Débuter...seul?
Modérateur : Modérateurs
Débuter...seul?
Bonjour,
j'aimerais débuter le yoga mais, depuis quelques mois et par manque de temps, je n'ai toujours pas trouvé le moment.
Alors j'en viens à me demander si je ne peux pas commencer à m'initier, disons à m'imprégner de cette discipline quand je me retrouve seul, par exemple au cours de mes voyages.
Y aurait-il des conseils (ou ouvrages) pour débuter, et au début l'apprentissage avec un professeur est-il absolument indispensable?
Instinctivement, je m'assois sur un siège en position droite, je ressens ma respiration de manière à calmer le mental en observant les pensées.
J'imagine bien sûr qu'il n'y a pas de "méthode" rigide ou unique, mais, si vous aviez quelques conseils concernant ma demande, je vous en remercie d'avance.
j'aimerais débuter le yoga mais, depuis quelques mois et par manque de temps, je n'ai toujours pas trouvé le moment.
Alors j'en viens à me demander si je ne peux pas commencer à m'initier, disons à m'imprégner de cette discipline quand je me retrouve seul, par exemple au cours de mes voyages.
Y aurait-il des conseils (ou ouvrages) pour débuter, et au début l'apprentissage avec un professeur est-il absolument indispensable?
Instinctivement, je m'assois sur un siège en position droite, je ressens ma respiration de manière à calmer le mental en observant les pensées.
J'imagine bien sûr qu'il n'y a pas de "méthode" rigide ou unique, mais, si vous aviez quelques conseils concernant ma demande, je vous en remercie d'avance.
Certes, il vaut mieux commencer seul que de rien faire du tout, mais je te conseille rapidement de prendre des cours, on évite des mauvais plis et on réinvente pas la roue ainsi...Yog a écrit :Il vaut mieux commencer seul que de ne rien faire du tout.
J'ai commencé le yoga à travers des livres et je ne regrette pas ce début. Mais il est important de se rendre compte que pour aller plus loin, il me semble qu'un prof soit nécessaire.
Sinon pour commencer je ne connais pas de livre qui parle de premières scéances de yoga... SI quelqu'un en connais...
J'ai dans l'idée de proposer un cours par semaine, ce serait bien, mais malheureusement je n'ai pas le temps de faire la chose comme il faut...
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
Cours de Yoga en live et étude de textes en live avec zoom
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A oui...
Mais moi, j'aime pas Van Lysebeth....
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Et pourtant j'aime, Lilian Silburn, Don Juan, Abhinavagupta, Lalla, Utpala, Stephan Jourdain, Christian Tikomiroff, Jean Papin, Jean Varennes, Pierre Feuga, Julius Evola, Frère Antoine, Mahesvarananda, Sri Satchitananda, Satyananda Paramahansa, Kientsé Rimpotché, jean Herbert, Shri Anirvan, Tara Michael, Sir Woodroff, ....rico a écrit :Et t'aime pas Iyengar; bah en fait t'aime pas grand monde...
Mais peut-être ne les connais tu pas...
Ils ont une caractéristique, il ne sont pas dans le démonstratif...
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Julius Evola était de connivence avec les SS, un fasciste, anitsémite et raciste convaincu, c'est une référence dans des milieux néo-nazis, pan-aryens et néo-païens, bref c'est en relation avec toute une mystique sordide, il y a de l'asoura... Même si son livre sur le tantra est encore exposé naïvement dans certaines librairies entre deux ouvrages de swamis.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Julius_Evola
Philippe
http://fr.wikipedia.org/wiki/Julius_Evola
Philippe
Philippe, ça a le mérite d'être précis, et bravo de le faire savoir.
Merci pour vos réponses.
je ne prétend pas bien sûr remplacer l'enseignement
la question au fond est qu'est ce que le yoga et ce qu'on cherche à travers lui.
Chacun aura ses réponses j'imagine.
Quels conseils donneriez vous pour un 1er cours?
Merci pour vos réponses.
je ne prétend pas bien sûr remplacer l'enseignement
la question au fond est qu'est ce que le yoga et ce qu'on cherche à travers lui.
Chacun aura ses réponses j'imagine.
Quels conseils donneriez vous pour un 1er cours?
Merci Philippe pour le lien sur Julius Evola, que je n'ai connu que par sn livre sur le tantrisme et non son coté noir politique....
Il y a aussi un personnage important que je n'ai pas cité, c'est Jean Klein...
Il y a aussi un personnage important que je n'ai pas cité, c'est Jean Klein...
