Les Yamas - sont des lois du passé, Voilà qui représente une magnifique excuse pour tourner le dos au dharma. Une certaine morale est une prison, c’est vrai. Je ne traduis pas YAMAS par morale
mais par ordre ou par loi.. Dans tous les domaines il y a des lois et, dans tous les domaines, les accomplissements sont le fruit de la connaissance des lois et de la soumission aux lois. Vous n’avez jamais vu un scientifique ou un technicien qui envoie les lois pardessus bord : il cherche à les connaître de mieux en mieux.
Patanjali en dénombre cinq. (y.s.II.3O) :
1- Ahimsa
2. Satya
3. Asteya
4. Brahmacarya
5.Aparigraha - La pauvreté, la privation de biens. La possession engendre la violence et l'organisation stupide et contraignante de la- défense de la propriété qui va jusqu'à la guerre. On ne peut posséder sans priver les autres et c'est une source d'attachement. L'indépendance est fortement compromise par la possession, mais aussi par les dettes ou les obligations envers ceux qui nous procurent des biens ou nous offrent des cadeaux. C'est pourquoi le yogin évite de recevoir des dons. Si par hasard il accepte, il ne doit rien.
Quand l'esprit de non-possession s'enracine au plus profond de l'être, survient le pouvoir occulte du souvenir de ses naissances : « celui qui respecte une stricte pauvreté se souvient de ses vies antérieures » (y.s.II.39).
Certaines différences apparaissent dans les Upanishad du yoga et les textes plus tardifs. Généralement des règles secondaires s'ajoutent à celles énoncées par les Yoga sûtra, mais les principaux refrènements se retrouvent partout, sauf la pauvreté et très accessoirement la continence.
Aparigraha est il reservé au ParamaHamsa (moine mendiant)? Qui est habilité au renoncement?
« « aparigrahasthairye janmakathamtasambodhah » » »
Pour une pére de famille, je suggére la mise en œuvre du principe de sobriété
Notre famille et sa perception/ estime de nous-même est influencée par:
Nos possessions (auto, maison, compte en banque...).
Nos rôles sociaux (conjoint, parent, cadre, ingénieur, professeur de yoga...).
Nos activités (loisirs, sports, style de vie...).
Nos attributs (apparence, habiletés...).
Il ya probablement des centaines d’approche pour faire accepter a sa famille une vie simple, remplie d’amour plus que de chèques et de colifichets.
La règle dite du rasoir d’Occam, est un principe de logique qui dit, que plus on multiplie les éléments logiques inutiles dans une réflexion, plus on risque de se planter… et donc qu’inversement plus on élimine tout ce qui est inutile, plus on a de chances d’être dans le vrai.
Culturellement, les occidentaux (et malheureusement, les milliards de gens dans le monde qui veulent désormais nous ressembler) associent « simplicité » avec des mots comme bêtise et pauvreté. Sobriété avec une sorte de rigueur sèche et âpre, une absence de plaisir… pourtant toute l’énergie qu’on économise, toute la fluidité et la liberté qu’on gagne en adoptant ce principe à tous les niveaux de notre vie sont une source de plaisir et de bonheur surprenants. Le plus dur est souvent juste de passer le cap. D’accepter de lâcher toutes ces choses inutiles, pour pouvoir vérifier qu’elles ne servent pas à grand chose d’autre qu’à nous ralentir. Un peu comme des boulets.
Parfois nous avons besoin de possessions matérielles pour notre travail, mais l habit ne fait pas le moine.
Un PDG d'une entreprise a besoin de s'habiller d'une certaine manière , et le trou aux chaussettes de JM Messier a longtemps fait gauser,


On pourrait faire le parallèle avec le brio intellectuel que certains affichent de façon tout à fait inutile simplement pour attirer l'attention à eux. Ils ne réussissent souvent qu'à engendrer une gêne chez les autres qui n'auront ensuite de cesse que de les éviter.

La créativité est aussi gênée par trop d'influences, comment composer de la musique si on en écoute toute la journée ? Comment écrire si on lit tout le temps ? Notre esprit est surchargé de stimuli de toutes sortes et la créativité de quelque chose d'original et personnel n'est plus au rendez-vous.
Il en est de même pour toute recherche personnelle, que ce soit de chercher la solution à un problème ou des recherches plus spirituelles. Si on s'encombre des idées et des solutions des autres, on n'aura pas la conviction profonde qu'apporte une recherche plus personnelle, ni la maîtrise et la connaissance qu'entraîne l'expérience propre.
De plus le temps passé dans l'acquisition forcenée de choses ou d'idées provenant des autres nous empêche d'aller plus avant dans notre recherche personnelle de compréhension de la vie.

une Belle étape vers le LACHER PRISE

Je dédie ma pratique de ce superbe jour pluvieux (la neige arrive patience) a un bouddhiste, David, pour son authenticité et sa simplicité.
LUMIERE et AMOUR
c'est un plaisir de vous lire,
Namasté
