Nada

Un forum pour échanger et partager librement sur notre recherche spirituelle.

Modérateur : Modérateurs

Répondre
Avatar du membre
Alexandra
Site Admin
Site Admin
Messages : 2143
Enregistré le : 18 déc. 2007, 18:28
Localisation : Peyruis (04)

Nada

Message par Alexandra » 04 août 2015, 22:03

J'aimerai retrouver les textes, livres et autres qui parlent du Nada dans les pratiques et aussi dans la création etc.
Quand on commence à percevoir nada qu'elle est déjà la pratique dessus ?
Je sais qu'il faut alors se fondre dans le son mais je me souviens plus trop trop ça fait un moment.
Merci d'avance !
Avatar du membre
lorkan739
Messages : 4417
Enregistré le : 07 nov. 2008, 12:07
Localisation : Lambesc (04)

Re: Nada

Message par lorkan739 » 08 août 2015, 23:07

Quand on commence à percevoir nada qu'elle est déjà la pratique dessus ?
C'est une initiation très secrète. :)
Une fois que la sushmana a pris la forme du Nada il faut utiliser le mantra Hamsa consciemment et/ou inconsciemment...L'utiliser comme pour préssuriser ce NadaBindu. Ensuite tu dois méditer sur la grotte du coeur comme étant la demeure de ton âme...Ne pas hésiter a poser les mains dessus et tout les membres du corps... "L'étape suivante" consiste à se laisser doucement emporter par la méditation vers le haut. Vishudda, Ajna, Brahmarandhra...
Afin de guider l'âme, hors de cette prison, vers l'Unique...
Avatar du membre
Alexandra
Site Admin
Site Admin
Messages : 2143
Enregistré le : 18 déc. 2007, 18:28
Localisation : Peyruis (04)

Re: Nada

Message par Alexandra » 19 août 2015, 16:32

Bonjour à tous et je vous prie d'excuser mon absences.

Dans quel texte vois tu kundalini, le hridaya adara et Nada ?

Dans le siddha siddanta padhati on parle du son primordial mais ni de l'un ni de l'autre.
On dit que c'est une concentration qui amène à le percevoir ( je retrouverai la phrase exacte)

De quoi tu parles Lorkan c'est quoi ce mixage new wave que tu nous fais ?
Est ce que tu te prends pour un maître désormais ?
Car c'est ce que je ressens en te lisant mais pour autant tes théories sont toutes personnelles et tu n'étayes ton propos par aucun textes traditionnels et c'était ma question.
Il est facile à tous de s'inventer des petits éléphants qui surfent sur le Sri Yantra mais coller une expérience et un texte c'est déjà moins fréquent.

Si tu as des textes sur le sujet je veux bien surtout que tu as une belle connaissance des textes justement ;)
Avatar du membre
hridaya
Messages : 2149
Enregistré le : 16 avr. 2012, 10:30
Localisation :

Re: Nada

Message par hridaya » 19 août 2015, 17:08

Salut alex ,

j'ai attendu que tu revienne pour te répondre,

il y a le NADA KARIKA d'Aghorashiva,ecole du saivasiddantha
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 73_1_1635# :wink:

voit ce que tu peut en faire, :wink: complexe mais intéressant.

connait tu la méditations sur Triveni ?
chevauche la monture du silence, afin de rejoindre le Guru Kabir
Avatar du membre
Alexandra
Site Admin
Site Admin
Messages : 2143
Enregistré le : 18 déc. 2007, 18:28
Localisation : Peyruis (04)

Re: Nada

Message par Alexandra » 19 août 2015, 17:31

Merci beaucoup !
Je travaille sur le sidda siddhanta padati en ce moment et la centurie de Goraksha.
Je ne connais pas ce dont tu parles peut on en parler ici ou bien ?
Avatar du membre
hridaya
Messages : 2149
Enregistré le : 16 avr. 2012, 10:30
Localisation :

Re: Nada

Message par hridaya » 19 août 2015, 17:50

plus tard :wink:
chevauche la monture du silence, afin de rejoindre le Guru Kabir
Avatar du membre
lorkan739
Messages : 4417
Enregistré le : 07 nov. 2008, 12:07
Localisation : Lambesc (04)

