Prendre soin, un défi au quotidien
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Prendre soin, un défi au quotidien
C'est le titre d'une conférence à laquelle je n'ai pas pu assister.
Elle avait lieu à Bordeaux, le 9 novembre à 20h30, et était animée par Lama Puntso et Anila Trinlé, et couverte par le DHAGPO de Bordeaux. Je vous copie-colle le descriptif de ce dernier sans mettre de lien selon la procédure en vigueur ici (clin d'oeil pour Denis, huhu) :
Dhagpo Bordeaux organise une conférence publique sur le thème "Prendre soin, un défi au quotidien" par Lama Puntso et anila Trinlé.
le mercredi 9 novembre 2011 à 20h30 à la grande salle de l'Athénée Municipal (Saint Christoly), entrée libre ouvert à tous
Que ce soit auprès d'un patient ou d'un proche, comment prendre soin de soi tout en considérant l'autre et son environnement malgré les difficultés? Comment développer une attitude juste, respectueuse des besoins de chacun malgré le manque de temps? Éclairée par l'approche bouddhiste, cette conférence questionne ce qui peut être un défi au quotidien.
Les intervenants :
Lama Puntso, moine bouddhiste durant trente ans et aujourd'hui laïc, il enseigne en France et en Europe. Il mène également un groupe de travail sur les apports du bouddhisme aux problématiques du monde actuel. Par ailleurs, il intervient en entreprise comme consultant.
Anila Trinlé, moniale depuis quinze ans, elle est formatrice et conférencière autour des thèmes de l'accompagnement du deuil et de la fin de vie. Membre du comité d'éthique de l'Union Bouddhiste de France, collaboratrice de lama Puntso, elle propose également des suivis personnalisés et anime différents groupes de réflexion, notamment pour les professionnels de la santé.
Quel que soit notre statut, soignant, bénévole, parent ou ami, accompagner une personne en souffrance est avant tout une affaire de qualité de présence. Pour ce faire, il s'agit de clarifier nos motivations, de savoir s'appuyer sur nos ressources et de développer la conscience des émotions qui nous traversent. Sur base de la vision bouddhiste, nous proposons des pistes de réflexion afin de nous amener à renoncer à l'emprise du vouloir faire pour vivre un savoir-être apaisé et apaisant.
Ce sont ces "pistes" qui m'intéressaient, peu importe leur provenance. Disons qu'à cet instant présent, c'est le moment où jamais de faire des "travaux pratiques" pour moi ...
Si certains d'entre vous peuvent m'en dire plus, merci.
Elle avait lieu à Bordeaux, le 9 novembre à 20h30, et était animée par Lama Puntso et Anila Trinlé, et couverte par le DHAGPO de Bordeaux. Je vous copie-colle le descriptif de ce dernier sans mettre de lien selon la procédure en vigueur ici (clin d'oeil pour Denis, huhu) :
Dhagpo Bordeaux organise une conférence publique sur le thème "Prendre soin, un défi au quotidien" par Lama Puntso et anila Trinlé.
le mercredi 9 novembre 2011 à 20h30 à la grande salle de l'Athénée Municipal (Saint Christoly), entrée libre ouvert à tous
Que ce soit auprès d'un patient ou d'un proche, comment prendre soin de soi tout en considérant l'autre et son environnement malgré les difficultés? Comment développer une attitude juste, respectueuse des besoins de chacun malgré le manque de temps? Éclairée par l'approche bouddhiste, cette conférence questionne ce qui peut être un défi au quotidien.
Les intervenants :
Lama Puntso, moine bouddhiste durant trente ans et aujourd'hui laïc, il enseigne en France et en Europe. Il mène également un groupe de travail sur les apports du bouddhisme aux problématiques du monde actuel. Par ailleurs, il intervient en entreprise comme consultant.
Anila Trinlé, moniale depuis quinze ans, elle est formatrice et conférencière autour des thèmes de l'accompagnement du deuil et de la fin de vie. Membre du comité d'éthique de l'Union Bouddhiste de France, collaboratrice de lama Puntso, elle propose également des suivis personnalisés et anime différents groupes de réflexion, notamment pour les professionnels de la santé.
Quel que soit notre statut, soignant, bénévole, parent ou ami, accompagner une personne en souffrance est avant tout une affaire de qualité de présence. Pour ce faire, il s'agit de clarifier nos motivations, de savoir s'appuyer sur nos ressources et de développer la conscience des émotions qui nous traversent. Sur base de la vision bouddhiste, nous proposons des pistes de réflexion afin de nous amener à renoncer à l'emprise du vouloir faire pour vivre un savoir-être apaisé et apaisant.
Ce sont ces "pistes" qui m'intéressaient, peu importe leur provenance. Disons qu'à cet instant présent, c'est le moment où jamais de faire des "travaux pratiques" pour moi ...
Si certains d'entre vous peuvent m'en dire plus, merci.
