Alimentation / santé : Aspartame

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Psyphilo

Alimentation / santé : Aspartame

Message par Psyphilo » 28 juil. 2005, 16:45

L'aspartame, un édulcorant cancérigène ?

Nous en entendons parler depuis plus de 20 ans, dans les milieux écolos et de la santé alternative. Depuis des années, quelques revues, dont Nexus s'en font écho. Mais dans les milieux officiels de santé publique, silence radio. Alors, cancérigène ? Même édulcoré, c'est toujours un cancer (scusez l'humour...) Pourtant, cet édulcorant est partout, chez nous. Certains pays, dont le Japon, lui ont fermé les portes, malgré d'énormes pressions "amicales" de l'Oncle Sam. Nous reprennons l'article de Thierry Souccar, journaliste spécialisé dans les questions de santé [source en bas de page] qui aligne toutes les suspictions sur ce produit, mais sans prendre parti, puis, nous mettons en ligne les conclusions d'une étude italienne qui fait grand bruit en juillet 2005, puisqu'elle valide les thèses des opposants à ce poison, propriété de JW Childs Equity Partners

II LP. Dans la rubrique... on nous prend pour des poires...

LA VERITE SUR L'ASPARTAME ET LES CANCERS DU CERVEAU
source site de thierry Souccar Rien qu'en France près de 300 sites sur Internet dénoncent le " poison " que serait l'aspartame. Rarement un additif alimentaire aura été accusé de tant de maux : troubles du comportement, épilepsie, obésité mais surtout cancer du cerveau. Pourtant l'aspartame est autorisé dans un nombre considérable de pays. Alors ? Conspiration d'une multinationale prête à tout pour vendre son édulcorant ou désinformation orchestrée par quelques groupes de pression ?

L'aspartame a été découvert en 1965 par hasard par James Schlatter, un chercheur de Searle qui travaillait sur un traitement de l'ulcère à base d'acides aminés. En 1967, Searle, conscient du potentiel commercial, commence une série d'études pour démontrer que le produit est sans danger. En juillet 1974, sur la base des résultats fournis par Searle, la Food and Drug Administration (FDA) autorise l'aspartame dans les aliments solides. Mais en août, le Dr John Olney, un chercheur de l'université de Washington (St-Louis, Missouri) réclame et obtient la suspension de cette autorisation sur la foi de son interprétation de l'étude E-33/34 de carcinogénicité chez le rat.

En 1976, la FDA lance une enquête sur les pratiques du laboratoire Searle, qu'elle juge suffisamment biaisées pour demander en janvier 1977 que la justice soit saisie pour " fausse déclaration et omissions ". Le parquet décidera début 1979 de ne pas donner suite, en raison de " l'imprécision des directives de la FDA. " Entre temps, deux procureurs nommés dans cette affaire ont quitté leurs fonctions pour rentrer chez Sidley et Austin, les avocats de… Searle (en réalité, ils n'ont pas participé à l'enquête). En août 1977, un rapport sur Searle est remis à la FDA par l'un de ses spécialistes Jerome Bressler. Il recense un nombre très important d'erreurs dans la conduite des études expérimentales sur l'aspartame sans toutefois remettre en cause les résultats sur les tumeurs cérébrales. Sentant la pression s'accentuer, Searle nomme la même année à sa tête Donald Rumsfeld (aujourd'hui ministre de la défense des Etats-Unis) un politicien réputé pour son entregent et son carnet d'adresses.

En juin 1979, la FDA nomme une commission indépendante (PBOI) pour statuer sur l'aspartame. Le 30 septembre 1980, le PBOI demande des études complémentaires avant d'autoriser l'aspartame. En janvier 1981, Donald Rumsfeld assure à ses commerciaux qu'il obtiendra l'autorisation de l'aspartame avant la fin de l'année. Le 21 janvier, Ronald Reagan est nommé président des Etats-Unis. Donald Rumsfeld fait partie de l'équipe de transition qui nomme le 13 avril le nouveau directeur de la FDA, Arthur Hayes. Le 15 juillet, Hayes autorise à nouveau l'aspartame dans les aliments solides malgré les réserves de certains de ses adjoints. En mars de la même année Hiroyuki Ishii publie les résultats d'une étude sur 860 rats Wistar qui montre que les animaux qui ont consommé de l'aspartame n'ont pas plus de tumeurs cérébrales que les autres.