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C'est effectivement bon de le savoir mais cela ne signifie pas qu'il faille définitivement oublier ces auteurs, ni en faire des références bien entendu.Philippe* a écrit :Julius Evola était de connivence avec les SS, un fasciste, anitsémite et raciste convaincu, c'est une référence dans des milieux néo-nazis, pan-aryens et néo-païens, bref c'est en relation avec toute une mystique sordide, il y a de l'asoura... Même si son livre sur le tantra est encore exposé naïvement dans certaines librairies entre deux ouvrages de swamis.
En fait, pour des raisons qu'il serait long de développer et qui tiennent de l'histoire des idées, on peut remarquer que nombre de figures de proue de l'ésotérisme avaient des accointances avec la droite dure. Il y a fascination entre certaines visions politiques et un certain occultisme. L'exemple de la Synarchie de Saint-Yves d'Alveydre en est un exemple.
En-dehors de l'ésotérisme, on peut se souvenir également que Mircea Eliade dont les livres font encore référence au sujet du yoga faisait partie de la Garde de Fer, organisation de l'extrême-droite roumaine.
Un couple de chercheurs travaille sur les collusions entre les nazis et les dignitaires tibétains de Lhasa. On peut lire des extraits de leurs travaux ici. C'est très polémique et comme toujours dans ce type de recherches, il convient de garder un esprit critique, mais tout ne paraît pas sans fondement dans leur argumentation.
Danielou dans un autre genre à travers certains de ses livres (je pense particulièrement à celui sur le symbolisme du lingam qui propose des texte de Swami Kârpartri) à servi la parole des conservateurs ultra-orthodoxes indiens, proches du BJP.
On pourrait allonger la liste...
Pour ma part, je ne m'interdis pas de lire ces auteurs, au moins pour les matériaux qu'ils traitent (quitte à rester critique à l'égard de leurs déductions) tout comme dans un tout autre registre, j'ai aimé passionnément lire Céline, Ernst Jünger ou Knut Hamsun pour leur qualités d'écrivains et en dépit de leurs parcours politiques qui étaient plus moins explicitement marqués par l'engagement auprès du nazisme (le cas de Jünger est plus compliqué ça, et fait encore beaucoup couler d'encre).
Modifié en dernier par kavi le 19 mai 2007, 01:37, modifié 1 fois.
Je respecte ton pont de vue.
Pour moi, c'est exactement le contraire.
Savoir par exemple qu'un type comme Céline a dénoncé des juifs parce qu'ils étaient juifs pendant la guerre provoque en moi un dégoût au dessus de mes forces.
le débat homme/artiste devient alors pour moi uniquement intellectuel;
Et a fortiori si les auteurs sont des chercheurs de vérité
Pour moi, c'est exactement le contraire.
Savoir par exemple qu'un type comme Céline a dénoncé des juifs parce qu'ils étaient juifs pendant la guerre provoque en moi un dégoût au dessus de mes forces.
le débat homme/artiste devient alors pour moi uniquement intellectuel;
Et a fortiori si les auteurs sont des chercheurs de vérité
Je ne dis pas qu'il faut oublier, ni faire d'autodafé, mais ne pas se leurrer dans ce mensonge spirituel, et séparer le bon grain de l'ivraie en s'attachant à Satya, la vérité, Viveka, la discrimination. Tout ce qui brille n'est pas de l'or. C'était pour Denis pour qu'il sache la vérité, personnellement je lis beaucoup et j'ai déjà beaucoup de livres sur ma liste de lecture si bien que je lis d'autres types d'auteurs qui sont prioritaires en ce moment à mes yeux, question d'efficacité dans une optique d'évolution spirituelle. Mais bon j'ai bien lu des auteurs que j'estime frustes ou pervertis spirituellement, ça peut m'arriver, c'est intéressant à sa manière aussi. Tout est rarement noir ou blanc par ailleurs.
Philippe
Philippe
Donc tu n'écoutes pas non plus Wagner, dont l'antisémitisme est bien connu, pas plus que tu n'écoutes les enregistrements de Schwarzkopf ou de Karajan, tous deux compromis avec le pouvoir nazi.pascal a écrit :Je respecte ton pont de vue.
Pour moi, c'est exactement le contraire.
Savoir par exemple qu'un type comme Céline a dénoncé des juifs parce qu'ils étaient juifs pendant la guerre provoque en moi un dégoût au dessus de mes forces.
le débat homme/artiste devient alors pour moi uniquement intellectuel
Cela dit, je peux comprendre ta réaction, j'ai d'autres amis qui ne peuvent ouvrir un livre de Céline (il s'agit souvent aussi de résonance avec leur histoire personnelle). En-dehors même du contexte biographique de l'homme, son écriture est telle qu'elle insupporte bien des gens. Je n'ai jamais pu lire plus de quelques pages de "Mort à crédit" à ma compagne. Il se trouve que souvent les non-céliniens soient de fervents proustiens, est-ce ton cas ?
