Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

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Laurent 56
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Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par Laurent 56 » 17 mars 2018, 18:05

Voici un texte que j'ai trouvé sur le net.
Je le trouve très intéressant.
Il est partisan (de l'Hindouisme) et donc très critique du Bouddhisme.
Je ne dis pas que je partage toutes les vues et je ne suis pas là pour écrire que l'Hindouisme c'est formidable et le Bouddhisme nul à C... mais je trouve les arguments présentés dans ce texte comme très intéressants.
Et vous ?
Namasté.


LES DIFFÉRENCES ESSENTIELLES
SELON LES BRÂHMANES
ENTRE L'HINDOUISME (« ORDRE ÉTERNEL » – SANATANA DHARMA)
ET LE BOUDDHISME
 
 
 
La tolérance

 Un proverbe hindou dit : « Tolérer la violence est aussi violence » ; selon l'hindouisme, un chef d'Etat se doit d'éviter aux populations et aux êtres de subir des violences ; il doit aussi garantir à chacun la liberté de pratiquer telle ou telle religion, telle ou telle philosophie : en effet, l'hindouisme considère qu'il y a plusieurs voies de Salut, car, selon les Védas, la vérité est une mais les chemins pour l'atteindre sont multiples. Le bouddhisme considère en revanche qu'il est la seule voie de salut (et est ainsi missionnaire ; l'hindouisme n'est pas missionnaire puisque chacun peut trouver sa propre voie de Salut sans qu'elle soit la même pour tous).
 

2) La non-violence

 Selon l'hindouisme, le Bouddha a détruit les faiseurs de rituels sanglants en les convainquant d'être végétariens, non-violents ; c'est pour cette raison précise que le Bouddha est célébré par les Hindous comme un Avatar du Dieu Vishnou, l'Omnipénétrant ; hélas, ce n'est pas l'avis du bouddhisme theravâda où la non-violence s'applique d'une façon limitée ou hypocrite : le bouddhiste du theravâda ne doit pas tuer un animal lui-même mais peut, par exemple, manger du poisson tué par un autre...
 

3) La place du Désir

 Dans le bouddhisme, le Désir est un démon absolu (c'est la Mort, Mara), le démon source de tous les maux. En revanche, dans l'hindouisme, c'est un Dieu nécessaire (Kâma Déva).
 
Il n'y a donc pas de pruderie sexuelle – et il y a un Droit au Fantasme – dans la culture brahmanique (d'où le Kâma-Sûtra, ouvrage de l'orthodoxie hindoue que toute femme doit étudier), contrairement au bouddhisme en tant que tel.
 
Dans la mythologie brahmanique, Shiva, Dieu-Yogi, dérangé dans sa méditation par Kâma (Désir), tua de son troisième œil, – l'œil de la Connaissance –, le Dieu Éros (Kâma) qui se retrouva sans corps. Néanmoins, le Seigneur Shiva dut le rescussiter, étant donné le désordre cosmique que la disparition du Désir engendra – et la supplication de l'épouse de Kâma, la Déesse Rati (« Luxure »), Shiva étant le Dieu infiniment compatissant qui eut pitié de la douleur de sa parèdre et épouse, Rati ; le démon source de tous les maux, dans l'hindouisme, est l'ignorance (source du sens du moi transitoire, de l'égoïsme et de la violence, des afflictions et flux mentaux, etc.), voire la cupidité, mais non le Désir dans l'absolu.
 
 



4) La participation au Cosmos.
 
Dans le théâtre de l'Inde antique, les Brâhmanes ne laissaient de place au bouddhisme que dans ce rôle : la nonne bouddhiste servant d'entremetteuse aux diverses intrigues amoureuses (le « Bouffon » étant le « Brâhmane » ignorant, celui qui se prétend « Sage » tout en disant des énormités que même les gens sans instruction sont incapables de proférer...). C'est à peu près ainsi que le bouddhisme est considéré par les Brâhmanes : une « passerelle » pour des « galanteries » (intellectuelles ou non) ; ni plus, ni moins. Mais le bouddhisme est rejeté par sa vision du Cosmos et la manière à laquelle on doit y participer, et ce, en deux points majeurs :
 