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
J'ai continué de chercher, et sur son site Lama Puntso s'exprime beaucoup au sujet "d'aider les mourants". Il y a quand même un truc que je n'ai pas compris. Il faut laisser sa "gueule d'enterrement" au vestiaire et entrer avec "compassion", c'est à dire étymologiquement avec "souffrir avec". Mais si je souffre avec, comment enlever ma souffrance et débarquer sereine comme il le recommande ? Je tourne en rond, là ...
Je continuerai plus tard mes recherches. A bientôt, avec vos "pistes" !
Je continuerai plus tard mes recherches. A bientôt, avec vos "pistes" !
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Hum, j'espère que ma façon de m'exprimer ne vous choquera pas. C'est si loin de ce que je peux lire par ci par là ... Mais voyez-vous, je n'ai pas eu l'occasion de préparer le départ de certains de mes proches (d'autant plus que ça a été parfois violent, genre hémoglobine et tout et tout), et aussi de m'y préparer. Pas question de recommencer l'impro vu ce qui m'attend, et donc qu'au moins j'ai le temps d'avancer un peu avant qu'une autre série de départs ne commence !
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
des lectures qui peuvent soutenir , guider ..
et qui parlent de la mort sans tabou et avec une belle lumiere..
les livres d'Elisabeth Kubler Ross (une psychiatre spécialisée dans l'accompagnement des personnes en fin de vie)
( tres beau et passionnant)
et aussi ceux de Christiane Singer .. particulierement "du bon usage des crises" et le journal de sa fin de vie ..
(magnifique )
c'est ce genre d'aide que tu cherches?
et qui parlent de la mort sans tabou et avec une belle lumiere..
les livres d'Elisabeth Kubler Ross (une psychiatre spécialisée dans l'accompagnement des personnes en fin de vie)
( tres beau et passionnant)
et aussi ceux de Christiane Singer .. particulierement "du bon usage des crises" et le journal de sa fin de vie ..
(magnifique )
c'est ce genre d'aide que tu cherches?
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Oui, j'ai lu Elisabeth Kübler Ross il y a longtemps ! J'aimais bien, ça donne la pêche et ça dédramatise les choses; quelle femme ! A condition de gober la théorie de la vie après la mort. Et ça, ce n'est pas gagné avec mes "départs" proches ...
Je ne connaissais pas Christiane Singer (quel beau nom : la chanteuse), je viens de creuser de ce côté là. Son ultime livre parle lui aussi de vie après la mort, comme s'il n'y avait que cette voie (ou croyance) pour partir serein.
Hé bien, merci beaucoup Amandine ! Au moins je vois vers où je ne peux pas aller.
Etant versée dans les "bulles", tu me fais penser à une série BD de trois album, dont l'héroïne a ton pseudo, "Exit" (Bernard Weber, ed A. Michel). C'est une jeune femme qui perd tout le même jour : amour et travail, et tente de se suicider par un "service" internaute appelé Exit. Il s'agit d'un club de suicidés latents qui "s'aident" les uns les autres. Sauf que ... à partir du moment où l'on tente de la tuer, elle reprend brusquement goût à la vie. Série vraiment intéressante.
Je ne connaissais pas Christiane Singer (quel beau nom : la chanteuse), je viens de creuser de ce côté là. Son ultime livre parle lui aussi de vie après la mort, comme s'il n'y avait que cette voie (ou croyance) pour partir serein.
Hé bien, merci beaucoup Amandine ! Au moins je vois vers où je ne peux pas aller.
Etant versée dans les "bulles", tu me fais penser à une série BD de trois album, dont l'héroïne a ton pseudo, "Exit" (Bernard Weber, ed A. Michel). C'est une jeune femme qui perd tout le même jour : amour et travail, et tente de se suicider par un "service" internaute appelé Exit. Il s'agit d'un club de suicidés latents qui "s'aident" les uns les autres. Sauf que ... à partir du moment où l'on tente de la tuer, elle reprend brusquement goût à la vie. Série vraiment intéressante.
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Bonjour
je suis étonnée car je n'ai pas trouvé que ces auteures parlaient de "vie apres la mort" , mais bien de la vie
Elisabeth Kubler Rosse témoigne de toute son approche médicale et humaine de la mort, avec une précision de médecin. biensur elle parle de Near Death Expérience (mais ca reste dans la vie ), rien de new age ou je-ne-sais-quoi (comme les couv' de ces livres pourraient laisser présager , pff)
il y a quelques années , alors que la mort avait frappé un peu près et fort , j'éprouvais un grand besoin de parler de ce sujet , de décortiquer , mieux comprendre .. c'est tout de même bien tabou dans notre société .. ces livres m'avaient bien éclairée , mais pas relus depuis ..
Christiane Singer ..elle elle parle de l'émerveillement jusqu'au bout , du dépouillement total , d'un amour profond de la Vie ..
enfin j'ai bien entendu que ça ne tre branchait pas
bonne recherche !
