Merci... merci la Vie !


Grandeur et petitesse du moi.

Je me sens petit,
je me sens misérable,
je ne me sens pas à la hauteur,
je me sens à l'étroit dans mon moi...

Je peux aussi me sentir admirable,
je peux me sentir quelqu'un d'exceptionnel,
quelqu'un d'intelligent qui sait habilement manier des concepts...
Un beau parleur... quoi !
Ou un séducteur...
Une personne courtisée, ardemment recherchée, aimée...

Je suis, en fait, les deux en même temps :
je vis dans la peur d'être insuffisant
tout en ayant la prétention d'être quelqu'un de très particulier...

Misère et grandeur du moi...
Petitesse et grandeur de ce que je ne suis pas...

Ce que je suis n'est ni grand ni petit,
ce que je suis n'est pas qualifiable, reconnaissable...

Ce que je suis ne peut être saisi, possédé, désiré, admiré
ni même adoré...

Ce que je suis ne se voit pas, ne se remarque pas,
ce que je suis passe totalement inaperçu... !

Ce que je suis... je ne le sais pas...
Et au coeur de ce "je ne sais pas",
je suis en ordre.
Je suis l'ordre de l'Univers.
Je suis l'Amour, au-delà d'un "je t'aime" et d'un "je ne t'aime pas".

Je suis simplement ce que je suis...

[Denis]

Alors, peut-être pourrais tu nous parler de toi ?
Qu'elle est ta pratique, qu'elles sont les choses que tu aimes faire et pratiquer ??
Quel chemin as tu emprunté pour en arriver là ?

A plus

[Aurore]

Quelle joie de te retrouver et de pouvoir converser avec toi... Partager autour de l'Essentiel, autour de l'Essence, voilà ce que j'aime le plus au monde, cher Denis.

Je crois t'avoir déjà parlé de ma démarche dans l'espace où tu avais proposé comme thème : "les principes masculin et féminin sont-ils complémentaires ?".

Je donne des cours de Yoga depuis plus de vingt ans. Le yoga, pour moi, c'est toute la Vie... pas une pratique...La Vie ne se pratique pas, elle se vit, elle se goûte... Elle est le fond de mon être même...

Je me suis intéréssée à la sagesse orientale dès l'âge de 14 ans, j'ai lu beaucoup de livres appartenant à toutes les Traditions. Mais toute ma vie a été la recherche du véritable Amour, de ce que je sens être notre véritable Nature...

Il n'y a pas moi et l'Amour quand je me connais, il n'y a que l'Amour sans un moi pour le posséder.. On ne peut posséder l'Amour, on ne peut qu'être possédé par Lui...

L'Amour n'est pas une histoire entre deux êtres mais un FEU qui brûle tout ce qui n'est pas Lui. Voilà mon intime conviction, mon vécu de tous les jours.

Quand l'Amour est une évidence, un FAIT, tous les livres, toutes les études de textes deviennent inutiles.
L'Amour est sans histoire, l'Amour c'est maintenant ou jamais !

Tu es l'Amour, Je suis l'Amour ....
L'Amour, c'est un chant qui s'invente d'instant en instant dans mon coeur...
Il peut aussi s'inventer dans le tien...

Cher Denis...Je te sens intense dans ta recherche que je respecte infiniment. Je sens ton coeur vivant... Et si tu le souhaites, nous pourrions nous laisser inspirer, dans le Silence, par des textes à caractère spirituel ou sacré. Tu pourrais les choisir... Qu'en penses-tu ?

A bientôt... dans l'inattendu de nos coeurs...

[Denis]

Belle proposition !!

Voici 3 strophes du Sâmkhya qu'est ce qu'elles t'inspire ?
TOUT le monde peut répondre et surtout donner ses idées :

•:• KÂRIKÂ 6O
La généreuse et bienfaitrice Prakrti, formée des Guna, agit par des moyens très divers pour les besoins -les expériences de toutes sortes et la Libération- des Purusa qui sont dépourvus de Guna et ne lui donnent rien en retour.