C'est à ce point vrai que même ce "dernier des salauds" de Céline avaient des qualités humaines. Médecin pour les pauvres (les exclus dirait-on maintenant) doué sans aucun doute d'empathie à le lire, mais capable de se tromper monumentalement et d'écrire des pamphlets d'une violence incroyable.Philippe* a écrit :Tout est rarement noir ou blanc par ailleurs.
Donc, tout est gris, ce qui aurait plu à Glenn Gould (je rajoute cela pour nos amis pianistes) puisque ce dernier affirmait que c'était là sa couleur favorite en raison de l'infinité de nuances dont elle se parait
Moi, j'aime l'ide de Jean-Jacques Goldman dans sa chanson "Né en 17 à leidenstadt". Comment aurons nous réagit devant la montée de la ferveur populaire allemande si nous avions été allemand à cette époque ???
Personnellement j'aime les gens ayant de la force, du courage, de l'ambition, le gout de l'honneur, des responsabilités, juger quelqu'un qui a ce genre de qualité et observer qu'il a aussi de l'humilité et que jamais il n'aura la grosse tête, ou que certaines choses ne sont pas encore mure en lui et que ses blessures ou autres souffrances feront de lui un monstre 10 ans après…. Pas simple…. Pas évident…
Toujours très facile de dire après coup "j'en étais sur" ou "je vous l'avez dit"…
Faut-il toute sa vie s'interdire de faire de peur de rencontrer l'échec, des monstres, ou alors tenter de faire en conscience et assumé ses échecs comme ses réunisstes…
J'ai lu Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche et je dois dire que j'ai adoré… Mais Nietzsche est lui aussi tombé dans la spirale du nazisme….
Personnellement j'aime les gens ayant de la force, du courage, de l'ambition, le gout de l'honneur, des responsabilités, juger quelqu'un qui a ce genre de qualité et observer qu'il a aussi de l'humilité et que jamais il n'aura la grosse tête, ou que certaines choses ne sont pas encore mure en lui et que ses blessures ou autres souffrances feront de lui un monstre 10 ans après…. Pas simple…. Pas évident…
Toujours très facile de dire après coup "j'en étais sur" ou "je vous l'avez dit"…
Faut-il toute sa vie s'interdire de faire de peur de rencontrer l'échec, des monstres, ou alors tenter de faire en conscience et assumé ses échecs comme ses réunisstes…
J'ai lu Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche et je dois dire que j'ai adoré… Mais Nietzsche est lui aussi tombé dans la spirale du nazisme….
Pourtant à chaque instant nous choisissons des camps...Jean-Jacques Goldman : "Né en 17 à leidenstadt".
Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand ?
Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance
Nourri de rêves de revanche
Aurais-je été de ces improbables consciences
Larmes au milieu d'un torrent
Si j'avais grandi dans les docklands de Belfast
Soldat d'une foi, d'une caste
Aurais-je eu la force envers et contre les miens
De trahir: tendre une main
Si j'étais née blanche et riche à Johannesburg
Entre le pouvoir et la peur
Aurais-je entendu ces cris portés par le vent
Rien ne sera comme avant
On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau?
Ou le pire ou plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?
{au Refrain}
Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D'avoir à choisir un camp
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
Cours de Yoga en live et étude de textes en live avec zoom
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Attention Denis, Nietzsche n'est pas "tombé dans la spirale du nazisme" et pour cause, il est mort en 1900. Ce qui est vrai, c'est que sa pensée a été utilisée, déformée par tous ceux qui l'ont lu avec leurs pieds. Un philosophe comme Heidegger a lui été effectivement compromis dans l'avènement du national socialisme, ce qui n'empêche d'ailleurs pas qu'il soit encore à l'heure actuelle une source de réflexion pour tout un courant de la philosophie moderne tout en étant l'objet régulièrement de lectures critiques.Denis a écrit :J'ai lu Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche et je dois dire que j'ai adoré… Mais Nietzsche est lui aussi tombé dans la spirale du nazisme….
Certes, mais il y a une adhésion que l'on peut qualifier de "passive" et d'autres qui sont plus actifs. Par ses écrits pamphlétaires, Céline appartenait plutôt à la deuxième catégorie.Denis a écrit :Comment aurons nous réagit devant la montée de la ferveur populaire allemande si nous avions été allemand à cette époque ???