(oui la BD c'est chouette , moi aussi j'aime beaucoup, mais j'connais pas celle dont tu parles )
je suis étonnée car je n'ai pas trouvé que ces auteures parlaient de "vie apres la mort" , mais bien de la vie
Elisabeth Kubler Rosse témoigne de toute son approche médicale et humaine de la mort, avec une précision de médecin. biensur elle parle de Near Death Expérience (mais ca reste dans la vie ), rien de new age ou je-ne-sais-quoi (comme les couv' de ces livres pourraient laisser présager , pff)
il y a quelques années , alors que la mort avait frappé un peu près et fort , j'éprouvais un grand besoin de parler de ce sujet , de décortiquer , mieux comprendre .. c'est tout de même bien tabou dans notre société .. ces livres m'avaient bien éclairée , mais pas relus depuis ..
Christiane Singer ..elle elle parle de l'émerveillement jusqu'au bout , du dépouillement total , d'un amour profond de la Vie ..
enfin j'ai bien entendu que ça ne tre branchait pas
bonne recherche !
(oui la BD c'est chouette , moi aussi j'aime beaucoup, mais j'connais pas celle dont tu parles )
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
La mort est un sacré sujet et on en sais rien du tout ou très peu:
Soit nous pensons que la réincarnation existe et la mort est alors que un passage qui ne changes pas grand choses.
Soit nous pensons qu'il y a un au dela emprunt de paradis ou d'enfer et dans ce cas on pleure rarement de gros cons sans doutes sont ils partit au paradis.
Soit on penses qu'il y a rien après la mort et que la destruction du corps et une fin en soi dans quel cas il n'y a plus lieu de ce faire de soucis puisque ce qui n'existe pas ne peu pas souffrir (c'est du moins la croyance du non croyant?)...!
Dans tout les cas il y a plus de soucis a ce faire pour ceux qui restes que pour ceux qui partent car la souffrance atteint surtout notre égo humain...!
Bon voilà j'apporte rien au débat mais c'est juste une façon de faire signe pour dire que la discussion n'est sans doutes pas boycotter par les forumeur mais qu'on ne peut pas dire grand choses de plausibles (ou qui contenteras tout l'monde)) sur la mort...Alors le silence est d'or !
Bon courage tout de même !
Soit nous pensons que la réincarnation existe et la mort est alors que un passage qui ne changes pas grand choses.
Soit nous pensons qu'il y a un au dela emprunt de paradis ou d'enfer et dans ce cas on pleure rarement de gros cons sans doutes sont ils partit au paradis.
Soit on penses qu'il y a rien après la mort et que la destruction du corps et une fin en soi dans quel cas il n'y a plus lieu de ce faire de soucis puisque ce qui n'existe pas ne peu pas souffrir (c'est du moins la croyance du non croyant?)...!
Dans tout les cas il y a plus de soucis a ce faire pour ceux qui restes que pour ceux qui partent car la souffrance atteint surtout notre égo humain...!
Bon voilà j'apporte rien au débat mais c'est juste une façon de faire signe pour dire que la discussion n'est sans doutes pas boycotter par les forumeur mais qu'on ne peut pas dire grand choses de plausibles (ou qui contenteras tout l'monde)) sur la mort...Alors le silence est d'or !
Bon courage tout de même !
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Bah non, je n'ai pas pensé au boycot : quand on n'a rien à dire sur un sujet, il vaut mieux ne rien dire. Tout le monde n'a pas à vivre la très lente dégringolade de proches. Ce n'est pas l'après mort qui pose problème, vu que lesdites personnes en fin de vie ont déjà leurs croyances que je ne cherche surtout pas à modifier, c'est l'instant présent. Comment lorsqu'on est en bonne santé vivre son quotidien en aidant ces personnes sans pour autant cesser d'exister. Voilà mon véritable questionnement, abordé dans cette conférence.
Le fait même d'avoir mis par écrit ces mots sur le site était une bonne chose; je pense que je ne l'aurais pas fait pour moi. Depuis ce 11 novembre, j'ai l'impression d'avoir progressé. Ce sont de petites choses du quotidien, des organisations qui facilitent les choses. Donc, merci !
Le fait même d'avoir mis par écrit ces mots sur le site était une bonne chose; je pense que je ne l'aurais pas fait pour moi. Depuis ce 11 novembre, j'ai l'impression d'avoir progressé. Ce sont de petites choses du quotidien, des organisations qui facilitent les choses. Donc, merci !
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
C’est vrai que parler de la mort est un sujet tabou dans notre société occidentale, au même titre que l’argent ou la sexualité…Cela met mal à l’aise et on trouve peu de réconfort lorsqu’il s’agit d’un proche, et même le fait de prononcer ce mot dérange : on préfère dire « voyage », « départ », « disparition », « repos éternel …
Mais contrairement aux hindous, chinois ou les amérindiens par exemple, ce sujet n’est absolument pas tabou, la mort est aussi naturel que la naissance. Nous vivons nos vies de la même manière que l’herbe traverse les saisons du printemps à l’automne : elle pousse, se flétrit et meurt.