" L'aspartame est à l'origine de l'augmentation récente des tumeurs du cerveau " Vrai ou Faux ?

En 1996, le Dr John Olney, un chercheur de l'université de Washington célèbre pour ses travaux sur le glutamate monosodique publia une étude démontrant selon lui que l'incidence des tumeurs du cerveau avait augmenté aux Etats-Unis de pair avec la consommation d'aspartame. (1) Selon Olney, les données disponibles pour la période 1975-1992 révèlent que les tumeurs du cerveau ont considérablement augmenté à partir de 1985, soit 4 ans après le feu vert donné à l'aspartame par la Food and Drug Administration. Mais l'analyse d'Olney, encore largement reprise aujourd'hui, repose sur des données fausses : 1. Olney a " oublié " de citer les statistiques disponibles pour les années 1973 et 1974 montrant que les tumeurs du cerveau augmentent dès 1973, soit 8 ans avant l'introduction de l'aspartame. (2) 2. Des analyses récentes montrent que l'incidence des tumeurs du cerveau a augmenté de 1,6 % de 1975 à 1979, avant l'introduction de l'aspartame, et diminué de 6,6 % entre 1992 et 1996, alors que l'aspartame était massivement consommé. (3) 3. L'augmentation des tumeurs du cerveau concerne surtout les plus de 65 ans qui sont aussi les moins gros consommateurs d'aspartame. (4) Enfin, aucun biologiste ne peut expliquer comment une substance pourrait dans les quatre années qui suivent son introduction provoquer des tumeurs du cerveau, puis alors que sa consommation augmente considérablement, s'accompagner d'une baisse de ces mêmes tumeurs. Conclusion ? Selon l'Institut National du cancer des Etats-Unis, " l'analyse des données statistiques récentes ne soutient nullement l'hypothèse que l'aspartame provoque des cancers du cerveau. "

" Les rats nourris à l'aspartame font plus de tumeurs cérébrales que les autres " Vrai ou Faux ?

A preuve, clament les adversaires de l'édulcorant, une commission d'enquête indépendante américaine (Public Board of Inquiry ou PBOI) n'a pas, en 1981, écarté un " possible effet carcinogène " de l'aspartame. Explications. Le PBOI a analysé les résultats d'une étude de 1973 sur des rats de souche Sprague-Dawley. Dans l'étude E-33/34 (c'est son nom), 431 animaux, mâles et femelles, ont reçu chaque jour pendant deux ans 0, 1 000, 2 000, 4 000 ou 6 à 8 000 mg d'aspartame/kg de poids corporel. Comme chiffre de référence, le PBOI a retenu un taux spontané de tumeurs cérébrales de 0,7 % chez ce type de rat. Les taux de tumeurs observés chez les rats ayant reçu l'aspartame étant sensiblement supérieurs, le PBOI s'est déclaré incapable de conclure que l'aspartame ne donne pas de tumeurs cérébrales. Mais voilà : à cette époque, l'incidence de tumeurs spontanées chez les rats Sprague-Dawley était mal connue. Aujourd'hui, les experts s'accordent à penser qu'elle est en moyenne de 3 %. (5) Un chiffre qui permet de conclure comme l'ont fait les agences fédérale (FDA), gouvernementales (Afssa), européenne (SCF) et mondiale (OMS), à l'innocuité de l'aspartame, d'autant que deux autres études chez le rat et une chez la souris ont trouvé que les animaux ayant reçu l'aspartame ont eu autant, voire moins de tumeurs que les autres. Enfin, ni l'aspartame ni son produit de conversion (DKP) ne sont géntoxiques.

" L'aspartame détruit les neurones " Vrai ou faux ?