•:• KÂRIKÂ 61
Il n’y a pas plus pudique que Prakrti, telle est ma conviction. S’apercevant qu’elle est vue (par Purusa), elle ne se montre plus à Purusa.


•:• KÂRIKÂ 66
L’un (Purusa) pense: la Prakrti est vue par moi. L’autre (Prakrti) pense: je suis vue -par Purusa. Elle cesse d’agir. Bien que le lien existe, la nécessité de produire n’existe plus.


Il faut comprendre Purusa par Esprit et Prakrti (prononcer Prakriti) par la cause substantielle de la manifestation de la nature, en bref la Nature avec un "N"
Les Gunas sont les 3 qualités à l'énergie et toutes choses se trouvent créées (manifestées) avec les 3 gunas, simplement l'un d'eux est plus dominant que les autres.
Les gunas sont :
Tamas : La masse, l'inertie, l'apathie (la terre), la force centripète …
Rajas : L'action, le feu, le mouvement, la force centrifuge …
Sattva : La lumière, la (pseudo) conscience, l'équilibre, la qualité orbitante …

A vos claviers

[Aurore]

Cher Denis,

Je n'ai jamais étudié le SANKHYA. J'ai lu avec intérêt la Guîtâ et les aphorismes de Patanjali...
Dans la première strophe que tu proposes, Purusa au pluriel m'a un peu surprise...

Voici ce qui vient spontanément après la lecture de cette première strophe. Pardonne-moi si je simplifie à l'extrême en laissant mon coeur s'exprimer sans aucune référence à un savoir livresque. Cela fait déjà pas mal d'années que j'ai laissé tomber tout cela... Ma soif est de boire directement à la Source de mon être où demeure la toute-sagesse, la toute-connaissance de ce que je suis.

Alors voilà... l'inspiration du jour ! et merci pour ton écoute.

Ma nature incarnée est emprisonnée dans toutes sortes de conditionnements qui m'empêchent de vivre ma véritable Nature (inconditionnée). Les expériences douloureuses de la vie me poussent à chercher la fin de la souffrance, à retrouver un regard libérateur (Purusha).
Un regard qui ne juge pas, n'interprète pas, ne qualifie pas en bien ou en mal, les travers de ma nature humaine toujours projetée dans le temps, esclave du désir insatiable...
Ce regard (la vision pénétrante dont parle Krishnamurti) n'est pas personnel. Il n'est pas impliqué dans une histoire personnelle. Il est le témoin impassible de ce qui se déroule dans ce corps, ce coeur, ce mental...
Un corps souvent en proie à la paresse, à la mauvaise volonté (Tamas),
un coeur qui cherche passionnément l'amour en de multiples rencontres (Rajas) et un mental qui peut parfois être illuminé par des intuitions, rechercher avec ardeur la Connaissance, la libération de tout esclavage (Sattva)...

Bref... ma vie en ce monde est une vie de souffrance, de désir, de peur, de plaisirs éphémères qui ne comblent pas... une vie où les gunas sont inextricablement liés avec toutefois une dominante (pour la joie ou la douleur, tout dépend lequel l'emporte sur les autres...)
Et i y a - c'est une possibilité - le retrait en mon coeur, la demeure de la Vie, où réside le véritable Amour, où habite le Maître intérieur...Lui seul peut aider ma nature humaine à se libérer du sortilège de l'ego séparateur et à manifester l'Amour dans le corps, le coeur et le mental. Quand je retrouve ce que je suis : le merveilleux Amour, la respiration même de mon Etre véritable, ma Nature humaine s'unit à Son Seigneur (l'Incréé) et devient l'instrument de Sa manifestation, ici même sur cette Terre.
Corps : véhicule de chair de l'Incréé,
Coeur : demeure de l'Amour inconditionnel,
Mental : canal par où s'exprime le Verbe divin...

Je me laisserai inspirer un peu plus tard, cher Denis, par la deuxième strophe que tu proposes..