Arriver à comprendre que la vie humaine est comme une facette de la Nature et le cycle de vie de l’herbe permet d’avoir une attitude optimiste car celle-ci dissipe la crainte de la mort elle-même…On n’a pas à se réjouir de la vie comme on n’a pas à se sentir contrarié par la mort puisqu’elle est inéluctable quelque soit les efforts déployés…et son acceptation nous motive à profiter au maximum de la vie et à lui accorder une grande valeur à chaque minute…
Transcender les limitations mortelles qui surgissent de la mystique de la mort rend possible la gestion des épreuves, des difficultés et des souffrances car cela crée une nouvelle façon de penser et de vivre…La véritable liberté spirituelle consiste à comprendre la véritable nature de la mort et à pouvoir vivre sans la craindre…quant à ce qu’il y a après…
Si l’on considère, comme dans la philosophie bouddhiste, que la mort en tant que rupture des facultés vitales d’une forme d’existence n’est que l’interruption temporaire d’une forme, d’une apparence, elle n’est pas l’annihilation complète d’un individu, elle est, bien plutôt, la manifestation du passage immédiat à une autre existence. Seules les formes des organismes cessent de fonctionner, mais l’énergie, la soif d’existence inclue dans la force karmique, continue de se manifester dans une autre forme de vie. En conséquence, la loi de cause à effet opère sans interrompre les processus de vie. Voilà de quoi réconforter…ou de se poser encore plus de questions...
Mais contrairement aux hindous, chinois ou les amérindiens par exemple, ce sujet n’est absolument pas tabou, la mort est aussi naturel que la naissance. Nous vivons nos vies de la même manière que l’herbe traverse les saisons du printemps à l’automne : elle pousse, se flétrit et meurt.
Arriver à comprendre que la vie humaine est comme une facette de la Nature et le cycle de vie de l’herbe permet d’avoir une attitude optimiste car celle-ci dissipe la crainte de la mort elle-même…On n’a pas à se réjouir de la vie comme on n’a pas à se sentir contrarié par la mort puisqu’elle est inéluctable quelque soit les efforts déployés…et son acceptation nous motive à profiter au maximum de la vie et à lui accorder une grande valeur à chaque minute…
Transcender les limitations mortelles qui surgissent de la mystique de la mort rend possible la gestion des épreuves, des difficultés et des souffrances car cela crée une nouvelle façon de penser et de vivre…La véritable liberté spirituelle consiste à comprendre la véritable nature de la mort et à pouvoir vivre sans la craindre…quant à ce qu’il y a après…
Si l’on considère, comme dans la philosophie bouddhiste, que la mort en tant que rupture des facultés vitales d’une forme d’existence n’est que l’interruption temporaire d’une forme, d’une apparence, elle n’est pas l’annihilation complète d’un individu, elle est, bien plutôt, la manifestation du passage immédiat à une autre existence. Seules les formes des organismes cessent de fonctionner, mais l’énergie, la soif d’existence inclue dans la force karmique, continue de se manifester dans une autre forme de vie. En conséquence, la loi de cause à effet opère sans interrompre les processus de vie. Voilà de quoi réconforter…ou de se poser encore plus de questions...
Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité...
- Denis
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Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Je crois qu'on parle souvent de la mort sur le forum...
Pour ce qui est d'aider un mourant il y a une chose qui me semble fondamentale c'est de ne pas être dans un mensonge comportemental et de dire à la personne, qui sait très où elle en est dans sa vie, qu'elle va aller mieux et que bientôt elle pourra aller jouer au cartes comme avant avec ses amis...
Il nous faut affronter notre peur de la mort et témoigner de la lumière qui nous habite en restant calme et serein et peut-être que dans un regard, ou en deux mots quelque chose d'essentiel passera entre vous et le partant.
Beaucoup d'occidentaux ne font pas beaucoup de chemin spirituel dans une vie et à l'heure de partir sentent une peur et une colère de n'avoir pas pu faire mieux que le quotidien. dans ce moment de tourment (pour ceux qui sont dans ce état) une attitude, un regard vrai est bien plus fort que toute gentillesse ou réconfort moral...
Pour ce qui est d'aider un mourant il y a une chose qui me semble fondamentale c'est de ne pas être dans un mensonge comportemental et de dire à la personne, qui sait très où elle en est dans sa vie, qu'elle va aller mieux et que bientôt elle pourra aller jouer au cartes comme avant avec ses amis...
Il nous faut affronter notre peur de la mort et témoigner de la lumière qui nous habite en restant calme et serein et peut-être que dans un regard, ou en deux mots quelque chose d'essentiel passera entre vous et le partant.