1° Les monastères bouddhiques sont condamnés comme étant des « lieux de moisissures » (un Yogi hindou doit être « Vagabond », un Sage errant sans demeure familiale, et non s'enfermer dans une société dans une société : le monastère). Dans le contexte brahmanique, il y a des Math, qui sont des « monastères » hindous, mais il s'agit en fait de lieux de rencontres passagers, de bibliothèques et d'enseignements védiques (pour l'apprentissage des rituels et chants védiques), et non d'un « palais pour moines-profiteurs » comme disent les Brâhmanes et les Jaïns. Le monastère, comme lieu de vie permanent pour des « Renonçants », est une institution rigoureusement rejeté par le monde brahmanique, hindou, car vu comme source de tyrannie et d'hypocrisie : on ne peut avoir le beurre (le confort social d'une demeure) et l'argent du beurre (profiter des aumônes) ! C'est cette considération, populaire, qui a ruiné le bouddhisme en Inde, historiquement (le bouddhisme s'est ainsi effondré sur lui-même en Inde, justement par son institution monastique, à cause de l'oppulence matérielle de ses moines bouddhistes oisifs, et non par sa philosophie inaccessible au commun des mortels).
 
2° La vie familiale et sociale est encouragée dans l'hindouisme, la culture brahmanique : il est fortement déconseillé, lorsque l'on est jeune, de se lancer dans l'ascèse et le renoncement religieux ; on doit être père (à condition de trouver une femme à laquelle on peut s'unir intellectuellement), avoir des enfants (pour permettre la renaissance des âmes des êtres défunts), et ce n'est que lorsque l'on est grand-père que l'on peut se permettre d'abandonner la société sacrée (et encore : cela concerne surtout les Brâhmanes...). Dans les pays dits « bouddhistes », on peut trouver des enfants qui sont déjà moinillons dans des monastères (et ainsi livrés à de potentiels abus sexuels ou autres...), du fait que les différentes voies du bouddhisme se sont élaborés en se considérant comme la seule voie de Salut (l'hindouisme orthodoxe considère qu'il ne doit – et ne peut – y avoir qu'une multitude de voies de Salut) et qu'il n'y a aucun problème à abandonner ses devoirs familiaux, sociaux, au profit d'une exclusive recherche spirituelle « asociale ». Les Brâhmanes considèrent cela comme a-dharmique (menant au dés-ordres cosmiques, engendrant des malheurs), car on ne peut renoncer à la société – que si l'on a déjà goûté aux trois premiers buts de toute existence : Kâma (Éros), Artha (Gain matériel) et Dharma (Vertu/Mérite/Devoir cosmique), le quatrième but étant le Moksha (Délivrance du cycle des réincarnations ; ces quatre buts des créatures sont les mêmes dans le jaïnisme). Il n'y a pas de vrais Renonçants (ou Yogis itinérants) dans une société malade, celle où personne n'obéit aux Brâhmanes (Prêtres/Philosophes/Artistes), ces derniers ne demandant rien d'autres – selon leurs propres traités religieux ! – que de vivre au jour le jour de dons, sans jamais en faire de bénéfices personnels, épousant Dame Pauvreté et se consacrant aux Rites et à l'Étude, pour favoriser une société sacrée qui défend la Non-violence, la Grâce, l'Harmonie et le Bien-être universels, garantie de la répartition des richesses matérielles et de la Santé, Propreté et Prospérité physique du Monde. Si personne n'est capable d'incarner ce genre de société « brahmanique », il est donc parfaitement condamnable de devenir Yogi royal, Renonçant « asocial », selon l'hindouisme orthodoxe. Bouddha, par le fait qu'il renonça à son statut de Prince, à gouverner en tant que Roi temporel – pour pratiquer l'ascèse des Yogis dans la jungle –, entraîna, par ce simple fait, un désordre et une anarchie néfaste, que Bouddha reconnut et regretta lui-même – lorsque les Brâhmanes lui reprochèrent cette fuite sociale précipitée qui livra le royaume de son père aux intrigues politiques, au banditisme et à la ruine.

 
 
5) Le cas de l'Idéal(isme).
 