Tiens, récemment je suis tombé sur une citation de Gandhi (dont je ne suis pas par ailleurs un inconditionnel) qui disait à peu près ceci :
"Celui qui voit un problème et ne fait rien fait partie du problème."
Pour Niezstche, il faut savoir qu'il était pro-judaisme. Il adorait l'ancien testament. Il suffit de lire sa "généalogie de la morale" pour se rendre compte à quel point il critique le christianisme qu'il qualifie de morale de ressentiment et qu'il attribue la naissance de la mauvaise conscience.
C'est la soeur de Niezstche qui a tout fait pour que les oeuvres de son frère plaisent aux nazis et elle avait des liens étroits avec le régime.
Pour Wagner, en effet, il était antisémite, mais comme beaucoup de personnes au XIXème S. C'était le résultat d'une "politique" culturelle menée depuis des siècles. Par exemple, en Allemange il me semble, à une certaine époque, l'Eglise interdisait aux chrétiens de s'occuper des affaires d'argent. Du coup, ce sont les juifs en majorité qui s'occupaient de tout ce qui était finances. Un ressentiment et une jalousie sont donc nés.
Même si c'est évident que les idées nazies et fascites sont à condamner durement, il ne faut pas oublier, comme le rappelle JJ Goldman, que nous ne savons pas comment nous aurions réagis à cette époque, baignés dans toute cette culture et ces idées.
Tiens au fait, il me semble que le philosophe Michel Onfray a écrit une série de livres qui donne un autre visage des philosophes. Il donne un autre aperçu des penseurs des Lumières, qui étaient loin d'être des saints apparemment. (je n'ai pas lu le livre en question, je précise)
C'est la soeur de Niezstche qui a tout fait pour que les oeuvres de son frère plaisent aux nazis et elle avait des liens étroits avec le régime.
Pour Wagner, en effet, il était antisémite, mais comme beaucoup de personnes au XIXème S. C'était le résultat d'une "politique" culturelle menée depuis des siècles. Par exemple, en Allemange il me semble, à une certaine époque, l'Eglise interdisait aux chrétiens de s'occuper des affaires d'argent. Du coup, ce sont les juifs en majorité qui s'occupaient de tout ce qui était finances. Un ressentiment et une jalousie sont donc nés.
Même si c'est évident que les idées nazies et fascites sont à condamner durement, il ne faut pas oublier, comme le rappelle JJ Goldman, que nous ne savons pas comment nous aurions réagis à cette époque, baignés dans toute cette culture et ces idées.
Tiens au fait, il me semble que le philosophe Michel Onfray a écrit une série de livres qui donne un autre visage des philosophes. Il donne un autre aperçu des penseurs des Lumières, qui étaient loin d'être des saints apparemment. (je n'ai pas lu le livre en question, je précise)
Merci pour cet échange et ces renseignements sur Nietzsche !
"Celui qui voit un problème et ne fait rien fait partie du problème."
C'est toujours trop simple....
Regardons juste des faits très simples, celui qui fume sait très bien où cela risque de l'amener, il voit autour de lui des gens malades, et même mourir, mais il continue.... Pas simple d'avoir aimer quelque chose, de s'en être nourrit, puis de voir que la chose tourne mal, puis accepter que la chose tourne mal et enfin trouver la force d'en sortir et renier ou demander grâce....
Fumer c'est encore simple, mais avoir participer à l'élaboration d'une superbe pensée c'est encore plus dur...
J'ai l'impression que toutes nos vies sont quelques part dans cette mouvance...
Mon beau frère est le premier occidental à être entré dans le camp des Khmers rouges en tant que journaliste (avant de monter son resto il était aussi dans le journalisme, son associé est journaliste là bas et à suivi la guerre...). Il a même eyu le droit de s'assoir sur les chiot de Pol Pot...
Il a recuillit les pensées et regrets des dirigents Khmers rouges, et quand tu lis son livre, tu vois qu'au début tout les Khmers sont partis avec une belle idée, de partage et progret social pour finir dans l'un des plus sanglant génocide....
Peux t'on imagnier un seul instant les doutes qu'on habités et hantés ces gens quand tout cela est devenu un chaos et que les morts se comptaient par centaines par jour....
"Celui qui voit un problème et ne fait rien fait partie du problème."
C'est toujours trop simple....