Beaucoup d'occidentaux ne font pas beaucoup de chemin spirituel dans une vie et à l'heure de partir sentent une peur et une colère de n'avoir pas pu faire mieux que le quotidien. dans ce moment de tourment (pour ceux qui sont dans ce état) une attitude, un regard vrai est bien plus fort que toute gentillesse ou réconfort moral...
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
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Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Bonjour
Je me permets d'intervenir sur ce sujet parce que j'y ai été souvent confronté de part mon métier.
La mort, le processus de la vie qui part est accompagné pour ce que j'en ai vu d'un état d'épuisement.Les facultés physiques empêchent pour des gestes quotidiens, l'univers se rétrécit, ce qui était évident à faire devient compliqué. Dans ma pratique d'accompagnement des mourants j'ai cherché à apporter et ce en étant à l'écoute des demandes de l'efficacité.Les mourants ont besoin de coups de main parce que tout ce qui est vie devient compliqué.Une aide efficace, de la sérénité l'affolement qui accompagne le chagrin de voir partir quelqu'un n'est pas réconfortant le mourant apprécie le calme de quelqu'un qui a une bonne maîtrise de ses émotions.Mais cela ne suffit pas, je crois qu'il faut aussi offrir la paix ,la chercher au fond de soi et l'offrir .Et puis cerise sur le gâteau offrir un petit moment de ces bonheurs que le mourant n'aura plus,une de ces surprises infimes de la vie si tant est qu'il puisse encore la goûter.Ce peut être une bise si le mourant est affectueux ou une gourmandise s'il est gourmand, une larme de vin, bref quelque chose d'extrêmement futile comme un dernier cadeau pour pouvoir partir content.
Cela n'empêche pas la gravité de l'instant et une pensée d'une certaine solennité .On peut se souvenir de la chanson la mamma de Charles Aznavour ou encore l'ancêtre de Georges Brassens. La mort est le dernier instant de vie, être présent et donner une certaine ferveur à la fois dans la vie et dans la conscience et ne pas penser à soi mais être à l'écoute de l'autre voilà en très court résumé mon expérience vécue de l'accompagnement aux mourants.
Je me permets d'intervenir sur ce sujet parce que j'y ai été souvent confronté de part mon métier.
La mort, le processus de la vie qui part est accompagné pour ce que j'en ai vu d'un état d'épuisement.Les facultés physiques empêchent pour des gestes quotidiens, l'univers se rétrécit, ce qui était évident à faire devient compliqué. Dans ma pratique d'accompagnement des mourants j'ai cherché à apporter et ce en étant à l'écoute des demandes de l'efficacité.Les mourants ont besoin de coups de main parce que tout ce qui est vie devient compliqué.Une aide efficace, de la sérénité l'affolement qui accompagne le chagrin de voir partir quelqu'un n'est pas réconfortant le mourant apprécie le calme de quelqu'un qui a une bonne maîtrise de ses émotions.Mais cela ne suffit pas, je crois qu'il faut aussi offrir la paix ,la chercher au fond de soi et l'offrir .Et puis cerise sur le gâteau offrir un petit moment de ces bonheurs que le mourant n'aura plus,une de ces surprises infimes de la vie si tant est qu'il puisse encore la goûter.Ce peut être une bise si le mourant est affectueux ou une gourmandise s'il est gourmand, une larme de vin, bref quelque chose d'extrêmement futile comme un dernier cadeau pour pouvoir partir content.
Cela n'empêche pas la gravité de l'instant et une pensée d'une certaine solennité .On peut se souvenir de la chanson la mamma de Charles Aznavour ou encore l'ancêtre de Georges Brassens. La mort est le dernier instant de vie, être présent et donner une certaine ferveur à la fois dans la vie et dans la conscience et ne pas penser à soi mais être à l'écoute de l'autre voilà en très court résumé mon expérience vécue de l'accompagnement aux mourants.
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Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Oui Cinderie c'est très profond ce que tu dis et parfais, merci pour ton témoignage !
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
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Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Bonjour a toutes et a tous
Merci Cendrinox pour ce post et ce partage. Mille pensées t' accompagne
accepter de s'exposer et donner un peu de chaleur a ceux qui souffrent sur le chemin
Merci cinderie pour ce bel éclairage
La mort est le dernier instant de vie ;
C’est effectivement un instant , qui fait partie du cycle de la VIE, qui continue, s’adapte et évolue.
Vivant au sein de l'ignorance tout en s'estimant intelligents et éclairés, les ignorants tournent inlassablement en rond, trébuchant sur des chemins tordus, semblables à des aveugles menés par des aveugles
Mais qui sait si c’est le dernier instant ? et de quoi ?
http://www.pratique-du-yoga.com/forum/v ... =17&t=1447
Le but ultime, qui est exposé dans tous les Védas, que visent toutes les formes d'ascèses, et qui est ce que désirent les hommes et qui motive leur vie de continence , ce but, je te le dis en peu de mots : c'est Om
Ce matin, le bain était très reVIgorant , Je te dedie ma pratique de ce jour.