Et toi... que t'inspire cette première strophe ? Je serais très intéressée d'entrer dans l'intimité de ta Vision. Vision du Coeur, bien sûr... et non savoir de l'intellect.

A +

[Denis]

•:• KÂRIKÂ 6O
La généreuse et bienfaitrice Prakrti, formée des Guna, agit par des moyens très divers pour les besoins -les expériences de toutes sortes et la Libération- des Purusa qui sont dépourvus de Guna et ne lui donnent rien en retour.

Ce qui attache libère !
La même chose qui nous rend dépendant dans nos existences peut nous libérer, c'est cela le vrai salut et le grand mystère.
Prakriti nous enchaîne par toutes ses illusions qu'elle génère, et le désir est la force primordiale qui a permis à tout cela d'être.
Alors voila que la plus belle femme du monde passe devant mes yeux et mon corps et mon coeur sont pris d'un désir, voila l'enchaînement de mon ego, de mon désir, de mon "VOULOIR AVOIR" qui se manifeste et qui va rapidement me faire tomber dans les pentes facile de la vie, ainsi la manifestation perdure et enchaîne jusqu'a la mort.

Et pourtant la sublime beauté de cette femme me fait toucher au divin et mon coeur et d'un coup infiniment joyeux, car la beauté pure révèle et nous permet d'ÊTRE. Elle me fait sortir de ma léthargie, de "je me dors dessus" et d'un coup nous apporte une énergie extraordinaire et avec cette énergie la conscience, cette conscience en action qui peut se transcender en Conscience pure (de vimarsha à Prakasha)

Alors dans cette spirale lumineuse vers le haut pointe une question, dans ma transcendance suis je unique ou il existe une pluralité de Purusa.
Dans ma transcendance cela ne me semble pas avoir d'importance, mais dans mon chemin et dans la vision de cet instant : oui..
Cruelle illusion !!!
Même l'idée du beau me semble déjà égotique, la vrai révélation ne laisse pas de trace, pas de souvenir, tout juste une nouvelle ouverture de cœur, un silence plus profond au fond de l'être.
Une prise de conscience que tout est vide, vacuité. Empli de conscience immobile et que vu par le centre d'une roue toujours immobile, le monde qui tourne autour, comme une roue à tout rompre, n'est que du vide lumineux.
Merveilleux piège implacable !!

A++

[Aurore]

Merci Denis, pour ce bel envol de ton coeur dont je partage la Vision.
Cela me rappelle ces paroles de J. Krishnamurti dans le "Chant de la Vie" :
"Que peux-tu connaître du bonheur si tu n'as pas marché dans la vallée de la misère ? Que peux-tu connaître de la liberté si tu n'as pas crié tout haut dans tes chaînes ? Que peux-tu connaître de l'Amour si tu n'as pas cherché ta délivrance dans les bourbiers de tes amours... ?".

Avant de me laisser inspirer par la deuxième strophe, je t'offre ce chant spontané qui est venu sur la Passion :

Quand ta passion devient la passion de la Vie en toi,
la passion des sens devient la passion de l'Essence...

Tout se remet en ordre,
les sens retournent à l'Essence,
le désir retourne à l'Amour, sa patrie de toujours...
Le besoin de posséder, de jouir,
se transforme en une Célébration de l'Essence
à travers des sens imprégnés de Sa Lumière, de Son Amour, de Sa Joie...

Plus rien ni personne à saisir.
L'Essence de la Vie se rencontre partout,
dans le toucher subtil
d'un coeur à coeur,
d'un corps à corps,
d'un esprit à esprit
devenus les expressions extatiques et silencieuses
d'un Amour incorruptible.

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Et maintenant... comment relier cette deuxième strophe à ma vie, en cet instant même ?
Tout ce qui ne vient pas spontanément de mon coeur est gymnastique mentale et ne m'intéresse pas du tout...
Alors voilà ce qui vient à partir du "je ne sais pas" de mon coeur-désert....