Re: Nada

Message par lorkan739 » 19 août 2015, 19:58

C'est une mystérieuse coïncidence Alexandra. Il se trouve que moi aussi en ce moment j'étudie la centurie de Goraksha. Trouve toi un autre compagnon pour en parler puisque je ne suis visiblement pas à la hauteur de tes prétentions.
Afin de guider l'âme, hors de cette prison, vers l'Unique...
Avatar du membre
Alexandra
Site Admin
Site Admin
Messages : 2143
Enregistré le : 18 déc. 2007, 18:28
Localisation : Peyruis (04)

Re: Nada

Message par Alexandra » 19 août 2015, 20:32

Je n'ai aucune autre prétention que celle de me rapprocher de la vérité.
Ce n'est pas un concours Lorkan.
Je souhaite simplement que tu égayes tes propos de textes authentiques et explique pourquoi tu parle du mantra ham sa pourquoi kundalini et pourquoi le hridaya adara ?
Avatar du membre
pashupati
Messages : 932
Enregistré le : 13 déc. 2010, 10:28
Localisation : marseille

Re: Nada

Message par pashupati » 20 août 2015, 04:51

Namasté yogin et yogini

belle discussion sur le Nada

merci , namasté

ps : est ce que le nada est un ( son ) commun a tous les etres vivants ?

ou est ce different pour chacun ?

bon bon ,vu que le nada est un ( son ) ,est ce qu il est accompagné par une representation figurale genre la lettre OM ?

desolé , que des questions ,de bon matin .

namasté
l esprit est plus fort que la matiere
Avatar du membre
Alexandra
Site Admin
Site Admin
Messages : 2143
Enregistré le : 18 déc. 2007, 18:28
Localisation : Peyruis (04)

Re: Nada

Message par Alexandra » 20 août 2015, 09:00

Alors ce que je crois en savoir d'après mes lectures et ma compréhension : il est commun à tous, il est le son primordial, comme une rémanence justement de ce son. Tous les êtres peuvent l'entendre et il vibre en toute chose et continuera de vibrer jusqu'à la fin de l'univers. C'est le support de l'univers d'ailleurs.
C'est un sifflement continue qu'on perçoit a l'intérieur de la tête entre les deux oreilles
Avatar du membre
pashupati
Messages : 932
Enregistré le : 13 déc. 2010, 10:28
Localisation : marseille

Re: Nada

Message par pashupati » 20 août 2015, 17:49

Namasté yogin et yogini

merci Alexandra ;)

namasté

je l appele le chuintement celeste ,je me concentre tout le temps dessus .
l esprit est plus fort que la matiere
Avatar du membre
lorkan739
Messages : 4417
Enregistré le : 07 nov. 2008, 12:07
Localisation : Lambesc (04)