Regardons juste des faits très simples, celui qui fume sait très bien où cela risque de l'amener, il voit autour de lui des gens malades, et même mourir, mais il continue.... Pas simple d'avoir aimer quelque chose, de s'en être nourrit, puis de voir que la chose tourne mal, puis accepter que la chose tourne mal et enfin trouver la force d'en sortir et renier ou demander grâce....
Fumer c'est encore simple, mais avoir participer à l'élaboration d'une superbe pensée c'est encore plus dur...
J'ai l'impression que toutes nos vies sont quelques part dans cette mouvance...
Mon beau frère est le premier occidental à être entré dans le camp des Khmers rouges en tant que journaliste (avant de monter son resto il était aussi dans le journalisme, son associé est journaliste là bas et à suivi la guerre...). Il a même eyu le droit de s'assoir sur les chiot de Pol Pot...
Il a recuillit les pensées et regrets des dirigents Khmers rouges, et quand tu lis son livre, tu vois qu'au début tout les Khmers sont partis avec une belle idée, de partage et progret social pour finir dans l'un des plus sanglant génocide....
Peux t'on imagnier un seul instant les doutes qu'on habités et hantés ces gens quand tout cela est devenu un chaos et que les morts se comptaient par centaines par jour....
Dieu nous donne ce dont il veut qu'on se serve, pour aller vers lui.
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Voilà qui fait plusieurs débats dans la même discussion! (d'ailleurs bien loin de ma question originelle, mais j'en conviens, bien plus passionnant )
Tirons une constatation de tous ces faits: la culture n'a rien empêché.
Elle a même pu contribuer à la barbarie.
Partant, mon approche est un peu particulière.
Je me permets sans culpabilité d'abîmer ceux que la société considèrent parfois comme des "mythes". On parlait des Lumières, Voltaire en est un des exemples les plus marquants: cette soif de progrès et des propos arriérés.
A mon avis, il faudrait différencier écriture et art.
L'artiste s'échappe de sa condition d'homme plus que l'écrivain, qui a comme matériau de création le langage.
Les oeuvres les plus belles sont celles qui sont construites sur la fragilité, et non sur la forme ou sur un idéal (cf Wagner, la Mort d'Isolde).
Pourtant Chopin écrit son inouïe Berceuse, et injurie de manière abjecte les juifs quelques heures plus tard (pour rester dans cette thématique).
Il n'échappe pas à la mode de son époque.
Mais sa Berceuse n'en reste pas moins un trésor sans tâche, en dehors de tout conditionnement.
Tirons une constatation de tous ces faits: la culture n'a rien empêché.
Elle a même pu contribuer à la barbarie.
Partant, mon approche est un peu particulière.
Je me permets sans culpabilité d'abîmer ceux que la société considèrent parfois comme des "mythes". On parlait des Lumières, Voltaire en est un des exemples les plus marquants: cette soif de progrès et des propos arriérés.
A mon avis, il faudrait différencier écriture et art.
L'artiste s'échappe de sa condition d'homme plus que l'écrivain, qui a comme matériau de création le langage.
Les oeuvres les plus belles sont celles qui sont construites sur la fragilité, et non sur la forme ou sur un idéal (cf Wagner, la Mort d'Isolde).
Pourtant Chopin écrit son inouïe Berceuse, et injurie de manière abjecte les juifs quelques heures plus tard (pour rester dans cette thématique).
Il n'échappe pas à la mode de son époque.
Mais sa Berceuse n'en reste pas moins un trésor sans tâche, en dehors de tout conditionnement.
Je retourne à mon post initial et ne voudrais pas avoir l'air d'insister, mais quels conseils donneriez vous à un débutant qui vient vous voir pour la première fois, en terme de concentration, de posture...?
Les 2 prochains mois seront pour moi très studieux, j'aimerais donc "commencer" à prendre quelques bases seul avec quelques livres, et vos conseils si... avisés même si j'ai bien conscience qu'un professeur deviendra rapidement essentiel
Les 2 prochains mois seront pour moi très studieux, j'aimerais donc "commencer" à prendre quelques bases seul avec quelques livres, et vos conseils si... avisés même si j'ai bien conscience qu'un professeur deviendra rapidement essentiel
Brève incise en rapport avec ton post précédent :pascal a écrit :Je retourne à mon post initial et ne voudrais pas avoir l'air d'insister, mais quels conseils donneriez vous à un débutant qui vient vous voir pour la première fois, en terme de concentration, de posture...?
