Kabir et kabirpanth

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kavi
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Kabir et kabirpanth

Message par kavi » 15 févr. 2013, 14:18

Je vous invite à découvrir ce reportage qui traite des interactions entre religion et société et surtout de l'héritage de Kabir, le sant du XVe siècle, institutionnel à travers l'ordre religieux qui entend monopoliser son image, plus individuel à travers quelques troubadours modernes qui voudraient ressusciter le caractère véritablement libre et libérateur pour les classes sociales les plus défavorisées de celui qui chantait :
"Crois-tu que les castes sont nées du Créateur ?
La naissance est le fruit des actes !
Né shudra, tu meurs shudra.
tu portes le cordon sacré dans un monde illusoire !

Si ta mère est brahmane, tu te prétends brahmane :
Pourquoi venir au monde en sortant d'une matrice ?
SI tu nais d'une mère turque, tu te proclames turc :
Pourquoi n'es-tu pas né déjà tout circoncis ?

Le lait d'une vache noire est-il donc différent
De celui d'une vache jaune ?
Abandonne ton orgueil et ta folle prétention :
Ô mon frère, dit Kabir, récite le nom de Ram !"


N.B. désolé pour les réfractaires à l'anglais, mais il n'y a pas de sous-titres français
kinaram

Re: Kabir et kabirpanth

Message par kinaram » 15 févr. 2013, 22:16

Le fameux "Kabir Project". Superbe! Quel travail et quelle dévotion! Ce projet me touche jusqu'aux larmes tant il rend hommage à ce saint, sa simplicité, sa lumière si directe. Vous avez vu le reportage sur Kumar Gandharva, chantre de Kabir Das?
kinaram

Re: Kabir et kabirpanth

Message par kinaram » 16 févr. 2013, 00:08

Kabir kab se bhaye vairagi

Gorakhnath demande à Kâbir :

« Dis-moi Kabîr, quand ta vocation a-t-elle débuté, quand ton amour s’est-il élevé ?
Kabîr lui répond :
Quand celui dont les formes sont nombreuses n’avait pas encore entamé son jeu : quand il n’y avait pas de Guru, ni de disciples, quand le monde n’était pas encore né, quand le suprême était seul, alors je suis devenu ascète, puis, Gorakh, mon amour se déversa sur Brahma.
Lorsque Brahma ne portait pas encore la couronne sur sa tête, que Vishnu n’avait pas été encore fait Roi et que le pouvoir de Shiva était encore en germe, on m’enseigna le Yoga.
Je fus soudain révélé à Bénarès, et Ramananda m’illumina, en apportant une soif de l’infini, je vins à Sa rencontre. Si par la simplicité, je m’unis avec Celui-qui-est-simple, mon amour s’intensifiera.
Oh Gorakh, rythme ta marche par cette musique ! »
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