Re: Nada

Message par lorkan739 » 20 août 2015, 21:18

Bonsoir Alexandra,

J'ai un livre, le Vātūlanātha Sūtra, dans lequel il est beaucoup question du Son. On y trouve de nombreux commentaires et traductions de Lilian Silburn à ce sujet. Je te l'apporterai si tu veux.
Commentaire et traduction du Vijnana-Bhairava-tantra par Lilian Silburn a écrit :L'ascension de la kundalini qui relève de la voie de l'énergie synthétise les procédés divers décrits séparément dans les versets de notre Agama, l'un s'attachant au souffle, un autre à l'articulation des sons, un troisième à un retour vers l'énergie, etc.; car c'est une seule et même énergie qui s'élève dans la voie médiane entrainant avec elle un affinement et une intériorisation progressive des souffles (prâna), des sons et vibrations subtiles, des pures énergies (kalà), des catégories de la réalité (tattva) et des pensées.
Ainsi le véritable uccâra, dont on trouve un exemple typique dans une concentration en douze étapes sur le pranava AUM, désigne la montée du souffle introverti et apaisé sous forme d'énergie médiane (madhyasakti) nommée aussi hamsa ou kundalinÎ et qui se déploie en onze mouvements successifs de façon spontanée (niskala) sans impliquer le moindre effort de volonté.
Ces mouvements dont les premiers peuvent être localisés en un point déterminé du corps, s'étendent de A, premier phonème de la syllabe sacrée A UM jusqu'à l'énergie très subtile (samanâ).
Par delà, on accède à l'énergie unmanâ, très haut aspect de la Parole. 
-1 à 3- Les trois premiers mouvements consistent en la récitation (uccâra) des trois phonèmes AUM.
--1- Au moment où ces derniers s'identifient les uns aux autres, apparaît le bindu ou anusvâra, résonnance nasale transcrite avec un point sur A UM et qui symbolise l'énergie condensée de la parole, en lui les phonèmes reposent sous une forme indivise. Foyer intense de lumière, ce bindu devient à ce stade une activité qui agit par elle même.
-5- La montée du souffle dans la voie du milieu (susumnâ) part du cœur (phonème A), accède à la gorge (U), puis au palais (M); elle perce ensuite le centre des sourcils (bhrûmadia) = (bindu). Ce bindu atteignant le milieu du front (lalâta) prend fin et la cinquième étape dénommée demi-lune (ardhacandra) lui succède. 
-6- Dès que le yogin fait de la susumnâ sa demeure permanente, il jouit de nirodhikâ, l'énergie qui 'obstrue', ainsi appelée parce que, nous dit-on, les dieux et les yogin ordinaires sont incapables de dépasse cette limite, mais si, à l'aide d'une initiation spéciale, on réussit à surmonter cette étape difficile, on obtient nàda.
-7- Nâda, résonance intérieure purement mystique, s'étend du front au sommet de la tête et se répand par le conduit central. Elle correspond au son spontané 'anâhata', non issu de percussion que le commentateur du tantràloka définit de la manière suivante: produite par le mouvement du souffle, la résonnance anâhata est inarticulée, car aucun agent n'est requis pour l'émettre; rien ne peut donc faire échec à sa production, on la nomme nâda et elle pénètre tous les autres sons. Jamais elle ne se couche; c'est pourquoi on la désigne par le terme anâhata.
-8- Au delà du nâda se trouve nâdânta, textuellement 'fin de la résonnance', d'une extrème subtilité ('susûksmadhvani) et qui réside en bhramarandhra, dans sa glose au Vijnânabhairava, Ksemarâja, l'explique par sabdavyàpti, omniprésence du Son.
-9- Sakti, énergie en soi. A la phase suivante de l'énergie, kundalini parvient grâce à l'illumination (vijnana) jusqu'au brahmarandhra et on la nomme ürdhvakundalinÎ, cette phase révèle selon Ksemarâja l'omnipénétration propre à la sensation (sparsavyâpti) qui se traduit par une jouissance dans l'apaisement.
-10- Ayant quitté cette étape, on accède à l'énergie omnipénétrante (vyâpinî) qui remplit le cosmos et qui correspond au grand vide. Ksemarâja précise que les limites corporelles tombent et que le yogin jouit de vyomavyâpti.
-11- Puis les bornes spatiales et temporelles une fois franchies et l'objectivité disparue, on s'élève jusqu'à l'énergie d'illumination, samanâ qui réalise la parfaite fusion de toutes les phases précédentes. le yogin y baigne dans l'égal (sama) et possède désormais un habitus impassible.
Telle est la poussée intérieure du cygne (hamsoccâra), autre forme du souffle du milieu ou de la kundalinî.
-12- Cette montée qui relève de la suprême modalité (parabhâva) s'achève en une énergie ultime, paramàsakti, l'unmanâ, 'au delà de toute cogitation mentale' qui transcende les onze mouvements précédents et que rien ne dépasse.
Si parvenu à la phase de l'énergie impassible et égale (samanâ), le yogin dirige à nouveau son regard vers l'univers, il dispose souverainement de pouvoirs surnaturels variés: s'identifiant au vide propre à l'énergie omnipénétrante (vyàpinî), il devient par son intermédiaire omniprésent comme elle. Ou encore, s'il se concentre sur le vide relatif à samanâ, il participe à l'omniscience de celle-ci. S'il médite sur le toucher (samsparsa), à savoir la félicité au stade de l'énergie, il devient cause de l'univers.
Mais si le yogin, dans sa volonté inlassée de transcender tout pour attendre Paramasiva, se désintéresse de ces facultés supérieures et repousse le monde objectif, alors à l'aide de l'énergie homogène (samanà), il s'élance au-delà des six cheminements du devenir (adhvan), au delà même des onze phases précédentes et, secouant les derniers liens et imperfections, libéré des conditions mentales, il s'engloutit dans l'énergie unmanâ et s'abîme dans le vide absolu (sünyâtisünya) où il recouvre la pure existence sans manière d'être
(sattâmâtra). Unmanâ qui est rejet définitif et complet de toute agitation mentale se confond avec la libre énergie (svâtantryasakti). Etape ultime dans la voie du retour vers Siva, elle forme la prise de conscience de soi (svàtmavimarsa) qui, infinie et parfaitement harmonieuse, hausse le yogin à la divinité en lui permettant de s'identifier à l'inconcevable Paramasiva.