Mon Etre véritable est pudique... Plus que cela encore...Il est insaisissable. Il est le Non-Vu, le Non-Connu.
Me connaître, c'est ne plus pouvoir me saisir. Ce qui peut se voir de "moi" n'est pas ce que Je suis...
Personne ne peut me posséder, me voir dans ma véritable Nature qui est Amour. Nul ne peut m'aimer sans mourir...
L'Amour ne peut fleurir qu'en l'absence de tout attachement, de toute attente personnelle, de toute saisie...
Vivre l'Amour, ETRE l'Amour, c'est se laisser anéantir par Lui d'instant en instant...

Et maintenant à toi...

[anna]

Merci pour ces échanges d'une grande richesse. Je ne saurais écrire comme vous le faites mais vous lire me nourrit profondément. Merci à vous. Anna

[Aurore]

Oh si... Anna, vous avez vous aussi un chant dans votre coeur qui attend d'être chanté...

La Vie, la sublime Vie... est un chant spontané qui se renouvelle à chaque instant dans le coeur Vivant.

Vivez dans votre coeur... et il surgira... comme il a surgi un jour dans mon propre coeur..

La demeure de la Vie est dans le coeur de l'homme....

Ma plus grande joie, ce serait d'entendre le chant de la Vie dans d'autres coeurs... Chant d'Amour gratuit...

A maintenant dans le coeur, chère Anna.

[Denis]

Bonsoir Anna,

Ton message qui est venu du coeur ma vraiment touché, tu sais chacun peux s'exprimer ici, ce n'est pas un concours des plus belles phrases. Laisse effectivement ton coeur s'ouvrir et peut-être pourras tu nous donner une idée des sensations et plaisirs que tu éprouves en lisant les textes du forum alors toi aussi tu entreras dans la danse immobile du coeur. Il simplement essayer, te prends pas la têtes, ni avec les fautes ni avec le reste laisse faire et ne te relie même pas.

Merci pour ton témoignage....

[Denis]

C'est moi qui ouvre la ronde, venez avec moi !!!

•:• KÂRIKÂ 61
Il n’y a pas plus pudique que Prakrti, telle est ma conviction. S’apercevant qu’elle est vue (par Purusa), elle ne se montre plus à Purusa.

Somptueuse réalité qui pousse même une femme à être pudique, somptueux événement que celui de traquer comme un chasseur l'immobilité dans l'instant présent pour que se révèle la réalité.
Somptueuse Prakrti omniprésente, omnipotente, douée des plus hauts aspects divins car divine.
Somptueuse MayaShakti (Energie de l'illusion) qui permet à l'autre d'exister et de devenir miroir pour moi.
Instant fugace fulgurant qui ouvre et referme à jamais une porte.
Instant empli de silence total et de lumière blanche absolue dont rien ne reste et tout reste.
Folie de la vie humaine à reprendre le déroulement normal de la vie, comme en faisant tout en ne faisant pas…

J'ai mal d'écrire cela…
Mais mon cœur est en profonde joie…

[Aurore]

J'aime ce que Je suis en toi,
comme tu aimes ce que Tu es en moi.
Je suis ce que Tu es.

Le toi et le moi sont des prétextes pour nous aimer partout...
Pourtant... le toi et le moi n'existent pas.
Ils sont totalement vides !

Pourtant... c'est à travers ce Vide, ce Rien que nous sommes
que nous pouvons être saisis par l'Amour que nous sommes.

Etrange jeu de l'Amour
Etrange jeu d'un Rien que nous sommes
qui se rencontre dans le Tout-Un de l'Amour...

J'aime infiniment ce que Tu es,
je Te conjugue à l'infini dans le Rien de mon être...

N'ayons pas peur de n'être rien,
l'Amour est au coeur de ce rien,
l'Amour est un Vide créateur qui aspire le toi et le moi
dans un Silence immense,
par amour éternel pour ce que Je suis...
par amour éternel pour ce que Tu es...

Nous sommes tous le Même
qui joue à faire semblant d'être différent...
Tu me ressembles...
Tu as été créé à ma ressemblance.