Parce que l'aspartame est métabolisé en aspartate et que cet acide aminé peut être toxique pour les cellules nerveuses, le Dr Russell Blaylock (université du Mississipi) a longtemps soutenu qu'une consommation prolongée d'aspartame détruit certains neurones. En réalité, l'aspartate n'est dangereux que lorsque son niveau dans le plasma dépasse 100 µmol/dl. Or même à la dose extrême de 200 mg/kg de poids corporel, le niveau d'aspartate dans le sang n'approche pas le seuil réputé toxique de cet acide aminé. (6) De surcroît, les aliments édulcorés ne sont pas les sources principales d'aspartate (voir schéma). Alors ? " Alors toutes les études indiquent que le cerveau n'est pas affecté par l'ingestion d'aspartame, " conclut le Pr John Fernstrom (université de Pittsburgh), spécialiste mondial des neurotransmetteurs.

L'aspartame n'est pas la source principale d'aspartate

" L'aspartame donne naissance à un poison " Vrai ou Faux ?

L'aspartame est dégradé en méthanol, un alcool que l'organisme transforme en deux sous-produits toxiques : le formaldéhyde et surtout l'acide formique. Mais même à dose massive, l'aspartame n'entraîne pas d'élévation de l'acide formique sanguin. Et l'alimentation fournit plus de méthanol que l'aspartame (voir schéma).6 fois plus de méthanol dans le jus de tomate

Combien d'aspartame avalons-nous ? Le comité scientifique européen sur l'alimentation (SCF) a conclu que l'on peut consommer chaque jour sans risque jusqu'à 40 mg d'aspartame par kg de poids corporel. Voici les consommations les plus élevées relevées dans divers pays européens.

" La consommation d'aspartame favorise l'appétit " Vrai ou Faux ?

Dans les années 1980 un petit nombre d'études a suggéré que la consommation d'aspartame pourrait stimuler l'appétit et donc se traduire par des kilos en trop. En fait, les études disponibles à ce jour sot beaucoup plus rassurantes. L'aspartame n'augmente ni l'appétit (7) ni le nombre de calories ingérées. Par rapport aux aliments sucrés, il diminuerait plutôt les apports énergétiques. (8) Plusieurs études montrent d'ailleurs une perte de poids soutenue avec l'usage d'aspartame, comme celle de George Blackburn en 1997 sur 168 femmes en surpoids qui a duré trois ans. Les femmes qui faisaient appel à l'édulcorant ont perdu 5 % de leur poids d'origine, alors que la perte n'est que de 0,3 % dans le groupe sans aspartame. (9)

Thierry Souccar

(1) Olney J : Increasing brain tumor rates : Is there a link to aspartame ? J Neuropathol Exp Neurol 1996, 55 : 1115-1123. (2) National Cancer Institute : SEER Cancer Statistics Review 1973-1996, 1999. (3) National Cancer Institute : SEER Cancer Statistics Review 1973-1996, 1999. (4) National Cancer Institute : SEER Cancer Statistics Review 1973-1996, 1999. (5) Koestner A : Reply to Olney et al. J Neuropathol Exp Neurol 1997, 56 : 107-109. (6) Anon : Aspartate and excitotoxicity. Regul Toxicol Pharmacol 2002, 35 (2) : S26-S27. (7) Drewnowski A : Intense sweeteners and the control of appetite. Nutr Rev 1995, 53 : 1-7. (8) Raben A : Sucrose compared with artificial sweeteners : different effects on ad libitum food intake and body weight after 10 wk of supplementation in overweight subjects. Am J Clin Nutr 2002, 76(4):721-729. (9)Blackburn G : The effect of aspartame as part of a multidisciplinary weight-control program on short- and long-term control of body weight. Am J Clin Nutr 1997, 65 : 409-418.


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Thierry Souccar est journaliste et a écrit plusieurs forts intéressants sur la santé, dont l'excellent Santé, Mensonges et Propagande Présentation en ligne : source de l'article de thierry Souccar
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Notre grain de sel vert :
En Italie, la publication d'une étude sème le trouble


Il faut dire que les risques liés à la consommation d'aspartame sur la santé humaine avaient toujours été démentis, la dernière fois il y a trois ans.