Les 2 prochains mois seront pour moi très studieux, j'aimerais donc "commencer" à prendre quelques bases seul avec quelques livres, et vos conseils si... avisés même si j'ai bien conscience qu'un professeur deviendra rapidement essentiel
je ne suis pas d'accord avec ta distinction artiste/écrivain. D'une part les "artistes" sont souvent liés par la commande, par des préoccupations esthétiques ou par l'air du temps. C'est encore plus criant si l'on pense aux arts plastiques où le sujet et son mode de représentation sont tout sauf neutre. Maintenant, il est vrai que concernant la musique, l'absence de caractère sémantique affirmé en fait un médium qui peut toucher directement le "coeur" (il y a d'assez jolies pages là-dessus dans un livre de Jean Klein, Qui suis-je). Mais le travail d'un écrivain est aussi de déranger la langue, de la subvertir et de proposer des parcours formels qui rendent l'objet littéraire très indépendant d'un "réel" quelconque.
Je reviens à ta question initiale. En ce qui concerne la concentration, en tant que musicien tu disposes d'un matériau de choix pour t'exercer. L'écoute du son peut tourner à la fascination, comme dans le cas de Scelsi qui raconte qu'il avait passé des heures entières à frapper une même note sur un piano en rentrant de plus en plus au coeur du son. Sans aller jusque là, l'écoute est un "moyen habile" pour se centrer et il peut apporter quelque chose à la pratique musicale surtout si l'on a pour habitude d'anticiper souvent sur le discours musical (ce qui est le cas, par exemple, de certains musiciens qui déchiffrent beaucoup partitions).
Pierre Feuga a écrit un petit livre, L'Art de la concentration, qui propose nombre de méthodes pour exercer ce talent selon ses dispositions. Je trouve que c'est une très bonne entrée en matière pour ce qui concerne la méditation.
Pour ce qui est de la pratique posturale : une première approche peut consister à observer (pas tout le temps !) tes habitudes en la matière : ta façon de t'asseoir, de prendre un couvert, de conduire etc. Peut-être cela te semblera-t-il familier si tu as fait un peu d'Alexander.
Ensuite, quelque soit le livre que tu suivras, je crois que le maître mot doit être "sensibilité". Tout comme dans l'apprentissage musical, la mécanicité est un obstacle pernicieux dans la pratique, pernicieux car quoi que nous pensions, nous sommes fait pour apprendre, par la répétition, et ensuite pour oublier le geste une fois appris. Ainsi, nous ne pensons pas au gestes que nous accomplissons pour manger, ce n'est pas nécessaire, de même qu'à l'instrument tu ne réfléchis pas par le menu chaque geste. Je crois que dans l'approche du yoga il est important de ne jamais répéter un geste, un souffle (même si cela peut sembler exagéré), car garder l'attention constante permet bien entendu d'intégrer plus profondément le geste, combat la dispersion et par là même, permet progressivement de laisser affleurer à la conscience d'autres "couches corporelles" que nous ignorions avant. Quand je parle de "couche corporelle", je n'entends pas forcément les notions ésotériques de "corps subtil" etc.
Pour ce qui est des bouquins, au risque de me répéter, je trouve que le livre d'Eric Baret, Yoga, est probablement ce que l'on peut trouver de plus éclairant et inspirant sous un certain jour (on y trouve aussi des descriptions d'exploration d'asanas). Mais il existe d'autres ouvrages basiques qui ont le mérite d'être clair comme ceux de Van Lysebeth (je n'ai plus les titres en tête mais il y en a qui s'adressent particulièrement aux débutants),ou encore mieux (à mon avis) le Hatha yoga de Clara Truchot, qui offre aussi un petit panorama sur les conceptions ayurvédiques, l'anatomie etc.
Pour un travail physique rogoureux et bien mené, j'ai toujours une certaine affection pour la Gymnastique évolutive de Nil Hahoutoff, qui sous son titre déplaisant (et malgré un ton général de l'ouvrage qui ne l'est pas moins) à le mérite de proposer des exercices qui mettent le corps en condition pour s'appliquer au hatha yoga (sans se faire de mal). On se trouve là dans une optique à l'opposé d'Eric Baret, comme ça, j'aurai brassé large
Bon courage et bonne pratique !
Mais le travail du musicien est souvent le même; seulement il m'a toujours semblé que les vrais génies le mettent en oeuvre involontairement, alors que les imitateurs s'en font une obligation (de triturer la forme), considérant bien souvent que ce qui est original est forcément génial.kavi a écrit :Mais le travail d'un écrivain est aussi de déranger la langue, de la subvertir et de proposer des parcours formels qui rendent l'objet littéraire très indépendant d'un "réel" quelconque.
Je te remercie beaucoup pour tes ces conseils, et notamment sur la vigilance de refus des habitudes.