Le bouddhisme est un idéalisme, la forme la plus extrême d'idéalisme philosophique en Inde. C'est ainsi que l'opposition théorique la plus intense au bouddhisme, vient d'un des six courants philosophiques brahmaniques, hindous, le Vaïshéshika, exposé par écrit pour la première fois par le Sage Kanada. Le Vaïshéshika est l'atomisme hindou, et, par sa vision réaliste et substantialiste du cosmos et des créatures, se distingue radicalement du bouddhisme, dont l'idéalisme affirme qu'absolument tout est impermanent ; en effet, pour le Vaïsheshika, tout ce qui est composé (subtilement et imperceptiblement d'atomes) et dépend d'un autre élément, est transitoire, brassé inlassablement dans le Tout divin immuable ; ainsi, pour le Vaishéshika, le monde extérieur, physique, existe bien, n'est pas une illusion et demeure existant même s'il n'est pas perçu par une Conscience ; le bouddhisme, quant à lui, a fini par réclamer l'idée que le monde n'est que l'image que la Conscience individuelle peut en faire (d'où les fables du bouddhisme zen, japonais, où des bonzes déclarent qu'il suffit de fermer les yeux pour rendre le monde physique inexistant, et autres pirouettes intellectuelles...) ; l'hindouisme, dont les six systèmes philosophiques majeurs sont liés au réalisme, rejette cette interprétation (de même qu'Albert Einstein rejetta les thèses des scientifiques idéalistes affirmant que le monde est le produit de l'esprit humain*), considérant qu'il faut admettre sa propre individualité en tant qu'entité dépendante de l'intégralité autre du Cosmos (qui nous constitue), pour apprendre à s'en détacher et y participer correctement, de façon à ne point promouvoir la fin du Dharma/Ordre cosmique (en sachant que l'épouse/parèdre du Dieu Dharma est la Déesse Ahimsâ, la Non-violence universelle). Les Brâhmanes critiquent les moines bouddhistes dans le fait qu'ils reprochent à leur idéalisme de les pousser à tolérer des abus, la violence – puisqu'il suffit de fermer les yeux pour qu'elle « n' » existe « plus » : or, Bouddha est considéré par les Brâhmanes comme une Descente/Avatâr du Dieu-Roi Vishnou, en tant que Brahman (« Âme universelle, Absolu ») incarné qui combattit avec grand succès les rituels sanglants tout en enseignant aux démons déguisés en Brâhmanes d'abandonner la science magique védique, afin qu'ils perdent leur pouvoir et soient vaincus par les Déesses et les Dieux (dans l'Antiquité indienne, Bouddha est représenté écouté par le Dieu-démiurge Brahmâ, entre autres). L'hindouisme voit les institutions bouddhiques comme une trahison de l'esprit véritable du Bouddha, Bouddha aimé par les Hindous en tant que Sage sceptique défendant la Non-violence (Ahimsâ) et le Devoir (Dharma) – rôle « royal » de tout Avatâr/Descente de Vishnou –, et aucunement comme un fondateur de règlements monastiques et de dogmes idéalistes, comme c'est le cas dans le bouddhisme institutionnel. De plus, le Yoga (branche authentique de la tradition hindoue, brahmanique), explique que les flux mentaux et les conceptualisations, le « monde des idées », sont un monde illusoire et trompeur, flux mentaux venant toujours du sens du moi (asmita) et éloignant de la Réalité absolue, l'Être divin, philosophie Yoga considérant de la sorte l' « idéalisme indien » – qu'est le bouddhisme, inapte à transmettre la Vérité une et multiple.
 
 

 
* D'où la célèbre phrase d'Albert Einstein justifiant le réalisme scientifique (proche de celle du Yoga-Sûtra – chapitre 4 sûtra 16. – de Patanjali : « Et cet objet [soumis au Changement] n'est pas dépendant du seul mental ; car alors, que serait-il s'il n'était pas perçu ? ») : « Pourquoi quelqu'un se donnerait-il la peine de contempler les étoiles s'il ne croyait pas qu'elles sont réellement présentes ? »
 
 
 
Dans Hindouisme et bouddhisme, Ananda Coomaraswamy écrit à ce propos :
 