Hamsa Upanishad traduit par Martine Buttex a écrit :6. Le Cygne de l'Âme suprême, dont le véhicule est Budddhi (1), dispose de huit états mentaux (vrittis) (2). Lorsqu'il se pose sur le pétale de l'est, il incite aux actions positives; sur le pétale du sud-est, survient de la lourdeur d'esprit, ou de l'indolence; sur le pétale du sud, il y a inclination vers la cruauté; sur le pétale du sud-ouest, inclination vers les actes négatifs; sur le pétale de l'ouest, inclination aux plaisirs sensuels; sur le pétale du nord-ouest, inclination vers l'agitation physique; sur le pétale du nord, inclination vers la convoitise et l'aspiration au bonheur; sur le pétale du nord-est, inclination vers le désir d'amasser de l'argent. Lorsqu'il se trouve au centre, entre les pétales, il y trouve l'indifférence aux plaisirs matériels; sur les étamines du lotus, il trouve l'état de veille; dans la corolle, l'état de rêve; sur le pistil (bija) (3), l'état de sommeil profond; lorsqu'il quitte le lotus, alors il entre dans l'état de Turiya, le quatrième (4). Lorsque Hamsa, le Cygne de l'Âme, s'est absorbé en Nada, le son spirituel (5), il atteint alors l'état qui se trouve au-delà du quatrième. Nada, qui commence après la limite de l'audible, qui est bien au-delà du langage articulé et même de la pensée, se révèle alors tel un pur cristal, qui s'étend du muladhara chakra au brahmarandhra. C'est de Cela dont il s'agit, lorsque l'on parle de Brahman et de Paramatman (6) !


7. Voici la façon correcte de pratiquer l'Ajapa Mantra (1) : Hamsa, l'Âme suprême, est le Voyant (2); le mètre est la Gayatri (3); Paramahamsa (cf. shloka 4) est la divinité tutélaire; Ham est la syllabe-semence (Bija), Sa est la Shakti (4), et Ham-sa (ou So'ham) effectue la percée; en voilà donc les six éléments. On compte environ 21.600 Hamsas ou respirations complètes en vingt-quatre heures. Voici le rite : Salutations à Surya, le Soleil, à Soma, la Lune, à Niranjana, l'immaculé, et à Nirabhasa, le non-manifesté (le sans-univers, littéralement - NdT).

Ajapa mantra : « Puisse l'Immaculé et le Subtil illuminer mon esprit ! »
« Vaushat (5) ! Que les flammes montent vers Agni et Soma ! »

On procède alors aux attouchements rituels des membres et des mains (6), d'abord le cœur, puis les autres points. Il faut ensuite méditer, en considérant que ce Cygne est l'Atman (qui réside dans la grotte du cœur : Agni et Soma sont ses ailes, l'Omkara est sa tête, les trois voyelles et le bindu du Om sont ses trois yeux et son visage, respectivement, Rudra et son épouse Rudrani sont ses deux pattes; l'union étroite entre le Hamsa et le Paramahamsa (l'âme individuelle et l'Âme suprême et universelle) s'accomplit en deux temps : le samprajnata et l'asamprajnata samadhi (7), l'union duelle et l'union absolue.