Lumiere et Amour
C’est un plaisr de vous lire
Namaste
Merci Cendrinox pour ce post et ce partage. Mille pensées t' accompagne
accepter de s'exposer et donner un peu de chaleur a ceux qui souffrent sur le chemin
Merci cinderie pour ce bel éclairage
La mort est le dernier instant de vie ;
C’est effectivement un instant , qui fait partie du cycle de la VIE, qui continue, s’adapte et évolue.
Vivant au sein de l'ignorance tout en s'estimant intelligents et éclairés, les ignorants tournent inlassablement en rond, trébuchant sur des chemins tordus, semblables à des aveugles menés par des aveugles
Mais qui sait si c’est le dernier instant ? et de quoi ?
http://www.pratique-du-yoga.com/forum/v ... =17&t=1447
Le but ultime, qui est exposé dans tous les Védas, que visent toutes les formes d'ascèses, et qui est ce que désirent les hommes et qui motive leur vie de continence , ce but, je te le dis en peu de mots : c'est Om
Ce matin, le bain était très reVIgorant , Je te dedie ma pratique de ce jour.
Lumiere et Amour
C’est un plaisr de vous lire
Namaste
Modifié en dernier par philippe12 le 20 nov. 2011, 20:29, modifié 1 fois.
"Abhyâsa Vairâgyâbhyâm Tan-nirodhah"
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Face à la mort, vu qu'on ne peut rien prouver dans un sens ou dans l'autre, toutes les croyances sont effectivement possibles.
Odile, l'idée de me réincarner ne me rassure pas du tout ... j'aime plutôt savoir qu'un jour ou l'autre tout ce qui m'a constituée resservira, bref que je serai "recyclée", huhu. A propos de cycle, ce n'est pas un hasard si j'ai choisi de faire ouvrière en viticulture et de vivre à la campagne. Maintenant que j'entame la deuxième "mi-temps" de vie selon les statistiques, j'ai eu besoin de me rapprocher des éléments pour mieux les "sentir", pour mieux aussi me sentir "chez moi". Il fait chaud, froid, sec, humide ? Je m'efforce d'accepter toutes ces choses avec une égale humeur, et de voir du charme en toute circonstance. Je m'efforce aussi de réduire autant que possible mes peurs diverses, ces terribles poisons plus contagieux que la pire des maladies.
Sûrement Denis, je ne prétend pas le contraire. Si j'avais repéré un sujet analogue que j'aurais compris, je n'aurais pas créé celui-ci.
Oui Cinderie, certaines oeuvres parlent très bien du sujet.
Eugène Ionesco évoque très bien le sujet dans "Le Roi se meurt". Etudiée au lycée, cette oeuvre m'avait vraiment impressionnée. De mémoire, je ne sais plus quel personnage reprochait au roi de ne s'être pas préparé à l'épreuve, qu'il fallait y penser tous les jours. J'avais trouvé cette réplique essentielle.
Dans l'univers BD actuel, la mort est souvent évoquée de façon intéressante.
Dans l'oeuvre BD de Léo que je recommande vivement (SF), les cycles Aldébaran, Bételgueuse, Antarès, etc, une créature extraterrestre permet à certains humains de bloquer le processus de vieillissement et de mort en restant en bonne santé. Les "élus" humains ne semblent pas faits pour l'éternité : lassés de vivre, ils se suicident. Seuls certaines personnes continuent, conscients que cette longévité assortie d'expérience unique peut servir à l'humanité; mais ils ont des périodes difficiles "d'aquoibonisme".
Dans la série Dallas Barr de Marvano, l'immortalité est à vendre contre un million de livres, tous les dix ans, dans les cliniques de luxe de Lord Julius Stileman. Elle est donc inaccessible aux pauvres. Au fur et à mesure que les albums paraissent, une réflexion sur la mort et l'immortalité se ... dessine !
Lorkan739, la mer te donne un sentiment d'infini et d'éternité ?
Philippe12, j'ai cru comprendre que le bain froid était bon pour vos pratiques. Depuis quelques temps, j'aime bien "tremper" chaque fois que je le peux dans l'eau de mer même en hiver. J'ai l'impression que le choc thermique (j'y vais mollo quand même, pas question d'être un ennui avec des expériences dangereuses) me fait du bien.
Ben voilà, je vous souhaite une bonne semaine.
Odile, l'idée de me réincarner ne me rassure pas du tout ... j'aime plutôt savoir qu'un jour ou l'autre tout ce qui m'a constituée resservira, bref que je serai "recyclée", huhu. A propos de cycle, ce n'est pas un hasard si j'ai choisi de faire ouvrière en viticulture et de vivre à la campagne. Maintenant que j'entame la deuxième "mi-temps" de vie selon les statistiques, j'ai eu besoin de me rapprocher des éléments pour mieux les "sentir", pour mieux aussi me sentir "chez moi". Il fait chaud, froid, sec, humide ? Je m'efforce d'accepter toutes ces choses avec une égale humeur, et de voir du charme en toute circonstance. Je m'efforce aussi de réduire autant que possible mes peurs diverses, ces terribles poisons plus contagieux que la pire des maladies.