« Il y a [dans le bouddhisme] un enseignement éthique pour les laïques, avec commandements et défenses sur ce qu'il faut faire ou ne pas faire, mais rien qui puisse être décrit comme une « réforme sociale » ou une protestation contre le système des castes. La distinction qui est faite à maintes reprises entre le « vrai Brâhmane » et le simple Brâhmane de naissance est celle qu'affirmaient déjà sans cesse les livres brahmaniques. (...) Ce n'est pas pour établir un nouvel ordre, mais pour restaurer un ordre ancien que le Bouddha est descendu du ciel. »
 
Ou encore, au sujet de l'anatman (non-âme, non-Soi) :
 
« Le char, avec toutes ses parties, correspond à ce que nous appelons notre soi ; il n'y avait pas de char avant que ses parties ne fussent assemblées, et il n'y en aura plus lorsqu'elles s'en iront en morceaux ; il n'y a pas de char en dehors de ses parties ; le « char » n'est qu'un nom, donné par convenance à un certain objet de perception, et qui ne saurait être pris pour une entité (sattwa). Il en est de même pour nous qui sommes, comme le char, des « assemblages ». (...) L'Arhat (...) a depuis longtemps dépassé toute croyance en une personnalité qui lui serait propre. Mais tout cela ne signifie pas – et il est dit nulle part – qu' « il n'y a pas de Soi ». Au contraire, il y a tels passages où, après le dénombrement des cinq constituants de notre « existence » évanescente et irréelle, l'on trouve, non pas la formule habituelle de négation, « ceci n'est pas mon Soi », mais le commandement positif : « Réfugie-toi dans le Soi », tout comme Bouddha dit l'avoir fait lui-même. (...) Naturellement, il est bien vrai que le Bouddha niait l'existence de l'âme ou du « soi » au sens étroit du terme (...), mais ce n'est pas cela (...) que nos lecteurs comprennent ; ce qu'ils veulent dire, c'est que le Bouddha niait le Soi Immortel, Sans naissance et Suprême des Upanishads. Et cela est d'une fausseté flagrante. Car [le Bouddha] parle souvent de ce Soi (...), et nulle part aussi clairement que dans la formule répétée na mê so attâ, « ceci n'est pas mon Soi » dont l'exclusion porte sur le corps et les éléments de la conscience empirique. »
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Smer
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par Smer » 18 mars 2018, 12:19

Le bouddhisme est né de l’hindouisme, Bouddha semble d’ailleurs être inspiré du Jaïnisme déjà présent depuis quelques générations. L’hindouisme est né de l’immense mosaïque de croyances de tous ces peuples du sud de la chaîne himalayenne, et c’est le Védisme importé de l’actuel Iran qui semble avoir été le premier canal spirituel de la vallée de l’Indus après son déclin. Les nomades guerriers venus du nord et de l’Asie mineure ont fini par cesser de guerroyer pour créer les bases de la civilisation indienne en intégrant une grande tolérance religieuse incluant également les cultures dravidiennes du sud.
A partir du moment ou le bouddhisme est devenue religion officielle de royaumes importants, la démarche identitaire a pris le dessus sur le spirituel et est venu se confronter à l’identité hindouiste.
On a fait la même chose en occident, l’islam est issu de mouvements chrétiens accueillant un nouveau prophète… et on se fait la guerre alors que le dieu est le même…

Depuis 3 mois je lis beaucoup pour avoir quelques repères chronologiques, et comprendre l’évolution des cultes,
Le passage du Védisme au Brahmanisme et à l’Indouisme et tous les autres mouvement spirituels de l’inde.

Pour le moment je ne suis partisan d’aucune spiritualité sinon celle d’étudier de me saturer le mental pour peut être finir par comprendre que la solution est ailleurs, plus intérieure.

Bon dimanche.
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maxou
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par maxou » 19 mars 2018, 09:30

Le bouddhisme nie l'existence du Soi ... C'est a mon humble avis la plus grande erreur de cette doctrine mais aussi ce qui differencie le plus le bouddhisme de l'hindouisme.

Au dela de ca, il y a des bouddhistes qui revendiquent leur filiation avec l'hindouisme ( au point de vue orthodoxe ) ... Notamment Ananda Coomaraswamy !

Faudrait etudier ca de plus pres ...

En definitive on remarquera qu'il y a des grands sages et de magnifiques pratiques dans la totalite des '' spiritualites '' de ce monde.