Mais l'étude publiée ce mois-çi en Italie est troublante. Déjà, certains tentent de minimiser son impact en soulignant qu'elle a été conduite sur des rats et les résultats ne sont que partiels. Mais l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), pourtant alertée depuis des années par de nombreuses associations serait, enfin, impatiente d'en savoir plus.

L'aspartame a été autorisé en France à partir de 1988. Son utilisation -en remplacement du sucre- est malheureusement répandue dans de nombreux pays.

Suite à l'étude du Dr JW Olney ", en 1996, de nombreuses études ont alors été menées et "elles ont conclu qu'il y avait une innocuité" de l'édulcorant. Dans un avis de en mai 2002, l'AFSSA estimait que rien, dans l'état actuel des données scientifiques, ne permettait d'établir un lien entre exposition à l'aspartame et tumeurs du cerveau. Un avis partagé en décembre 2002 par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).

Mais cette nouvelle étude, rendue publique ce mois çi à Bologne, vient semer le doute. D'après les résultats préliminaires de cette recherche expérimentale menée sur des rats, "il y aurait une suspicion de survenue de tumeurs touchant d'autres tissus que le tissu cérébral", note Muriel Eliaszewicz de l'AFFSSA, mais ces résultats doivent encore être confirmés...

TOUT va bien, on continue...
L'Autorité européenne de sécurité des aliments a publié jeudi un communiqué dans lequel elle a jugé "inapproprié de suggérer des changements dans les régimes alimentaires des consommateurs concernant l'aspartame".

L'EFSA indique dans son communiqué qu'elle a déjà demandé à son groupe scientifique compétent "d'examiner en priorité ces résultats". L'Autorité européenne pourra ensuite voir "s'il faut revisiter la DJA ou pas", a expliqué Muriel Eliaszewicz de l'AFSSA en assurant que, côté français, "on est hyper-vigilant".
ogm monsanto

On le sait depuis des années, le scandale finira par éclater et le trust chimique qui le fabrique et commercialise ne sera qu'un peu éclaboussé, au vu des gigantesques moyens qu'il peut déployer pour sa défense !

Pourtant, c'est Monsanto, l'ex propriétaire, inventeur de l'agent Orange, de la dioxine, du PCB, du Round up et autres saloperies, très en pointe dans la recherche OGM, qui nous dit la bush (bouche) en coeur : ayez confiance !

Aujourd'hui, NutraSweet a été vendu à JW Childs Equity Partners II LP, après la fusion entre Monsanto Up John, devenus Pharmacia, 8 ème labo mondial.

Article complet : http://www.grainvert.com/article.php3?i ... calcul=oui

Amateurs de Coca light : bonne chance !
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Message par Denis » 28 juil. 2005, 22:48

Merci pour ce texte...

Il faudra de toute façon mourir d'une chose ou d'une autre...
Et généralement on meurt pas en bonne santé :?

Denis
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Message par Denis » 06 août 2005, 10:50

Nous avons tellement dit de choses sur tout et surtout n'importe quoi, qu'aujourd'hui nous devons tenter de voir clair et d'arrêter (pour nous au moins) les légeretés trop simplistes.

Le réel chercheur est quelqu'un qui tente d'expérimenter et refute tout le reste. Si la conscience n'est pas venue éclairée le domaine, mieux vaut ne rien savoir sur ce domaine.

Pour illustrer mes propos je vous propose un interview d'un Grand Monsieur du Yoga Christian Tikhomiroff qui enseigne le hatha-yoga depuis 1984 à Aix-en-Provence

Il répond à la question "Etons ce qu'on mange ?"
http://www.natha-yoga.com/mp3/Yoga%20th ... ue%204.mp3

D'autres mp3 se trouvent ici :
http://www.natha-yoga.com/cd_audio.htm

Qu'en pensez vous ?

Denis
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