Sûrement Denis, je ne prétend pas le contraire. Si j'avais repéré un sujet analogue que j'aurais compris, je n'aurais pas créé celui-ci.
Oui Cinderie, certaines oeuvres parlent très bien du sujet.
Eugène Ionesco évoque très bien le sujet dans "Le Roi se meurt". Etudiée au lycée, cette oeuvre m'avait vraiment impressionnée. De mémoire, je ne sais plus quel personnage reprochait au roi de ne s'être pas préparé à l'épreuve, qu'il fallait y penser tous les jours. J'avais trouvé cette réplique essentielle.
Dans l'univers BD actuel, la mort est souvent évoquée de façon intéressante.
Dans l'oeuvre BD de Léo que je recommande vivement (SF), les cycles Aldébaran, Bételgueuse, Antarès, etc, une créature extraterrestre permet à certains humains de bloquer le processus de vieillissement et de mort en restant en bonne santé. Les "élus" humains ne semblent pas faits pour l'éternité : lassés de vivre, ils se suicident. Seuls certaines personnes continuent, conscients que cette longévité assortie d'expérience unique peut servir à l'humanité; mais ils ont des périodes difficiles "d'aquoibonisme".
Dans la série Dallas Barr de Marvano, l'immortalité est à vendre contre un million de livres, tous les dix ans, dans les cliniques de luxe de Lord Julius Stileman. Elle est donc inaccessible aux pauvres. Au fur et à mesure que les albums paraissent, une réflexion sur la mort et l'immortalité se ... dessine !
Lorkan739, la mer te donne un sentiment d'infini et d'éternité ?
Philippe12, j'ai cru comprendre que le bain froid était bon pour vos pratiques. Depuis quelques temps, j'aime bien "tremper" chaque fois que je le peux dans l'eau de mer même en hiver. J'ai l'impression que le choc thermique (j'y vais mollo quand même, pas question d'être un ennui avec des expériences dangereuses) me fait du bien.
Ben voilà, je vous souhaite une bonne semaine.
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Dans les thanatonautes de Bernard Weber on retrouve aussi cette idée d'une humanité blasé. A la différence que dans ce livre c'est la parfaite connaissance de la mort qui en est la cause. Donc là, plus personne ne veut faire l'effort de survivre.Dans l'oeuvre BD de Léo que je recommande vivement (SF), les cycles Aldébaran, Bételgueuse, Antarès, etc, une créature extraterrestre permet à certains humains de bloquer le processus de vieillissement et de mort en restant en bonne santé. Les "élus" humains ne semblent pas faits pour l'éternité : lassés de vivre, ils se suicident.
La mer, la mère ou l'amer...Lorkan739, la mer te donne un sentiment d'infini et d'éternité ?
C'est surtout une belle source d'inspiration...
Afin de guider l'âme, hors de cette prison, vers l'Unique...
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Huhu, à propos "d'inspiration", j'ai failli y perdre le souffle autrefois. On n'avertit jamais assez des dangers des baïnes. La mort aurait été douloureuse (bonjour les sinus brûlés par le sel) et angoissée; heureusement que je me suis souvenue de comment faire la planche. Je me souviens encore des potes qui me demandaient, étonnés, en me voyant revenir par la plage : mais qu'est-ce que tu fichais ? Et moi de rire, au lieu de répondre : je crevais, andouilles ! Depuis, j'aime toujours la mer mais plus jamais derrière les vagues.
Une fin violente et douloureuse est toujours possible; cela n'empêche pas de penser à sa finitude.
Une fin violente et douloureuse est toujours possible; cela n'empêche pas de penser à sa finitude.
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Tu avais quel âge Cendrinox ?Cendrinox a écrit :Huhu, à propos "d'inspiration", j'ai failli y perdre le souffle autrefois. On n'avertit jamais assez des dangers des baïnes. La mort aurait été douloureuse (bonjour les sinus brûlés par le sel) et angoissée; heureusement que je me suis souvenue de comment faire la planche. Je me souviens encore des potes qui me demandaient, étonnés, en me voyant revenir par la plage : mais qu'est-ce que tu fichais ? Et moi de rire, au lieu de répondre : je crevais, andouilles ! Depuis, j'aime toujours la mer mais plus jamais derrière les vagues.
Une fin violente et douloureuse est toujours possible; cela n'empêche pas de penser à sa finitude.
Et puis, cette mort qui aurait pu t'arracher à cette vie, tu l'as ressenti après ton vécu violent.