Rien ne sert de faire un classement pour savoir qu'elle est la meilleur, ce qui compte c'est quelle la meilleure pour toi, pour ton evolution personnelle.
'' Mieux vaut pour chacun sa propre loi d'action, même imparfaite, que la loi d'autrui, même bien appliquée. Mieux vaut périr dans sa propre loi ; il est périlleux de suivre la loi d'autrui. '' ( Bhagavad-Gita )
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Laurent 56
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par Laurent 56 » 19 mars 2018, 11:35

@ Smer & Maxou : vous avez bien raison.
J'aurai tendance également à me saturer le mental en craignant (c'est un de mes défauts) de me rendre compte que la vérité est "ailleurs". J'ai toujours cette faiblesse de croire que je serais mieux "rangé dans une boîte avec une étiquette dessus".
Bon maintenant j'ai posté ce texte que je trouve très intéressant car on ne trouve pas facilement de textes critiquant le bouddhisme du point de vue hindouiste. Et encore une fois je ne suis pas là pour dire que le bouddhisme est dans l'erreur et l'hindouisme non.
Mais je me suis personnellement senti plutôt proche du bouddhisme avec toutefois ce rapport à "soi" et à "Dieu" qui était rejeté par les bouddhistes et qui ne me convenait pas vraiment. D'ici à devenir hindou... d'autant que du point de vue orthodoxe, si tu n'es pas né indien..., à moins de devenir "renonçant" (pas prévu à priori...)
Bonne journée à vous.
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par lorkan739 » 19 mars 2018, 11:52

C'est la grande "magie" du Bouddhisme de de pas parler de Dieu. Peut-être que ceux qui s'arrêtent à ce discernement ne sont pas apte à parcourir les voies d'un Bouddhisme "évolué" ! :D
Afin de guider l'âme, hors de cette prison, vers l'Unique...
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maxou
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par maxou » 19 mars 2018, 13:35

Laurent 56 a écrit : J'aurai tendance également à me saturer le mental en craignant (c'est un de mes défauts) de me rendre compte que la vérité est "ailleurs". J'ai toujours cette faiblesse de croire que je serais mieux "rangé dans une boîte avec une étiquette dessus".

D'ici à devenir hindou... d'autant que du point de vue orthodoxe, si tu n'es pas né indien..., à moins de devenir "renonçant" (pas prévu à priori...)
Bonne journée à vous.
C'est tout naturel de te saturer le mental, beaucoup le font ( et j'ai ete pareil, ya encore pas si longtemps ... ). En fait la verite n'est pas ailleurs, elle partout ! :) Toute spiritualite t'amenera a la realisation si tu es sincere dans ta pratique et que tu ne cherches pas a la tordre selon tes desirs ! Cela peut-etre une realisation partiel ou complete selon ton avancement en cette vie terrestre ( les futures seront spirituelles uniquement ).

Oui vouloir une etiquette ca fait toujours plaisir a l'ego ... Et c'est donc tout a fait normal que tu ressentes ca, je crois que tout '' chercheur en spiritualite '' passe par-la.
La verite n'a pas d'etiquette, elle est une et indivisible. Hindouisme, christiannisme ... Tout ca n' est qu' expression particuliere d'une doctrine unique !

Autre chose : T'a pas besoin d'etre hindous pour pratiquer le sanatha dharma ... T'a pas besoin non plus d'etre un renoncant ...

Je te conseil tres fortement le livre '' tout est un '' que le grand Maharshi conseillait a tous ces admirateurs et/ou disciple. En 86 pages tu vas faire un grand voyage spirituel ( livre a lire doucement et a tete repose, simple en apparence, complexe en realite ).
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par Laurent 56 » 19 mars 2018, 13:56

Merci Maxou pour tes conseils.
Où puis-je trouver ce livre ? qui est l'auteur ?
J'ai lu que pour être dans l'orthodoxie hindouiste , il fallait, selon les autorités brahmaniques, accepter l'idée que la vérité est protéiforme, ce qui de fait invite à une grande tolérance à l'égard des autres religions/spiriritualités.
Je trouve cela remarquable, certains devraient s'en inspirer...
Pas besoin d'être hindou pour suivre la voie védique dis-tu ? oui, certainement, mais comment faire pour progresser sans encombres ?
Je viens de finir le Mahâbhârata et j'attaque le Râmâyana, ensuite je pensais lire la Bhagavad-Gita.
Pas évident tout seul dans son coin, sans trop de méthode...
S'il faut compter sur le prof de yoga qui clame à qui veut l'entendre qu'il n'est pas un guru et qu'il n'enseigne que les postures et l'inspir (ce qui sied parfaitement à sa clientèle majoritairement féminine,sénior et imperméable à toute spiritualité, occidentale donc)...
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par Smer » 19 mars 2018, 15:10

…Le bouddhisme nie l'existence du Soi…
Bouddha ne semble pas nié l’existence du Soi, seulement la délivrance est à ce prix, elle ne peut passer que par le renoncement au soi. La transmigration des âmes n’était même pas au programme, encore un attachement qui plaît tant au bouddhisme en France (voie du Diamant).
C’est avec les Upanishad que les choses vont se compliquer, des rituels et sacrifices on va passer pour une élite intellectuelle à une spéculation de caste pour répondre en autre à un besoin inné de tout individu de croire en une persistance de la vie, à son salut individuel… cette croyance était déjà pressente en inde du sud dans la culture dravidienne.
Bouddha par son enseignement, sa méthode pragmatique, aurait pu être crucifié avant l’heure dans d’autres contrées… se passer les Brahmanes, accéder à son propre salut par la pure discipline !!!
C’était un réformateur dont l’enseignement permettait de dépasser les croyances millénaires ou se mêlaient indifféremment les représentations de multiples dieux aussi bien que la superstition ou une magie des plus primaires. Toutefois son enseignement doit d’abord transiter par les érudits, les petites gens étant sous la tutelle des prêtres.
Tout cela est tellement d’actualité, remplaçons simplement les prêtres par le consumérisme !!
Des différentes scissions naîtront différentes écoles, THERAVÂDA, MAHAYANA, VAJRAYANA (les 3 principales actuelles),…et de nombreuses sectes.
Le Bouddhisme Tibétain est issu du 3ieme courant, la voie du diamant, il reprend des influences de l’Hindouisme et bien sûr du Tantrisme, je ne connais pas qu’elle est sa position vis-à-vis de l'existence du Soi, mais dans un pays ou il cartonne conjointement au business du développement personnel, le sujet est intéressant.

2h que j’y suis pour tenter de faire une synthèse… mais ces recherches canalisent bien mon mental j’en ai besoin.
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par HamsaYogiFrance » 19 mars 2018, 15:52

maxou a écrit :Le bouddhisme nie l'existence du Soi ... C'est a mon humble avis la plus grande erreur de cette doctrine mais aussi ce qui differencie le plus le bouddhisme de l'hindouisme.
Il me semble que Gautama, lorsqu'interrogé sur l'existence de Dieu, répondait par un silence...
Ce qui ne revient pas à nier...

Ceux qui disent qu'Il existe et ceux qui disent qu'Il n'existe pas ont tous les deux raison.
Etant complet, il n'y a rien qu'Il n'est pas : donc Il est ce qui existe et ce qui n'existe pas.
Le verbe exister n'est-il pas trop réducteur pour exprimer Son Être ? Toute parole n'est-elle pas vouée à l'échec en cette matière ?

___/\___
L'humanité, notre religion d'union.
Respirer, notre prière d'union.
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par Laurent 56 » 19 mars 2018, 16:23

Il répondait par un silence car il considérait que cela n'aiderait pas le méditant à atteindre l'éveil (la solution en nous et non à chercher à l'extérieur). On peut le comprendre mais botter en touche sur un sujet aussi important pour nombre de disciples, je trouve cela déroutant. Et que l'on ne ramène pas tout à l'ego. La question était pourtant simple et méritait d'être posée. Pas de réponse officielle de Gautama... dommage.
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par HamsaYogiFrance » 19 mars 2018, 16:27

Laurent 56 a écrit :Il répondait par un silence car il considérait que cela n'aiderait pas le méditant à atteindre l'éveil (la solution en nous et non à chercher à l'extérieur). On peut le comprendre mais botter en touche sur un sujet aussi important pour nombre de disciples, je trouve cela déroutant. Et que l'on ne ramène pas tout à l'ego. La question était pourtant simple et méritait d'être posée. Pas de réponse officielle de Gautama... dommage.
Tu appelles cela "botter en touche". Je dirais plutôt "tirer dans le mille" ;-)
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par Laurent 56 » 19 mars 2018, 17:35