En te lisant, je me demandais si je ne fais pas du yoga depuis longtemps sans le savoir. La méditation fait partie du yaga n'est ce pas, et inversement?
Lorsque que je pose des questions autour de moi, je me rends compte qu'il y a plusieurs écoles: celles qui privilégient la posture, d'autres la respiration etc...
C'est aussi le cas dans la musique mais je me suis demandé ce que je dirais à un jeune qui voudrait toucher à un piano pour la 1ere fois, je dirais sûrement: touche la clavier, sans peur, toutes les tessitures, crée à chaque fois des sons différents dans la manière de le toucher etc..; tente composer ta propre musique, même si elle ne dure que quelques secondes!
Ca revient à peu de chose à ce que tu as dit.
Il y a à mon avis déjà tout un monde: celui lié à la fois au physique mais aussi à toute la liberté qui fera le sens même de la musique.
Se mettre sur une chaise, respirer et observer le mental est-il une bonne entrée en matière?
En suivant ce raisonnement on en vient alors à penser qu'un compositeur comme J.S. Bach (par exemple) n'était qu'un "tritureur" de formes, car il n'a souvent rien fait d'autre que d'explorer sciemment (quasiment scientifiquement dans les "Goldberg", l'Art de la fugue, l'Offrande musicale...) des techniques d'écritures anciennes en les portant à un très haut degré de perfection. Ce qui ne l'empêchait d'ailleurs nullement de peindre les passions d'un autre côté.Pascal a écrit :Mais le travail du musicien est souvent le même; seulement il m'a toujours semblé que les vrais génies le mettent en oeuvre involontairement, alors que les imitateurs s'en font une obligation (de triturer la forme), considérant bien souvent que ce qui est original est forcément génial.
Elle est au coeur du yoga mais selon les colorations propres à chaque école historique, elle tient une place différente. Il faut dire que le terme yoga se trouve dans quantités de contextes différents mais aussi que parfois des pratiques n'étant pas désignées par le mot "yoga" n'en sont qu'une forme particulière.Pascal a écrit :La méditation fait partie du yoga n'est ce pas, et inversement?
Je me permets de tronquer ta phrase Ce que tu dis est vrai et tout comme avec la musique, il est important de ne pas perdre de vue la finalité. Parfois, des apprenti-musiciens peuvent se perdre dans un pur narcissisme instrumental, qui n'est pas condamnable en soi, mais devient gênant s'il occulte un message musical. On peut appliquer le même raisonnement avec le yoga.Pascal a écrit :Lorsque que je pose des questions autour de moi, je me rends compte qu'il y a plusieurs écoles: celles qui privilégient la posture, d'autres la respiration etc... C'est aussi le cas en musique[...]
C'est une approche très ouverte, pas facile à mener. Les Jatekok de Kurtag vont dans ce sens, de manière souvent très poétique et ludique ("jeux" est d'ailleurs le sens littéral de "jatekok").Pascal a écrit :je me suis demandé ce que je dirais à un jeune qui voudrait toucher à un piano pour la 1ere fois, je dirais sûrement: touche la clavier, sans peur, toutes les tessitures, crée à chaque fois des sons différents dans la manière de le toucher etc..; tente composer ta propre musique, même si elle ne dure que quelques secondes!
Je le crois, tout comme saisir comme autant d'instantanés durant la journée les modifications de la respiration selon les activités. Ce sont des choses simples auxquelles il me semble que l'on devrait toujours revenir de temps à autre. C'est d'ailleurs un principe d'enseignement répandu et qui n'est pas sans fondements.Se mettre sur une chaise, respirer et observer le mental est-il une bonne entrée en matière?
Non, pas d'un autre côté, en même temps!kavi a écrit :En suivant ce raisonnement on en vient alors à penser qu'un compositeur comme J.S. Bach (par exemple) n'était qu'un "tritureur" de formes, car il n'a souvent rien fait d'autre que d'explorer sciemment (quasiment scientifiquement dans les "Goldberg", l'Art de la fugue, l'Offrande musicale...) des techniques d'écritures anciennes en les portant à un très haut degré de perfection. Ce qui ne l'empêchait d'ailleurs nullement de peindre les passions d'un autre côté.
Je pense que c'est souvent une erreur que l'on peut faire, quelques siècles après.
Même un compositeur comme Beethoven, qui a manié peut-être les formes comme personne, les a toujours tirées du fond (lire ses écrits).