Voir à travers l'image que tu me donnes à contempler de toi,
c'est me contempler moi-même dans le Non-Vu
et m'aimer infiniment dans ton propre coeur...

[Denis]

Woarrfffff !!!! LOL
Au premier degré des gens pourraient se poser des questions...
Au deuxième degré tu exprimes vraiment une belle chose, cet autre moi, vaste et illimité par rapport à mon ego limité, peut-être Dieu pour certains...
D'un coté l'être qui est omniprésent, omniconscient, omnipotent, vaste et immobile, eternel, sans passion... de l'autre le personnage dans son histoire, dans sa dramatique histoire de vie, qui se débat, croit au paradis, au bien être, au bonheur, au fait que l'humanité va aller mieux…

Et au delà de tout cela la source qui nous anime (nous tous) est peut-être la même?
Certains disent que oui, d'autres disent que si c'était le cas, un seul être atteignant la liberté (l'éveil ou le Samadi) libèrerait tout les êtres …
Vaste question, qu'il faut répondre pour soi un jour…

A vous lire …

[Aurore]

Quel bonheur que ce partage entre nous...

Dans le vécu d'un coeur amoureux de la Vie, il n'y a plus de questions métaphysiques sur l'existence, il y a un parfum, une saveur... Saveur d'une Vie inconnue, où le mental de l'homme est complètement largué !

Saveur d'une Vie inconnue où le mot Passion signifie être passant.. passer... ne rien retenir...

Laisser passer les innombrables expressions de la Vie, ne pas les enfermer dans une histoire personnelle complètement fictive...

Le propre de mon "moi", de mon illusoire moi est de vouloir posséder, retenir l'Amour, retenir les expressions délicieuses de la Vie.

Le propre de mon Etre inconditionné est de ne rien retenir, de ne rien posséder mais d'être possédé par l'Amour, possédé par la Vie.

Alors, dans ce cas... y-a-t-il encore une différence entre mon Etre et la Vie, entre mon Etre et l'Amour ?

A maintenant... toujours.... là où le faux moi ne peut subsister...

[Aurore]

C'est parce que le mental ne sait plus rien... que le coeur qui lui,ne sait pas, peut se laisser inspirer par la Vie, inspirer par l'Amour, l'essence même de notre Etre...

Quand le mental a expiré toutes les fausses identités surgit alors dans la fraîcheur du coeur le Chant spontané de la Vie.

Spontanéité...Simplicité...Voilà le Fond de notre Etre...
Pas d'explication.. Pas de complications mentales. Des paroles qui naissent spontanément du Silence et qui ont les ailes d'une Connaissance qui n'appartient à personne...

J'espère, cher Denis, que nous allons encore et encore... nous laisser inspirer par le Coeur unique de la Vie : coeur d'Amour gratuit... coeur d'Amour pur sans rien ni personne à saisir...

Voilà ce qui est venu spontanément après la lecture de la 3ème strophe que tu as proposée.

Me penser, c'est m'inventer dans le temps,
c'est m'éloigner de mon Eternité,
de l'impersonnalité de mon Etre véritable.

Me penser, me voir,
c'est me définir, me réduire, m'enfermer dans une personnalité limitée, sujette à la mort...

Ne plus me penser, c'est cesser instantanément de me voir, de me saisir,
c'est retrouver le VIDE que JE SUIS
dans une Plénitude d'ETRE qui est JOIE.

Apprendre la Joie, c'est apprendre à marcher sur le Vide,
en toute sérénité,
ici même sur cette Terre...
et constater avec étonnement que je me trouve NULLE PART !

Ni ici, ni ailleurs...
dans un Non-Lieu inaccessible à la pensée.

Me vivre dans ma Nature véritable,
c'est être un Paradoxe vivant incompréhensible pour le mental humain...

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Et maintenant à toi... et n'hésite pas à proposer d'autres sujets de méditation...
J'adore me laisser inspirer, porter... par le Silence et l'Amour que nous sommes tous évidemment !