Pourquoi ressent-on une peur ? Ne serait-ce pas parce que nous sommes constamment agité intérieurement, extériorisé et du coup incontrôlable intérieurement à vouloir toujours se contrôler, et donc non présent, toujours dans des états anti-naturels même de notre esprit.
Oui une fin tout court peut survenir à tout moment, mais pas forcément dans un sport dangereux - et ce n'est pas parce que l'on arrête celui-ci qu'une mort violente ne peut pas nous prendre. Alors comment faire pour être prêt au moment de sa visite ?
Du point de vue de l'esprit, la mort, la vie, sont naturel, tout comme les baïnes, les vagues, les courants et la mer elle-même, tout vient du même endroit sans que les uns et les autres ne se dérangent ou ne se confrontent volontairement dans leur même élément.
"C'est beaucoup demander que de vouloir de la viande sans os et du thé sans feuilles"
Forcément, à un moment donné dans sa vie, on sera confronté à ce que nous sommes, peut-être simplement pour en faire l'expérience car elle seul peut nous mener à la réalisation de ce que nous sommes dans sa globalité.
- Denis
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Re: Prendre soin, un défi au quotidien
En parlant de sport dangereux :
http://www.youtube.com/watch_popup?v=Ax ... e=youtu.be
J'aime bien, mais attention c'est parfois violent...
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Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
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Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Voilà mon hobby préféré ! Le saut à l'élastique ! de quoi tout brûler en quelques secondes ! Denis, tu sais que je t'attends toujours pour venir sauter avec moi !
- Fichiers joints
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- Pont de Souleuvre.jpg (25.7 Kio) Vu 11028 fois
Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité...
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Explique quand même à Denis qu'il doit sauter sans sa moto
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
quoi que... j'ai vu un homme une fois sauter avec son vélo !sami a écrit :Explique quand même à Denis qu'il doit sauter sans sa moto
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Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Un bon saut en moto, là oui !!!
mais comme un sac de patates...
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Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Ah ben vous faites autre chose que méditer, je vois !
C'est pas dangereux, la natation ... même en Garonne (j'ai fait aussi la Traversée dans le cadre des fêtes du fleuve à Bordeaux) !
Le saut à l'élastique, rien de tel pour soigner un vertige, non ? J'avais des tentations ... en attendant, je me contente d'aller sur le toit de mon habitation.
Sami, j'étais jeune. Sur le coup je n'ai pas paniqué même si les sinus brûlaient; j'ai fait la planche parce que je m'essoufflais; je crois que je râlais à cause de la douleur aux sinus. En fait je ne me souviens pas avoir eu peur de la mort. C'est bien plus tard que des idées du genre "mais au fait tu aurais pu y passer" sont venues.
C'est pas dangereux, la natation ... même en Garonne (j'ai fait aussi la Traversée dans le cadre des fêtes du fleuve à Bordeaux) !
Le saut à l'élastique, rien de tel pour soigner un vertige, non ? J'avais des tentations ... en attendant, je me contente d'aller sur le toit de mon habitation.
Sami, j'étais jeune. Sur le coup je n'ai pas paniqué même si les sinus brûlaient; j'ai fait la planche parce que je m'essoufflais; je crois que je râlais à cause de la douleur aux sinus. En fait je ne me souviens pas avoir eu peur de la mort. C'est bien plus tard que des idées du genre "mais au fait tu aurais pu y passer" sont venues.
Modifié en dernier par Cendrinox le 08 déc. 2011, 16:57, modifié 1 fois.
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
C'est surtout pour mesurer son courage et sa capacite a vaincre la peur viscerale du vide ! Une belle pratique yoguique !!!Cendrinox a écrit : Le saut à l'élastique, rien de tel pour soigner un vertige, non ? J'avais des tentations ... en attendant, je me contente d'aller sur le toit de mon habitation.
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Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité...
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
http://vimeo.com/32875422 ça c'est beau aussi ..
(j'aime bien ce que dit l'homme, en plus)
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- Denis
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Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Whoaaa, énorme !!!!
Merci amandine, j'ai les mains moites...
Ce qui est dingue, c'est la réelle portance et la "finesse" du vol, finesse dans le sens aéronautique qui est le fait de réellement planer...
Merci !
Merci amandine, j'ai les mains moites...
Ce qui est dingue, c'est la réelle portance et la "finesse" du vol, finesse dans le sens aéronautique qui est le fait de réellement planer...
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Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Et avant, vous aviez peur du vide ?
Re: Prendre soin, un défi au quotidien
Magnifique !!! ça me tenterait bien d'aller planer un peu dans le ciel...amandine a écrit :http://vimeo.com/32875422 ça c'est beau aussi ..
(j'aime bien ce que dit l'homme, en plus)
Oui... tout le monde a plus ou moins peur du vide...c'est la peur de disparaître...après il y a vide et vide...cendrinox a écrit :Et avant, vous aviez peur du vide ?
Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité...