Dieu est-Il amour ?
et autres questionnements...
Entre autres c’est un questionnement sur l’essence du Divin.Hier ava: a écrit :je viendrai peut-être questionner sur l'amour dans la spiritualité...
Et sur ces deux formulations :
"Dieu est Amour" (Bible...)
Dieu est "Sat Cit Ananda"
Et sur les causes, les moyens, les buts… tant au niveau du Divin que du chercheur.
Je ne voulais pas ouvrir ce sujet aujourd’hui… mais ce matin j’ai écouté une interview qui m’a intéressée alors voilà je me lance.

Alassea et Denis seront contents je l’espère, car je ne vais pas commencer par de l’ amour à l’eau de rose bonbon !

Il s’agit d’une interview postée sur le forum, que je n’avais pas encore regardée car je ne me sentais pas intéressée ni concernée par son titre :
« Daniel Odier - Le tantra et la sexualité ».
Mais suite aux discussions violentes de ces derniers jours, j’ai repensé à une phrase extraite qu’avait citée Morgan :
« Ça pouvait passer de quelques choses qui était limite VIOLENT, parfois extrêmement violent, à quelque chose qui était d'une tendresse, d'une douceur hallucinante, donc entre les deux, l'explosion est certaine.»
Très intéressant : Danier Odier y raconte son initiation avec son maître Lalita.
Au début il parle aussi du cœur et d'une ouverture à la totalité...- « Quelle a été la fonction principale de votre maître Lalita ? »
- « Sa fonction principale a été une fonction destructrice de l’être artificiel.
Les premières semaines c’était une sorte d’attaque constante du comportement, de l’incapacité à être authentique, à être spontané, à être direct, à ne plus avoir peur.
Quand quelqu’un attaque ça, il attaque toutes les valeurs fondamentales et aussi toutes les illusions que tu as pu forger au cours de ton existence.
Je n’avais pas l’impression qu’elle m’enseignait quelque chose, mais qu’elle enlevait tout le superflu à coups de machette, à coups de coupe-tête Kaliesque.
Tout ça avec un amour et une douceur hallucinante. C’était les contrastes qui étaient impossibles à gérer.
Ça pouvait passer de quelques choses qui était limite violent, parfois extrêmement violent, à quelque chose qui était d'une tendresse, d'une douceur hallucinante, donc entre les deux, l'explosion est certaine.
Ce n’était jamais théorique, philosophique, c’était le retour aux questions les plus simples.
Pourquoi est-ce qu’on ne peut pas agir avec spontanéité et authenticité, pourquoi est-ce qu’on fabrique un être social qu’on présente aux autres comme étant la vérité alors qu’en fait c’est une succession de masques ?
C’était ça qui était dur et magnifique.
(…) Elle disait : je veux voir l’homme nu.
(…) C’est le choc de ta vie, quand il y a cette nudité.
Pour les tantriques en Inde, il n’y a vraiment aucune limite…»