Le fond crée la forme, et Bach ne se souciait pas d'explorer "quasi scientifiquement" les formes d'avant lui ( aussi ses correspondances en témoignent!). S'ils les a menées à un degrès si haut de perfection, c'est non seulement qu'il les avait assimilées comme aucun autre mais surtout qu'elles n'avaient pas tant d'importance à ses yeux.
Petite phrase que j'adore chez lui:
"Quiconque mettra autant d'application que moi à composer parviendra aux mêmes résultats"!
Es-tu musicien Kavi?
Est ce à dire que le fait de s'observer, d'observer son corps et son esprit, provoque un retour en soi qui libère des tensions?kavi a écrit :Je le crois, tout comme saisir comme autant d'instantanés durant la journée les modifications de la respiration selon les activités. Ce sont des choses simples auxquelles il me semble que l'on devrait toujours revenir de temps à autre. C'est d'ailleurs un principe d'enseignement répandu et qui n'est pas sans fondements.
Je ne l'entendais pas autrement. Allez, j'y vais aussi de ma petite citation, Hugo, cette fois :Pascal a écrit :Non, pas d'un autre côté, en même temps!
La forme, c'est le fond qui remonte à la surface.
Mais j'ajouterais pour ma part que le fond est aussi constitué des sédiments de toutes les formes déposées, histoire de retourner le problème
En fait, je ne pense pas que l'on puisse sans arbitraire donner la préséance à l'un ou l'autre, tant les deux sont liés. Je dois dire pour ma part que j'ai un fort penchant pour des oeuvres qui se sont constituées autour d'idées formelles, tant il m'apparaît que la contrainte est un prodigieux stimulant de l'écriture. Ainsi des romans tels que La Vie mode d'emploi ou La Disparition de Georges Perec sont pour moi des chefs-d'oeuvre marquants. Quant aux écrits des compositeurs, il ne faut pas oublier qu'ils n'ont pas tous vocation à se faire théoriciens. Mais par exemple, on peut trouver trace en creux dans la correspondance et les écrits de Debussy de son souci formel à travers justement son refus des formes toutes faites.
Et en effet, oui, je suis musicien
Cela provoque à tout le moins une familiarité avec notre "arrière-plan" et tout ce qui s'y déroule. Et cela peut certes libérer des tensions : d'ailleurs, demander à quelqu'un de se détendre est souvent un remède pire que le mal ; cela n'a pour conséquence que rajouter des efforts supplémentaires (à moins que la personne ait déjà fait assez de chemin avec son corps pour savoir quel chemin prendre). Lui demander d'observer ses éventuelles tensions permettra au contraire de les mettre au jour et bien souvent (cela dépend des personnes) cela suffit pour qu'elles se libèrent d'elles-même. Nous sommes tous plus ou moins pris dans des réseaux de conditionnements, on ne peut espérer les faire disparaître (pour ceux qui ont un caractère négatif) avant de les avoir reconnus.Pascal a écrit :Est ce à dire que le fait de s'observer, d'observer son corps et son esprit, provoque un retour en soi qui libère des tensions?
En bonus, un billet qui peut t'intéresser sur un blog dont je te recommande la visite.
Très bon blog merci beaucoup kavi!
Une oeuvre d'art ne peut, à mon sens, avoir de but déterminé, ni déclaré.
On peut trouver de nombreuses conséquences artistiques, historiques, après l'élaboration d'une oeuvre, en tirer de nombreux enseignements, mais sa causalité nous échappe toujours, et c'est probablement pour cela qu'elle émeut tant, qu'elle reste si mystérieuse, c'est ce qui fait sa beauté, sa fragilité.
Le génie est forcément original, parce que neuf, mais l'originalité n'est pas forcément géniale.
C'est juste mon avis!
En fait non, mon ressenti.
Pour moi, il s'agit plutôt d'exercices de style, car ces ouvrages ont un objectif particulier avant même leur conception (et même si c'était pendant).kavi a écrit : Ainsi des romans tels que La Vie mode d'emploi ou La Disparition de Georges Perec sont pour moi des chefs-d'oeuvre marquants.
Une oeuvre d'art ne peut, à mon sens, avoir de but déterminé, ni déclaré.
On peut trouver de nombreuses conséquences artistiques, historiques, après l'élaboration d'une oeuvre, en tirer de nombreux enseignements, mais sa causalité nous échappe toujours, et c'est probablement pour cela qu'elle émeut tant, qu'elle reste si mystérieuse, c'est ce qui fait sa beauté, sa fragilité.
Le génie est forcément original, parce que neuf, mais l'originalité n'est pas forcément géniale.
C'est juste mon avis!
En fait non, mon ressenti.