Question de point de vue... :mefie:
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par lorkan739 » 19 mars 2018, 18:21

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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par hridaya » 19 mars 2018, 21:02

Laurent 56 a écrit :Il répondait par un silence car il considérait que cela n'aiderait pas le méditant à atteindre l'éveil (la solution en nous et non à chercher à l'extérieur). On peut le comprendre mais botter en touche sur un sujet aussi important pour nombre de disciples, je trouve cela déroutant. Et que l'on ne ramène pas tout à l'ego. La question était pourtant simple et méritait d'être posée. Pas de réponse officielle de Gautama... dommage.
peut être considérait t-il (de là ou il était) que la question était un non sens,ou absurde ou mal posait ??? a mon sens c'est peut être l'enseignement le plus profond du bouddha .que la question paraisse simple, peut être ...;,que la reponse le soit ,hum ...
peut être vaut t-il mieux effectivement mener le questionneur vers l’éveil et lui laisser ensuite le soin de répondre
ou pas ...
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Yo-ho
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par Yo-ho » 20 mars 2018, 07:47

Il est vrai que le sourire de Bouddha est profondément déroutant.
Un être de lumiere, absolument libre de toute souffrance, dont le sourire illumine ceux qui l'approchent....
Ainsi, Dieu se révèle et ne se discute pas...
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par Laurent 56 » 26 mars 2018, 13:21

Pourquoi pas... faudra l'expliquer aux bouddhistes orthodoxes qui pensent qu'il n'y pas vraiment de Dieu puisqu'il n'y a ni début ni fin...
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par tybz » 26 mars 2018, 13:35

Laurent 56 a écrit :bouddhistes orthodoxes qui pensent qu'il n'y pas vraiment de Dieu puisqu'il n'y a ni début ni fin...
Ca ne me semble pas incompatible, Dieu étant incréé, ça serait cohérent qu'il n'y ait ni début ni fin!
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par Laurent 56 » 26 mars 2018, 14:59

Dit comme cela... :)
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par lorkan739 » 26 mars 2018, 21:34

peut être considérait t-il (de là ou il était)
De toute façon que ce soit Bouddha ou un autre, les imbéciles leurs font dire ce qu'ils veulent entendre et de là où je suis je constate que ce n'est pas prêt de changer...
Au contraire...
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par Laurent 56 » 27 mars 2018, 12:21

@ lorkan730 : C'est pas faux ! en même temps la question n'était pas illégitime, la réponse elliptique (peut être) non plus... mais
moins tu es clair dans ton message (une réponse en l'occurence) plus tu t'exposes à des "contrefaçons" de celui-ci.
Que tu t'appelles Gautama, Swami machin, Saint truc ou Jean-Pierre Dupont... :ange:
" ce qui doit advenir adviendra ! " Krishna
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par Eknath1 » 28 mars 2018, 18:14

Bonjour à tous,

Concernant le silence du Bouddha :
« Le bouddhisme, on l’a dit, est avant tout une thérapeutique, une « doctrine-médecine » qui conduit à la délivrance, cessation de la souffrance. Cette cessation résulte de l’extinction de la « soif », c’est-à-dire du désir, provoquée par l’ignorance. En « voyant » les choses telles qu’elles sont (impermanentes, conditionnées, dépourvues de nature propre), on cesse de désirer et donc de souffrir. Ce « voir » n’est pas simplement théorique. Le « savoir » bouddhique ne s’obtient pas par une voie seulement intellectuelle, et ne s’atteint pas par des raisonnements. Sans exclure une forme de discrimination rationnelle, il demeure inséparable d’un travail sur le désir, d’un entraînement graduel et continu au détachement. La sapience (prajnâ) et l’activité intellectuelle qu’elle implique sont indissociables de la méditation et du recueillement (dhyâna), et leur ensemble est toujours subordonné à la guérison – le nirvâna.