 8. En conclusion de ce rite, l'ajapa mantra cesse là où commence l'unmani, l'au-delà de la pensée (1). Si on a su mettre à profit ce Hamsa de l'ajapa mantra pour investiguer sur la nature de Manas, le mental (2), on se met à entendre Nada, le son spirituel (cf. shloka 6), celui qu'on atteint habituellement au bout de dizaines de millions de répétitions du Hamsa mantra. Nada prend dix manifestations successives : 1) la sonorité du mot Chini (3); 2) celle du mot Chin-Chini; 3) celle d'une cloche; 4) celle d'une conque; 5) celle d'un luth Tantiri; 6) celle des cymbales Tala; 7) celle d'une flûte; 8. celle d'un tambour Bheri; 9) celle d'un double-tambour Mridanga; 10) enfin, celle du tonnerre à travers les nuées. Il est possible de faire directement l'expérience de la dixième sonorité, en sautant les neuf premières, grâce à l'initiation d'un guru. À la première étape, le corps acquiert la légèreté de Chin-Chini; à la seconde, Bhanjana, l'un des sons subtils, fait irruption à travers le corps; à la troisième, Bhedana, un autre son subtil, accomplit la percée du centre de conscience; à la quatrième, la tête se met à osciller [voire toute la colonne vertébrale, sous le passage de Kundalini – NdT]; à la cinquième, une salivation abondante sort de la voûte palatale; à la sixième, la salive s'est transformée en nectar (4); à la septième, survient la clairvoyance, révélant tout ce qui était resté caché; à la huitième, survient la clairaudience, donnant accès à Paravak, la Parole suprême (5); à la neuvième, le corps [et le monde physique visible habituellement – NdT] devient invisible, tandis que se développe le troisième œil; à la dixième et dernière étape, le disciple atteint Parabrahman, l'Être suprême, et se trouve en présence unitive avec l'Atman, qui est aussi Brahman.
Dès lors, Manas, le mental individuel, est détruit; dès lors, ce qui est la source des pensées et désirs (sankalpa) (6) comme des images et constructions mentales (vikalpa) (7) a disparu; alors, de la cessation de ces deux activités de l'esprit, mais aussi de l'extinction du karma (somme des actes positifs et négatifs), naît la transfiguration du disciple en Sadashiva (8), qui resplendit de la nature de Shakti (cf. shloka 8, n.4) l'omnipénétrante, qui est par essence splendeur radieuse, qui est l'Immaculé, l'Éternel, le Pur, et le Om suprêmement paisible.
Afin de guider l'âme, hors de cette prison, vers l'Unique...
Avatar du membre
pashupati
Messages : 932
Enregistré le : 13 déc. 2010, 10:28
Localisation : marseille

Re: Nada

Message par pashupati » 23 août 2015, 05:12

Namasté yogin et yogini

merci lorkan pour ce partage

namasté
l esprit est plus fort que la matiere
Avatar du membre
Alexandra
Site Admin
Site Admin
Messages : 2143
Enregistré le : 18 déc. 2007, 18:28
Localisation : Peyruis (04)

Re: Nada

Message par Alexandra » 23 août 2015, 08:56

Merci pour ces textes Lorkan !
Je n'avais aucune idée du rapport entre tout ça c'est intéressant.
Avatar du membre
lorkan739
Messages : 4417
Enregistré le : 07 nov. 2008, 12:07
Localisation : Lambesc (04)

Re: Nada

Message par lorkan739 » 24 août 2015, 23:22

Je te recopie un autre extrait de texte histoire de te donner l'eau à la bouche.
Celui qui a bien accomplit le culte, conformément aux règles, en se rememorant le souffle du coeur atteint la perfection. Qu'il médite sur le souffle sans commencement ni fin, qui, étant en expansion, se trouve au centre des pétales et réside dans le lotus du coeur. Qu'il s'exerce sans cesse à la pratique de la division du nectar.
~ Le Paratrisikalaghuvrtti ~
Abhinavagupta commente :

"Cette intense prise de conscience du coeur se manisfeste comme toujours nouvelle parce qu'elle n'est pas lié à la manifestation d'un moment précedent ou antèrieur car [dans la remémoration du mantra] le contact avec la différentiation temporelle est rejeté et son objet brille toujours comme manifesté intèrieurement.. Et cette prise de conscience doit être complètement assimilé, de telle façon que soit atteint Celui dans l'essence est toujours manifeste, qui n'est pas soumis au temps et dans lequel ne se trouve aucune division"

Abhinavagupta conclue en disant que le fruit de cette pratique conduit à une union indescriptible que l'on ne peut recevoir que de la bouche de la Yogini...

La bouche de la Yogini...
Intéressant également que Bhairava soit décrit comme porteur d'une guirlande de crânes.
Selon Goraksha, Vishudda est le centre suprême... 

Donc, c'était bien essayé ! ;)
Alexandra a écrit :Il est facile à tous de s'inventer des petits éléphants qui surfent sur le Sri Yantra mais coller une expérience et un texte c'est déjà moins fréquent.
A mon avis c'est ce qui est montré dans le sixième enseignement de la centurie de Goraksha à partir de la stance 80.
Afin de guider l'âme, hors de cette prison, vers l'Unique...
Répondre