Faire silence face aux interrogations angoissées et angoissantes constitue donc un geste cathartique. En s’abstenant de répondre, le Bouddha tend à ôter le questionnement. Ces demandes constituent des obstacles sur le chemin du seul objectif qui importe : la délivrance, cessation de la souffrance. A la question la plus théorique se mêle toujours un attachement passionnel. C’est pourquoi, confronté à la liste-type, identique de texte en texte, de dix thèmes proprement spéculatifs – « métaphysiques », dans notre lexique – relatifs notamment au caractère fini ou infini du monde, à la nature mortelle ou immortelle de l’âme, le Bouddha, toujours, fait silence.

Sur le chemin vers le nirvâna, de telles préoccupations retardent, alourdissent, égarent dans l’inessentiel. Ce qu’on ne sait pas, il n’y a pas à se le demander. Le silence est bien, ici, un jeûne thérapeutique. En se taisant face à qui l’interroge pour savoir si le monde est fini ou infini, l’âme mortelle ou immortelle, etc., le médecin-Bouddha prescrit, par son mutisme, l’abstinence du tourment métaphysique.

Il ne faudrait cependant pas considérer ce silence comme un rejet dogmatique des systèmes spéculatifs. Il ne s’agit en aucune manière d’un refus de principe, d’un quelconque « anti-intellectualisme » sceptique – encore moins d’une condamnation morale du désir de savoir. Le bouddhisme est une médecine pragmatiste. Tout, répétons-le, y est subordonné à la cessation de la souffrance. Si l’exercice de la spéculation métaphysique y contribuait, il serait vivement recommandable. Il se trouve que cet exercice est inutile. Il n’est donc pas mauvais absolument (l’idée d’un mal absolu n’a rien de bouddhique), mais relativement.

C’est ce que confirme le texte, peu commenté, d’un sutta pâli[1], où le Bouddha dresse l’inventaire des cas où il se tait et de ceux où il parle, en fonction d’une combinatoire mettant en jeu le vrai, l’agréable, et l’utile. Ce qui est faux, inutile et désagréable, il ne le dit pas. Pas plus que ce qui est vrai, agréable, mais inutile. Il parle, en revanche, au moment opportun, de ce qui est vrai et utile, que cela soit agréable ou désagréable à entendre pour son auditeur. L’important n’est pas ici que le vrai l’emporte sur l’agrément – ce qui est socratique -, mais que l’utile l’emporte même sur le vrai – ce qui est bouddhique, et signe une attitude pragmatique.

Roger-Pol Droit, Le silence du Bouddha et autres questions indiennes, Hermann, Paris 2010, p. 29-31


[1] Abhayarâjakumarâsutta, Majjhima-Nikâya n° 58. Pali Text Society, London, I, pp.392-396 (Trad. I.B. Horner, Pâli Text Society, London, 1975, pp.60-64).
https://centreshikantaza.wordpress.com ... u-bouddha/
Vous pouvez en lire plus ici : http://www.bouddhismes.net/RP-Droit_Le- ... du-Bouddha

PS : à propos d'Einstein, il ne croyait pas en l'existence des trous noirs ( en réponse à Ananda Coomarswamy )
Pranam
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par hridaya » 28 mars 2018, 21:16

merci Eknath :thup: !!!
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par Laurent 56 » 01 avr. 2018, 12:29

Merci Eknath, très éclairant.
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par Denis » 01 avr. 2018, 19:41

Oui merci Eknath !
C'est une belle démarche possible
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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par lorkan739 » 28 juin 2018, 21:34

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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par lorkan739 » 28 juin 2018, 21:43

Question : Bob, qu'est-ce-que je dois faire pour être un rasta ?

Réponse : Vous devez naître à nouveau.

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Re: Les différences essentielles (selon les Brâhmanes) entre l'Hindouisme et le Bouddhisme

Message par MuadDib » 29 juin 2018, 00:48

Laurent 56 a écrit :@ lorkan730 : C'est pas faux ! en même temps la question n'était pas illégitime, la réponse elliptique (peut être) non plus... mais
moins tu es clair dans ton message (une réponse en l'occurence) plus tu t'exposes à des "contrefaçons" de celui-ci.
Que tu t'appelles Gautama, Swami machin, Saint truc ou Jean-Pierre Dupont... :ange:
si tu veux du clair, il y a le silence ...
sinon, tu va vouloir (en temps que disciple à qui il s'adressait) des explications à n'en plus finir (et il paraît que ça continues encore :roll: )

PS : joyeuse Purṇima
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